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Le chant des prophéties

Par Aërandis le 27/2/2002 à 18:05:45 (#1035931)

Voila enfin la version rimée du texte d'Ayame et d'Elfangor. J'espère seulement que vous aurez presque autant de plaisir à lire ma version que la leur.

Zouh ! la première partie.

I/ Les géants

Venez donc auprès de moi écouter cette vieille histoire,
Qui commença il y a plus mille fois mille printemps,
En ces temps perdus, aujourd'hui oubliés des mémoires,
Notre terre bien-aimée était le territoire des géants.
Ceux-ci étaient des être sanguinnaires et brutaux
Qui, en grande partie, vénéraient le dieux du chaos.
Ils répendirent autour d'eux la haine et la désolation,
Plongeant Artherk et Titiana dans la consternation,
Sous leur pieds, les vertes forêts devenaient marécages,
Les vertes prairies se changeaient en d'arides déserts,
Se fut, pour la terre, le plus sinistre de tous les âges,
Heureusement pour la Terre, les siècles ne sont qu'éphémère.

A cette époque, nulle espèce n'était vraiment à l'abri,
Les animaux se terraient, pour ne sortir que dans le noir,
Partout rôdait ce qui fut pire que tous vos ennemis,
Peu à peu disparaissait leurs faibles lueurs d'espoir.
Mais, un jour, l'arrivée de cet être marqua l'histoire,
Pour rester à jamais gravée dans toutes les mémoires.
On dit que c'est le ressentiment d'Artherk qui anima la créature,
D'autres disent qu'il naquit avec les dieux et la nature,
En tout cas, personne ne sait exactement d'où il vint,
Mais ce jour, c'était enfin mis en marche la machine du destin.
Les étoiles s'alignèrent, le jour se transforma en nuit,
Et l'haruspice apparut pour la première fois ici bas.
Il mit en garde ces géants, et durant plusieurs jour les sermonna,
Après le démon repartit, alors que ces fous baillaient d'ennui.

Artherk impressionné, chercha pendant maintes et maintes années,
Sans réussi à trouver quoi que ce soit sur cette entité.
Ne connaisant point la réelle valeur de sa puissance,
Artherk patienta tranquillement, s'armant de toute sa patience.
Laissant ces géants avec leurs problèmes face à face,
Jamais on ne vit Artherk, à ce point rester de glace.
Il voulait observer cet être plongé au coeur de la bataille,
Pour juger sa valeur, et s'il était dangereux, trouver sa faille.

Les géants vécurent tranquille pendant plus de dix centenaires,
Mais un jour, de nouveau, la lune et les étoiles d'alignèrent,
Alors, un grognement sinistre retentit sur toute la terre,
Surgissant du passé, l'haruspice était de retour parmi eux.
Comprenant leur erreur, les géants furent bien malheureux.
Ils décidèrent de rassembler toutes leurs forces et chargèrent,
Faisant preuve d'une force et d'une barbarie inouïe,
Mais il furent impuissant face à cet impitoyable ennemi;
Cet bataille, fut plus qu'un combat, un massacre sans nom.
Bien que très puissants, ils ne pouvaient rien faire face au démon.
A la fin de la bataille, dans un rugisement éclata un rire sadique,
Au son duquel, se rassemblèrent toutes ces hordes fanatiques.
Entouré de son armée démoniaque, repartit enfn le serpent,
D'une terre qui baignait dans le sang des géants.

Artherk avait suivi sans sourcillait tous ces événements,
Et lut dans les yeux de l'haruspice, la lueur du dément;
Il lut le plaisir quand il tranchait leurs corps,
Et lut l'insouciance avec laquelle il donnait la mort.

Par Jay-Nerkata-Cy le 27/2/2002 à 19:02:11 (#1036297)

Admirable ! vivement la prochaine partie...

Par Floppy le 27/2/2002 à 19:15:29 (#1036360)

Quelles belles rimes pour ce texte, laissant à chacun son interprétation.

