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Chroniques d' un Arbre (2)

Par OKita Vahlen le 21/2/2002 à 16:42:43 (#994220)

(hrp: je poste ce mot en debut car je sais pertinemment que beaucoups n auront pas la force de lire jusqu a la fin :ces chroniques d' un arbre sont une suite d' essais visant a enrichir le background du monde baazulien, des propositions ou des explications du comportement et des dires de mon personnage...je vous soumet ces ecrits pour avoir votre approbation ou pas sur ce que je fais: si vous aimez dites le (c long a ecrire, et si cela ne vous convient pas autant ecrire pour moi et arreter de poster ici ), si vous n aimez pas ou n etes pas d' accord, dites le plus fort mais critiquez constructivement s il vous plait, et si vous n en avez rien a faire ignorez ces posts...qui sont en general longs et lourds a lire j en conviens.Certains sont deja parus sur ce forum desole je les reedite , ils sont necessaires a la comprehension du tout... )



-Introduction

Un Arbre... Un Arbre, perdu au milieu de la foret avoisinant le temple de stonecrest.Un Arbre ancien, au tronc epais et au branchage majestueux, là depuis des centenanaires.Un Arbre ayant connu les elfes et les nains, et assisté a leur extinction.Un Temoin parmis tant d' autres, jusque la préservé de la folie des hommes.Et devant cet Arbre, les restes d' une armure, difformes, méconnaissables, faisant a peine penser à l' utilité premiere de ces quelques bouts de métal calcinés et noircis par la suie, qui jalonnent l' étendue d'herbe avoisinnante. Un Arbre se souvient...

Un Homme, parti depuis peu a la recherche de sa fille enlevée, perdu dans les souterrains du temple de Lightheaven, où il avait eu vent que le tortionnaire retenait son enfant, et lui faisait subire les pires traitements.Un homme ivre de rage, fou de douleur en pensant a Elle, avancant dans la pénombre, résigné a trouver l' ignoble individu, et a lui faire payer cherement ses bassesses.Finissant par trouver cet homme et pouvant jauger l etat de sa fille, l Homme tente de comprendre ce qui a puu pousser a l avenement d une telle situation.Une conversation houleuse, dans le but de delivrer sa fille, aidé par des proches, des compagnons, ou de parfaits inconnus suivant le meme but que lui.La disparition de l ignoble individu, et de nouveau la solitude, un gout amer dans sa bouche, qu apportent une immense tristesse et le sentiment d' avoir gaché une occasion qui ne se presenterait peut etre plus.L' image de sa fille, qu' il impose a son esprit, tellement qu il ne percoit meme pas la brusque hausse de temperature autour de lui, ni ne voit la comète, sortie de nulle part, irréelle, qui le frappe de plein fouet.La douleur et l amertume.Le temple de stonecrest, et des regards interrogateurs, posés sur l Homme, étendu sur le froid dallage du lieu.Une aide prodiguée, des mots appaisants lui caressant les oreilles: rien n' y fait, ses chairs calcinées lui font souffrir le martyr, et le visage de sa fille hante son esprit. Ainsi que la vengeance, l' obnubilant peu a peu, prenant une part croissante dans ses pensées, jusqu' a l' envahir complètement.Une prière a Lugh, le dieu de l Homme, adréssée dans son délire.Et l' arret de la douleur.Une voix lui intimant de sortir de ce temple, et de marcher jusqu' a l' Arbre.Un Homme proche de la mort, sourd aux appels de ses proches, s' enfuyant dans la forêt afin d' y trouver un repos plus que necessaire.Un Homme qui trouve un Arbre, et qui lentement, défait malgres la douleur singlante ses parties d' armure encore chaudes de l' impact, difformes, par endroit collées a ses chairs. Un homme nu, priant a genou son dieu, son père, son sauveur, et un Arbre silenceux, écoutant l' humain.Une bréche, irradiant une lumière éblouissante, apparaissant a la base de l' Arbre, intimant silencieusement à l' Homme de venir jusqu' a elle.Un Homme desespéré rentrant en contact de l' Arbre, et disparaissant, happé par le flot lumineux.

