plus d'espoir

Par Forge Evan le 29/3/2002 à 23:01:29 (#1197732)

air sombre
prend une plume et commence à ecrire

Cela fait maintenant six longs mois qu’elle a disparu, mon amour pour elel demeure intact, mais l’espoir de la revoir faiblit de jour en jour.Depuis peu, je n’arrive plus à dormir, mes reves etaient hantés de vision, où je le vois la torturer, je n’en peu plus, je ne suis plus que l’ombre de moi meme, je deviens dangereux pour mes amis, mes excés de violence deviennent de plus en plus frequent, j’ai peur de moi meme.

J’ai cherché comment la faire revenir, j’ai consulté moult sages, aucun ne fut capable de m’aider, ils me donnerent juste un conseil, celui de l’oublier, qu’elle devait surement deja etre morte…

Je me suis meme abaissé à aller le prier dans son temple, à lui, lui à qui je dois sa perte, lui a qui je dois cette souffrance qui m’envahit un peu plus chaque jour. Je le hais, pourtant, il est le seul à pouvoir la faire revenir, je serai prêt à renoncer à ma foi, à epouser la sienne, pour la revoir…

Mais je sais qu’elle ne me le pardonnerait pas, elle m’a aimé parce que j’etais different, si je le priais, notre amour serait detruit, la seule chose qui me reste d’elle…

Je ne le ferai pas, mais je n’arrive plus a supporter cette vie, je vais me rendre une derniere fois dans son temple, le prier une derniere fois, et si il refuse encore, je m’oterai la vie, je deviens trop dangereux, meme tes mots doux n’arrivent plus à me consoler, hier j’ai faillit… non, je prefere ne pas en parler…

Ma sœur, si tu lis ceci, il est surement deja trop tard, ne pleure pas, peut etre nous reverrons nous un jour, là haut, du moins, je l’espere. Ne t’inquiete pas, ma vie fut bien remplit, ton sourire et ceux de ta fille ont bien souvent illuminés mes journées, autrefois… ils n’y arrivent plus desormais, les siens me manquent trop. J’espere simplement avoir été un bon frere pour toi, ainsi que pour Gala et Balthazar, et un bon oncle pour Marreva.. J’espere que Iago fut content de mes services, je le prie une derniere fois en ce moment, je le supplie de me pardonner, mais la foi que j’ai en lui n’arrive pas à compenser la souffrance que j’éprouve, le vide qui me remplit de jour en jour.

Je t’aime ma sœur, ne m’en veut pas, je n’arrive plus supporter cette existence, embrasse bien fort Marreva de ma part et les autres aussi. Je n’ai pas le courage des les revoir avant de partir, toi non plus d’ailleurs, c’est pour cela que je te laisse cette lettre…

Dit à Baltan que je considere comme un fils et que je regrette de n’avoir jamais sut lui dire.

Je vous aime tous, puissiez vous me pardonner.



Forge, ton frere

pose sa plume
Pose sa lettre en evidenace sur la table
depose sa pierre de destiné dessus, tel un presse papier
sort de la maison
se retourner une derniere fois

Adieu Tous, je vous aime…

s’en va, les larmes coulant le long des joues

Non

Par Arayashiki le 30/3/2002 à 10:06:11 (#1198630)

Messire Forge,
Qu'etes vous en train de faire ? Pensez vous que de vous laisser mourir vous permettra de la rejoindre ? Non, c'est impossible ...
L'heure a laquelle vous vous retrouverez arrivera, mais ce n'est pas maintenant. Certes je ne connais pas ce sentiment, celui d'avoir perdu une personne que l'on aime follement ... Follement, ce mot est bien choisi car c'est la folie qui s'est emparée de vous. Vous devez vivre. Pour vous, pour votre famille, et surtout pour elle. Que penserait elle d'un homme qui failli dans ses convictions ? Qui a abandonné sa famille et ses amis ? Qui a perdu l'espoir .... Messire, vivre ne fera que renforcer votre amour.
Il faut garder espoir. Vous pouvez penser que ce ne sont que des paroles en l'air mais ... moi aussi je suis a la recherche de quelqu'un ... ma famille ... et je peux vous dire combien j'ai voulu en finir avec ma vie a force de ne rien trouver. Mais j'ai gardé espoir dans les moments les plus sombres ... et cet espoir m'a permis de faire la connaissance de personnes merveilleuses ...
Alors messire, reprenez espoir et courage.