Par Fady-o Drako DN le 27/2/2002 à 20:27:09 (#1036687)

Sublissime......
La suite est pour quand ??!!??

Par Sieur Dubourina le 27/2/2002 à 21:15:32 (#1036958)

Le vieil homme lit ces quelques vers avec interêt.

Mon cher Aërandis, je vous félicite vraiment pour vos écrits.
Puissiez vous continuer à régaler nos yeux et nos oreilles de vos chants et poêmes.

Le vieil homme repart pressé, desolé de ne pas avoir pu apporter contribution à ces chants.

Le devoir l'appelle.

Par Aërandis le 27/2/2002 à 23:28:51 (#1037580)

Tout d'abord, merci à ceux qui m'ont lu, ensuite, la suite sa sera quand j'aurait le temps, je pense pas avant ce week-end.

Par Aërandis le 28/2/2002 à 18:38:41 (#1040582)

*remonte le post pour qu'Ayame et Elfangor le vois* :merci:

Par Elfangor Syx le 28/2/2002 à 20:11:56 (#1041217)

Le Sergent lit le velin
Splendide Aerandis ! Magnifique ! Ton texte est vraiment impressionnant, j'en reste bouche bée !
Le guerrier repart, heureux qu'Aerandis reprenne l'oeuvre qu'il a crée avec Ayame, et en fasse quelque chose d'aussi magnifique

Par Aërandis le 28/2/2002 à 22:58:27 (#1042189)

II/ Anoùril

Artherk comprit le danger que représentait le démon,
Il se prépara alors au jour où il devrait l'affronter,
Et décida alors, de créer une lame; il se fit forgeron.
Une lame, espoir donné par le dieux, pour la liberté;
Une lame, indestructible, faite pour tout déchiquetter;
Une lame, plus dur que le diamant et plus fine qu'un cheveux;
Une lame, qui serait capable de couper le ciel en deux;
Une lame, à laquelle même l'haruspice ne pourrait résister.

Artherk s'attela alors à cette inimaginable travail,
Il fit des recherche sur toute les armes de bataille,
Etudia tous les métaux présent dans notre univers;
Puis s'écoulèrent des siècles puis des millénaires.
Et enfin, un jour, un éclair transperça ciel et terre,
Là où il était tombé, au fond d'un immense cratère,
Resplendissait cette lame sur un piedestral de lumière.
Puis, à ses pied, des lettres de feu se gravèrent,
Anoùril, ainsi elle fut baptisée dans la langue céleste,
Ce qui signifie Espoir, la lumière des êtres en détresse.

Mais en ces temps, Althéa payait encore le prix des géants,
La nature, toujours désséchée ou prédominait le néant.
Lentement, petit à petit, mère nature fit renaître la vie,
Commençant par un peu de soleil, et un peu de pluie,
Puis notre terre reprit enfin toutes ses belles couleurs,
Et surpassa même les premiers temps de sa toute splendeur.
Puis un jour, on ne sait par quel miracle, apparut un être vivant,
Née de la puissance de Titiana, de la terre, la pluie et le vent,
La toute première des elfes, que sa mère appela Laewin.
Dans ses yeux, son regard, brillait une lumière divine
Qui charma le dieux solitaire établit par delà les océan,
Au première regard, ils s'aimèrent, d'un amour immensément grand.
De leur union naquit deux soeurs deux magnifiques jumelles,
Que vous connaissez tous, elle s'appelle Syl et Sélène.
Syl vit l'épée la première et lui fit une aura de protection,
Pour protéger du mal, et renforcer son glorieux porteur,
Après quoi, elle transmit la lame magique à sa soeur,
Qui fit de la lame une plume, à l'inconcevable précision.
Puis Anoùril vut reposé sur son socle fait du métal le plus dur,
Dans un endroit caché de tous, enveloppé des soin de mère nature.

