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Epopées, Mythes, Legendes, poemes guerrier ... A vos plumes !

Par Lorack le 28/3/2002 Ă  21:47:00 (#1191632)

Bon et bien ...
On a tous pu remarquer l'enorme quantité de poemes que nous avons (sinon aller voir Là) et donc par consequent l'enorme quantité de poetes que nous avons ...

Je propose donc pour ces talents un nouveau sujet, pusique le premier etait assez restreint ... non, pas restreint mais plutot reservé a un certain style dirons nous. (;))

Voila donc un sujet sur les legendes, les mythes, les exploits, les poemes guerrier (comme le premier que je post la) les epopés et autre textes dans le meme genre ...

Donc a vos Plumes !

****

Ils etaient lĂ 
Dans un face a face
Avec leurs regards de glace
De Haut en bas
Se jugeant
Et en eux cherchant
Lequel des deux mourras

Dans un sourd fracas
Les épées jaillirent
Les muscles se raidirent
Et la danse commenca
L'un demon rouge briques
L'autre tout mettalique
L'un des deux tomberas

Soudain un eclair passa
Plus vif et rapide
De rouge le demon se vide
Un silence macabre s'installa
La bete etait a terre
La gorge ouverte a l'air
La vie s'en va ...

Un vivant
Un mort ...
Qui gagne, qui perd ?
Celui qui ote, ou celui qui perd ?
Ainsi va la vie ...
Les gagnants payent parfois cher leurs victoire ...

****

Par Orion Ystralia le 28/3/2002 Ă  22:27:09 (#1191788)

Le premier n'était pas restreint mais reservé à l'amour!!
Tellement plus facile de déclarer sa flamme dans un poème.
Pourtant l'exercice de style est possible aussi dans la catégorie que tu nous proposes et je vais m'y essayer de suite...


************

Une flèche Filante



La flèche est plus rapide que les vents,
Elle vole, virvolte et pénètre les veines,
Faisant perdre Ă  l'arrogant tout son sang,
L'entrainant vers une mort certaine.

Arc des Etoiles,
Arme de désirs,
arme de plaisirs,
Flèche des Etoiles,
Le vent t'aide Ă  courir
Tu aides Ă  mourir.

La flèche est plus rapide que les vents,
Elle flotte telle un navire sur les flots,
Pour ceux qu'elle laisserait vivants,
Ca n'est que souffrance et envie de chaos.


********


Orion Ystralia,
Archange du Chaos,
Archer des Etoiles,
Poète à temps perdu.

Hommage à Tamara, Championne de Bréhan

Par Moire le 29/3/2002 Ă  7:21:20 (#1192898)

Une lutte sans merci,
Une luttre sans répit,
Face aux menaces ennemies,
Une lutte, toute une vie,

Une lutte pour l'honneur,
Ne plus faire montre de peurs,
Une lutte, frères et soeurs,
Qu'elle mena avec bonheur.

Usant de son intelligence,
Usant de force et de vaillance,
Menant sans faille et défaillance,
Ses troupes d'une infinie patience.

Un combat exemplaire
Pour qu'aux yeux de tous nos pairs
Soit respectée notre bannière
Dont Bréhan peut être fier :

Force et Honneur !

A ses côtés, te voilà
Nous ne t'oublierons pas,
Et chanterons ici-bas
Ta gloire... Dame Tamara !

Ogrimariens...

Par Moire le 29/3/2002 Ă  7:38:29 (#1192928)

Ogrimariens,
Ces ogres qui riment Ă  rien,
Amis du chaos,
Amants des maux

Leurs vers, leurs rimes
Ne s'accordent qu'au crime
En une poésie
De rage et frénésie

Dans leur bouche
Leur esprit accouche
D'un flot de paroles infâmes,
Une brûlure pour nos âmes

PĂ©rissez !
Poètes maudits...
Succombez !
Que jamais plus ne résonnent vos cris...

*sourire*

Par Fizban le 29/3/2002 Ă  8:17:36 (#1192989)

Que de mots guerriers,
Sous-jacentes menaces,
Par ici proférées,
Cela me laisse de glace.

Pronons la paix mes frères,
Mes soeurs gardez espoir,
Ne vaut il mieux se taire,
Afin d'Ă©couter Moire ?

Non, jamais, je le crois,
Prendre les armes, tu dois,
Car sacrée est la vie,
Et l'Haruspice agit.

Fiz

Brehanite

Par DeNosgoth-CD le 29/3/2002 Ă  18:04:17 (#1196190)

Depuis des Ă©ons, sur son noble culte il veille,
Lui des Dieux qui au combat n'a point son pareil,
Qui, en tous temps nous a soutenu et guidé,
Comment peut on croire qu'il nous aie abandonné ?

Car au coeur de la bataille, et sans coup férir,
Comme toujours je sens sa force m'envahir..
Et quand enfin de l'ennemi j'ai triomphé
C'est l'honneur de mon dieu que je viens de laver !

De notre culte redorons enfin l'image !
Montrons nous courageux, forts, honorables et sages !
Brehanite ! De ton dieu Ă©coute le message !

Ainsi dans ce futur ou vivront nos enfants
Tous repecteront ce dieu, le puissant Brehan
Dont le Culte de nouveau sera pur et Ă©clatant !

Par Phylis le 29/3/2002 Ă  18:05:19 (#1196198)

Quand j'vois un goblin
J'lui Ă©crase le groin

Et quand j'vois un norc
J'donne des coup d'pied dans l'froc

Lalala
Lalala j'aime taper sur les tit gars
Lalala Lalala et leur mordre les doigts


Quand c'est une tata
J'lui mord ses p'tits bras

Et quand j'croise un loulou
Je lui tord le cou

Lalala
Lalala j'aime taper sur les tit gars
Lalala Lalala et leur mordre les doigts


Quand j'croise une momie
J'lui tord le heu ... :D riquiqui

Quand j'vois un Quelette
J'lui fais un coup d'manchette

Lalala
Lalala j'aime taper sur les tit gars
Lalala Lalala et leur mordre les doigts


Mais c'lui que je préfère
C'est Lacan le p'tit père

Quand j'le croise, dans sa jupette
J'aime planter mes chourfettes :D


Fifi
pas violente

Un parchemin tres ancien ...

