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Souvenirs...

Par Derialya le 2/3/2002 à 15:10:53 (#1049462)

La jeune femme venait d'échouer sur la plage. Sa tête la faisait attrocement souffrir. Que s'était-il donc bien passé ? Elle n'arrivait pas à s'en souvenir. Tout était dans un flou complet. Elle ne se souvenait même plus de son propre nom, ni où elle était...

Elle s'allonga sur le sol, épuisée. Le sable chaud lui donnait des sensations étranges de déjà connu. Elle s'endormit, et par petits rêves, elle put reconstituer toute sa vie jusqu'à maintenant.


Elle se voyait petite fille, un air angélique, joueur et rieur. Rien de particulier ne la différenciait avec les autres enfants. Ses parents étaient des personnes qu'elle aimait ; son grand-frêre, quelqu'un qu'elle admirait. Ils vivaient une vie simple dans la campagne. Son père cultivait du blé, et élevait des moutons. Sa mère s'occupait des travaux ménagers et de la ferme. Leurs deux enfants étaient laissés à eux-même la plupart de la journée, les adultes étant trop occupés par les affaires. Ils vagabondaient tout le jour à la recherche de nouveaux endroits à découvrir, de nouvelles choses à essayer. Seulement le destin voulut qu'un humain, un haruspicien, passa par là un jour, et décida de juger les habitants de cette petite ferme.

Les parents furent retrouvés morts le soir par les deux enfants. Leur tristesse fut si grande que nul mot ne peut la décrire. La tristesse se changea bientôt en un esprit de vengeance. Ils partirent sur les routes avec quelques menues provisions à la poursuite de cet homme, que leur avaient décris leurs voisins.

Elle se réveilla lorsqu'un coup de vent vint la caresser de sa brise matinale...

Par Kalero ( MdA ) le 2/3/2002 à 16:04:16 (#1049748)

*montre qu'il a lu parce que ca fait plaisir de se savoir lu, et montre aussi que c'était bien et qu'il en faut d'autres* :p

Par mirea le 2/3/2002 à 16:30:29 (#1049868)

(Je suis d'accord avec kal et je le remercie d'avoir fait remonter ce post que je n'aurais pas pu lire sinon. :) )

Par Derialya le 2/3/2002 à 17:19:32 (#1050042)

Elle s'étira avec la grâce d'une panthère. Son armure de cuir était complètement délavée et inutilisable... Elle se dêvetit rapidement, jeta ses vieux vêtements usagés au loin, et sortit d'un sac posé à côté d'elle, de simples vêtements de toile, et un poignard, qui avait dû rouiller pendant son séjour dans l'eau...

Elle s'habilla en très peu de temps... Elle se débarbouilla rapidement le visage avec de l'eau douce qu'elle trouva plus loin, et se mit en route vers une ville qu'elle avait aperçue lorsqu'elle avait été jonchée sur un arbre...

Mais sa fatigue était trop importante... Elle tomba face contre terre et ne put bouger...


Ils étaient partis tous les deux, côté à côté, se tenant la main pour ne jamais être séparés... Leur périple avait duré bien plus longtemps qu'il ne l'espéraient, et les provisions commençaient à briller par leur absence... Ils étaient obligés de manger des fruits et des racines, et quelque fois, lorsqu'ils y parvenaient, un petit animal, lapin, musaraigne... Ils n'avaient eu de nouvelles de l'Haruspicien epuis longtemps, et ils ne marchaient qu'en se fiant à leur instinct... instinct qui les conduisit dans une contré désertique où nulle herbe ne poussait, où nul animal ne vivait...

Après un jour passé dans ce désert, ils avaient famine, ils étaient morts de soif et de fatigue. Ils décidèrent de ne plus souffrir, et de se laisser aller doucement à la mort qui leur apporterait la délivrance... Le frêre tomba d'abord. Elle l'avait entendu ce bruit sourd d'un corps qui chute dans le sable. Cela lui avait redonné une immense volonté, alors qu'elle était prête à mourrir... Elle voulait désormais faire vivre son frêre... Par un effort surhumain elle se releva, et prit son frêre sur ses épaules... La nuit allait tomber, et le froid glacial, qui succédait aux chaleurs torrides de la journée, allait être de plus en plus présent. Elle posa délicatement son frêre à terre, et le regarda. Il semblait endormi, dans une joie immense. Elle s'approcha de lui, et s'aperçut qu'il était mort.

Cet être qu'elle avait toujours chéri... était si proche, si proche... Elle pouvait le toucher, elle le savait, il ne lui suffisait qu'à avancer la main encore un petit ... Elle sortit de son état de semi-conscience les larmes aux yeux, et elle pleura, seule, dans la lumière de la lune... qui s'était levée.