Le temps s'écoula, les siècles passèrent, puis les millénaire,
Pendant que croissait ce peuple devenue aujourd'hui légendaire,
Les elfes, être léger et altier, au coeur volontaire et pur,
A la vue et l'ouïe sans pareille, chef d'oeuvres de la nature.

Par L'ange-Teclis le 1/3/2002 à 0:43:32 (#1042455)

Aerandis mon amis voila bien un jolie texte,vous etes vraiment fais pour cette art nomme poesie......
Continue ainsi tu ira loin...

Par Elfangor Syx le 1/3/2002 à 13:43:09 (#1043999)

Je n'en crois pas mes yeux c'est vraiment incroyablement beau !
Merci Aerandis.

Par Eskarina Ra le 1/3/2002 à 14:32:21 (#1044212)

C'est magnifique.
Aerandis a le don de rendre sublime tout ce qu'il touche, et dans ce cas, d'embellir encore un texte déjà superbe.
Bravo.

Par Aërandis le 1/3/2002 à 19:13:38 (#1045474)

Provient du message de Eskarina Ra
Aerandis a le don de rendre sublime tout ce qu'il touche, et dans ce cas, d'embellir encore un texte déjà superbe.


Je fais tout sa moi ? :o

Merci beaucoup. :merci:

Par Ayame Elros le 1/3/2002 à 23:19:24 (#1047004)

*ne sait quoi dire devant tans de beauté dans ses vers*
Merci Aerandis de nous partager ton talent et surtout de prendre le temps de creer de si jolis rimes
*s'incline et repart choper Elfounet pour la suite!!!*

Par Karl le 2/3/2002 à 23:39:51 (#1052617)

Tres joli, et tres interessant ....
A mediter.
*conserve ce texte pour le montrer à Etoile*

Par Aërandis le 3/3/2002 à 15:04:17 (#1055038)

III/ La civilisation elfe

La civilisation elfe devint rapidement grande et légendaire,
A son apogée, elle s'étendit aux quatres coins de la Terre.
Leurs oeuvres et leurs hauts faits eclipsaient même le soleil,
Ce fut une époque de légende, de héros à la valeur sans pareil,
Une époque où chaque jour dépassait en splendeur le précédent,
Une époque de magie et de mythes, de fête et de grande beauté,
Leur langue était une mélodieuse et enchanteresse mélopée,
Et leurs chants, montés au ciel portés par leur voies pures,
Et quand les bardes chantait, le silence régnait dans la nature,
On entendait plus que leurs belles rimes et leurs vers,
Qui se propageaient jusqu'au bout de notre belle terre.

Mais un jour, alors que les elfes chantaient la beauté du matin,
Le démon réaparut et prophétisa leur disparition prochaine,
Il promit qu'il reviendrait et qu'il scellerait leur destin;
Puis il disparut alors dans un nuage noir saturé de haine.
Les elfes furent troublés par ces paroles, ce mauvais sort,
Car eux ne connaissait ni l'ombre du mal, ni celle de la mort.
Ils ne se souciait point de ces étranges et abstraites conception.
Alors les elfes continuèrent de vivre de fêtes et de chants,
Se rapprochant de dame nature, vivant au fil des saisons.
La douce brise d'automne, le doux parfum des fleurs au printemps,
La douceur du soleil en été, et la tendre blancheur de l'hiver,
Cela suffisait à contenter la vie de ceux qui vivaient dans l'éther.

Souvent les elfes partaient voyagés par delà les collines et les monts,
Sur de fière et magnifiques pur sang, courant plus vite que le vent,
Où bien tendaient leurs voiles, voguant jusqu'à dépassé l'horizon,
Sur des bateaux ailés, à la voilure nacrée et à la coque d'argent.
Et quand il revenaient après plusieurs dizaines d'années d'errance,
On se réunissait autour d'un grand feu aux flammes bleues et orange,
Puis en son centre se plaçait le vieux barde, ou bien le conteur,
Et durant la nuit, à l'éclat de la Lune, narrait le périple du voyageur.
Le temps passa comme le vent dans les arbres dans ce monde bienheureux,
Mais un jour, dans le ciel, se reproduit cet alignement malheureux.

