L'histoire de la famille De Khean

Par Wedge le 24/2/2002 à 5:08:25 (#1011081)

Après plusieurs mois passés sur la terre de mes ancètres, j’ai pu mettre à jour le passé de cette île, Nathyas. Cette histoire est intimement liée à cette de ma famille, les Khean, car certains de mes ancètres sont célèbres pour avoir lutter pour la paix de ces terres pendant un épisode tragique.
Cette histoire provient de récits de divers auteurs, des carnets de mon père, Dorgan, ou parfois même de simples légendes. Je pense avoir réussi à reconstituer l’histoire telle qu’elle a dû se dérouler.
Je me propose de vous conter ici ces faits, sous divers chapitres, avant de conter l’histoire contemporaine des Khean.


Chapitre 1 : les Prémices de l’Apocalypse


Nathyas est une petite île située au large du royaume de Goldmoon. Aussi loin que remonte l’histoire, elle était toujours connue comme étant prospère, les deux principales familles du royaume, les Khean et les Tamyr, apportant leur soutien au Roy, Auguste le VIIème, lorsque celui-ci pouvait en avoir besoin.

La capitale de l’île, Lesdow, occupait la majeure partie du territoire, le reste étant cultures ou forêts, mis à part quelques maisons disposée au bord de certaines routes fréquentées. Le Roy s’appuyait sur le conseil des sages pour toutes décision importante. Ce conseil était composé d’érudits Syliens, Brehanites, Sélènites et Iagonistes, et nul ne se permettait de remettre en doute leur parole, tant ils étaient célèbres pour leur sagesse et par leurs pouvoirs. Les autres religions ne semblaient pas avoir de représentant sur l’île, mis à part des rumeurs sur quelques ermites vivant dans la forêt, qui priaient la Nature, mais nous connaissons tous leur aversion pour la politique.

La plus lointaine trace du passé de ma famille que j’ai pu retrouver remonte à l’union de mes parents, Dorgan De Khean, fier guerrier Brehanite, et Gladys Tamyr, sage magicienne Sylienne, mariage qui scella l’union des deux familles les plus importantes du royaume, l’année de leur vingt ans.
Quelques mois après vint le plus terrible hiver que l‘île ait connu. Le royaume en fut terriblement appauvrit, la famine décima la population, et le froid achevait les plus faibles. Le vent glacial semblait même dévorer les maisons, tant sa violence déchiquetait les plus fragiles habitations. Cet hiver fut difficile à surmonter pour les Khean. Les vivres manquaient, comme partout sur Nathyas, et tragiquement, les parents de Dorgan, Jaydar et Aelima, partis rechercher de quoi nourrir leurs enfants, disparurent sous une tempête déchaînée. Ce fut un moment difficile pour le jeune couple, qui se retrouvaient presque seuls dans le château familial des Khean. C’est à partir de ce jour que Dorgan hérita de l’épée de son père, épée qui est transmise de génération en génération dans notre famille…
Ce terrible hiver porte le nom de « Prémice à l’Apocalypse », de part le chaos qu’il a semé sur l’île, et d’autre part parce qu’il semblait annoncer la plus sombre période de l’île de Nathyas.

L’arrivée du printemps marqua la renaissance de l’île. Le Roy faisait son possible pour venir en aide à ses sujets, et, écoutant son conseiller personnel, Sir Kalshendar, il retira au conseil des Sages le droit de vote sur les décisions à prendre, et ce, dans l’urgence de reconstruire bien vite le royaume.
Dorgan hérita d’ailleurs de la place de son père au sein de ce même conseil, en tant que représentant Brehanite. Beaucoup voyaient ça d’un mauvais œil. Dorgan était pour lui bien trop jeune pour prétendre être au conseil. Pourtant, il prouva habilement qu’il était le digne successeur de Jaydar, par des décisions justes et toujours équilibrées.
C’est durant ses années-là que vint au monde Cyril, 1er enfant à marquer l’union de Dorgan et Gladys. L’enfant suivit les traces de son père et de son défunt grand-père, et s’entraîna très tôt au maniement des armes, afin de devenir un grand guerrier pour défendre la paix de son île. L’enfant commença à grandir dans la joie autour d’un foyer uni, et plusieurs années plus tard naquit Galord, prédestiné à devenir un mage de guerre. L’année d’après, ce fut mon tour de naître, et l’on me donna le nom d’un de mes ancètres réputé pour être un guerrier particulièrement sage… Comme quoi, j’en suis bien éloigné.

