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Rendez-vous au clair de lune

Par Korben le 1/4/2002 à 18:29:53 (#1208508)

Aidez-moi
L'esprit serein
Ouvre ton coeur

Le crépuscule tombait, Korben marchait vers l'auberge où résidait son amie. Il était un peu fatigué, mais marchait toutefois d'un pas vif car il était assez impatient de la retrouver. Toute la journée, il n'avait cesser de penser à elle et avait pu réfléchir à ce qu'il lui dirai et comment il pouvait envisager leur avenir ensemble. Arrivé à l'auberge, le propriétaire au comptoir l'interpella. Celui-ci lui fit remarquer que la résidente était absente à cette heure mais qu'il pouvait se rendre dans sa chambre pour l'attendre à l'aide d'un double des clés. Un peu surpris, Korben accepta et monta attendre sa bien aimée.

La pièce était bien rangée, les derniers rayons de soleil éclairaient le fond de la pièce d'une lueur orangée. Korben s'avançait dans la chambre à pas lents, humant l'air frais qui l'avait envahie par la fenêtre dès lors ouverte. Une multitude de souvenirs de la nuit passée lui revinrent à l'esprit lorsqu'il parcourait la pièce des yeux. Une lettre était déposée sur le bureau, une feuille simple pliée en deux. Un cœur dessiné sur l'une des face lui laissait deviner que celle-ci lui était destinée. Effectivement, Delorfilia avait laissé ces mots d'amour accompagnés d'un rendez-vous dans une clairière du bois non loin de là. Le vélin dans ses mains, Korben sourit d'enthousiasme. Réjouit par l'annonce qu'il venait de lire, il déposa ses affaires et se rendit prestement au lieu de rendez-vous.


http://korben.darius.free.fr/korben_gr.jpg

Par Mylania le 1/4/2002 à 18:34:49 (#1208537)

*attend la suite* :lit:

Par Delorfilia le 1/4/2002 à 18:52:53 (#1208619)

Delorfilia se tenait allongée dans l'herbe fraîche de la clairière, sa légère robe de soie rose flottait au rythme de la brise. Autour d'elle étaient disposés toutes sortes d'objets pour un repas au clair de lune. Sur une large toile se trouvaient quelques plats de mets subtils et épicés. Seule une lampe à huile encore éteinte servirait à illuminer le lieu.

Elle attendait patiemment l'arrivée de l'élu de son cœur. L'attente semblait interminable mais pourtant si délicieuse. Plus elle durait plus le bonheur serai intense. A l'affût du moindre bruit, Delofilia restait les yeux fermés, un sourire illuminait son visage. Elle sentait sa présence, il s'approchait. Elle ne pouvait savoir par où il venait mais elle demeurait calme, les yeux clos, se prêtant au jeu.


Note aux lecteurs: J'étais absente quelques semaines :( mais me revoilà pour votre plus grand plaisir :)

Par Korben le 1/4/2002 à 19:16:11 (#1208744)

Korben s'était empressé de rejoindre son amour, mais arrivé à proximité de la clairière, celui-ci ralentit le pas jusqu'à ne plus faire de bruit, s'aidant de ses ailes pour flotter délicatement pas à pas. Il aperçu Delorfilia allongée, sa robe aux reflets roses brillait au clair de la lune montante.

La joie l'envahissait, il la retrouvait enfin. Il devina que celle-ci les yeux fermés ne dormait pas mais l'attendait patiemment. Il s'approcha d'elle comme porté par la brise ne cessant de la fixer du regard. Éblouit par l'éclat de sa beauté, il n'osait clore ce si beau spectacle. Il ne respirait plus et laissait le calme silencieux le traverser. Puis, dans toute sa délicatesse, celui-ci lui saisi sa douce main et déposa un doux baiser sur ses lèvres fraîches.

Par Delorfilia le 1/4/2002 à 20:26:46 (#1209276)

Delorfilia ressenti un frisson qui lui traversa le bras lorsque son amant vint lui saisir la main, ce qui lui valu une légère inspiration de surprise car elle ne l'avait pas entendu s'approcher. Toutefois, la jeune femme gardait les yeux fermés, rassurée par le parfum. Le goût du doux baiser porté à sa bouche l'en délectait. Lentement, elle remonta se main et caressait le bras viril du séraphin. Leurs lèvres se séparèrent, puis elle ouvrit ses yeux bleus dans le regard tendre et amoureux de l'homme heureux. La clairière s'était assombrie, malgré le clair de lune, il fallait tout de même allumer la lanterne. La lumière dégagée faisait briller leurs yeux telles des étoiles volés à la voûte céleste, qui rendent plus beaux ces moments qu'on voudrai interminables.

Les deux amants discutaient serrés l'un contre l'autre tout en dégustant les mets préparés. Ils n'auraient pu dire si cela venait des épices avec leur coté aphrodisiaque ou le rayonnement envoûtant de la lune, mais leurs caresses sensuelles et leurs baisers torrides étaient d'une ardeur intense. Tout deux se chuchotaient à l'oreille des mots doux entre deux baisers. Puis Delorfilia lui dit alors :


- Je ne peux imaginer passer le reste de ma vie autrement qu'avec toi, je ne pourrai jamais cesser d'être à tes cotés...

Par Korben le 1/4/2002 à 21:35:04 (#1209750)

Korben cessa de lui embrasser le cou et repondit :

- Jusqu'à maintenant, je n'osais pas te le dire pour ne pas précipiter les choses mais à la vue de ta déclaration tu fais de moi le plus heureux des hommes, mon amour. Que souhaites-tu à présent ?

Il était ému, la révélation que venait de lui faire l'amour de sa vie fût un océan de joie et de bonheur dans lequel il venait de plonger.

