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de l'Origine des Haad, anonyme...

Par Garren CGlh le 13/3/2002 à 14:10:50 (#1110985)

Voila ce que j'ai trouvé dans la bibliothèque royale... Texte que je n'avais jamais remarqué avant...

La flore des contrées du nord de Goldmoon regorgent de trésors botanique, on y trouve les fleurs de whistlbane à la naissance due au sang de dragon, les Lamacer si difficile à conserver et n'ouvrant leur cœur que la nuit tombée, les rabian qui coiffaient tout les grand constructeurs nains. La faune y était des plus exotiques avec ses guépards et panthères et ses magnifiques volatiles au mille couleurs. Mais elle était aussi connu pour les effluves magiques si puissantes qui circulaient sur les terres. Il n'était pas rare de voire un arbre devenir cristal ou de flamme sans se consumer. Certains des plus grands dragons y élirent domicile, mais aussi le plus mauvais d'entre eux. Celui qui détruisit l'atmosphère si féerique de ces contrées, le nommé Dulius, suppôt de Caern Sidh et traître à la cause des dragons.

Nous étions alors une peuplade bien innocente, nous ne connaissions que le maniement de l'outil et non de l'arme. Nos chants n'invoquaient rien ni personne, seulement la joie et la gaîté. Nous étions résidents de notre Eden. Mais les dieux durent trouver cela de trop car ils nous précipitèrent dans la folie et la rage meurtrière. Et je vais vous raconter comment…

C'était le début de l'hiver, nous avions amassé suffisamment de céréales pour tenir toute la saison blanche, et nos cœurs étaient heureux. Lors du solstice naquit dans la demeure du seigneur de notre cité Olin Haad, promit à un brillant avenir. C'était mon père. Olin montra très vite des dons dans le maniement de l'outil et des arcanes. Il n'avait nul pareil lorsqu'il fallait invoquer la pluie, et rien ne l'amusait plus que de jouer avec son petit marteau. Un soir que le ciel gratifia de son plus bel amas d'étoiles, une ombre vint se placer silencieusement au dessus de ce que nous appelions la villa, et qui étais la demeure de notre seigneur. Olin dormait à poing fermés, et partait doucement sur les voies du rêve. L'Ombre choisit ce moment pour transmettre une partie de ses pouvoirs au jeune enfant. Il lui donna la science de la non vie, et âgé alors de quelques dizaines d'années, lui fit don de la mort.

A son réveil, plus personne ne le reconnaissait, il avait le teint livide et la voie gutturale, ses yeux ne voyaient plus que l'aura des êtres et il se heurtait au choses non vivantes. Une fois dans la cour en essayant d'invoquer la pluie bienfaisante, il invoqua le plus terrible des orages qui ravagea l'ensemble de nos greniers. Devant un tel désastre, notre seigneur dut faire un choix difficile et ordonna le départ du jeune Haad hors de nos terres.

Armé de son bâton et de sa cloche, il pris la route du sud, en quête d'un remède à ses maux. Sa route le menait tout droit vers Arakas. Une fois sur les berges de la ville de Windhowl, il se cacha dans les recoins des docks, inquiet que son apparence fasse fuir les badauds. La lune était pleine, et le ciel dégagé, tout respirait la tranquillité. La nuit était à son milieu lorsque les foyers se déclarèrent. Une attaque de gobelins venaient de se déclencher à la porte sud de la ville…..

Profitant de cette attaque éclair, il se rua vers le sud de la ville en longeant ses murailles et se retrouva dehors aussi vite qu'il le souhaitait. Il choisit une place dans l'ombre et observa les guerriers se battrent et les citadins lutter contre le feu. Les yeux fixés vers le ciel, il usa de ses pouvoirs pour invoquer la tempête. Le astres se cachèrent derrière un manteau de nuages sombres, et la clarté lunaire disparue. En quelques minutes, les murailles de Windhowl disparurent sous la violence de la pluie, et les éclairs illuminaient de temps à autres les formes qui tentaient vainement de se mettre à l'abris. La cité souffrit plus encore de la foudre que du feu, et le lendemain matin, alors que le soleil se levait timidement sur ce massacre, Olin contempla son erreur, fit le serment de ne plus utiliser ses pouvoirs. Il s'enfuit en longeant la route nord de la ville, et se fit un passage parmi les pillards et assassins qui vaquaient à leurs occupations meurtrières. Il dut en tuer beaucoup ce jour là, car ceux qui rejoignent l'Unité ne parlent plus aux vivants, et personne ne su qu'Olin était passé par là.