Pourtant, malgré le calme apparent, bien vite Dorgan découvrit qu’un complot se préparait secrètement. Il ignorait qui en était l’investigateur, mais il savait que quelque chose de grave se tramait, quelque chose visant jusqu’au contrôle total de l’île. Voulant en informer personnellement le Roy, il fut arrêter par le conseiller du Roy, Kalshendar, qui prétendait qu’il n’était qu’un hérétique cherchant à renverser le pouvoir. Dorgan fut jeter au cachot, où il séjourna plusieurs jours… Lorsque, enfin, il pu sortir, il n’eut qu’une idée en tête, celle de prouver sa bonne foi, et laver l’affront qui lui avait été fait.
Aidé de quelques-unes des plus célèbres personnalités du royaume, ils fondèrent un groupe d’enquête afin de percer à jour les mystères qui se tramaient à la cour du Roy. Bien vite, ils s’aperçurent que son autorité avait disparue au profit de Kalshendar, et que le Roy demeurait introuvable. Pire, le conseil des sages, qui était jusqu’alors respecté pour sa droiture, semblait avoir été corrompu également. Bien vite, Kalshendar commença à régner d’une main de fer sur le royaume, emprisonnant ou faisant lyncher publiquement tout ceux qui osaient s’opposer à lui.
Dorgan décida qu’il valait mieux pour Gladys et leurs trois enfants de fuir loin de Nathyas pour un moment, le temps que la situation redevienne normale et que la paix revienne. C’est ainsi qu’un soir, Gladys, Galord, Cyril et moi-même quittèrent Nathyas, en direction du Royaume de Goldmoon…

Par Wedge le 24/2/2002 à 5:09:01 (#1011082)