Un Arbre veille sur son Protégé, flottant entre deux mondes en position foetale et baignant dans sa seve régénérante, attendant son heure, patiemment, au fur et a mesure que ses chairs mortes se régénèrent. Un Homme appaisé par le liquide qui donne sa vie a l' Arbre, que ce dernier partage désormais avec son hôte.Et pourtant,au fond de cet Homme a l' aspect serein, le germe naissant de la colère, croissant à mesure que ses blessures se referment.




-Renaissance

Le temps est une notion qui n' est plus.L' Homme flotte, baigné dans cette sève immatérielle qui constitue desormais son monde, vaste, infini, comme une mer qui n aurait pas de fond ni aucune limite.Il flotte, témoin spirituel de son corps inerte dans son monde silencieux , rythmé par les battements encore faible de son coeur, mais qui prennent peu a peu de l ampleur à mesure que son corps guérit.Il n' a plus de visions, il se voit lui, à travers les yeux de l' entité qui l' a placé en ce lieu.Il guérit.Son corps ne présente plus aucune de ces traces de brûlure qu' il avait pu constater a son arrivée.Ses chairs se régénèrent, son esprit est appaisé.De même que pour le temps, tous ses sentiments négatifs ont disparu, laissant place a une absence totale d' émotions et de pensées. Aucun souvenir de la manière dont il avait pu arriver ici: il y avait ces visions, sa colere grandissante, puis le calme.La paix.Ni joie ni peine: il observe celui qui est lui, et qui lentement semble revenir a la vie.Il attend.
Un changement dans son monde, une lumière éblouissante.Un sourcillement:il est a nouveau dans son corps.Il lui semble revivre une scéne qui s est deja passé a sa naissance:il ouvre la bouche pour crier, mais aucun son n' est produit: étrangement, alors qu' il se croit mourir a mesure que le liquide pénètre ses poumons, le manque occasionné par l' absence d' oxygene disparait.Il respire.Il ouvre les yeux, percoit la lumière.Bien qu' effrayé, il prend sa direction en nageant, curieux.Un bruit assourdissant, et tout s' écroule, son monde, son bien être:ses souvenirs lui reviennent.Il ferme les yeux.Il ne sent plus le doux contact de la seve sur sa peau: il a laissé place a une atmosphere humide, aux odeurs rappelant un bosquet fraichement touché par la pluie: l' odeur bien particuliere de la forêt.Il ouvre les yeux:il est entouré d' arbres et est au pied d un immense tronc, large comme une bonne vingtaine de fois sa taille.Il les leve: pas même il n' apercoit les premieres branches de l' arbre imposant qui se tient devant lui.Il se met doucement a genoux pour prier, car un tel arbre lui inspire un profond respect.Mais voila que le maître de ces lieux se manifèste:ses bras et ses jambes sont enchevétrés dans un reseau complexe de racines.Il n' essaie pas de se libérer:il baisse les yeux et attend.Une voix profonde surgit, semblant venir de la petite clairière tout entière:
"-Bienvenue en ces lieux, petit homme."
Il essaie de parler, mais un sentiment lui intime de garder le silence et d' écouter.Il en fait ainsi.
"-Comme tu le sais désormais, ta vie m' appartient: c' est grâce a moi si tu es la .J' ais entendu ton appel et y ais répondu.Je te connais, petit homme.Toi aussi, tu me connais.Certains des tiens m' appellent Lugh, et veillent a Ses interêts à travers votre royaume, afin que Son cycle perdure.Mon rôle est de La protéger: Elle est la source, et ne saurait souffrir des inconstances de ceux de ta race.Mais bien pis encore est a venir: les signes du retour de ce que vous appelez l' Haruspice sont la, présents: il ne saurait tarder.Et notre Mere n'a pas meme encore fini de pleurer les elfes et les nains, qu' elle devrait encore rajouter la moindre peine de la perte de votre race?Cela ne doit pas etre.Je veille, mais j' ais besoin de mesagers parmis vous.Et c' est pourquoi je t' ais sauvé, petit homme.Vos conflits ne m' interessent pas, seule la vie compte.Tu sera ma voix parmis les tiens.Jamais tu ne trahiras ma parole ou ma volonté, et tu veillera a ce que le respect qui Lui est du lui soit donné.mais tu es encore faible, petit homme...et ma reconnaissance a un prix: pour un jour passé dans le monde extérieur, tu devras revenir dans la matrice de l' arbre au moins le triple du temps.C est un sursis que je t' accorde, mortel, et désormais, comme je te l' ais deja dit, tu m' appartiens.La Nature donne mais peut aussi bien reprendre. Mesure ta chance, car c' en est une de taille qui t' est offerte.Maintenant va, je veille sur toi et les tiens."
Il pleure désormais, des larmes coulent sur ses joues.Bénédiction ou non, le temps lui apprendrait.Mais de sa bouche ne sort aucun son.Il a compris.Il est libéré de son entrave.Tout son univers bascule:un instant il est de nouveaudans la seve, puis une autre lumiere , plus diffuse que la précédente, l' éblouit: il se dirige vers la faille qui s' est crée.
Dans la forêt avoisinnant le temple de Stonecrest, un Arbre illumine les alentours.De la lumière nait un bras, puis le bras devient tronc, qui a son tour devient corps: un homme couvert d' un liquide visqueux git nu sur l' herbe épaisse qui jalonne les lieux.A cote de lui, des pieces d' armure sont recouvertes par une mousse dense.Au milieu du tas de mousse nouvellement formé, une jeune pousse a pointé et s' offre a la lumière du soleil.