Par Elfangor Syx le 3/3/2002 à 15:12:39 (#1055109)

D'une toute beauté Aerandis; merci
(arf va falloir que je fasse la suite à ce rythme tu vas me rattrapper :doute: )

Par Aërandis le 3/3/2002 à 16:22:48 (#1055698)

D'une toute beauté Aerandis; merci


C'est normal, je parle du plus grand, du plus somptueux peuple qu'Althéa ait jamais portée. (le mien ):D

Par Aërandis le 3/3/2002 à 22:51:08 (#1058754)

EHLP

Par Ayame Elros le 3/3/2002 à 22:52:21 (#1058759)

Je ne trouve plus d'arguments pour décrire votre talent!
Alors hop on remonte que tout le monde puisse aprecier!

Par Aërandis le 5/3/2002 à 19:54:54 (#1068508)

IV/ Les orcs et le retour d'Anoùril

Comme il l'avait prédit, il y a maintes et maintes années,
L'Haruspice descendit à nouveau sur cette terre condamnée.
Pour la seconde fois, la terre fut le théâtre de la guerre,
Ce qui fut d'abord un drame, vira progressivement à la tragédie,
Le serpent amenait avec lui ses hordes de démons sanguinnaire,
Qui décimait peu à peu les elfes et ravageait leur beau pays.
Les elfes étaient devenus les proies de ses sombres chasseur,
Les elfes fuyaient dans les bois, pour échapper à ces prédateurs,
Car ceux-ci ne chercha pas toujours à tallaider leurs corps,
Mais à les capturer, un destin milles fois pire que la mort.
Le temps s'écoula, mais pour le dément, point de prisonniers,
Les elfes s'ouvrait le ventre, plutôt que de suivre le fou à lié.

Mais finalement, le serpent réalisa son sinistre projet,
Dans les oubliettes de donjons depuis longtemps oubliés,
Il réussit à emprisonner, quelques uns des ses guerriers,
Et maltraita ces créatures, sans aucunement les ménager.
Ils passèrent des mois dans ces salles humides et obscurs,
Subissant chaque jours, d'inimaginables et horribles tortures,
Puis commencèrent lentement à muter, pour le plaisir du serpent.
Peu à peu, leur peau, autrefois d'un blanc d'ivoir et d'albatre,
Devint dur comme la pierre, et prit des marécages couleur et odeur
Au fur et à mesure, que baissaient leurs forces pour se débattre.
Leurs dents s'allongèrent et perdirent leur belle blancheur,
Puis leurs corps s'épaissirent et grandirent, pour ne plus ressembler,
En aucun point, aux être purs et altier qu'ils avaient étés.
Des elfes n'acquirent donc ces sombres et horribles créatures,
Mélange de la fureur et la haine accumulée pendant ces mois de tortures,
Le dément les baptisa orcs, guerrier nés dans la souffrance et la haine.
Pendant ce temps, les elfes n'avaient point rejoint les éternelles plaines,
Même si leur population commençait à se compter sur les doigts,
Il ne fuyaient plus et se rassemblaient en grande cités dans les bois.