Chapitre 2 :L’avènement du démon



Une fois sa famille en sécurité, Dorgan pu se renseigner davantage sur le problème sans craindre de représailles sur ceux qu’il aimait. Des dizaines de rumeurs couraient sur Kalshendar. Il aurait été enfermé dans la prison royale à cause de sa soif démesurée de pouvoir et sa cruauté sans égale, avant d’être libéré par une force inconnue. Il aurait également calciné d’un simple regard plusieurs soldats qui aurait libéré un prisonnier accusé à tort de meurtres étranges... Tout ceci n’inquiétait guère le groupe de résistants, qui voyait ça comme de la propagande visant à effrayer les possibles opposants au nouveau pouvoir en place.
Pourtant, les quelques espions partis au château ne revenaient pas. La terreur régnait partout dans les rues, les gens vivaient cloîtrés. On racontait qu’un esprit maléfique possédaient tour à tour tous les habitants, afin d’en faire des créatures serviles obéissant à ses ordres…
La résistance organisa une offensive contre le château royal pour mettre fin à tout ça.
Des dizaines de villageois s’étaient joins à eux pour cet assaut, mais l’armée royale semblait toujours plus nombreuse…
De plus, il est toujours difficile de lutter contre des gens qui étaient autrefois des amis… Aussi l’armée de la résistance tentait dans la mesure du possible d’épargner les vies de leurs opposants.
Après plusieurs heures de lutte acharnée, un petit groupe, mené par Dorgan, réussi à s’infiltrer à l’intérieur du château, malgré les attaques de leurs adversaires, qui revenaient sans cesse à la charge tel des zombis sans âme. La bâtisse semblait bien avoir changer, ne serait-ce qu’à cause des oppressantes ténèbres qui y régnaient. A la lueur de torches ou de flammes magiques, l’équipe progressait lentement dans les dédales des couloirs, redoutant sans cesse un guet-apens, ou même un nouvel assaut. Arrivés à la salle où siégeait habituellement le conseil des sages, ils purent constater qu’à la place du Roy était assis Kalshendar, éclairé seulement à la lueur de quelques bougies. Ce dernier félicita les aventuriers pour avoir réussi à arriver jusqu’ici. Se levant de son siège, il commença à incanter des paroles étranges dans une langue semblant inconnue. Un léger souffle venu de nulle part traversa la pièce, soufflant les flamèches qui apportaient encore un peu de lumière. Quelques arcs électriques éclairaient par à-coup la pièce, et dans la pénombre, le groupe ne distinguait qu’une forme.
Lorsqu’un rire effrayant déchira le silence, chacun des combattants se tint prêt au combat.
La salle entière commença à s’embraser lorsque l’équipe, qui faisait face à Kalshendar, vit apparaître dans son dos deux grandes ailes membraneuses, tel une chauve-souris se préparant à son envol. Ses yeux étaient devenu rouge sang, et en souriant il révéla sa véritable identité : Celle du démon Kalshardaroth…
La légende raconte que Nathyas avait été mise à feu et à sang il y a plusieurs siècles par ce démon, et que plusieurs grands magiciens mirent fin à son règne de terreur en l’enfermant au plus profond des entrailles de l’îlot rocheux au large de Nathyas, qui fut baptisé alors « Rocher du démon ».
Le point de non-retour était dépassé depuis longtemps, il était impossible pour Dorgan et ses amis de ne pas lutter contre ce démon. Dorgan lança l’assaut, en se précipita sur Kalshardaroth l’épée en avant. Les autres combattants de la résistance firent aussitôt de même.
On raconte que le combat dura de très nombreuses heures. Les combattants, épuisés, commençaient à croire en l’immortalité présumée du démon. Usant ses dernières forces, Dorgan réussi à trancher en deux le démon, mais malheureusement, il mourut quelques minutes après…
Le charme qui possédait les soldats royaux s’estompa en même temps que Kalshardaroth rendit son dernier râle. La paix revint enfin sur Nathyas, mais au lieu de fêter ses héros, les habitants portèrent le deuil pendant de longues semaines.
Fidèle au testament de Dorgan, sa sépulture fut envoyée dans le Royaume de Goldmoon, dans la crypte de Raven’s Dust, pour être près de sa famille à jamais…
Depuis ce jour, il est considéré comme le héros qui a sauvé Nathyas.

Par Wedge le 24/2/2002 à 5:09:22 (#1011084)

Chapitre 3 :L’enfance des Héritiers de Dorgan


Revenons au départ de ma mère, Cyril, Galord et moi-même de Nathyas.
Le navire nous emmenant en direction de Raven’s Dust fut poursuivit en pleine mer par un navire de pirates, sûrement à la solde de Kalshendar. Même si le capitaine préféra fuir, il se rendit vite à l’évidence : Son bateau n’était pas aussi rapide que celui des pirates, et bien vite, il fut rattrapé. Lorsqu’ils montèrent à bord, notre mère se rendit compte qu’Arakas n’était plus très loin. Concentrant à son paroxysme son énergie magique, elle usa de toutes ses forces pour tenter de téléporter ses enfants sur l’île, afin de préserver nos vies. Elle mourut en tentant cet exploit. Le navire fut pillé et brûlé, et sombra au large des côtes d’Arakas.
Mes frères et moi furent effectivement téléportés hors du navire, mais la chute fut difficile. Cyril perdit une partie de la mémoire lors du choc, et Galord et moi étions trop jeune pour connaître toute cette histoire.
C’est ainsi que pendant des années, nous grandîmes en croyant que nos parents nous avaient lachement… Et nous ignorions même jusqu’à notre propre nom de famille. Seul vestige de notre passé, un couffin orné d’un étrange symbole…