Par DeNosgoth-CD le 29/3/2002 Ă  18:06:03 (#1196208)

*Bien que partiellement effacée, l’écriture est tout de même encore a peu près lisible ...*


LÂ’Histoire de Jarko

Cette histoire a lieu il y a de cela 300 ans. La menace de l’Haruspice ne plane pas encore sur l’Humanité, et le population d’Althea coule des jours heureux, tant sur Raven’s Dust que sur Arakas. Sur cette dernière, LightHaven n’est encore qu’un petit village de paysans, parmis lesquels Grand Jacques ne se distingue pas. Il est l’un des plus grands et forts hommes du village, comme tous les autres il a une famille, et a ses joies et ses soucis, dont le plus important lui est causé par son fils Will, alors âgé de 14 ans. Jacques est en effet au désespoir de le voir de si faible constitution, et doute que son esprit vif lui soit d’une grande aide pour cultiver la Terre Familiale quand viendra son tour de reprendre la Ferme. En attendant, il l’emploie à des taches simples, comme faire les courses ou garder les cochons. Grand Jacques va régulièrement livrer des produits de sa ferme aux druides au nord de l’île. Aujourd’hui, il est parti comme d’habitude, son fils perche sur la carriole chantonnant sous le doux soleil matinal. Mais soudain, au détours d’un chemin, un groupe d’orcs surgit brusquement et attaque le convoi. Grand Jacques se saisit de sa courte et vieille épée et tente de défendre son fils et ses biens ... peine perdue ... Apres avoir tué trois orcs, l’un des assaillants encore debout, plus rapide et plus vicieux que les autres, parvient à lui porter un coup d’estoc à la poitrine, le transperçant littéralement de part en part. Grand Jacques ouvre grand la bouche en une muette exclamation de stupeur, laisse tomber son épée, et se tourne vers Will, qui peut voir perler une larme au coin de l’oeil de son père, qui s ’écroule foudroyé. Encore sous le choc, Will n’a plus conscience ni de ses actes, ni du danger. Il plonge au sol, ramassé l’épée de son père, et décapite net l’orc assassin. Les autres, surpris, hésitent un moment, puis se ruent sur l’enfant, qui se bat comme un beau diable. Chaque coup touchant l’adversaire semble le renforcer. Mais finalement un éclair jaillit qui le frappe de plein fouet et le fait s’écrouler inconscient à coté du cadavre de son père. Un orc plus grand que la moyenne, vêtu de tissus colorés et ornés de runes, s’approche. Il s’agir d’Orgrah, un shaman, le chef de la tribu ayant mené l’embuscade. Il crache quelques mots en orcish à ses « hommes », leur sommant de s’emparer des marchandises et d’attacher le garçon, qui semble avoir pris une grande valeur à ses yeux.
Une fois au camp, Orgrah prend le jeune Will à part et, en commun, lui explique pourquoi il l’a épargné. Il a senti en lui un potentiel magique important et il a voulu le prendre comme apprenti. A eux deux, ils pourraient contrôler Arakas par la magie ! Will refuse d’abord tout net, puis se laisse tenter, pour finalement accepter. Il compte bien, une fois devenu puissant, prendre sa revanche contre ces orcs qui ont ruiné sa vie.
Ainsi le jeune Will, rebaptisé Jarko par Orgrah, ce qui signifie « Jeune Humain » en orcish, entame son apprentissage des arts occultes. Il s’avère un élève très doué, et arrive très vite à maîtriser les différentes sphères magiques sou la tutelle de son maître. Mais il en est une qu’Orgrah ne lui enseigne pas, car il en ignore même les bases, et que Jarko pratique en cachette : la nécromancie, l’art du vol de vie et du contrôle des flux d’énergie vitale.
Ainsi, un jour, ou plutôt une nuit, Jarko, qui a décide que son apprentissage était termine, s’introduit dans la tente d’Orgrah. Celui-ci, assoupi, ne l’entend pas entrer ni marmonner les quelques paroles magiques activant le sort. Lorsqu’il reprend conscience, il est trop tard, et Jarko a déjà festoyé de presque toute son énergie, et c’est impuissant qu’il meurt, sans même la force de crier, tel une coquille vidée de son contenu. Puis Jarko sortit de la tente et se place au milieu du camp. Il ferme les yeux, marmonne quelques mots, et l’air commença a rougeoyer autours de lui. Puis soudain c’est le chaos : tout s’embrase, et les habitations des orcs se consument instantanément. Lorsque l’enfer prend fin, Jarko est seul au milieu d’un champ de ruines. Puis il se retourne, et commence à marcher vers l’ouest, en direction des montagnes où il a décide d’établir sa résidence.
Alors il marche. Il marche pendant des heures, puisant la force de continuer dans les êtres vivants qu’il rencontre. Lorsqu’enfin il arrive au pied des montagnes, il se met en quête d’une grotte. Des recoins les plus éloignés de sa mémoire remontent des légendes parlant des palais des nains d’avant la seconde venue de l’Haruspice. Enfin il trouve une entrée et s’y engouffre. Plus il avance, et plus les murs semblent travaillés finement, marque indéniable d’une habitation naine. Mais la puanteur s’amplifie également. Lorsqu’enfin il débouche sur les véritables chambres du palais, c’est une marée de gobelins qui l’accueille, ceux-ci ayant visiblement élu domicile en ces lieux. L’un d’entre eux, un gobelin a la peau jaune verdâtre, sûrement le chef, s’approche de Jarko avec l’intention de parlementer et non de combattre. Il lui dit se nommer Gorben, être le chef de la tribu, et somme le nouveau venu de partir. Ce à quoi l’Humain rétorque en lui proposant une alliance : la mise au service de sa tribu contre l’octroi de pouvoirs magiques. Sa cupidité le guidant, Gorben accepte, et donne des ordres afin que l’on installe le mage. Pendant les quelques mois qui suivent, Jarko enseigne son art à Gorben, qui perd peu à peu la raison, submergé par les forces mystiques, et qui finit par s’affubler du patronyme de « Gorben le Fou ». Les gobelins sont maintenant totalement au service de Jarko, qui dispose désormais d’une garde, à laquelle il adjoint les tristes résultats des échecs de ses expériences magiques, mes morts vivants en tout genre ...