Puis les orcs furent lachés en régiments entiers sur notre terre,
On croyait voir en eu, la réincarnation même des terribles géants,
Avec leur arrivée, s'annonçait la fin de cette somptueuse ère.
Là où ils passaient, rien ne repoussait, pas la moindre plant,
Ou une petite fleur, il transforma notre planète en un grand désert.
Puis peu à peu, leur rang se grossirent de démons et de morts-vivants,
La terre crachait les cadavres du passé, sur le chemin du fou.
Artherk, avec l'aide de ses filles, décida d'aider ses amis,
Et par une nuit scintillante, envoya son ultime et dernier atout;
Il décida d'envoyer Anoùril, pour combattre leurs sombres ennemis.
Une nuit, où la Lune et les étoiles, brillait d'une lumière sans pareille,
Un éclair blanc, éblouissant Althéa, parcourut tout le ciel,
Un éclair blanc, qui aurait même éclipsé notre immense soleil,
Un éclair blanc, qui laissait une traînée couleur de miel.
Cette lumière salvatrice, avançait dans cette nuit magique,
Déchirant le ciel, et transperçant cette belle forêt mystique,
Pour finir, plantée dans le roc, au milieu d'une clairière.
Comme autrefois, en lettre de feu toutes auréolées de lumière,
Etait gravé, un nom devenut mythique, Anoùril ! La l'espoir de dieux.
Tous les elfes, avaient vu cette lumière avait traversée les cieux,
Et le lendemain, ils se marchèrent tous, pour voir, plusieurs lieues,
Pour se trouver réunis devant cette lame dans cet étrange lieu.
Les elfes s'essayèrent, à la retirer de très nombreuses fois,
Aucun n'y arriva, avant que n'arrive enfin leur valeureux roy.
Lorsque ce dernier la saisit par la poignée, elle brilla un instant,
Puis se retira docilement, pour recouvrir son porteur d'une lueur nacrée;
C'est à peu près à ce moment que les orcs pénétrèrent dans la forêt.

Par Elfangor Syx le 5/3/2002 à 21:30:56 (#1069269)

Somptueux ! La suite ! (snif je veux la suite, et en même temps je veux pas que tu me retrappe :doute: )

Par Aërandis le 5/3/2002 à 21:39:56 (#1069351)

*rattrape doucement Elfangor*

Va falloir t'y mettre mon p'tit si tu veux pas que je te rattrape :)

Par Aubiwan le 5/3/2002 à 21:54:02 (#1069472)

Quel talent mes amis, mais quel talent!

Aërandis, quand vous mettrez vous à écrire des textes médiocres??;)
Parceque là... à chaque fois on flirte avec la perfection, ça devient lassant voire décourageant pour d' autres qui essaient de faire comme vous. :mdr:

Ceci dit, cela n' empêche pas d' autres personnes d' avoir un très bon style aussi.

C' est tout de même un bonheur de vous lire.

Par Aërandis le 5/3/2002 à 22:23:38 (#1069684)

Merci Aubiwan, rien que de savoir qu'il y a des personnes comme toi qui apprécient ce que je lit, sa me paye toutes ces heures passées à écrire.

:merci: :merci: Merci à vous tous qui me lisez :merci: :merci:

Par Ayame Elros le 6/3/2002 à 8:19:32 (#1070698)

(elfounet je vais te piquer les fesses a distances si tu raméne pas ton joli minois de guerrier vite fait!!! Aerandis va plus vite la!)

Par Aërandis le 6/3/2002 à 13:16:45 (#1071763)

Provient du message de Ayame Elros
ton joli minois de guerrier


Tu es cruelle Ayame....... :(

Par Aërandis le 9/3/2002 à 15:51:32 (#1088433)

V/ La bataille

Les orcs, à peine arrivés, se trouvèrent confrontés à la nature
Qui ne pouvait suporter la présences de ces affreuses créatures,
Engendrée de la torture de ces fils, et de la haine de leur ennemi,
Elle ne pouvait supporter leur présence en son glorieux pays.
Alors, partout sur le chemins poussèrent les racines et le lierre,
Ceux-ci, par la force de Dehom devenaient aussi dur que la pierre,
Ils fouettaient ces monstrueux visages, et ligottaient ces bêtes,
Ainsi commença le voyage des orcs, et leur terrible conquête.
Mais il en fallait plus que sa pour stopper ces machines de guerre,
Peu à peu, les orcs avancèrent, randant les plantes à leur terre,
Car même défigurés, ils étaient les monstres issuent de la race elfique,
Et la nature n'était point préparée à une bataille à ce point épique.
Ces monstres crasseux continuèrent à avancer vers le coeur de la forêt,
Même si leur allure se faissait lente, ils étaient de plus en plus près.