Malgré son jeune âge, quatorze ans alors, Cyril se chargea de nous élevé du mieux qu’il le pouvait. Cela fut une période difficile pour lui. Aménageant une vieille maison abandonnée, il dû travailler dur pour nous nourrir, et le reste du temps il se chargeait de notre éducation. Galord s’initia bien vite aux arts du combat, et pour compenser sa force, qui lui faisait défaut, surtout comparé à Cyril, il apprit à maîtriser également la magie. Quant à moi, Cyril tenta de m’éduquer aux armes blanches, mais bien vite, je compris que ce n’était pas pour moi. J’étais maladroit au maniement de l’épée, et je ne comprenais pas vraiment l’intérêt de se battre.
Pourtant, un jour, Galord et moi-même fûmes attaquer par des gobelins, au cours d’une de nos sorties quotidiennes. Cyril vint nous porter secours, et à la force de son épée, il mis en déroute nos assaillants, et ainsi nous sauva la vie. C’est ainsi que je compris qu’apprendre à se battre pouvait être utile pour défendre les personnes que l’on aime, et, convaincu, je recommençais les entrainements. Pourtant, les préceptes de Brehan me semblaient toujours aussi obscur, et tenir une épée me rebutait tout autant.
Un soir, alors que je cherchais une réponse dans les étoiles, un sentiment étrange s’empara de moi. « La Magie est la clé »… Cette phrase résonna en moi, et aussitôt, je cherchais à en savoir plus. Je compris bien vite que mon destin était de servir Syl, et l’apprentissage de la Magie fut pour moi comme une révélation, tant je n’éprouvais aucune difficulté à l’apprendre, contrairement au maniement d’une épée. Etait-ce La Déesse qui m’avait montrer la voie ? Cette question restera pour moi toujours sans réponse, mais mon but à cet instant de ma vie n’était plus que de devenir un grand mage, afin d’apporter la parole de Syl, tout en pouvant défendre et protéger les miens contre les dangers de notre monde.
Tout naturellement, afin de servir Ma Déesse de mon mieux, j’intégrais le Nouvel Ordre Sylien, après avoir rencontré Kryll l’Archimage, qui m’avait conquit par ses paroles.
Au sein du clergé Sylien, je pu enfin rencontrer les grands de ce monde, mais surtout deux personnes qui devinrent bien plus que des amis pour moi, Sarameen et Magus.
Toujours en train d’essayer de perfectionner ma magie, au cours d’une ballade en territoire kraanians, je rencontrait Ellinwen, dont je tomba éperdument amoureux. Cette rencontre changea ma vie à jamais…
Un jour, je rencontrais un jeune mage, plein d’ambition et de bonne volonté, prêt à tout pour devenir un grand mage, Trust Kamoko. Son caractère me rappellait ma prime jeunesse, aussi je me proposa de le prendre sous mon aile, et de lui enseigner le peu de savoir que j’avais. C’est avec plaisir qu’il devint mon premier, et plus fidèle, élève. Aujourd’hui, il est bien plus que ça à mes yeux.
Un jour, en compagnie de mes frères, nous partîmes explorer une sombre crypte sur l'île de Raven's Dust... Alors que nous combattions des créatures momifiées, Cyril reconnu le symbole qui ornait le couffin de notre enfance… Petit à petit, il commença à se rappeler son enfance, ce qu’il avait oublier... Ce symbole était les armoiries de notre famille. Regardant de plus près, nous îimes sur le tombeau inscrit "ci-gît Dorgan de Khean, dernier représentant de la famille de Khean"... Notre père... Une plaque de marbre était incrustée sur le tombeau... Le testament de notre père.... qui nous était destiné:

« A mes fils Cyril, Galord et Wedge,
Ceci est mon testament, écrit avant mon départ pour le château du Roy. Je ne sais pas si je vais en revenir, aussi je souhaiterais pouvoir être enterré sur l'île de Raven's Dust, là où ma famille est partie m'attendre. Puissent mes fils grandir dans la joie, sans jamais connaître les tourments de la guerre... Je regrette de ne pas avoir pu vous voir grandir... Puisse votre mère vous élever suivant les principes de notre famille...