*Le manuscrit devient illisible Ă  partir de la, empĂŞchant de lire la suite...*

Comment fut retrouvée Carsomyr...

Par DeNosgoth-CD le 29/3/2002 Ă  18:08:05 (#1196217)

Tout commença par une belle soirée. Je vaquais tranquillement à mes occupations quand soudain une flèche argentée sembla déchirer les cieux, et se dirigea vers le cercle de pierres de SilverSky. Quelques instants après seulement, je fus contacté par l’intermédiaire des sylphes par le Capitaine de la Garde Royale, Jamick, qui me demandais, ainsi qu’à tous les gardes présents, de nous y rendre le plus vite possible. Là, nous découvrîmes Vallin, l’Aramon demi-frère d’Elendar. Quand nous fûmes tous réunis, il nous expliqua le but de sa venue : quelques temps auparavant, Elendar avait dérobé Carsomyr, l’épée du Chevalier Ysgard, et l’un des trois seuls artefacts capables de blesser ou de tuer un Aramon, et l’avait caché en un lieu inaccessible aux mortels. Mais Gloriat, le frère d’Elendar, et le second Aramon du Chaos, approche, et Carsomyr devra être présente pour la bataille, aussi Vallin avait-il entamé des recherches pour retrouver l’arme. C’est comme ca qu’il avait découvert qu’elle se trouvait entre les mains de la Sorcière du Plan de la Loi. Malheureusement, ce plan n’est pas accessible directement depuis notre plan primaire. Il nous faudrait en traverser plusieurs, demandant à chaque fois notre chemin aux autochtones, afin de le rallier.
Après nous être consultés entre nous et avoir recruté quelques autres membres pour notre groupe, nous nous décidâmes a nous mettre en route. Notre compagnie comportait alors messires Toril, Eudoxus, Felomes, Jamick, Pirluit, Kal Shin, Zack, Djoune, moi même et Dame Anorah. une fois prêts, Vallin sembla choisir une des portes de pierre et commença à incanter, puis un portail apparut. Il nous souhaita bonne chance, et s’en retourna d’où il était venu. Nous armant de courage, nous franchîmes le portail ...
Le premier plan dans lequel nous arrivâmes aurait pu sembler hospitalier si il n’y avait point eu ce relent pestilentiel de souffre flottant dans l’air, et ces rivières de lave coulant autours de l’îlot de terre sur lequel nous nous trouvions. En effet, nous étions sur le Plan du Feu. Nous nous decidâmes a suivre le chemin qui se déroulait devant nous, et après quelques instants de marche, nous arrivâmes à une maison, habitée par deux Djinns marchands. Ceux-ci nous assaillirent immédiatement d’offres de ventes, tant et si bien que je dûs leur vendre un magnifique luth magique en échange de l’information que nous souhaitions : l’emplacement de « la porte suivante ». Après une longue discussion , ils acceptèrent enfin de comprendre notre requête, que nous franchîmes cette fois sans hésiter.
Nous nous retrouvâmes instantanément plongés dans l’obscurité, et a peine murmurée l’incantation de lumière que nous nous trouvâmes agressés par quelques orcs gladiateurs. Une fois les monstres vaincus, nous nous aventurâmes dans les souterrains, découvrant des ossements humains de ci de là, quand soudain notre attention fut attirée par des grognements sauvages provenant de derrière un pilier. Ceux-ci étaient dûs à deux démons abyssaux, Garam et Tarok, qui se battaient pour un os. Nous étions en effet dans le Plan de Enfers. Profitant de la confusion, et voyant là une bonne monnaie d’échange, Pirluit se glissa derrière les démons et leur subtilisa l’os tant convoité. Malheureusement, les créatures étaient trop bêtes pour comprendre même les termes d’un accord aussi simple que celui que nous leur proposions, et nous prîmes en chasse pendant plusieurs heures à travers les souterrains. Finalement, usant de la ruse, nous réussîmes à séparer les deux monstres, et à leur remettre un os chacun. Satisfaits, ils consentirent enfin à nous ouvrir la porte suivante ...
Le plan suivant était celui de la Tentation. Nous le comprîmes tout de suite à l’aspect enchanteur et angélique des magnifiques sirènes qui nous y accueillirent ... sans toutefois sembler nous remarquer d’ailleurs, bien plus occupées qu’elles étaient à se lamenter de la perte de leur luth ... Explorant l’île, je découvris un portail, et me dépêchai d’appeler mes compagnons. Voyant que nous hésitions, messire Eudoxus fit le premier pas et le franchit. Bien lui en prit, car de l’autre coté se trouvait le luth des sirènes ! Malheureusement, le portail avait disparu derrière lui, et il se trouvait dans l’incapacité de retourner sur ses pas. Il erra pendant longtemps d’île en île et de portail en portail, mais