Par Eflandre de Corazon le 30/3/2002 à 11:09:24 (#1198779)

Eflandre marchait... comme à son habitude, il regardait le ciel et non devant lui. Ce faisant, il percuta un homme, le visage en larmes. Ramassant les quelques écrits qu'il portait, il regardait l'homme, et sans savoir pourquoi, il prononça quelques mots...

Messire... ceux que l'on aime vivent en nous, partir, c'est les laisser mourir...

Eflandre s'arretait, il ne comprenait pourquoi il avait dit ceci, et semblait confus.

Pardonnez moi de vous avoir bousculé Sire, pardonnez moi je vous en prie... et daignez m'excuser de vous avoir importuné...

Il parlait avec un leger bégaiment, dû à sa gêne. Il repartait, s'inclinant plusieurs fois, en demandant pardon...

Par Leirae Dynair- le 30/3/2002 à 17:14:57 (#1200292)

[Leirae]


Depuis quelques temps ... mes nuits sont bercées de ses rèves ....
Cet homme ... que je ne connais pas personnellement ... mais dont je connais toutes les souffrances par coeur ... a force de les retrouver ... chaque nuit .... chaque fois que je ferme les yeux ...
Il a perdu ce a quoi il tenait le plus au monde ... son amour ...
Mais cette nuit ... il en eu assez ... je l'ai ressentis .... assez de ne plus la voir .. la sentir ... la toucher ... lui dire combien il l'aime ...
Il veut en finir ... mais il ne se pose pas les bonnes questions ...
Si il en finit maintenant ... il ne finirat qu'une chose ... de perdre son amour pour elle ...
Come il l'avait fais pour moi ... je lui envoie une vague de sentiments ... de force ... d'amour ...
En cette vague ... il se doit de ne pas ceder .... il se doit de continuer ... pour un jour la revoir ...
Si il part maintenant .... c'est elle que vous abandonner ... de la ou elle est .... elle aime cet homme ... c'est evident ...
Si il abandonne maintenant ... il n'a aucun espoir de la revoir un jour ... alors que si il reste ... il se peut que le miracle s'accomplisse ... il se peut qu'elle revienne un jour ...
Mais cela ne pourra arriver .... que si il reste ... que si l'amour est plus fort que la souffrance ...

Alors je lui renvois cette vague d'amour qu'il m'avait envoyer lorsque je doutais moi meme ... alors que seul le trouble était present en moi comme il est en lui actuellement ...

Si il savait ce qu'il m'arrive en ce moment ... si il savait combien je suis heureuse d'avoir resister ... d'etre rester ... de ne pas avoir fait cette erreur ...

J'aimerais lui dire tout cela en face ... mais ce message lui parviendra par cette vague ... et il sera clair pour lui ...
Lui seul a le choix ... pourvu qu'il fasse le bon ...

La mort

Par Forge Evan le 31/3/2002 à 0:07:19 (#1202007)

J’ arrive au temple d’Ogrimar.
C’est alors que je prend conscience des paroles que cet inconnu à prononcer

Partir, laisser mourir…

Elle ne mourra pas, d’autres pensent à elle *essaie de se convaincre lui meme*
Ca ne fera qu’une personne de moins…
Oui une personne…

Je me desarme et rentre dans le temple.
Je me rend à l’autel et depose mon arc devant moi.
Je m’agenouille alors et commence à le prier.

Ogrimar, je t’en supplie, rend la moi, ma vie n’a plus de sens sans elle, je sais qu’elle est partit pour me proteger de ta colere, je t’en supplie, laisse la revenir, prend ma vie en echange, je te la donne, mais laisse la revenir.
Que je sois là ou pas pour l’accueillir…
Laisse la revenir, elle a assez souffert, je ne supporte plus de la savoir souffrir, tu me hais, je le sais, tu hais notre amour, tue moi, prend ma vie, notre amour ne sera plus, mais laisse la revenir.