-Le souvenir

L' Homme flotte.Il dort.Ses yeux s' ouvrent et il reprend conscience qu' il est. Tres vite, la vision de son prpopre corps l' ennuie et ne l interesse plus, et son esprit vagabonde.Sa famille lui manque, il amerait serrer sa femme et ses enfants dans ses bras et leur dire a quel point ils les aiment.Il pene a eux, a elle, a la maniere dont ils se sont rencontrés.Un souvenir...

Il allait connaitre la guerre.Il etait jeune, trops jeune selon ses parents.Mais depuis que le temps que els anciens lui contaient les hauts faits des heros passés et présents de la guilde qui l' avait vu naitre, il pensait qu' il était temps d' etre lui meme a la hauteur de ses origines, et rien ni personne n' aurait su l' écarter de la voie des armes;meme des parents soucieux pour leur jeune et unique enfant un peu trops reveur et avide de batailles a leur gout.
Il avait commencé par suivre des yeux l ' entrainement de ses ainés, jusqu' au jour ou il n' y tint plus et demanda au responsable des paladins de l' ordre de le prendre comme écuyer: il avait suivi un entrainement harasant, apprenant a manier la masse d' arme et le bouclier comme il le pouvait selon les enseignements que le maitre d' arme avait bien du mal a lui faire rentrer dans le crane?Mais cet entrainement était loin d' etre achevé quand il fut clair aux yeux de tous qu' une importante bande d' orques et de gobelins menacaient le royaume, et qu' il fallait qu' une armée soit levée.Non aps que les Descendants d' Altharin se souciaient beacoup du royaumen mais ses forets étaient trops importantes a leur yeux pour les laisser souiller par les peaux vertes, qui avaient deja entrepris de deboiser leur territoire.Les guerriers de l' ordre allaient donc agir conjointement aux armées du baron, mais sous les ordres de leur chef, en une action coordonnée visant l' éradication de la menace orque.
Il avait finalement réussi a persuader ses parents et supérieursn et obtenu la permission de marcher aux cotes de ses ainés, à condition cependant qu' il ne gene pas ni n' entreprenne de se faire remarquer en quelque coup d' éclat qui finirait à coup sur en tragédie pour ses parents.Il s' était donc fait remettre une armure légère de facture honorable, ainsi qu' un casque fait de mailles de fer grossier;et pendanit a son coté la masse avec laquelle il s' était aprement entrainé, dont le poids le faisait pencher .Son père avait achevé sa preparation en lui remettant une cape de tissus vert et résistant tressé à partir des sécrétions de gros vers fourmillant dans les environs du village de la communauté; et d' un léger bouclier de bois paré de l' emblème des descendants-le Dragon Vert-, de forme circulaire et tres maniable, qu' il avait attaché dans son dos.c' est ainsi que le jeune homme s' en alla pour vivre sa premiere bataille.
Une brume épaisse baignait la plaine ou allait se dérouler le gros des combats, bordée par d' épaisses forets.Un grondement sourd incessant confirmait la présence de la marée verte sur laquelle l' armée humaine allait déferler.Le jeune homme était avec les siens en retrait, loin du lieu des affrontements les plus violents: lui et sas ainés étaient chargés de prévenir tout attaque pouvant provenir par les flancs, ou un contingent d' orques et de gobelins, dirigés par un chef assez autoritaire et malin pour faire cesser leurs braillements, pouvait aisémment se dissimuler, la faveur de la vegetation et de la brume qui persista ce jour jusque fort tard dans l' apres midi. Mais bien avant la fin de la matinée, les troupes du baron avaient enfoncé les lignes énnemies, qui faute d' organisation n' avait tenu que tres peu de temps.La menace semblait écartée, mai le jeune homme était décu: il n' avait participé aucx combats que de tres loin, en tant que spectateur, et la soif de combats le prenait au corps:il en voulait plus, mais ne redit néanmoins pas grace apres coup a son infortune quand une clameur inattendue srgit de la lisière de la foretn, qu' ils ne surveillanet plus guère, ayant assisté a la débandade des troupes énnemies.Des fuyards avaient ralliés une bande fraichement arrivées, et avaient contourné les affrontements pour prendre les humains a revers.et s' élancaient désormais, masacrant l' arriere guarde, laissant seulement le temps au chef des Verts Paladins pour organiser ses hommes, qui fondirent a leur tour dans la mélée..ou le jeune homme put largement étancher sa soif de sang: il recut nombre d' entailles légères et son sang coulait..mais aucun de ses coups ne porta, il avait l' impression qu les orques se jouaient de lui.Puis un bouclier sorti de nulle part heurta son torse de plein fouet, l envoyant s' écraser a terre, hors combat.