Pendant ce temps, dans leur ville, les elfes se réunirent en conseil,
Dans une clairière antique, baignée par la lueur bienfaisante du soleil,
C'est ici, qu'ils décidèrent de combattre, et même de porter l'estocade,
Alors aux quatres coins de la forêt, des messagers partir en ambassade.
Pour porter, à leurs frères éloignés, les décisions prisent cette journée.
Ainsi, tous les elfes de la forêt furent bientôt regroupé dans la cité.
Pendant les jours qui suivirent, les elfes travaillèrent sans répit,
Se préparant activement pour parer à l'arrivée de leurs terribles ennemis,
En grande quantités, armes et armures furent forgées; on dressa d'immenses murailles,
Trois jours après, les elfes étaient enfin près pour livrer leur plus grande bataille.

Quelques jours plus tard, l'armée orc arrivaient aux portes de la cité.
"Orcs en approche" furent les premiers mots des éclaireurs avancé.
Alors, la ville entra en effervescence; tous les hommes allaient au nord,
Sachant pertinament, qu'ils y rencontreraient peut être une triste mort.
Mais tous étaient près à se battre pour défendre famille et liberté,
Les quelques minutes qui suivirent passèrent en adieux et baisers passionés.
Les elfes affluaient tous, de manière désordonnée, vers le nord; vers la porte.
En quelques minutes, les officiers organisèrent les hommes en cohortes,
Les archers étaient placés, et les maîtres-lames avaient tous dégainé,
Puis ils attendirent en silence de voir, les servents de l'haruspice se pointer.

Soudain le sol trembla, la forêt elle même semblait frigorrifiée de terreur,
Les elfes, eux, impassibles, retenaient leur souffle en attendant l'horreur,
Puis, les premiers heaumes orcs apparurent, émergeant des hautes fougères.
Ils chargèrent dans un grondement sourd, faisant trembler ciel et terre;
L'espace d'un instant, les regards se croisèrent, la haine se lisait dans les yeux
Des deux opposants, l'un combattant pour sa famille, l'autre pour servir son dieux.
Puis; une flèche fila comme un éclair, elle transperça litéralement l'air,
Et a une vitesse fulgurante, elle alla se planter dans le premier adversaire,
Juste sous le heaume de ce dernier, entre ses deux horribles yeux globuleux.
Le premier tire avait fait mouche, donnant du courage à tous ces coeurs valeureux.
Et d'un coup ! Alors que le monstre n'était pas encore tombé, dans la verdure,
Un véraitable déluge de flèche s'abattit sur les orcs et leurs horribles montures,
Les flèches fusaient de partout, semant la mort et la désolation dans leur rang,
Mais les orcs continuaient de charger, leur nombre était sans cesse croissant.
Sous la pluie de mort qui s'abattait sur eux, ils finirent par atteindre la cité,
Et face à leur immense force, et bien quelle fut renforcée, la porte finit par céder.
Les orcs se retrouvèrent face aux maîtres lames elfe, armés de leurs épées flamboyantes,
Ils n'urent pas le temps de réagir, que ces guerriers plongeaient dans leurs corps,
Dans une danse magique, un tourbillon mortel, ils plongèrent les orcs dans la tourmente,
Ils baignaient dans le sang noir de leurs ennemis et devinrent synonime de mort,
Mais si un maître lame tombait pour vingts barbares, il en arrivaient une autre cinquantaine.
Peu à peu, les rangs elfiques s'éclaircirent, les flèches veninrent à manquer,
Les guerriers commençaient à céder face au nombre, ils se retrouvèrent réduit à une poignée.
En même temps, une troupe d'orc d'élite, commis un fait des plus bizarres,
Ils foncèrent vers un valeureux, et l'emportèrent sans jeter derrière eux aucun regard,
Et le malheur voulu que l'elfe kidnappé, était le valeureux, qui avait le premier tiré,
Un grand seigneur elfe, respecté de tous, à l'abnégation et au courage quasi illimité.
Ces derniers repartirent juste à temps, avant que tous soient aveuglés par un éclair blanc.
Quand il rouvrirent les yeux, les elfes trouvèrent au fond de leur coeur, l'espoir,
Car cette lumière aveuglante qui blessait les yeux des orcs, cette lumière dans le noir,
N'était autre que le roy elfe Anoùril à la main, qui avançait vers eux calmement.
La lame, et le roy irradiaient tout deux de lumière, ce dernier ne portait d'armure,
Seulement une cape et des vêtements de combat, dans ses yeux dansaient une terrible flamme,
Qui grandissait, au fur et à mesure qu'il voyait les corps de ses sujets emplis de lame.
Puis il chargea dans un élang de fureur, l'épée en main, il défia ces affreuses créatures,
Il fut tout de suite suivit des derniers survivants, et s'enfonça dans cette horde destructrice.
Ce fut une véritable boucherie, les orcs tombaient par centaine face à l'épée salvatrice,
Cette force qui emmanait du roy, se communiquait à tous ses compagnons,
Leur force était décuplée de même que leur adresse, ils décimaient les hordes du démon.
Bientôt, ceux qui était une armée inombrable, à la force titanesque redevint cendres,
Les elfes, avait triomphé, et se félicitait, quand un cri, sur terre, les fit redescendre:


"Papa papa ! Où es tu papa ?"

Par Elfangor Syx le 9/3/2002 à 19:46:06 (#1089823)

Somptueux !

Par Aërandis le 9/3/2002 à 21:16:48 (#1090407)

*note Elfangor* Une personne qui a eu le courage de me lire. Merci Elfangor, sa me fait plaisir. :merci:

Par Dame-Flo le 9/3/2002 à 23:05:57 (#1091012)

Arf.. c'est somptueux cher Aerandis, il me faut encore travailler avec vous pour vous égaler *sourit* :merci:

Par Xatar Lokrya le 10/3/2002 à 10:09:19 (#1092266)

*pense*
Zut, j'ai pas encore lu une ligne !!! Il va me taper Aerandis, pis Elfa, avec son super arc, il va me planter tout pleins de flèches...
J'ai pas envie de lire... mouarf... qu'est que je vais dire moi... hein...
Ralala... y va me virer de la CBA...

Euh, Aerandis, c'est magnifiqe, j'en suis sur... mais euh... j'ai pas encore lu... mais de toute facon, ca ne peut qu'eêtre sublime !!!
Continue (pas trop vite, faut que je lise quand même)
Non, je vais pas lire maintenant, j'aime pas trop lire faut dire :D

EHLP pour me faire pardonner

Par Xatar Lokrya le 10/3/2002 à 11:06:43 (#1092421)

*a fini de lire*
Quand on commence, on arrête plus !!!
C'est sublime Aerandis... vous avez un sacré talent !

J'espère pouvoir lire la suite bientôt... merci a toi de nous donnez d'aussi bon texte :)

Un membre (nul) de la CBA !

Par Aërandis le 10/3/2002 à 13:16:25 (#1093279)

*se relit en passant* Arf ! C'est quand même un sacré pavé, surtout la fin.

Sinon, la suite se sera bientôt (c'est à dire dès que j'aurai le temps :D ). Et puis je compte continuer tant qu'il y aura des textes à transcrire. :rolleyes:

Par Ayame Elros le 10/3/2002 à 13:31:47 (#1093390)

Et puis je compte continuer tant qu'il y aura des textes à transcrire.


Ok elfounet ta le droit a mes fleches piqueuses de fesses!

Par Aërandis le 10/3/2002 à 13:39:39 (#1093466)

*voit Elfangor arriver avec trois flèche qui dépasse de son armure*

Elfangor, c'est quoi ce regard méchant ? Mais j'y suis pour rien moi ! Non ! Pas les oreilles Elfa ! Pas les oreilles !

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