Je Sens les larmes se mettre à couler le long de mes joues, je n’en realise pas encore l’abondance
Soudain, je me rends compte qu’une petite mare s’est formé, et je realise l’etrange couleur de mes larmes, rouges, rouges comme le sang.
Ainsi il a accépté mon offre, il va prendre ma vie, elle va revenir sur ces terres, je me demande juste si je pourrai la revoir avant que la derniere once de vie est quitté mon corps
Je sens un etrange sentiment de bien etre, d’amour m’envahir, la personne qui me l’envoie, c’est elle… je la connais si peu, pourtant j’ai l’impression de tant la connaître, je la retrouve toujours dans ces moments de souffrance, pourquoi donc ? Voilà soudain que je regrette de n’avoir put lui parler au moins une fois, cette personne, oui il me semble l’avoir rencontrer un jour au cercle de Selene, mais etait ce elle ?
Quoi qu’il en soit, il est trop tard, ma vie se finie, il a accépté mon marché, j’essaye de lui envoyé une vague pour lui dire que je l’ai comprise, que je n’aurai peut etre pas dut, mais qu’il est trop tard, la decision ne m’appartient plus, il peut enfin me detruire et detruire notre amour, il ne me laissera pas renoncer, j’essaye de lui faire parvenir ce message, mais je ne sais si j’en aurai la force, si ce message lui parviendra.
Rassemblant mes dernieres forces, je serre mon arc, mon fidele ami qui ne m’a jamais trahis, ma main taché de sang le souille, mais je sais qu’il me l’a deja pardonné.
Ma famille, je pense à elle en ce moment, à mon neveu, ma niece, mon frere et mes sœurs…
A la famille que je ne formerai jamais, le fils que je n’aurai pas, la fille que je n’aurai jamais, la femme qui me fut enlevé quelques temps avant notre mariage…
Ma vision s’obscurcit, mon sang coule toujours, mais je ne m’en preocupe plus, je ferme les yeux, je n’ai plus la force de les garder ouverts.
J’entends une voix lointaine, qui prend de plus en plus de place dans mon esprit, mon corps ne repond plus, je sens ma poigne se relacher autour de mon arc, ainsi, je le perds, meme lui, mes pensées deviennent confuses, un cris de douleur, de souffrance me traverse, je sens vaguement quelqu’un me soulever la tete, bien que je ressente presque plus rien, j’imagine les mains douces de cette personne pleine de tendresse, je l’entends murmurer mon nom, mes yeux s’ouvrent soudain, et à travers un voile rouge, je la vois elle, il a tenu sa parole, il l’a laissé revenir, elle est là, et elle pleure sur moi, j’essaye de lui sourire de lui montrer que je ne souffre pas, mais je ne sais si le sourire se forme sur mes levres. Je l’entends m’appeler son amour, je voudrais tant lui parler une derniere fois, mais je n’en ai plus la force, mes yeux s’appretent à se refermer lorsqu’une douce chaleur m’envahit, je ressens une force divine, je l’ai deja ressentis une fois, quand etait ce ? Je m’en rappelle maintenant, lors de mon integration dans le clergé de Iago, j’avais ressentit la meme presence lorsque son envoyé nous benis, Iago etait là, il me communiquait un peu de sa force pour que je puisse dire adieu à ma bien aimé, ainsi il ne m’en voulait pas, il me pardonnait.
Mes yeux s’ouvrirent, je la vis plus clairement, et me sentit capable de lui balbutier quelques mots.