il fut réveillé par un de ses freres d arme, qui réunissait quelques combattants encore en etat de couvrir la fuite des orques endant son sommeil ils s' étaient fait mettre en pièce et avaient bien vite sonné la retraite.Il y alla, plongeant seul dans les bois épais, n' atendant pas meme ses compagnons.C' est ainsi qu' il finit par se perdre, la brume en ces lieux faisait qu' il n' y voyait pas a dix pas. Il fit une pause et constata en s' essuyant le front que son crane était ensanglanté.il tomba a terre et envoya son casque trouler aussi loin qu' il put.Il avait été inutile, et il était desormais perdu dans une foret qu' il ne connaissait pas. Il se releva apres un court moment, résigné a ne pas en rester la.Il marcha un peu.Le vent se leva, commencant a dissiper la brume.Quand finalement il atteint une grande clairiere, les nuages gris couvraient encore la lumiere du soleil, mais ilpouvait désormais y voir.et il vit: de stroncs calcinés, des corps d' orques et d' animaux jonchaient le sol.Il pensa aune guerre intestine entre tribus.Il avait probablement raison.Plus loin, un lac asséché l' interpella:cela n' aurait aps du etre.En s' approchant, il constata que la terre encore humide avait été foulée récemment par de nombreux orques, dont beaucoups de corps gisaient inertes et ensanglantés dans la boue.Il eut la nausée.Des corps différaient:des corps de femme, nus, mutilés.Il reconnut immédiatement ce qui avait été des nymphes des lacs, esprits mineurs de la nature au pouvoir pourtant considérable et a la beauté légendaire, bien que leur taille n 'atteignait que rarement celle des humains.Il comprit que les orques s' étaient battus pour le controle du lieu sacré, protégé par les esprits qui l' avaient payé de leur vie.en pleurs, il posa son regard sur les cadavres, et il découvrit une survivante, assise dans la boue et serrant le corps d' une de ses soeurs sur ses genoux.Elle pleurait sa perte.Le jeune homme fut frappé par la beauté sauvage de la nymphe.Ses larmes cessèrent.Sans un mot il s' avanca, et elle le vit.Ses larmes cesserent a leur tour. Il soutint son regard quelques instants avant de baisser les yeux, confu.Elle s' écroula a terre, son corps faisait etat de nombre de blessures plus ou moins graves, et elle avait pedu connaissance.Il ne tarda pas a la mettre sur son dos, osant toucher son corps étonnament chaud et a la texture étrangement humaine, bien que les fluides qui se deversaient de ses blessures n' avait rien d' humain. Il se hata:il pensait pouvoir retrouver ses pas et l' amener au campement, maintenant que la brume n' était plus. Il était épuisé et parcourut une distance honorable quand un vent fort se leva.Il s' écroula ason tour, étendu au coté de la nymphe, qu' il prit dans ses bras dans un geste desespéré pour la protéger du monde extérieur.Elle ouvrit calmement les yeux, leurs regars dse croisèrent et inexplicablement, ils s' embrassèrent.Une voix douce résonna dans sa tête.elle lui parlait:
-Ecoute le bruit du vent dans les arbres..ne te rappelle-t-il pas le bruit des vagues s' écrasant sur les rochers...?
Un sourire sans joie, désespéré.Une larme qu' elle versa, qui passa tour a tour de sa propre joue a celle du jeune homme.Il sombra dans l' inconscience tout en la sentant mourrir:a son réveil, elle avait disparu.
Il al pleura longtemps.en rentrant au campement, ses freres furent heureux de le reetrouver, mais nulle joie n' habitait plus son coeur: il avait perdu celle qu' il avait aimée, et rien ne saurait lui rendre son entrain.Il passa deux jours a regarder le ciel, inerte, mangeant peu, à se remémorer les quelques instants qu' ils avaient passé ensemble.C' est quand les mots de la nymphe lui revienrent a l' espritqu' il acquit la certitude qu' il devait gagner la mer.Il quitta les siens sans un mot et retourna au lac, qui étrangement n' était plus asséché.De la , il suivit un cour d' eau pendant quelques jours, et enfin se firent sentir les premiers signes de la proximité de l' océan.Il marcha vers le bord d' eau, ne sachant pas trops à quoi s' attendre, ni pourquoi il était la.Il faisait doux, le soleil venait a peine de se lever.Il entendit le fracas des vagues et pleura. Il parcoura la greve des yeux, et il apercut loin en contrebas une silhouette floue qui regardait l' ocean, lui tournant le dos.il courrut aussi vite qu il le put dans sa direction, la helant.mais elle ne se retourna que lorsque il fut a une dizaine de pas d' elle, et il La reconnut. Il ne sut retenir ses larmes qui inondèrent son visage.Elle lui sourit, et le regard qu ils s adresserent fut équivalent a toutes les promesses d' amour eternel qu ils auraient pu se faire .
Il la ramena sans tarder dans so village, la présenta a ses parents, et bien que tous deux jeunes, ils se marrierent le printemps qui suivit.Sur la maniere dont elle était devenue humaine, jamais elle ne toucha mot.Elle avait peu a peu appris la langue des humains, mais resta toujours calme et réservée.
Il aurait du connaitre la guerre mais connut l' amour, et jamais il n en voulut au destin pour cela.Jamais