Par Soupir S le 2/3/2002 à 18:38:36 (#1050410)

( :lit: Continue ma grande ! :) )

Par Fighter le 2/3/2002 à 20:02:21 (#1051036)

( :) )

Par Maiter_Edden le 2/3/2002 à 21:00:26 (#1051435)

(tres jolie *rohhh poutouxxxx :p*)

Par Derialya le 2/3/2002 à 21:57:59 (#1051807)

Elle resta à pleurer plusieurs instants. Cela faisaient tant d'années qu'elle n'avait pensé à lui... et de le voir si près, si proche, si accessible, cela l'avait bouleversée, elle, la guerriere au coeur de pierre.

Elle se releva ensuite, lentement, avec peine. Son visage, jeune, n'exprimait plus aucune sensation, rien qu'un froid glacial qui soufflait sur un néant de sentiments... Ses longs cheveux noirs étaient tenus par un chignon élaboré, lui permettant tout mouvement sans qu'il ne se défasse... Ses yeux étaient aussi noirs que ses cheveux.

Elle avançait dans la nuit noire. La faible brise de tout à l'heure, continuant de souffler, faisait flotter légèremment sa robe de tissu.


(la suite demain... :p le temps de terminer mon brouillon ;) et de l'améliorer...)

Par Kalero ( MdA ) le 2/3/2002 à 22:03:19 (#1051839)

(T'as pas le droitn ma Meria cherie adorée, de nous laisser attendre jusqu'a demain !!!!!!!!! )

Par Derialya le 2/3/2002 à 22:06:59 (#1051868)

(si si c'est pour le suspens ;) :D)

Par Derialya le 3/3/2002 à 15:56:40 (#1055479)

Lorsqu'elle arriva enfin en ville, c'était déjà l'aube... Un jour seulement s'était passé, mais elle avait l'impression que cela faisait plus lorsqu'elle avait échouée sur cette plage... Les torches, isposées un peu partout, furent toutes, une parune, bientôt éteintes... Derialya ferma son manteau noir, et se cacha la moitié du visage avec. Seule sa bouche était encore visible... Elle demanda comment s'appelait ce lieu et où se trouvait l'auberge la plus proche. On lui répondit le plus naturellement du monde, comme si cela était chose courante, que l'on se trouvait ici à Lighthaven, et que l'auberge était la maison un peu au nord du temple, en face de la boutique de Geena.

Elle y alla. Les personnes présentes dans les rues l'ignoraient totalement... Tant mieux. Elle préfèrait la discrétion, et frapper dans l'ombre rapidement, qu'être reconnue, et ne pouvoir abattre sa dague sur sa cible, quelqu'elle soit...

L'auberge était une assez grande demeure en pierres, avec un toit de tuiles, des fenêtres petites mais assez nombreuses. Lorsqu'elle entra le brouhaha qui semblait régner en maître ici en permanence ne diminua pas de volume. On était que le matin, mais l'auberge était déjà envahie. Chacun avait ses petites affaires... Le mari trompant sa femme dans un coin caché, un escroc vendant au marché noir quelques trouvailles, des guerriers sirotant leur bière tout en rigolant bruyament, des câtins également...

Elle s'assit à la seule table vide. Etrangement tout sembla s'arrêter à ce moment. Il n'y avait plus un bruit, et tous avaient tourné leur regard dans sa direction. Elle ne savait pas pourquoi mais cela la dérangeait... Elle n'aimait pas être vue, mais voulait pouvoir dévisager chacun.

Lorsqu'une énorme montagne de muscles fendit la foule en deux et se dirigea vers elle, elle comprit pourquoi ce silence soudain... Il devait mesurer deux mètres de haut. Ses muscles étaient saillants et énormes... Une bête de combat... Y avait-il ici aussi ces arènes qu'elle avait déjà rencontrées ? Le temps sembla se suspendre alors qu'elle errait dans ses pensées. C'était après que son frêre soit mort...


Elle avait vécue dans le désert plusieures années, ne pouvant abandonner là celui qu'elle avait aimé le plus au monde. Elle vivait dans une oasis. Elle pouvait y boire, et y manger des fruits. Mais elle parcourait parfois le désert à la recherche de viande à manger. Elle avait appris à combattre, les bêtes du désert ne lui laissant guère l'alternative... Elle savait qu'elle avait passé envrion douze ans dans ce désert. Lorsqu'ils l'avaient trouvé, elle en avait donc quinze. Ca s'était passé un jour où le soleil était extraordinairement brûlant.