Dorgan de Khean »


Dans un coffre posé à côté du tombeau, nous découvrîmes quelques trésors que notre père nous avait laissé en héritage : sa couronne, que je porte encore actuellement, son épée, que Cyril porta avec fierté, et ses écrits, qui nous apportèrent énormément de précisions sur notre passé et sur les évènements qui se déroulèrent sur Nathyas.
Les larmes aux yeux, nous comprîmes que notre père était mort en essayant de faire cesser la guerre, Cyril nous expliquant les points que Galord et moi ignorions sur nos origines... Nous décidâmes tous ensemble de porter à nouveau le nom de Khean afin de perpétuer ce nom pendant de nombreuses générations encore, tout en essayant d'être digne du sacrifice qu'ont fait nos parents pour que nous soyons là.

Par Wedge le 24/2/2002 à 5:10:34 (#1011088)

Chapitre 4 :Un homme brisé, et le début des enfers.



Tout allait dans le meilleur des mondes. Je vivais une relation amoureuse idéale, je commençais à être reconnu en tant que Mage, et nous étions plus que jamais fiers nos origines.
Pourtant, tout allait lentement basculé, comme si le destin des Khean était de ne jamais pouvoir vivre dans la paix…
Tout commença par le départ soudain et inexplicable d’Ellinwen… malgré notre amour, rien n’a pu empêcher son voyage vers de lointaines contrées… Je ne l’ai jamais revue…
Puis le bouclier protégeant Stoneheim disparu… Goratrix, devenu Moriakorm, tenta de semer le Chaos parmi la population. Il était inconcevable de ne rien faire, aussi nous partîmes en guerre contre son armée. Ne pouvant rien faire contre ses opposants, Moriakorm tendit un piège à Sarameen et le tua. Arrivé trop tard, je ne pu pas le sauver, et je vis juste Moriakorm lui assener un coup fatal avant de disparaître… Moriakorm fut finalement vaincu, et Sarameen revint à la vie. Las de tous ces combats et de ces émotions, je commençais à me refermer sur moi-même…
Tout ces évènements m’avaient énormément marqués, et pendant plusieurs mois, je n’étais plus que l’ombre de moi-même.
Mais le pire restait à venir, c’est à croire que les malheurs n’arrivent jamais seuls…
Je commençais à faire des rêves étranges, que je n’arrivais pas à expliquer… Dans ces rêves, je voyais mon père mourir de la main d’un démon… Moriakorm ? Plus le temps passaient, et plus ces rêves se précisaient… Jusqu’au jour où je découvrit, dans ce rêve, que le démon assassinant mon père n’était autre que moi-même !
Lorsque je me réveillais, une voix hantait mon esprit… Cette voix m’expliqua tout. Kalshardaroth, ce démon, que mon père avait vaincu, n’était pas mort. Son esprit avait errer des années à la recherche des fils de Dorgan, dans le but de se venger.
Mes différentes peines passées m’ayant ôter l’envie de me battre pour vivre, et ma naturelle disposition à la magie ont fait que j’étais l’hôte idéal pour l’esprit du démon. Sans peine, il réussi à prendre possession de mon corps, et afin de devenir encore plus fort, il passa un pacte avec Ogrimar, afin de devenir un de ses séraphins et rapprocher encore davantage ce corps de celui qu’il possédait auparavant. La vie semblait s’achever pour moi. Las de tout combat, désespéré, je préférais laisser mon âme disparaître plutôt que de continuer de voir le démon commettre ses méfaits sous mes traits.
Mais… Lise apparu… Elle ressemblait tellement à sa mère…
Lise… Ma fille ! Venue dans le Royaume de Goldmoon à la recherche de son père, dont elle ne connaissait que le nom, elle comprit vite ma peine. Prête à tout pour me sauver, elle passa elle aussi un pacte avec Ogrimar afin de devenir encore plus forte que le démon. Cyril lui confia l’épée de notre père pour lui permettre de se défendre.
Je ne pouvais résolument pas me rendre sans combattre en voyant les sacrifices que ma fille faisait.
Pour protéger mes proches, je partis en direction de Nathyas, pour enfin fouler la terre qui m’avait vu naître, mais aussi en apprendre plus sur le démon.
Au cours d’un long rituel, je réussi à le chasser de mon corps, non sans difficulté. Bien évidemment, Kalshardaroth n’étant plus maître de mon corps, le pacte avec Ogrimar fut brisée. Les deux ailes noires qui ornaient mon dos disparurent ainsi dans de douloureuses flammes.
Au cours de ce voyage, j’appris également de la bouche du démon que l’âme d’une personne ayant péri de sa main ère dans les limbes pour l’éternité sans connaître le repos.
Depuis ce jour, je cherche un moyen de sauver l’âme de mon père Dorgan, qui doit endurer milles souffrances…
De plus, l’âme du démon n’est toujours pas vaincue.
Un lien psychique unie son âme à la mienne depuis notre séparation.
Je sais qu’il n’est pas mort, et qu’il reviendra bientôt pour en finir.
Je m’y suis préparé, et je n’attend que cette rencontre, qui sera certainement la dernière…