Il en vient desormais a penser a sa premiere fille...bien qu' il ne la voit plus, elle lui manque.Il la revoit:
Elle naquit soeur de son unique frère, et provoquant le trépas de celle qui l' avait enfantée.Elle découvrait a peine le monde qui se donnait en spectacle a ses yeux, restreint aux parois sombres d' une caverne et à une ouverture béante vers l' extérieur, ou une pluie battante singlait; qu' elle comprit. Elle vit l' étonnement, puis cet étonnement se muer peu a peu en Haine, une peur incommensurable de l' inconnu et de l' étrange. Léti était née. Létit vivait.Et Léti se doutait du funeste destin qui allait être le sien.Mais Léti savait aussi que sa vie ne se limiterait pas aux murs noirs de cette caverne sans nom.Elle vivrait. Elle vit les siens dépouiller le corps de celle qui l' avait mis au monde, et en faire leur maigre pitance. Elle se tenait près de son frère, tout contre lui.Ils pensaient ensemble, ils etaient un.Déja elle sentait son odeur, et voyait ce qu' Il était,...tel qu' il fut durant sa courte vie: il mourrut. Un gémissement de détresse: Il n' était plus, Elle était seule, parmis les siens qui lui étaient hostiles.Elle se devait de faire vivre son Frere a travers elle.Déja les siens s' apprêtaient à lui réserver le même sort qu' à celle qui l' avait portée:Ils s'avancaient.Trops faible pour tenter quoi que ce fut, elle se résigna et ferma ses yeux habitués a la pénombre.Elle allait Le rejoindre.Mais les Esprits en décidèrent autrement: Un éclair, une forme gigantesque dréssée a l' entrée de la grotte, et l' anéantissement de ce qui fut-de ce qui aurait du être sa famille.Une main tendue.Le noir, du a la somme extraordinaire d' évenements qu' elle avait eu a endurer durant sa courte vie.
Elle ouvre les yeux: il fait noir.Elle appelle son frêre en vain, il ne répond pas, elle n' est pas là ou elle croit être.Elle ferme les yeux.
Son sommeil avait duré un temps indéfinissable. Elle vit pour la première fois le soleil, l' herbe, les arbres, les bâtisses du hameau qui formait ce qu' elle apprit plus tard a appeler un camp druide, et ou elle se sentirait a jamais en sureté.A son réveil, celui qui l' avait arraché aux siens était là: il lui suffit d' élever son regard pour le voir.Elle se trouvait sur ses genoux, et tentait tant bien que mal de lui faire avaler une substance qu' elle avala.Elle se sentit mieux.Il s' occupa d' Elle longtemps, jusq' a la fin de sa guérison: Elle ne compta pas le nombre de fois ou il l' avait promenée, enroulée dans sa cape, a travers les bois avoisinnants.Ils étaient en contact, elle lui raconta l' histoire de sa vie, il lui raconta la sienne.Il était devenu sa nouvelle famille, ainsi que les habitants du hameau, qu' ils soient a deux ou quatre pattes.Une chienne avait accouché il y a peu, elle grandit avec les petits.Elle grandit tellement vite que cela interpella les druides, qui avaient connaissance des cycles fondamentaux de l' existence des êtres vivants. Elle mesurait déja plus du double de la