Par Delorfilia le 1/4/2002 à 21:44:54 (#1209813)

- Je serais si heureuse si tu venais vivre dans cette demeure avec moi, après tout elle t'appartient aussi, moi ange.

Delorfilia était portée par un nuage de tendresse. L'amour qu'elle donnait à Korben était plus fort que tout, à présent une fabuleuse histoire s'offrait à elle, plus belle qu'elle n'aurait jamais pu l'imaginer.

Par Korben le 2/4/2002 à 21:53:50 (#1215221)

Korben se réjouissait de la demande de Delorfilia. Il voyait en elle une vie heureuse et pleine d'amour, où ce dernier pourrai s'épanouir à l'infini.

- Je ne pouvais espérer mieux pour notre avenir ensemble, où, ma bien aimée, nous vivrons tout les deux dans ce beau domaine. Afin que notre amour l'un pour l'autre n'en soit que plus fort, répondit-il d'une voix douce.

Les deux amants vinrent lentement s'embrasser. La nature de leurs baisers avait désormais changé, le goût de leurs langues et de leurs lèvres se caressaient l'une contre l'autre était d'un genre nouveau. La décision qu'ils venaient de prendre y était certainement pour quelque chose, celui-ci était d'autant meilleur que le plaisir était plus grand.

Pendant qu'elle retirait le haut de sa robe, Korben lui caressait en douceur la face intérieure de la cuisse en remontant sous sa robe. Dès lors, qu'elle lui effleurait le dos de ses mains et lui faisait glisser la chemise, elle plongea ses mains dans son pantalon déjà défait et vint lui saisir les fesses et les caresser. Il fit glisser sensuellement son pantalon jusqu'aux chevilles qu'il retira ensuite d'un geste ample.

Le voilà nu à présent pour tout le plaisir de la jeune femme qui ne lésinait pas dans l'usage et l'habileté de ses doigts et sa langue afin de monter l'excitation de son partenaire qui lui offrait son corps. Ceux-ci parcouraient l'ensemble de l'homme en ébullition, s'arrêtant tantôt là où les sens et le plaisirs convergeaient. Korben passait sa main dans ses splendides cheveux blonds, et la laissait mener le jeu des préliminaires un instant. Il succombait en sueur lorsque de sa langue elle dévorait sans pudeur les recoins intimes de son être. L'atmosphère chauffait, leurs parfums naturels se mêlaient aux senteurs de la nature environnante, seul témoin de leur ébats...

Par Delorfilia le 2/4/2002 à 23:00:56 (#1215610)

Les sens gustatifs et tactiles en extase, Delorfilia se délectait du contact et du plaisir qu'elle offrait à son bel amant. Quelques gouttes de sueur traversaient le front de la jeune femme que l'homme recueillait telles de fines gouttes de rosée sur un fruit juteux. Elle se laissa retirer le reste de sa robe pour laisser enfin apparaître son corps et sa peau comme une récompense. Korben laissait glisser le doux tissu sur sa peau ne voulant en rien accélérer les choses et découvrir encore pour le plaisir des yeux les délicates et douces formes. Chaque partie découverte était une nouvelle parcelle à lécher et embrasser et y faire monter l'excitation.

L'ivresse était toujours grandissante tant il ralentissait le rythme lorsqu'il s'attaquait alors à ses fins sous-vêtements. Lentement, ses doigts glissaient sur la peau suivant le tissu qui descendait le long de ses hanches délicieuses. Une fois arrivée au niveau des genoux, Delorfilia retira la dernière pièce qu'elle portait d'un geste de ses longue jambes douces. Les yeux fermés, elle sentait toujours Korben lui caresser les hanches et lui embrasser les cuisses. Sitôt, il descendait ses mains et remontait sa tête se rassemblant au centre, vers les sources du plaisir où pendant de longues minutes il recueillait et se délectait du succulent nectar tel un aventurier assoiffé. Le plaisir emmenait Delorfilia au bord de la jouissance qui lui laisser échapper de légers gémissements et gouttes de sueurs.

Enfin, Korben remonta vers son torse jusqu'au niveau des seins sans en décoller sa langue. Mais la jeune femme retourna son amant sur le dos afin de se placer sur lui. Assise sur son torse, elle le contemplait de tout son ardent regard, d'un sourire complice. Elle baissa sa tête et cambra ses rein pour l'embrasser. Puis doucement, elle se laissait pénétrer pour leur plus grand bonheur. Maîtrisant le geste, elle prenait le temps entre chaque va et viens, et laissait progressivement monter en elle la jouissance. Korben posait ses mais sur les cuisses qu'il remontait vers les hanches et accompagnait le geste. Tel un volcan en éruption prêt à exploser, le plaisir s'amplifiait. Leurs gémissement, bientôt des cris, se faisaient de plus en plus forts, leurs deux corps ruisselant de sueur glissaient l'un contre l'autre de façon plus prononcée, jusqu'à atteindre l'orgasme, point culminant tant attendu et amplement mérité.

Ils purent tout deux aller ensuite se baigner dans la rivière qui coulait à quelques mètres de là. Comme pour éteindre le feu de leur ébat, ils se plongèrent dans le liquide frais. L'eau jusqu'à la taille il s'embrassaientt. Et, du creux de la main, chacun fit couler l'eau sur le corps de l'autre, caresse subtiles de l'élément aquatique qui faisait naître un léger frisson sur le peau. Il se faisait bien tard à présent, le couple se rhabilla, et Korben raccompagna Delorfilia à l'auberge où ils se quittèrent sur un dernier baiser. Ils se retrouveraient le lendemain pour l'acquisition de la demeure.

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