Par Wedge De Khean,
Héritier des Khean,
Humble mage de Syl

Par Vlody Agaroth le 24/2/2002 à 5:11:17 (#1011090)

:lit:

Hum ... interessant

Par King Nerkata le 24/2/2002 à 5:12:45 (#1011096)

*Prend les differents parchemins dans sa besace et se dirige vers WindHowl*

Et bien, moi qui suis passioné de lécture, voila un très beau cadeau de ta part Wedge ...

hmmm...

Par Arkryl Le Vil le 24/2/2002 à 5:12:51 (#1011097)

Très Joli Histoire !!

Par King Nerkata le 24/2/2002 à 5:14:20 (#1011102)

*Viens de finir la lécture*

Passionant Wedge! Je ne vous savez pas si merveilleux conteur!

Puis je vous emprunter ces parchemins? Mon fils qui va bientôt naître sera ravi de les entendre

Par Misyne le 24/2/2002 à 14:58:04 (#1013476)

*ecoute son Papy*

Bravo Papy :) tu est toujour aussi amusant dans notre jeunesse Il son toujour aussi Tourmenter vos Histoire *sourit*

* s' ennuie de son papa et sa maman *

Mysine De Khean
Fille de Bast et Lise De Khean

Par Lise De Khean le 24/2/2002 à 15:19:54 (#1013652)

*fini de lire l'histoire de sa famille*

Vraiment tres bien ecrite cette histoire , et je vois que tu ne m'avais pas tout dit sur notre famille ;)

*lit*

Par --BlacK-- le 24/2/2002 à 15:37:08 (#1013795)

:lit:

Par Misyne le 24/2/2002 à 21:30:06 (#1016202)

Maman *sourit*

*donne un bise a sa maman* :)


Mysine De Khean
Fille de Bast et Lise de Khean

Par Dame Belladona le 24/2/2002 à 22:24:18 (#1016615)

Sauver l'âme de son père qui flotte dans les limbes est un acte courageux Wedge.

Mais la dernière rencontre que veut-elle dire ?
Serait-ce ta disparition, la sienne ou ... les deux ?

Par Wedge le 25/2/2002 à 0:14:10 (#1017556)

Cette dernière rencontre marquera en effet une disparition...
Kalshardaroth ou moi...
Nos destins sont desormais scellés...
Tôt ou tard, il réapparaîtra, pour achever sa vengeance.
Je ne sais ce qu'il prépare, mais je sens sa présence, qui se fait de plus en plus forte...

De plus, mon père serait certainement un allié précieux. Il a déjà affronter le démon...
Bien évidemment, je ne cherche pas à ramener mon père parmi nous pour simplement l'envoyer combattre Kalshardaroth... C'est à moi de le faire, mais le soutien moral de ma famille sera un atout précieux quand l'heure de la confrontation sonnera...

Mais...
Peut-être que cette confrontation aura lieu avant le retour de mon père...
Peut-être irai-je simplement le rejoindre dans les limbes...

Ce monde m'a apporté ce qu'il y a de meilleur, et ce qu'il y a de pire.
Cette rencontre finale ne sera que l'aboutissement d'une vie déjà bien remplie...

Syl et les miens m'épauleront.
Si j'échoue, c'est que je n'avais plus rien à faire en ce monde.