Elle avait si chaud qu'elle s'était baignée. Elle avait retiré rapidement ses peaux de bêtes, ses anciens vêtements étant trop petits, elle avait du les abandonner et s'en confectionner de nouveaux avec ce qu'elle avait sous la main. L'eau était chaude, certes,mais pas autant qu'à l'exterieur, et s'y baigner la détendait tant. Elle flottait depuis quelques instants lorsqu'elle entendit un bruit de dromadaires... Elle nagea jusqu'à la rive, mais trop tard ! Ils étaient déjà là... Des marchands d'esclaves sans scrupules. Lorsqu'elle sortit de l'eau, ils lui tendrent ses vêtements, sans oublier de la regarder nue... Elle en profita pour se jetter sur la dent de tigre géant, qu'elle avait trouvée jadis dans le désert et qui lui servait d'arme, et la planter dans le coeur d'un des hommes... La réaction fut imminente... Trois des quatre hommes restants s'emparèrent d'elle, et l'attachèrent solidement...

Les jours qui suivirent furent des pires de sa vie... Elle était traînée, nue, derrière les dromadaires... Le feu du soleil lui brûlait la peau, et elle fut bientôt recouverte de cloques. On ne lui donnait qu'une gorgée d'eau et une faible quantité de nourriture par jour. Elle avait soif, elle avait faim, sa peau lui brûlait, et le fouet n'arrangeait pas les choses...

Ils arrivèrent enfin dans une ville aux limites de ce désert. Ils l'avaient habillée d'une robe qui cachait son visage, et seules ses mains cloquées se voyaient... Ils étaient sur une grande place, où plusieures dizaines de personnes, tout comme elles, étaient exposées. Des personnes aux habits riches passaient et repassaient, achetant l'un, demandant les qualités d'un autre, tâtant les muscles de celui-ci, évaluant les capacités mathématiques de celui-là.

Elle revint de ses pensées, et aperçut le géant penché vers elle. Les autres personnes hurlaient, criaient à tout va. Il semblait qu'un pari s'était ouvert, et que tous misaient sur l'homme, à part un seul.

Ils sortirent tous de l'auberge et partirent pour une arène improvisée dans une clairière. Les armes furent vérifiées, et le combat commença.

Par Derialya le 4/3/2002 à 13:11:59 (#1061119)

Elle dévisagea son ennemi, comme à son habitude. Elle pouvait s'apercevoir leurs forces et leurs faiblesses en un coup d'oeil détaillé... Le guerrier en face d'elle était peut-être très fort, mais aussi lent qu'imposant... Ce serait son atout. Elle le regarda jusqu'au plus profond des yeux, et comprit qu'elle gagnerait. Lui aussi la regardait, non pas pour l'observer, mais pour l'admirer... Elle était si belle... Non, il ne la tuerait pas... Il lui mettrait sa dague sous son cou si délicat, et lui demanderait de choisir entre la mort et se marrier avec lui... Elle semblait assez mince, mais pas très forte, il arriverait facilement à ses fins...

Elle commença à porter des coups trop lents, il arrivait à esquiver à chaque fois. Elle changeait ses attaques, mais était toujours un peu trop lente... Cette guerrière était vraiment médiocre, mais comme femme elle serait parfaite... Le mastodonte eut un petit sourire... et commença à l'attaquer... Elle reculait petit à petit sous ses coups... Elle continuait cependant à porter des coups divers, mais ils n'étaient pas assez rapides... Elle trébucha, et tomba par terre... Il s'approcha... Elle se releva soudainement et porta un coup des plus rapides et des plus précis entre ses deux yeux... Il n'eut pas le temps d'esquiver, ne s'attendant pas à une attaque si prompte et puissante. Il tomba à terre et cracha le sang qui lui sortait par la bouche. Elle souria et lui murmura : "Il ne faut jamais se fier aux apparences..."


Elle avait été achetée par un riche propriétaire qui organisait des combats entre esclaves, et avait réussi à grimper l'échelle sociale grâce à ça... Les gens pariaient et il récoltait les sous... Il avait remarqué cette jeune fille, elle devait avoir à peine quinze ans, sur le marché. Tout son corps était recouvert par une robe, même sa figure, exceptées ses mains. Des mains toutes brûlées par le soleil... Il ne sut pas ce qui le poussait à l'acheter, mais il le fit quand même...

Lorsqu'ils arrivèrent chez lui, il lui retira tous ses vêtements... Son corps était recouvert de cloques... qui lui enlevaient toute beauté... Seule son visage était préservé... Et quel visage ! Une beauté telle qu'il n'en avait jamais vu... Il fit venir un guérisseur, et au bout de soins particuliers, les brûlures disparurent toutes...

(la suite quand je rentre du lycée ;) )

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