taille qu' elle aurait du avoir, et paraissait n' avoir en rien souffert de la rudesse du debut de sa vie. Elle aimait son père, qui s' était pris d' affection pour elle: elle avait peu à peu appris a penser comme les siens.L' apparente mélancolie perceptible dans le regard de l' homme s' effacait quand il la regardait:il avait perdu celle qu' il aimait, Elle avait perdu son frère.Souvent, il la laissait aux bons soins des druides, et revenait plus triste encore que lorsqu' il partait: il cherchait mais ne trouvait pas.
Mais vint un jour ou l' équilibre fut bouleversé: celle que son père aimait était réapparue, sans rien laisser transparaître de ce qu' elle avait vécu.Il était trops fou de joie pour lui en savoir grés, et il lui présenta sa mère.Elle l' aima, et ils s' installèrent dans une hutte a l' orée du village, ou ils coulèrent des jours heureux.Puis de l' amour de ses nouveaux parents vinrent a peu d' intervalle les deux Turbulents, qu' elle accepta comme frêre et soeur, et qu' elle aima.Elle débordait de joie et était heureuse, mais déjà, le sentiment d' être différente et de ne pas être a sa place grandit en son coeur.Elle avait passé beaucoups de temps avec sa famille, vint le temps ou elle sut qu' elle devait partir. Elle leur fit ses adieux à sa manière, et s' en retourna parmis d' autres:les siens.
Elle retrouva sans peine le lieu de sa naissance, et gémit longtemps devant la grotte qui l' avait vue naître, lancant un appel sourd a son frêre, pour qu' il soit fier qu' Elle avait survécue.Elle voyagea et croisa au fil de ses voyages les siens, et c est avec ardeur qu' elle défia tous ceux qui se mettaient en travers de sa route, les défaisant un à un, agrandissant par la même le nombre de ses suivants. Elle mesurait bien deux a trois fois la taille de ceux des siens, sa blancheur était d' albâtre et son coeur ne connaissait aucune pitié pour ses adversaire. Au fur et a mesure que ses conquetes avancaient, tous apprirent a la craindre. Elle défendait son territoire grandissant, qui lui avait été prêté par la Créatrice (-Titania-), de tous ce qui était nuisible a la nature.
Le temps a passé, mais nulle vieillesse ne vient troubler sa beauté. Elle a de nombreux descendants, répandus sur bon nombre de territoire. Elle ne s' est montrée que de plus en plus rarement à sa famille d'adoption.Jusqu' a disparaître completement.
C est ainsi qu' à chaque fois que retentit son hurlement a travers les bois, Okita verse une larme en pensant à sa fille qui l' a abandonné.Mais autour de l' arbre ou son corps, supportant mal la colere que Lugh y a inséré et dans lequel il se régénère; il est dit que veille une immense louve a la fourrure d' une blancheur parvenant a percer la pénombre de la nuit et a la fureur meurtrière, qui empêche quiconque ayant de mauvaises intentions de passer outre ou de même poser le regard sur l' Arbre. Léti Vahlen.
(je sais c est du deja paru, mais il manquait et je l avais oublié...la suite quand j aurais le temps d' écrire)