réussit finalement a nous rejoindre et à remettre leur bien aux sirènes. En remerciement, celles-ci nous indiquèrent que le portail que nous recherchions était quelque part sur ces îles, prêt d’une fontaine... Et là commença notre calvaire. Pendant des heures et des heures, nous errâmes à travers les portails et entre les îles revenant à chaque fois sur nos pas, perdant le reste du groupe, nous retrouvant, ... , quand finalement messire Toril me rejoint sur l’île où je semblais être prisonnier depuis près d’une heure, et découvrit le secret de ce labyrinthe, nous permettant ainsi à tous de rallier la fontaine sans encombres et de passer dans le plan suivant via le portail ...
Aujourd’hui encore j’ignore le nom du quatrième plan, mais tout ce que je sais, c’est que ses étranges habitants étaient en guerre avec des démons qui tentaient régulièrement de les envahir. Malheureusement, leur épée sacrée, Solaris, avait disparu depuis bien des lunes, les empêchants de combattre efficacement leurs agresseurs. Après quelques instants de recherche, je découvris une épée saillant hors du flanc de la montagne. Me rejoignant quelques instants après, les autochtones me confirmèrent qu’il s’agissait bien de Solaris. Notre compagnie se mit alors en quête d’un moyen de déloger cette lame de sa gangue de roche. C’est messire Djoune qui, découvrant par terre quatre pierres de couleur, eût l’idée de s ’en équiper afin de retirer la lame de la montagne. Fort bien lui en prit, car il eut a peine à s’en approcher que Solaris tomba au sol, libérée de la pierre qui l’emprisonnait. Heureux à la fois d’avoir retrouvé leur arme et de pouvoir se débarrasser de nous, les autochtones nous indiquèrent alors le dernier portail, celui devant nous conduire dans l’Antre de la Sorcière, dans le Plan de la Loi. Sans aucunes hésitations, nous le franchîmes ...
Une fois de plus nous nous retrouvâmes dans un souterrain, mais nous n’étions pas seuls ... Une sorcière aux cheveux argentés se tenait à nos côtés, nous dévisageant d’un air impassible, avant de nous demander le but de notre voyage. Lorsque nous lui exposâmes, elle eut pour toute réponse que Carsomyr n’était pas là, mais dans nos rêves, et que la seule chose nous empêchant de l’atteindre était notre incapacité à rendre nos rêves réels... Alors nous nous mîmes tous à penser a Carsomyr, avec une intensité telle qu’elle en était presque palpable. La sorcière sembla se mettre à étinceler, à changer de forme... puis partit d’un grand éclat de rire qui nous révéla qu’elle s’était jouée de nous. Les rêves sont ce qu’ils sont : des rêves, immatériels et sans consistance, et il serait pure folie de se croire capable de créer de la réalité par ses rêves. Et qui lui prouvait que nous rendrions bien Carsomyr a son porteur ? De toutes façons, seul un coeur pur pourrait la porter ... Elle sembla réfléchir un instant, puis nous proposa un test, répondre honnêtement à une question, pour savoir si oui ou non nous méritions de porter cette lame ... Avions nous déjà tué quelqu’un pour un motif ne relevant pas de la Loi, à savoir cette personne représentait-elle un danger pour les autres... Felomes fut le premier renvoyé du Plan de la Loi, puis ensuite ce fut le tour de Zack, Djoune et Eudoxus, et finalement après quelques autres « éliminations », nous ne fûmes plus que quelques uns à rester avec la Sorcière. Enfin, celle-ci vint se placer devant moi et plongea son regard dans le mien ... Je le soutins pendant quelques instants qui semblèrent durer une éternité, puis elle me demanda de la suivre. Elle me guida jusqu’à un endroit reculé du dédale souterrain, et déposa Carsomyr devant moi, me demandant de la rapporter le plus promptement possible à son propriétaire. Je rangeai précautionneusement l’artefact dans mon paquetage, tout en lui assurant que cela serait fait dans les plus brefs délais. Enfin, la Sorcière nous ouvrit un portail afin que nous puissions retourner sur le plan Primaire, et nous souhaita bonne chance.
Nous nous retrouvâmes en notre bonne ville de LightHaven, respirant avec soulagement l’air frais et retrouvant avec une joie non dissimulée la lumière du soleil.
De retours a SilverSky, nous fûmes assez rapidement convoqués par messire Ysgard, à qui je narrai les événements qui nous avaient permis de retrouver Carsomyr. Enfin, après que le Chevalier nous aie tous chaudement remercié, je remis l’arme à Jamick, qui, en tant que chef de l’expédition la remit en mains propres à Ysgard, heureux de retrouver sa lame après une si longue absence.