En remontant vers le nord, il vit pour la première fois les marais des kraanians et décida de s'y installer. Il se fit une cahute composée d'arbres a demi morts et de carapaces vides de ces insectes monstrueux. Sa petite demeure se trouvait à l'extrémité nord ouest de ce territoire, là où peu de voyageurs osaient s'aventurer. Il vécut là bas quelques années, chaque matin lorsqu'il se levait il contemplait dans le lac l'avancement de sa malédiction, et priait pour un miracle. Ce ne fut pas sous la forme d'un remède que celui ci se présenta, mais sous celle d'une belle magicienne servante des lumières de Syl. Elle s'était égarée alors qu'elle accompagnait un groupe de jeunes gens en quête d'aventures. La simple vue de cette jeune personne lui rendit son humanité, et le fit aspirer à redevenir un être humain. Mais il se cachait, honteux de son apparence. Comme il vit qu'elle cherchait sa route, il invoqua une nouvelle fois la tempête pour la forcer à s'abriter dans une grotte proche. Devant la brutalité des cieux, elle fit comme il avait prévu. Olin s'efforça de faire durer cette tempête plusieurs jours d'affiler le temps qu'il trouve la façon de la séduire.

Non loin de là, mais dans les cieux, Dulius observait, amusé, la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il attendit la nuit, pour se poser près d'Olin. Comme il ne savait pas que le dragon était responsable des ses tourments, il se présenta au premier être avec toute la déférence dont il pouvait faire preuve. Dulius riait de sa déconvenue, et lui proposa un marché. Il lui rendrait sa forme humaine pendant une journée, en échange, Olin devrait invoquer la tempête le jour et l'heure que le dragon souhaiterait. Olin, trop heureux de pouvoir enfin se présenter devant les hommes, et surtout devant la belle, jura qu'il en serait ainsi.

Aussitôt fait, il éloigna les nuages et rejoignit en courant la magicienne, objet des ses pensées. Je me permettrai de jeter un voile pudique sur la court qu'il lui fit et ma conception pour en venir à la fin de cette journée. Le soleil rentrait en sa tanière, et mon père sentit le charme disparaître. Les formes que Dulius lui avait accordé s'affaissèrent et la chair entra en putréfaction aussi vite que les morts voyagent vite. La magicienne ne supporta pas le choc et mourut à la vue de son amant d'un jour. Olin en peine, sentit la présence d'un embryon au sein de la morte. Il amena à lui toute la puissance qu'il possédait et tenta de conserver cette parti du corps du cadavre en vie. Cette expérience l'affaiblit considérablement, il veilla ainsi neuf mois, le temps que ma gestation arrive à terme, et lors d'une belle matinée d'automne, je naquis au fond d'une grotte, emplissant la caverne de mes cris de nouveau né.

Malgré les difformités de mon papa, je dois dire, en toute modestie, que j'étais un beau bébé, d'ailleurs il était tout fier de moi. Autre bénédiction, le sort m'avait dénué de tout pouvoirs magiques, je n'étais même pas capable d'allumer une bougie par la pensée. Par contre, dés mes premières années j'étais très douée pour le maniement des armes, au détriment de mes capacités d'esquives, je dois l'avouer. Avant que je ne devienne une jeune fille, Olin décida de partir du marais des kraanians, et de prendre la direction du nord. Nous étions sur la route du village des druides lorsque le ciel se couvrit de façon sinistre, nous prîmes alors la décision de nous abriter sous les monts qui entourent cette route.

Ce que je vis ce jour là restera à jamais graver dans ma mémoire, une forme gigantesque planait parmi les éclairs au dessus de nous. Cette forme étrange semblait hypnotiser Olin qui entra en transe et s'écroula sur le sol. Je me baissais et essayais de le relever mais personne ne pouvait soulever un tel poids, il avait comme fusionner avec la montagne, sa masse s'était décupler.

A son réveil celui-ci me dit qu'il avait payé sa dette envers Dulius, et que dorénavant le sort des Dragons était scellé. Cherchant à en savoir d'avantage, il se tue, et il garda son mutisme jusqu'à mon départ de la demeure familiale il y a de cela une dizaine d'années.

Je cherche désespérément à connaître le prix payé pour ma naissance, et porte la marque des indécis. Je cherche aussi la trace de ce dragon, Dulius, et la réponse à mes questions.

Trouvé sur un corps décomposé sur les berges nord-ouest d'Arakas.

Par Muabdib Serra le 13/3/2002 à 14:45:39 (#1111143)

Sauf erreur ce texte avait été retrouvé par Helios, Maitre des Draconis

Les Draconis n'existent plus, je pense que la derniere representante est partie, elle pourra confirmer ou non si elle lit ces lignes

Certains autres anciens passent encore dans cette bibliotheque

Il existe d'autres textes sur le sujet dont j'avais fait une copie pour la bibliothèque sylienne et que vous trouverez à la rubrique
Civilisations

http://templedesyl.com

L'ancien site des Draconis n'existe plus, mais il avait été fait un miroir je crois, j'essaye de le retrouver

edité car à retrouver le miroir

http://dedraconis.free.fr/public/

Par Elmar Ezeil le 13/3/2002 à 15:11:14 (#1111265)

Un ouvrage passionant, mémoire à dame folet, ancienne draconis ou bien encore à certains maître dragons, oubliés de tous pour la plus part.

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