Chroniques d' un Arbre (2) - Suite

Par OKita Vahlen le 21/2/2002 à 16:44:04 (#994234)

-Recueil de textes issus des membres du clergé des Esprits de la Nature de baazul

Par Akané, dryade:

Je tiens cette histoire de mon père le Troll…

Il m’apprit cette histoire pour me démontrer à quels points les apparences pouvaient être trompeuse…

La Dryade des nénuphars

Cette histoire ce passe au début de notre ère, prés du lac au nénuphar.

En effet, il se trouvait prés de ce lac, deux arbres gigantesques, magnifiques et puissants, il dominaient toute la forêt, et comme tous les arbres, ils étaient habités par ses protecteurs, qui ne s’étaient jamais quittés depuis des années, et de leurs unions naquit une toute jeune Dryade…

Quand la jeune maman sût qu’elle allait donner naissance, toute la nature se mit elle même en émoi…

La jeune maman demanda à son puissant arbre de donner un berceau à son enfant…

L’arbre s’exécuta et laissa au bon soin du vent la responsabilité de guider sa graine la plus fertile à terre.

La graine germa quand la petite Dryade vit le jour… Ils étaient liés…

La jeune Dryade grandissait et son arbre poussait, elle était pleine de vit et aimé à sauter de nénuphar en nénuphars sous l’œil inquiet de ses parents…

Son arbre encore trop petit, elle ne pouvait encore l’habiter, mais en fidèle protectrice, elle s’en occupait soigneusement…

Elle aimait dormir sur les nénuphars lors des pleines lunes afin de l’observer grandir et de lui envoyer ses meilleures ondes…

Un matin, un jeune garçon fît son apparition prés du lac, par habitude tous les êtres vivants en ces lieux, retrouvèrent leurs cachettes… et même notre jeune amie se cachait derrière un nénuphar en l’observant… elle n’avait jamais vu d’humain, elle le trouvait magnifique, grand, charmant…

Il revenait tous les jours, tous les après-midi, faire sa sieste près du lac, elle l’aimait….

Elle se plaçait toujours soigneusement derrière son nénuphar, souvent elle le guidait prés de lui, elle observait chaque contours de son visage, jamais la petite Dryade n’avait ressentit cela… elle était amoureuse…

Un mois passa, où chaque jour le jeune garçon vint… puis un jour…

La nature changeât, tous les oiseaux désertèrent leurs nids… la lune rousse…

La lune rousse avait un pouvoir sur la nature, lorsque cette lune apparaissait dans le ciel, la nature elle-même était dépourvut de pouvoir, les êtres qui vivaient là étaient, pour cette nuit sombre, sans pouvoir….