La Fin du Monde

Par DeNosgoth-CD le 29/3/2002 Ă  18:12:45 (#1196248)

Depuis déjà de nombreuses semaines planait sur le royaume de Goldmoon une sinistre angoisse : d’abord l’apparition de Baazul le Démon, puis l’éveil du dragon Caern-Siddhe, tout cela contribuait a mettre les nerfs de ses sujets a vif. Enfin, toute cette tension céda un beau jour : averti par mon filleul Miltiades, j’appris alors que les Gobelins attaquaient la bonne ville de Lighthaven. Mon sang ne fit alors qu’un tour, et comme de nombreux autres aventuriers alors présents, j’ouvris mon sac et en sortis un vieux parchemin magique qu’un sage m’avait autrefois confié. A peine l’eus-je lu que je pus respirer la douce fumée d’encens du temple de Lighthaven où j’avais été magiquement transporté. Mon répit ne fut que de courte durée car interrompu par des cris déchirants venus de l’extérieur : les gobelins étaient a nos portes ! Je détachai alors ma Hache de ma ceinture et courus au combat, tranchant des têtes et des membres, bien décidé à donner ma vie pour protéger ce temple qui m’avait autrefois servi de refuge. Le sang giclait, recouvrait le parvis, tandis qu’autour de moi la bataille faisait rage, qui se fiant a une bonne lame, qui faisant appel au pouvoir des arcanes afin de réduire les monstres en cendres. Nous frappions, et frappions encore, mais plus nous en tuions, plus il en revenait. Les bêtes commençaient à envahir le temple et se dirigeaient vers les sous-sols, mais dans un effort surhumain nous réussîmes enfin à toutes les anéantir. Mais déjà d’autres cris nous parvenaient, encore plus horribles ceux là qu’il n’y avait en eux absolument rien d’humain : des kraanians envahissaient la place ! Notre troupe se dirigea alors vers les ignobles insectes, que nous mîmes en pièces assez rapidement. La journée avait alors bien avancé, et, couverts d’un amalgame de sang et de poussière, nous apprîmes alors la nouvelle : SilverSky, la ville même du Roi, subissait un attaque de tarentules ! Un mage, bizarrement apparu au cœur de la bataille m’apporta l’aide dont j’avais besoin : je l’implorai de me téléporter à la ville aux cieux argentés pour que je puisse défendre mon Roi. Après plusieurs essais infructueux, il réussit enfin et je me retrouvai devant le temple d’Arthek à SilverSky, et j’eus peine à croire que je l’avais quitté le matin même, ce qui me semblait désormais être des siècles auparavant. Fort heureusement les tarentules avaient déjà presque toutes été exterminées. J’entendis alors discuter deux mages à propos de Lynn, Gardien du Passé du royaume. Lui et Messires Camber et Shanoir auraient trouvé une solution pour sauver notre Monde. Je me rendis donc au palais, où je découvris un somptueux portail magique. Sans hésitation je le traversai et me retrouvai en compagnie des plus puissants mages du royaume ainsi que de Camber, Lynn et Shanoir, au Cercle des Druides de l’Ile de Raven’s Dust. Sans attendre je questionnai Camber : quel était donc ce rituel qui devait nous sauver ? Camber m’expliqua alors que nous devions tenter de faire apparaître le Miroir de Réalité, qui selon la légende dévoile à celui qui se penche au dessus son destin. Nous nous disposâmes donc en cercle autour des magiciens royaux, et entreprîmes de commencer le rituel. Alors une myriades de tarentules, surgies de nulle part, se précipitèrent sur nous. Sans hésiter nous nous jetâmes tous au combat pour lutter contre cette nouvelle menace, quand Camber nous expliqua : tout ceci n’était qu’une diversion destinée à nous empêcher de mener le rituel à bien. Ignorant alors nos mortelles ennemies, nous reprîmes nos positions respectives sur le cercle, et commençâmes a psalmodier :

Au nom dÂ’Arthek,
Au nom de Brehan, Dieu de Guerre,
Au nom de Syl, DĂ©esse de la Magie,
Au nom de Iago, Prince des Marchands,
Au nom de sélène, Déesse de la Nuit,
Au nom des Puissances Ancestrales de la Nature,
Au nom dÂ’Arthek,
Miroir de Réalité, je t’invoque !



Tandis que nous proférions ces terribles paroles de puissance, une lumière blanche commença à entourer Camber, Lynn et Shanoir. Cette aura Mystique s’étendit bien vite à tout le cercle de fidèles réunis pour tenter de sauver ce Monde qui était le leur. Une étrange créature nommée Abel apparut également et joignit ses forces aux nôtres pour nous aider. Quand soudain Il apparut. D’une beauté a couper le souffle, constitué d’une glace bleue translucide cerclée d’or, le Miroir de Réalité dégageait une aura de puissance telle que même ceux non-initiés à la pratique des arcanes pouvaient la percevoir. Soudain je vis quelqu’un s’approcher du miroir avec un marteau, et alors je compris : tels les dieux qui n’existent que grâce à la foi de leurs fidèles, les démons ne pouvaient exister que grâce à l’existence même du Monde d’Althéa. La dernière chose que je pus entendre fut mon filleul Miltiades, qui lui aussi avait compris, qui me glissait un « Adieu » d’une voix triste mais néanmoins résignée. J’eus tout juste le temps de répondre à son adieu avant que le marteau ne s’abatte et ne brise le Miroir de Réalité, et par là même ne détruise notre Monde. Je me sentis alors tomber à toute vitesse dans un profond gouffre obscur, puis je perdis connaissance.

La Fin du Monde avait eu lieu.

Mais comment, me demanderez vous, puis-je vous conter ceci si le Monde a été détruit ? Et bien j’ai mon idée là dessus. Le Miroir était la Réalité. Le Miroir était le Monde. Maintenant, le Monde dans lequel nous vivons n’est qu’un reflet de l’original, maintenant détruit, sur l’un des innombrables éclats du Miroir. Les mages royaux pensent actuellement qu’il en existe Six, mais qui sait, peut être sont ils plus nombreux ? Toujours est il que quelque part, tous mes anciens compagnons d’armes qui ont disparu vivent, séparés de leurs anciens amis, et recherchent sans doute comme moi un moyen de se retrouver tous ensemble comme au bon vieux temps. Ah ! J’espère vivre assez pour voir ce jour béni, et peut être ainsi retrouver mon filleul, qui me manque terriblement…
Ah, mais je vois que vous ne me croyez pas et que je vous ennuie. Allez ! Voyagez et devenez forts et sages ! Et ne vous attardez pas sur un vieil homme se lamentant sur son passé et pleurant pour des ombres. Car le Mal n’a pas été détruit, mais seulement divisé, et il nous faut toujours être plus nombreux pour le combattre ! Ne le laissez pas détruire ce Monde comme il l’a fait pour l’ancien !

:)

Par Darhtagnan-MdS le 26/5/2002 Ă  2:00:10 (#1529231)

De la nature Gobeline et de sa raison d'ĂŞtre.


Je voudrais tout d'abord remercier ceux sans qui je n'aurais pu réaliser ce modeste traité. Ils se reconnaitront.

