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Compte de mon Père

Par Helena Ossian le 24/2/2002 à 9:32:48 (#1011433)

Il y a longtemps de cela, mon père, Taliesin Ossian, avait raconter cette histoire a ses enfants. Puisque j'ai adoré cette histoire, j'aimerais vous en faire par. La voici donc, dans les mots tel que mon père nous l'avait raconté.

C'était dans une contrée que nous ne connaissons pas, un village comme il
n'en existe aucun chez nous, mais dans lequel les hommes savaient combien la vie
est précieuse. Dans ce village, qui était si petit que nul ne pouvait s'ignorer
ni ne pas se connaître, un jour un aventurier toujours en quête de nouvelles
choses à voir et à explorer, ou à combattre, arriva et rencontra un jeune fille,
qui n'avait rien de l'attitude ni du vêtement d'aucun du village. Tout le monde,
dans cet endroit sans roi, était étonné de l'arrivée simultanée et impromptue
des visiteurs... Un beau jeune homme et une belle jeune femme... Des présages
divins? Nul ne le sait encore aujourd'hui, ni n'a jamais connu la véritable
tâche des deux personnes. Toujours est-il que l'une, douce et vive, et l'autre,
fort et intelligent, ne pouvaient se voir: chose difficile dans un tel endroit,
comme vous pouvez le penser! Rien n'interdisait à l'un ou à l'autre de partir,
mais partir en premier ou première aurait été perdre face à l'autre... Mais
présentons-les un peu, d'abord. L'aventurier s'appelait Art, et était un
guerrier accompli dans le maniement des armes. La jeune fille, non moins
aventurière, s'appelait Bécuna, et était issue d'un puissant clan de magiciens.
En raison de leur inimitié croissante, la tension montait dans le village. Nul
ne sut qui commença, mais Art séduisait les jeunes filles du village, et Bécuna
attirait à elle les hommes presque nonchalamment... La jalousie monta vite entre
les hommes et les femmes, et Art et Bécuna continuaient leurs jeux, inconscients
de ce qu'ils faisaient. Et comme ni l'un ni l'autre ne voulait se marier, ils
continuaient de retourner dans les lits de chacunes et chacuns, il s'agissait à
peine d'une concours de séduction pour l'un et l'autre. Et il s'agissait un
bonheur apparent pour Art et Bécuna, qui paraissaient apprécier cette
situation... Car ce bonheur n'était qu'apparent...
Seuls les plus anciens regardaient ces dissensions avec tristesse, eux
savaient quelque chose que les jeunes ne comprennaient pas, concentrés dans
leurs prouesses de rester avec l'aventurier ou l'aventurière...
Les gens mariés ne furent pas longtemps loin de ces jeux... Certains
pressentaient ce qui se passait, mais rien ni personne ne voyait comment
arranger la situation, avec Art et Bécuna... Même en les chassant, rien n'aurait
été arrangé, les humains sont ce qu'ils sont...
La maladie finit par s'installer, les anciens, rapidement appelés "les
Vieux", avaient vite fait de proclamer un certain modèle de comportement, qu'ils
appellèrent "vertu", mais personne n'avait rien à faire de ceci, trop occupés à
espérer quelque chose d'impossible à obtenir de la part de l'un ou de l'autre.
Sur ce bonheur, d'Art et de Bécuna, de profiter chacun des corps puis des
âmes des gens du village: leurs bonheurs n'étaient qu'apparents, puisqu'aucun ne
rencontrait jamais l'Amour, mais se laissaient le promettre chaque nouvelle
nuit, pour que les gens se composent un masque de "tout-va-bien" lorsque le jour
venait...
La situation empira de jour en jour, jusqu'au jour où un Dragon, Conn, qui
avait observé la scène et qui se mêlait parfois des affaires humaines, vint et
tua sans autre forme de procès Art et Bécuna. Le Dragon, qui appréciait et était
fasciné par le genre humain, vit ce qu'ils avaient fait et ne pût s'empêcher de
verser une larme. Mais le mal était lancé. Les hommes virent l'erreur des
femmes, et les femmes virent l'erreur des hommes, qui chacuns étaient tombés
dans les filets d'Art ou de Bécuna, à l'exception de quelques uns et quelques
unes, mais qui furent incriminés comme les autres. Les hommes, en réponse,
cultivèrent le goût du pouvoir, et les femmes devinrent manipulatrices. Chaque
femme crût que l'homme était mauvais, au même titre que chaque homme crût que la
femme était mauvaise. Les unes disaient: "tous les mêmes", les autres disaient:
"toutes les mêmes", et chacun croyait avoir compris l'esprit profond de l'autre,
mais ni l'un ni l'autre ne pouvaient plus se comprendre...
C'est comme ça que naît la haîne, mes amis...
Ce qu'ils sont devenus? Ils ne le savent pas mais l'Haruspice viendra les
chercher...
Mais... Peut-être désirez-vous savoir ce que les Anciens savaient et ce que
les plus jeune ne comprenaient pas,... concentrés dans leurs prouesses de rester
avec l'aventurier ou l'aventurière ? Ils savaient tout simplement que l'homme et
la femme sont complémentaires pour que la Vie soit. C'est, selon certains
connaisseurs, une chose à laquelle on doit penser après, ou avant, de rencontrer
la souffrance que les humains savent ... auto-entretenir dans leurs coeurs: l'un
sans l'autre ne peuvent survivre...
-Taliesin Ossian

Voila donc pour vous, un très beau compte que mon père à écrit. J'espere que vous avez apprécié cette histoire.

Par Rhakim le 25/2/2002 à 1:01:47 (#1017912)

je remonte, je mets à la bibliotheque sur le compte de ton pere, et j'attend la suite...

fiou, que de choses :ange:

sympa mais

Par Emouchet --- le 25/2/2002 à 1:10:28 (#1017975)

*chuchotte* : on dit un conte , pas un compte ;)

une suite?

Par Helena Ossian le 25/2/2002 à 1:55:22 (#1018342)

J'aurais vraiment aimer vous racontez la suite de cette histoire... mais mon père n'a pu terminé son oeuvre.... car, en se jour *soupir puis fixe le sol* il n'est plus parmis nous...


(erf :p un Compte c comme un compte en banque c bien sa??? *est nul en francais*)

Par Seleno Love le 25/2/2002 à 13:44:48 (#1021270)

Waou tres interessant Helena :)

Par L'ange-Teclis le 25/2/2002 à 15:54:55 (#1021651)

ben moi maintenant je sais de qui vien mon talent de poete....
*souris a ca maman tous en pensant a son grand pere qu'il na jamais connu...*

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