Je t’aime mon amour, ne m’en veut pas, ma vie n’avait plus de raison d’etre sans toi, au moins, ma mort aura une raison elle, j’ai put te revoir une derniere fois, j’ai put te parler une derniere fois, ne m’en veut pas, nous nous reverrons, j’en suis sur…

Je sens ses levres sur les miennes, ses douces levres que je ne gouterai plus jamais de cette vie, je me laisse aller à ce baiser, et je sens mon corps de nouveau me desobeir, mes yeux sont de nouveau lourd, j’ai de plus en plus de mal à les tenir, un voile prend de nouveau place devant eux, je l’entends crier, pleurer, mais rien n’y fait, je ne pourrai pas les rouvrir, je n’en ai plus la force. Je l’entends vaguement prier son dieu, lui demandant de me sauver, de ne pas prendre ma vie, je l’entends parler de servitude, d’enfants, de moi, puis mon esprit se derobe, et mes pensées commencent à… devenir… hachées…
Je sens mon… cœur ralentir… Je… sens mon… esprit s’en…gourdir, je vois un… voile noir qui progresse…, qui progresse…, et qui m’envahit, je ne… vois plus que lui… plus… rien…d’autres…

Une lumiere prend soudain place dans mon esprit, son eclat m’aveugle, je voudrai fermer les yeux, mais cette lumiere traverse mes paupieres, je ne comprends pas, cette nuit etait si profonde, je ne pensais pas revoir la lumiere, mon corps reagit de nouveau, j’entends mon cœur battre, mes pensées commencent à s’ordonner de nouveau, je me force à ouvrir les yeux, et je vois des mains posées sur mes yeux, quand celles ci s’ecartent, je vois son visage, Fan, elle est là, mais comment puis je encore la voir ? Je devrais etre mort normalement, je ne comprends pas, je la vois sourire, je la vois bouger les levres, mais je n’entends pas ses paroles, ah, je commence à les comprendre, je l’entends me dire qu’elle m’aime, je bouge les levres mais je n’entends pas de bruit en sortir, je me demande si elle m’entend, je redresse legerement la tete, elle rayonne à travers ses larmes, ses levres s’approchent des miennes, elle me donne un tendre baiser, mon corps reprend vie, je lui tends mes levres aussi. Je me rends alors compte que des larmes simples ont remplacées mes larmes de sang, je vois mon manto taché de sang, ses mains tachés de sang, je me rends compte de la peur que j’ai du lui faire, du mal que je lui ai fait, je la serre faiblement dans mes bras, puis plus fort au fur et a mesure que mes forces reviennent. Nous restons comme cela un moment, puis, j’essaie de me redresser, la tete me tourne, elle me soutient, nous ne nous parlons pas, nous nous comprennons sans avoir besoin de recourir à des mots, mon amour est enfin revenu, je me sens submergé de bonheur, j’essaye de faire quelques pas, je perds l’equilibre, je me ratrappe à l’autel, mais je degage vivement ma main, une brulure se fait ressentir sur ma main, ainsi, il me fait comprendre qu’il est toujours mon ennemi, que si il nous a permis de nous retrouver, c’est que cela servait ses buts, j’ai peur du prix que nos retrouvailles vont nous couter, mais pour le moment, nous sommes ensemble et rien d’autre ne compte, je ramasse mon fidele ami, le passe en bandouliere, et nous sortons du temple, main dans la main, sa tete sur mon épaule, notre amour pour nous soutenir et chasser la menace qui deja pese sur nos tetes.

Par Fanette le 31/3/2002 à 10:53:17 (#1202685)

Enfermée dans un sombre repère où flotte en permanence une légère vapeur aux odeurs sulfureuses, elle s’est entièrement mise dans les études qu ‘IL lui a imposées. Au milieu des cornues où l’on pratique des mélanges savants, ou dans cette grande bibliothèque aux rayonnages remplis de livres enluminés, ou encore dans ce laboratoire des tortures où on apprend à sublimer la souffrance, IL la guide, l’instruit, mais reste toujours dans l’ombre. D’autres apprentis s’affairent aussi, tout aussi studieux. Ne pas penser. Ne pas se rappeler depuis combien de temps elle est là... De toute façon, à quoi bon ? Elle se doute qu’IL ne la laissera pas repartir. Ici pas un mot n’est prononcé, ne fusent que des gémissements. Quant elle n’en peut plus, qu’elle pense que ses forces vont l’abandonner, alors, elle pense à son Amour, Forge, se dit qu’elle s’est sacrifier pour lui sauver la vie. Alors elle retrouve cet énergie qui a toujours été en elle pour aller encore plus loin… Continuer à servir, être la digne apprenti, ne pas décevoir le Maître.