On trouve diverses sortes de Gobelins dans nos contrées. Mon but fut, en débutant cet ouvrage, de dresser un portrait général de cette espèce qui tient une place particulière dans nos esprits. En effet, tous nous nous fîmes tous les dents (de lait) sur ces tendres et rougeâtres bestioles, à la démarche si comique. De plus, les Gobelins constituent une société fort bien organisée, qui mérite à mon sens une étude approfondie de ses coutumes et de son mode de vie.
Je me suis ainsi immergé , peint en rouge pour l'occasion, et mimant les gestes les plus communs de l'espèce considérée (grognements sourds, attitude fière et ombrageuse, etc..), dans une horde de Gobelins d'une tribu de l'ouest Lightavinois pendant quelques mois, ainsi que dans une colonie Leprechaum, quelques heures durant seulement, les conditions de vie dans cet environnement étant moins propices à la recherche scientifique, et ceci à mon grand regret car cette espèce est véritablement fascinante.
Je vous livre donc mes impressions et, d'une manière générale, tout ce que je jugeai nécessaire de rapporter.

I. GĂ©ographie.

Les gobelins sont présents partout ou presque sur l'île d'Arakas. Depuis la fière cité de Lightaven jusqu'à Windhowl la reculée. Depuis le cercle des druides jusqu'à la cave des voleurs. On en trouve bien entendu aux alentours du repaire de Jarko le nécromant. On notera qu'une région particulière ( au milieu d'arakas, au sud d'une ile infestée d'orcs) en regorge, à tel point qu'on la surnomme aujourd'hui le "camp gob"
Ils sont par contre absents, curieusement ,de l'île de Raven's Dust. Quelques explication à cette exception seront proposées par la suite.
On retrouve une communauté de gobelins sur la lointaine Stoneheim. Cette espèce, différente de celle sur Arakas, est très dangereuse, et infeste toute la partie au nord du château dit de l'Oracle, ainsi que la presque île située au dessus du village des Skraugs verts. Les gobelins se comptent donc sur beaucoup de doigts on l'aura remarqué.
Ils n'ont pas de préferences pour un climat particulier, quoique préférant peut être les vastes étendues verdoyantes du centre d'Arakas, puisque le voyageur téméraire rencontrera ces créatures sous les hautes latitudes des montagnes de Jarko, ou le climat océanique a tendance polaire ne se prête guère à l'élevage des cochons, par exemple. Brum . .. hum.. Voilà pour les considérations géographiques.

II. Aspect et Comportement du Gobelin.

A- Aspects

Chapitre très important. Le Gobelin est aisément reconnaissable à plusieurs égard.
Il est généralement bas de taille. Ghim en plus grand si vous voulez. Ses petites jambes font de lui un piètre sprinter, et même ma niéce Bérénice qui est cul de jate a une meilleure détente que lui.Il est donc intéressant de noter que si vous êtes poursuivi par une bande de Gobelins, ne creusez pas une cachette dans le sol, mais preferez l'abri aérien que vous donne la cime des arbres.
Ses membres inférieurs sont arqués, tant et si bien que le Gobelin subira les quolibets du reste des animaux de la forêt sa vie durant, lui forgeant au passage un caractère en acier trempé (runique). Le Gobelin est très souvent rouge. J'ai remarqué 12 teintes différentes de rouge, allant du rouge tacheté de bleu (gobelin des régions côtières, pigmentation naturelle provoquée par l'iode marin), au rouge sombre des gobelins du centre de l'île, du à une exposition au soleil quasi quotidienne (le Gobelin possède, comme l'être humain, une protéine, la mélanine, qui brunit la peau sous l'action des rayons UV du soleil).
Primitivement, le Gobelin est rouge car son organisme se nourrit presque exclusivement de viande rouge. Donc il est rouge. Comme le flamand rose se nourrit de viande rose, sauf que la il se nourrit de viande rouge, quoi. Hum..
Cependant, on notera que quelques espèces ne sont PAS de couleur rouge. Il existe sur Arakas le dernier représentant de la famille des Gobelins jaunes. Il rode dans les montagnes de Jarko, et son nom est murmuré avec crainte : "Gorben".. souvent suivi de l'adjectif : "le fou". En demandant au chef de la tribu comment s'appelait son compatriote qui vivait entre les montagnes et la mer, je ne reçu qu'une paire de coups habilements décochés avec colère (car si le gob est lent, il n'est pas pour autant marin) (oudidiou si y en a un qui trouve ce jeu de mot...); c'est enfin un jeune qui me cracha le morceau, et ce n'est pas une image (poua !).
C'est après cet épisode que je pensai pour la première fois qu'il eut pu exister un racisme latent dans cette espèce.
Cette théorie est étudiée un peu après.
Sur StoneHeim, au contraire, vivent en harmonie totale des Leprechaums de couleur jaune et des Gremlins de couleur rouge.
On notera le fait que l'on s'apercoit fort rapidement de la présence d'un des deux representants de ces espèces à la douloureuse sensation de picotement que provoquent leurs sorts de necromancie.
On peut aussi distinguer les gobelins males des gobelins femelles. Ces observations furent fort rapides. Le mâle dort toute la journée tandis que la femelle, nettement plus puissante musculairement parlant, chasse et s'occupe des affaires de la tribu. Parfois le mâle se reveille pour 5 raisons que je vous énumère :
Manger (boire), Bailler, S'accoupler, Ripailler avec ses congénères (peu longtemps, le Gob dort beaucoup, comme le Portos), Changer de coté en suivant le soleil.
Nous sommes donc maintenant à même de reconnaître un Gobelin, même la nuit tombée et les yeux bandés.