Plus rien ne les protégeaient, plus rien ne les cachaient, ils étaient abandonnés à eux mêmes pour cette nuit…

Cette lune qui n’arrivait que très rarement par décennie, était pour eux la pire des choses… ils l’avaient sentit depuis un moment mais ne pouvaient quitter la forêt et les parents de la jeune Dryade ne voulaient en aucun quitter leurs arbres, ne serais-ce qu’une nuit….

Les humains allaient arriver…

La jeune Dryade se reposait sur son nénuphar, le jeune garçon n’était pas venu, elle soupirait…

Une gigantesque volée d’oiseau passa au dessus du lac… il se passait quelque chose… La Dryade se redressa et observait la forêt… des flammes, des flammes avançaient dans la forêt…. Les villageois ! Ils approchaient !

La Dryade sauta de nénuphar en nénuphars pour regagner le bord, mais le vent souleva le nénuphar sur lequel elle se trouvait pour y détacher la racine… il soufflait sur le nénuphar, la Dryade s’accrochait… le vent cessa quand la Dryade fut en sécurité au milieu du lac… le vent l’avait sauvé…

Les villageois approchèrent torches à la main… ils s’approchèrent des arbres de ses parents cages en mains… elle était effrayé…

Le jeune garçon, il était là… il les guidait… il montrait les arbres de la main… elle pleurait, il l’avait trahi…

Seule au milieu du lac elle pleurait, ses parents sans défenses et sans cachettes se firent vite capturer… les villageois repartaient... elle pleurait et regardait le jeune garçon qui était toujours présent… que faisait-il ?

La stupeur, prit la jeune Dryade… il écrasait son arbre…

La jeune Dryade s’évanouit….

Les jours passèrent, les arbres qui avaient abrités ses parents mourraient, signe qu’ils n’avaient pas survécus…. Elle était seule, sans arbres, si jeune….

Plus jamais elle ne mît pied à terre…

Depuis ce jour, elle ère de nénuphar en nénuphars, à pleurer sa peine…

(tres beau akané!A vous de jouer, les autres des esprits :) )

Par Lisath Terra le 21/2/2002 à 16:44:54 (#994242)

:) :lit: :)

Aller hop!

Par OKita Vahlen le 22/2/2002 à 12:52:10 (#997615)

*donne un coup de pied dans la pile*
Le temps que vous mettrez a lire ca, ce sera du temps en moins passé a flooder ou a écrire des betises!
*sort en courant*

Par Mylaniah le 22/2/2002 à 13:20:41 (#997927)

:) :lit: :)

Par Belgar Klein le 22/2/2002 à 16:29:57 (#999693)

:lit: http://forums.jeuxonline.info/images/icons/icon14.gif :lit:

Par la-fee le 22/2/2002 à 17:44:42 (#1000207)

:lit: *souffle* merci

Par Arrakis Orea le 22/2/2002 à 23:42:04 (#1002731)

:lit:

*souffle un peu sur les feuilles légères*

Par Muad Exnihilo le 23/2/2002 à 13:04:42 (#1004615)

:lit:

superbe

Par OKita Vahlen le 23/2/2002 à 19:16:22 (#1007235)

:merci: dame Muad *s' incline*

Par Hesperides le 24/2/2002 à 13:05:47 (#1012619)

Le vent gémit et les pleurs inondent les terres...

Par Piloners Vahlen le 24/2/2002 à 22:22:14 (#1016596)

C'est une tres jolie histoire Akane

Sourit la larme a l'oeil

Par Smiley le 24/2/2002 à 22:36:06 (#1016707)

:lit: *triste* *va chercher la dryade afin de lui offrir un grand chene *

Par Cynthea le 25/2/2002 à 9:17:04 (#1019700)

A toujours aimé écouter les histoires que son père contait. Une légère mélancolie l'envahit soudainement en pensant qu'il n'aura sans doute jamais de petits enfants à qui les raconter et qui auraient pu, à leur tou,r conter au futures générations, les longues soirées d'hiver au coin du feu...

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