Soudain, alors qu'elle était absorbée à réviser ses nouveaux acquis, elle entend une voix qui résonne dans sa tête, cette voix qu’elle n’a pas oublié. Mais cette voix ne murmure pas des mots d’amour comme dans ses souvenirs, et elle paraît si réelle… « Tue moi, prend ma vie ». Forge, son tendre fiancé supplie qu’on lui ôte la vie… Un cri sort de sa gorge, un cri d’effroi « NOOOOOOooooon ». Non, elle n’a pas sacrifié sa vie pour qu’il meure, elle l’a fait pour le sauver au contraire, pour pas qu’IL lui fasse du mal… Non, il ne va pas….

Elle se retourne alors vers son Maître, ses yeux secs et rouges d’avoir trop pleurés humides. Surtout ne pas supplier, ne pas implorer, il a horreur de ça…
«  Maître, j'ai été une élève docile, j’ai fait tout ce que tu as voulu, je t’ai suivi aveuglément, ait attentivement retenu tes enseignements depuis de longs mois… Si je retournais là-bas, je pourrais avoir un enfant, l’apprendre à te vénérer, à te respecter… Maître, je suis ton esclave, j’ai beaucoup appris maintenant… »*attend un signe, une réponse, angoissée… Ferme les yeux en espérant… *
Le temps passe sans un souffle, sans un mot, sans un geste, les secondes de silence paraissent des heures…
Elle rajoute « Oh ! mon maître Ogrimar, dit et je t'obéirais… » Elle se sent alors envahi et portée par un voile noir et opaque.

Sur l’île de StoneHeim, une sorte de fumée noire envahi le temple d’Ogrimar. Elle disparaît peu à peu, ne laissant qu’une volute à côté de l’autel. A mesure qu’elle se dissipe, on distingue une forme ailée. Fanette tremble de peur, elle n’ose ouvrir les yeux… Elle sent la présence de Forge à ses côtés… son cœur bât la chamade. Est-ce son esprit qui est près de lui ou est-elle vraiment revenue en ces terres ? Elle ne le sait, craint de le savoir.. Elle murmure « Forge mon bien aimé, ne t'en va pas… je ne veux pas m'être sacrifiée pour rien, ne t'en va pas... » 
Elle le sent si proche de son cœur, mais craint toujours d’ouvrir les paupières de peur. Elle entend alors la voix de son fiancé articuler difficilement « Te revoilà donc... Ainsi il a accepté ma vie en échange... de ton retour... »
En entendant cette voix aimée, elle ouvre les yeux dans un réflexe de surprise. Ébahie, elle voit qu’elle se retrouve dans le temple d'Ogrimar, près de Forge…
Elle se précipite et le serre dans ses bras, effrayée de le voir couvert de sang « Mon amour, mon tendre aimé, je suis là, je suis revenue et je t'aime, ne t'en va pas, reste avec moi... »
Elle pose alors ses mains sur les paupières où perlent des larmes ensanglantées de Forge et, se rappelant les enseignements qu’elle a eu, lance une incantation et psalmodie des mots appris récemment. Des étoiles noires jaillissent de ses doigts. En même temps, elle fait une prière à Ogrimar, son Dieu et Maître. Puis elle attend, immobile, ne peut plus qu’avoir confiance. Alors, une voix résonne dans le temple «Je te le laisse, mais reste-moi fidèle, et n’oublie pas, apprend à ton futur enfant à me vénérer » Fanette pleure de joie à ces mots « Merci, oh merci Maître, je ferais selon Ta volont酠»

Fanette serre convulsivement Forge dans ses bras, en larmes. Elle le voit entrouvrir les yeux, le regarde les yeux mouillés d’amour. La voix retentie une dernière vois : « N’oublie pas cet échange, ne l’oublie jamais… » Elle regarde son fiancé, dans l’attente d’un geste, d’un mot, d’un sourire…. Enfin il lui murmure « Fan, c’est bien toi ? » Alors, mêlant leurs larmes salées, il s’embrassent enfin heureux d’être à nouveau réunis.