B-Comportement

N'allons pas par quatre chemin et cessons de tourner autour du pot, le Gobelin est bête. C'est malheureusement le résultat des tests que j'ai effectué dans la rigueur scientifique qui me caractérise.
Premier test. Je place sous une cage en fer un quartier d'antilope. J'ammène un Gobelin-test choisi au hasard sur les lieux de l'expérience. Le Gobelin, par l'odeur alléché, se rapproche et cogne contre la cage. Première constatation : le Gob est soit myope, soit idiot. La bave degoulinante, il entreprend de frapper la cage de coup de son baton en os. Celui ci se casse.
Le Gob devient tout rouge (sisi c'est possible, une jolie teinte cramoisie) et hurle furieusement en tapant des poings contre son torse. Je rapproche ce comportement à celui de Sire Touanou lorsqu'Arnaud le prie gentiment de bien vouloir dégager de sa taverne au petit matin. Le Gob, épuisé, s'en va piteusement.Il n'a pas pensé à ouvrir la porte, déverouillée.
Le Gob est donc... pas intelligent du tout.
Second test. J'ammène une Gobeline-test près d'une table où se trouvent deux rectangles de couleurs, un bleu et l'autre vert.
Je lui présente le bleu, suivi d'une tape gentille sur le museau. Puis je lève l'autre rectangle, et je lui donne un bout de cheval saignant (argh). Je recommence l'opération une dizaine de fois.
Après m'être pris 4 coups de poings dans l'estomac, deux dans le bulbe rachidien et trois coups de baton dans les cotes,mon stoc de 12 chevaux étant par ailleurs fini, je décide de ne pas finir ce test et d'aller me coucher.
Conclusion : le Gob est idiot, et en plus il fait mal.
Dans ses relations avec les animaux de la forêt, le gobelin est ahurissant de stupidité. Qu'un fier guerrier, tout de plaque vêtu, vient à passer, et automatiquement le Gobelin, comme attiré par le mouvement, accourt et se fait dechiqueter en un coup de masse. Ce triste spectacle n'empeche pas ses collègues de foncer eux aussi têtes baissées vers leur destin.
Le Gob est bĂŞte, mais en groupe c'est pire.
Il s'attaque également, mais cette fois avec plus de réussite, aux antilopes, ou aux chevaux. On verra souvent aussi un groupe de Gobelins filer une trempe à un orque errant par là. J'en conclus donc que les Gobelins sont par nature agressifs. Un détail amusant : le Gobelin grommelle pour se donner du courage.
Extrait d'une conversation Gobeline pendant la préparation d'un assaut d'orques:
-groumf ?
-groumf groumf
-grmmbl..
-grouuuuumf !
-groumf.
Après quelques tentatives infructueuses de traduction j'ai renoncé ce travail que je laisse aux plus érudits.
On retiendra que le comportement du Gobelin solitaire est totalement primaire. Mais il s'avère qu'en société le Gobelin sait se tenir. J'en veux pour preuve le remarquable exemple de Hubulu qui, même s'il n'est qu'un lointain parent, se charge de redresser l'image quelque peu ternie de l'elegance Gobeline.

III. La société Gobeline.

A-Hierarchie.

Cette société repose sur un système très strict de grades et de respect de son superieur. On pourra dresser un parallèle amusant entre la société Gob et notre brave Garde Royale, haha..ha .ha.hum..bruou.. ou en etais je .. J'ai dénombré pas moins de 8 classes différentes de Gobelin. J'ai étudié chacune avec le plus grand soin.
Le simple Gobelin. Il effectue les taches courantes et va parfois s'amuser en allant tuer des cochons. Son niveau de combattant est excécrable.
Certains Gobelins sont plus vifs, plus alertes et moins idiots que leurs camarades. Ils sont dès lors promus Eclaireurs, et généralement sacrifiés lorsque l'intrus est repéré. Les plus adroits d'entre eux peuvent monter en grade. La légende de Jiltar, fameux eclaireur qui aurait débusqué plus de 13750 antilopes dans toute sa carrière et serait passé Lieutenant, fait parti de la culture populaire.
Car le Lieutenant Gobelin est coriace, et fourbe. Les enfants evitez de lire ce passage. En effet , c'est lui qui se charge de diriger les basses et viles besognes quand des bavures ont été commises, de torturer les belettes non cooperantes ou encore d'espionner les collègues Kraanians déguisé en peau de banane (le Gob est idiot rappelez vous). sa réputation de dur à cuir lui pèse, alors il boit, il se saoule et nous vole donc nos reserves de bières !! C'est une honte mes amis !!
Bref on l'a vu, être Lieutenant chez les Gob, c'est pas jojo. Mais ca peut raporter gros, m'aurait soufflé Gouberville,habile visionaire. Car ce stade conduit à un statut autrement plus honorable, celui de général.
On entre dans un autre univers. Le général Gobelin est assez intelligent, car il est toujours en retrait lors des combats, et a souvent préparé sa fuite avec plus de minutie que son attaque. Les generaux Gobelins se reunissent généralement (haha) dans les sombres montagnes du necromant Jarko, bercés par la mélodie lente et suave des subtiles incantations du sorcier.
Certains généraux fameux, comme "Grint'oeg", ou "Zurntag", sont passés, grâce à leur charisme et à leurs calculs, Commandant d'une partie importante des troupes Gobelines. On les nomme alors Chef de Guerre, et leurs exploits sont contés dans chaque communauté.
Enfin, l'aventurier qui voudrait approcher cette culture ne doit pas oublier que celui qui détient le pouvoir dans un village Gobelin est le Chef, qui dirige les affaires diplomatiques et qui règle les litiges en cas de conflit.
On reconnait le Chef grâce au collier de dents arrachés aux concurrents à l'accession de ce poste.

B-Mode de vie

L'unité de vie Gobeline se compose d'un mâle et d'une femelle, eventuellement d'un petit l'espace d'une ou deux semaines.
A sa naissance l'enfant doit passer une epreuve. On le jette du haut d'une falaise et s'il survit, il est accepté dans le village. Bien peu de petits passent cet obstacle, c'est pourquoi l'activité des femelles Gobeline est tant renommée. (Certains hommes sont d'ailleurs fort bien au courant..hum hum...). Apres cela, le petit grandit autour de la cellule familiale en apprenant de son père la théorie et de sa mère la pratique sur la chasse et les activités quotidiennes.
Celles ci consistent à se rendre aux discours du Chef, à se rendre aux entrainements mensuels et a remplir ses fonctions lorsqu'elles lui ont été attachées. (voirie, batiment,reseaux et telecommunication, biotechnologies et j'en passe)
Puis le jeune trouve un abri et une femme. Et hop.

C-Remarques

Je n'ai pas remarqué de respect particulier porté aux Gobelins agés. Ceux ci sont traités avec la même énergie que les jeunes, ce qui provoque evidemment des accidents regretables. Car le Gobelin, en plus d'être taquin, est maladroit, pire que Sire Touanou.





Appendice.
Le nom donné habituelement à cette espèce reste, dans nos contrées, "Gobelin", ou communément "Gob".
Après quelques semaines d'études dans les bibliothèques Royales (Mes remerciements au chambellan pour m'avoir arrangé quelques entrevues avec Sa Majesté), je degottai des archives des peuples Nains et Elfes. Celles ci m'apprirent que les Elfes par exemple, nommaient les Gobelins Gandal'Minath, ou "Gand", ce qui signifie Marcheur Rouge. (approximativement)
Les Nains quand à eux, le désignait comme un Debroth, que je n'ai pu traduire.



Darhtagnan.
(ce texte a déja été posté, mais je ne vise dans cette opération qu'à remonter le thread, qui mérite bien mieux. Bravo à leurs collaborateurs, d'ailleurs ;)

Un retour

Par DeNosgoth-CD le 26/5/2002 Ă  11:38:52 (#1530009)

Seul sous ma tente, Seul dans le noir, je réfléchis
A la bataille qui s'annonce, pitoyable boucherie.
En sortirai-je indemne ? Je ne le sais encore..
Une chose est sure : pour Toi, j'affronterai la Mort...

Le soleil se lève, les combattants sont en place.
Une trompette mugit, l'assaut est lancé.
La bataille fait rage, boucliers contre masses,
Et m'emporte toujours plus a chaque coup d'épée...

Seul sur cette plaine, je reste encore Ă©bahi
Face a l'ennemi défait, moi a peine blessé.
Je loue Brehan de m'avoir maintenu en vie,
Mais je reste amer devant un tel charnier...

Et enfin commence le retour au pays.
Le coeur léger, j'arpente les chemins
Car je vais, je le sais, très bientôt, et enfin

Revoir le doux visage de celle que je chéris.
Enfin j'arrive ! Que la ville est calme par Brehan !
Que s'est il passé alors que j'etais absent ?

Quand soudain, j'entends cette voix que j'aime tant
Je me retourne, et je l'embrasse longuement ''Je ne te quitterai plus jamais maintenant ...''

Par Dame Bérénice le 31/5/2002 à 9:11:55 (#1560148)

Chapitre très important. Le Gobelin est aisément reconnaissable à plusieurs égard. Il est généralement bas de taille. Ghim en plus grand si vous voulez. Ses petites jambes font de lui un piètre sprinter, et même ma niéce Bérénice qui est cul de jate a une meilleure détente que lui.


... aucun rapport avec moi je le précise, il s'agit d'une autre Bérénice (pauvre petite ! ). Messire Darhtagnan n'est pas mon oncle, ni le roi mon cousin, et j'ai de fort jolies jambes dont je suis très fière ... ;)

Le Chasseur

Par Derreck le 2/6/2002 Ă  22:03:51 (#1579343)

*ressort une vieille oeuvre datant de l'époque lézardienne, oeuvre purement brehanite, faite d'entrain, d'espoir, de ferveur, de réalité*

----------------

Il s'en retourna seul au désert, et cet homme,
Ce chasseur, c'est ainsi que la terre le nomme,
Avait un projet glorieux ; et les vagues démons
Se le montraient du doigt."Il prit sur de grands monts"

Que battaient la nuée, et l'éclair, et la grêle,
Quatre griffons qui passaient dans l'air et sous leurs ailes
Il mit tout ce qu'il put de la foudre et des vents.
Puis il Ă©cartela, hurlant, mordant, vivants,

Entre ses poings de fer, quatre lions libyques,
Et suspendis leurs chairs au bout de quatre piques.
Puis le geant rentra dans StoneHeim aux larges tours,
Et songea trente jours."Au bout des trente jours,"

Le guerrier pris dans sa main les aigles, sur son dos
Chargea les lions morts, et, suivi de marrots,
S'en alla vers les monts d'Arakas, grands témoins.
Il monta vers les cimes oĂą le peuple de loin

Voyait frémir au vent le squelette de l'arche.
Il fut sur un sommet en deux heures de marche.

L'arche, en voyant l'aventurier, trembla. "Le dur chasseur"

Pris son arc en main, tranquille et étrangement motivé ;
Il construisit une cage, vaste et sinistre tanière,
Qui, pour toute porte avait deux trappes à charnières,
L'une dans le plafond, l'autre dans le plancher.

Alors son arme en main, paisible, l'homme Ă©norme
Sortit hors de sa cage et sur la plate-forme
Se dressa tout debout et cria : ''Me voilĂ .''
Son oeil ne chercha point la terre, il contempla,

Pensif, les bras croisés, le ciel toujours le même ;
Puis, calme et sans qu'un pli tremblât sur son front blème,
Il ajusta la flêche à son arc redouté.
Les aigles frissonnants regardaient de côté.

Le guerrier Ă©leva l'arc au-dessus de sa tĂŞte ;
Le cable lâché fit le bruit d'une tempête,
Et, comme un Ă©clair meurt quand on ferme les yeux,
L'effrayant javelot disparut dans les cieux.

Et la terre entendit un long coup de tonnerre.
"Un mois après", la nuit, un prêtre centenaire
Vit tout Ă  coup tomber des cieux, dans l'ombre Ă©trange,
Quelqu'un de monstrueux qu'il pris pour un archange ;

C'était le chasseur. "Couché sur le dos, mort, puni,"
Le souriant chasseur tournait encore vers l'infini
Sa tête aux yeux profonds que rien n'avait courbée.
Auprès de lui gisait sa flêche retombée ;

La pointe, qui s'etait enfoncée dans les nuages fermes,
Etait brulée, ensanglantée. Il avait blessé Caern-Sidhe.

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