Par Leirae Dynair- le 31/3/2002 à 15:49:02 (#1203546)

[Leirae]


Peu de temps après .... je sais que cette histoire fut arranger mais a quel prix ...
Celui d'elever un enfant pour Ogrimar ...

Je me rends au temple d'Ogrimar ...
Je frissonne en arrivant ...
La derniere fois que je fus venue ... ça s'était mal passé ...
Je passe la grande porte qui protege ce temple ...
Un sourire malsaint , je m'approche de l'autel ...
Amusée , je commence mon discour ...

Que tu es faible Ogrimar...
Ta faiblesse me fait simplement rire ...
Regarde toi ...
Que serais tu sans l'amour .... *rit*
Rien ... Strictement rien ...
Tu n'aurais aucun moyen de pression sans l'amour ...
Tu as besoin de ce que tu deteste le plus pour gagner de l'influence...
Risible tu es ...
Tu as pris l'amour de ce couple en otage il y a peu ...
Pitié tu me fais de par cet acte ...
Mais le pire ... c'est que rien pour avoir un serviteur en plus ...
Tu es pret a laisser briller leur amour de milles feux ...
A finaliser leur amour ...
Puisse cet enfant cracher sur tes convictions a sa naissance ...


Un vent violent m'envoie bouler a une vingtaine de mètre ....
Je me releve ... un sourire satisfait aux lèvres ...
Je pars sans plus attendre ... concsciente que j'aurais pu y laisser ma vie ...
Mais je sais qu'il tient a moi ...

Par Oreade le 1/4/2002 à 12:12:22 (#1206723)

Elle avait longtemps erré au coeur de ces bois qu'elle aimait tant, ses pensées bercées par le doux murmure des rivières... Mais sa famille lui manquait... Elle était partie sans prévenir personne, il fallait qu'elle revienne...

Elle était heureuse de revenir enfin. Elle poussa lentement la porte de cette maison qu'elle avait quitté depuis si longtemps. Le silence y régnait...

Une lettre était posée en évidence sur la table... Avec son habituelle curiosité elle s'avança pour la lire et reconnut l'écriture de son frère.

Forge.........non...!!!

Elle sentit son coeur s'accélérer, elle n'osait pas lire la lettre. Elle commença pourtant à parcourir ces mots qui lui étaient adressés... Ses yeux se remplirent de larmes.Lâchant la lettre, elle sortit précipitamment.

Il fallait les prévenir, tous... Galadriel... Il fallait lui dire...

Alors elle allait le perdre, lui aussi? Lui, avec qui elle était si complice... Il était probablement le seul à la connaitre réellement...

Elle s'arrêta un instant, hésitante... Elle avait toujours refusé de pénétrer dans le temple de ce Dieu monstrueux, celui qui avait fait tant de mal aux personnes qu'elle aimait.

Poussée par la peur et par la colère, elle ouvrit malgré tout brutalement la grande porte de cet endroit maudit....

Il faisait sombre et le vent tout à coup violent s'engouffrait bruyamment dans cette enceinte immense

Le silence se fit tout à coup lorsqu'elle referma la porte

Il lui semblait distinguer deux ombres dans cette pénombre... Hésitante, elle s'avança, percevant plus nettement des murmures.

Ils semblaient se trouvaient là, devant elle... Etait-ce bien eux?? Elle ne pouvait y croire, elle avait eu tellement peur... Mais elle apercevait nettement son frère, sur le sol, la tête sur les genoux de Fan. Il semblait tellement affaibli... Ils pleuraient tous les deux, mais ne parlaient pas. Leur regard semblait suffire...

Rassurée, elle se rapprocha silencieusement de la sortie... Ils n'avaient pas remarqué sa présence, elle ne pouvait venir troubler leurs retrouvailles.

Elle sortit et s'assit sur les marches du temple... Elle pleurait encore, bouleversée par ce qui venait de se passer

Ainsi ils avaient réussi à lutter, à combattre ensemble ce Dieu qui maudissait leur union... Elle se sentait heureuse, heureuse de comprendre encore une fois que l'amour pouvait tout vaincre...


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:( :sanglote: