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L'histoire de celui qui nacquit barbare et périt philosophe.

Par Sieur Dubourina le 20/2/2002 à 12:12:45 (#983079)

Première partie: L'ancien monde.


Tout commence en l'an de grace 536, alors que le roi Théopold XII, père de l'actuel roi, gouverne sur Goldmoon.
C'est lors de cette année, que le sort me fit naitre dans cette ile benie d'Idastae.
Cette ile, située non loin des cotes de Goldmoon a une vegetation luxuriante et une faune assez remarquable puisque c'est au sein de celle-ci que les dragon naissent.

Ma famille etait de générations en générations, dresseuse de dragon. Mon pere lui fut l'un des plus prestigieux qu'Althea est porté.
Mais outre son travaille, mon pere avait le coeur sur la main et passé son maigre temps libre à aider les plus pauvres.
Ma mere quant à elle s'occupait de notre petite maison, située a une lieu de la mer.

Mais bien que cette ile eut tout pour etre un paradis, ma naissance me promis un destin et une vie dure.
En effet, par ce jour noir d'automne, ma mere en me donnant naissance, se donna par la même occasion la mort.
Elle mouru à la suite de l'accouchement en me serrant dans ses bras.

Mon pere dut ainsi m'elever seul durant mon enfance, ce qui ne fut pas une chose facile.
Jusqu'a l'age de dix ans, je vecu ainsi dans cette maison, m'occupant malgré mon age des taches menageres.
Mon pere s'occupé de celles que je ne pouvais point remplir.

Mais mon destin me rattrapa encore une fois, et par un terrible jour de l'an 546, je ne vis pas rentrer mon pere au soir.
Son compagnon d'arme, Darolis Vident, arriva à l'aube sur son cheval.
Et il m'expliqua du mieux qu'il pu la mort tragique de mon pere.
Celui-ci avait donné sa vie pour defendre Darolis et sa femme lors d'un raid de pillards sur leur maison.
En echange de sa vie, il lui demanda de veiller sur moi et de me donner une bonne éducaton Brehanite.
Ainsi, je venais de perdre toute trace de ma vrai famille.

Malgré cela, je me puis dire que Darolis ne fut pas bon père.
Celui-ci m'éleva comme son seul fils, m'enseignant les arts de la guerre et developpant ma foi en le dieu Brehan.
A l'age de 14 ans, j'avais toutes les connaissances requises pour devenir un guerrier hors norme.
Et comme veut la tradition de mon ile, c'est à ce même âge que je dus quitter le foyer familiale.

Juste apres mon quatorzieme anniversaire, Darolis m'offrit un anneau des tenêbres, compagnon des guerriers dans la nuit.
Et ce fut mon cadeau d'adieu.
Je me rapelle encore ses dires: "Va mon fils, va sur les sentier de Brehan. Ils te meneront au courage et à l'honneur."

Je pris le premier bateau de pecheur en partance pour le continent et c'est ainsi qu'a l'age de 14 ans, je me suis retrouvé sur le port de Lighthaven, seul et triste, n'ayant aucun autre but que de survivre.

Aussitot arrivée, je chercha tant bien que mal un refuge. Et c'est dans le temple de Artheck que je le trouva.
Un bon samaritain me donna du travaille et je pu durant quelque jours vivre de mes propres moyens.

Dans ma tete, un sentiment grandissait, celui de venger mon pere et de retrouver son meurtrier.
Je ne savais rien de lui, mais je savais que tot ou tard je le trouverai.
Ma haine guida ma lame ainsi pendant six année, et je me fis une reputation autour de Lighthaven en escortant des convoies marchands.

Malheureusement, la haine n'est pas une vertue de Brehan et encore moins une bonne conseillere.
Et malgré cette force qui grandissait au coeur de moi, la haine me rongait et faisait de moi un etre depourvu de coeur.

Arriva un jour où ma vie pris un tournant decisif, je fus mis devant un choix: sauver une vie ou faire mon travail en tuant un pilleur.
Une femme gisait devant moi et le pilleur fuyait à cent pas, je ne pouvais le rattraper et ramener la femme à temps chez un guerisseur.
Cette femme me regarda d'une maniere insurmontable, elle parvenait à transmettre sa douleur et tout ce qu'elle resentait.
Je pris ma monture et decida de la ramener au guerisseur le plus proche.
Je ne sais pas ce qui me donna la réponse à ce choix mais je pense que Brehan y est surement pour quelque chose.
Tout ce que je sais, c'est que ce jour la, j'ai pris conscience que la vie etait un present, le plus précieux que l'on puisse avoir.
C'est aussi ce jour là que je compris qu'il vallait mieux defendre ce précieux cadeau que de le pourfendre.

Je me pris d'amitié pour cette femme et venait la voir tous les jours de sa convalescence.
Le guerisseur était touché par mon comportement et durant des heures nous discutions ensemble.
Il me conseilla d'aller dans une abaye Brehanite pour m'y retirer et reflechir, il voyait que mon ame n'etait point tranquille.

J'ecouta son humble conseil et c'est ainsi que à l'age de 27 ans, je partis dans l'abaye de Stroma.
C'est en ce lieu, que je decouvris cette science de l'ame qu'est la philosophie.
Des mon arrivée, j'appris l'humilité et la quete omnipresente du savoir et de la foi.
Chaque jour, chaque nuit, ma foi et mes connaissances ne faisaient que croitre.
Cela devenait un besoin, connaitre encore et toujours.
Du plus grand philosophe aux ecrit sacro-saints, toute la biblioteque passa sous mes yeux.
Quand je m'appercu du savoir que j'avais acquit, je me rendis par la meme occasion compte que six ans de ma vie venaient de s'ecouler en ces lieux.
Et c'est ainsi qu'a l'age de 33 ans, je quitta cette abaye pour rejoindre la civilisation.

A mon retour à Lighthaven, je fis la rencontre d'un homme hors du commun: Lediian.
J'etais à la recherche d'une hache car un voleur venait de suptiliser la mienne.
Et ce fier guerrier m'en proposa une magique, mais à un prix excessif.

Voyant que je n'etais pas un riche marchand, il me proposa une alternative.
Si je rentrai dans son clan, alors il me donnai cette hache.
Je lui demanda si son clan avait certaine restrictions, et il ne me demanda juste si j'etais guerrier pur brehanite.
L'affirmative suivie et c'est ainsi que je rentrais dans le clan Colymar.

Je fis connaissance avec les quelques membre qui venaient de le former et d'Humakt.
Humakt, grand Khan des Colymar, un homme au charisme sans fin qui donnait courage à ses freres par chaques paroles.
Ce clan devint pour moi une veritable famille, j'y ai appris à mettre en pratique tous les enseignements que Darolis m'avait donné.
Ma foi en Brehan grandissait et mon desir d'aider les autres avec.

A l'age de 35 ans, je decouvris une autre facette de la vie, celle qui semble la plus jolie mais qui parfois est la plus meurtriere.
Je veux bien evidemment parler de l'amour.
Ce jour là, je faisait une ronde autour du temple quand je decida d'aller voir le démon qui y vivait en ses sous-sols.
Plus j'approchait de l'antre du demon et plus je l'entendais gemir.
Quand je fus arrivé sur le seuil de son antre, je vis une jeune guerriere tenter de le tuer malgré son manque d'experience.
Je la regardais, et plus mon regard se posait sur elle et plus je la trouvait attachante.
Sa fougue et sa determination lui donnait un aspect unique, et je succomba à l'amour pour la premiere fois, pour Pelisse.
Bien evidemment je l'aida car elle n'y serai jamais arrivé malgré sa volonté.
Elle me remercia d'un baisé, et celui-ci me fit plus d'effet que tout autre sort de magicien.
Pendant un an, nous avons combattu cote à cote, nous avons vecu les pires et les plus belles choses.

Mais mon destin encore une fois eut raison de mon bonheur, je dus m'absenter pendant un mois pour rendre visite à l'abaye de Stroma.
Durant un mois j'envoyais des lettres d'amour à Pelisse mais les réponses ne vinrent point.
Et à mon retour, alors que j'allais à la banque pour y deposer quelque menu argent, je vis sur le panneau du temple que ma belle m'avait trahit, elle s'etait marié avec un autre nommé Belgarion.
Mon coeur fut dechiré et je decida de me donner la mort. Mais heureusement, Belgarion fut une sage personne et voyant que Pelisse m'avait quitté si facilement, il decouvrit qu'elle en ferai de meme avec lui.
Aussi, il prefera annuler leur alliance et je ne revis plus jamais Pelisse...

Arriva ensuite un evenement qui bouleversa toute mon existence, un evenement qui ebranla toutes les personnes qui foullaient ce sol.
Cette evenement est biensur la separation des mondes.
Ce soir là, tout avait commencé pour le mieux mais certains murmuraient que les astres etaient de mauvaises augures.
Ils eurent malheureusement grandement raison car le destin d'Althéa fut changé en l'espace d'une soirée.
Ce soir maudit où nous fumes tous apelés aux cercle des druides situé au nord d'Arakas.
Ce soir ou nous decouvrimes les six démons qui hanteraient les differents mondes et où nous dumes les combattre.
Ce soir où les familles furent dechirées, les clan séparés et les amis perdus.
Ce soir resta à graver dans nos memoire d'ancien tel le soir ou tout changea.
J'y perdit notamment mon cher Lediian, notre grand Khan Humakt et mon ami Opale.

Apres mon reveil, je decouvrit que le monde de Démios n'etait point si different de l'ancien.
Tout dans les moindres détails se ressemblé: cette fontaine, ce cadran solaire...
J'errais dans Lighthaven en regardant l'endroit de ma rencontre avec Lediian et je me dis que meme si il y avait des ressemblances, ce monde n'etait pas celui que j'avais connu.

S'en suivit une periode durant laquelle je deprima, me rendant compte que je venais de perdre ce qui est le plus cher: mes amis.
Heureusement, certains etaient partis pour Démios eux aussi et ils me remontaient le moral fraternelement.


a suivre...

Par Jay-Nerkata-Cy le 20/2/2002 à 12:25:29 (#983194)

*Attend la suite avec impatience*

*lit*

Par Brianos le 20/2/2002 à 12:59:13 (#983492)

Récit passionnant. Assurément, il figurera en bonne place dans les bibliothèques royales!

Par Adon Lys le 20/2/2002 à 13:37:46 (#983771)

L'histoire d'un homme preux voila ce que je lit !

Par Aërandis le 20/2/2002 à 13:39:12 (#983787)

Magnifique ! la suite....

Par Sieur Dubourina le 20/2/2002 à 14:10:48 (#984062)

Seconde partie: L'affirmation d'un clan et celle d'un homme.

C'est ainsi que le clan Colymar dut se rebatir, élisant un nouveau Khan tout aussi digne Mendoralen.
Les quelques rares Colymars restant avait conservé leur force morale ainsi que leur force physique, mais la séparation des monde ne fit qu'accentuer ceci et ressérrer nos rangs.
Après cette période de dépression causée par la perte de ces amis avec qui nous avions commencé le clan Colymar, je decida de rebondir et de me servir de cette lourde épreuve pour mieux repartir.

Je me mis à relire des ouvrages philosophiques que j'avais délaissé depuis un moment.
Ma vie se rythmait alors entre la salle d'entrainement du clan et les bibliotheques de Windhowl et Lighthaven.
Je compris durant ces longues heures d'enseignement que la force physique n'était rien si la force morale n'était pas derrière.
Mais je me rendit compte également que j'étais plus doué pour les arts rethoriques et de la pensée que pour ceux du maniement de l'épée ou bien de la hache.
Et alors que la force de mes frères grandissait de jour en jour, mon savoir et ma connaissance occultait mon attirance pour le combat.
Peu à peu, je me sentais en marge des autres.

Un jour je compris que ma place dans le clan avait bien changé: alors qu'autrefois j'étais parmis les plus forts du clan, rivalisant avec Mendoralen à la boxe Brehanite, je devenais un spectateur qui n'avait plus sa place au combat.
Je ne déprimais pas, je subissait mon sort, me gavant de connaissance.
Et cette boulimie de savoir tentait de cacher tant bien que mal mon écart vis à vis de mes frères.
Mais un soir, alors que mes frères était en chasse d'un brigand, je du rester sur nos terres pour les garder.
C'est ainsi que sur la souche de Brehan, je lisais encore et encore, regardant les jeunes aventuriers passer et faire connaissance avec la race gobeline.
Ce soir là, au "pont gob", un mendiant changea ma vie malgré lui.

"Mon brave, auriez vous une piecette pour moi ?"

Je m'apperçut de l'absence de ma bourse à ma ceinture et gêné je lui avoua ceci.

"Je ne peux vous proposer que mon enseignement, mais on dit que c'est le plus précieux des trésors."

Le mendiant surpris, sourit tout de même et nous discutâmes longuement.
Au fil de mon enseignement, de jeunes aventuriers grossissaient l'auditoire et posaient des miriades de questions.
Pour la première fois, je découvrit ma voie, celle d'instruire et de faire partager mon savoir.

Ce soir là, quand mon clan revînt à nos terre et que je leur conta mon heureuse découverte, tous mes frères comprirent eux aussi que mon rôles dans le clan n'était pas de me battre physiquement.
Néanmoins, le Khan eut aussitôt le declic: je ne pouvais me battre physiquement pour le clan, mais je pouvais grand bien le faire diplomatiquement.

Entre temps, le clan fut chargé d'être le Garde Royale, moi même, je fus nommé garde du pont gob.
Les jeunes aventurier m'appellaient "le gardien de la souche".
Je contais des poèmes, des histoires épique, des recit philosophique, des fables ou autre contes qui émerveille les enfants.

Deux longues années passèrent ainsi, paisiblement.

Mais alors que les jeunes aventuriers affluaient des terres exterieurs, la criminalité n'arrêtait pas de croitre elle aussi.
Un soir d'hiver, alors que nous étions moi et mon auditoire autour d'un feu prêt du pont gob, un cri resonna au loin.
Un messager arriva gravement blessé, il nous confia qu'une troupe de brigand arrivait à grand pas.
Le malheureux mourut avant d'avoir atteind la sainte ville de Lighthaven.

Je tentais de contacter mes frères, mais ceux-ci était bien loin, dans une île que l'on nomme Raven Dust.
Parfois je me demandais si je ne devais pas m'entrainer plus afin de les y rejoindre mais l'apat du savoir me rattrapait bien vite.
Je devais donc me battre seul contre ces brigands.

Je m'asseyait sur la souche de Brehan et au fin fond de ma tête, les idées se bousculaient.
Et alors que mon cerveau était en ébulition, une lueur bleu se fit dans le ciel, la pluie cessa, le vent se leva et m'enveloppa.
Mes yeux se tournèrent vers les cieux, je priais fortement.
Une épée m'apparut, elle descendait doucement et gracieusement, éclairant peu à peu le sol de ses miriades de reflets bleutés.

J'entendis dans ma prière la voix de mon dieu Brehan.

"Cette épée est l'épée de Pureté !
Elle ne prendra force que dans les mains d'un être bon !
Elle ne servira qu'a combattre le mal !
Tu devras la garder jusqu'a ta mort !"

L'épée planait au dessus de moi, je priait encore, remerciant mon saint Dieu pour son présent.
Soudain la lueur cessa, et l'épée tomba aussitôt à la vertical et se planta au sol, juste devant moi.

J'entendis les brigands arriver quelques minutes après.
M'aidant de cette épée divine, je parvint à les repousser avec grande facilité.

Quand les personnes revinrent, je ne leur contèrent point ceci, gardant cette étrange épisode de ma vie pour moi seul.
Celle-ci aurait suscité les convoitises de beaucoup, mais je savais au fond de moi que personne n'en ferai le bon usage.

C'est ainsi que je resta au yeux de tous un guerrier faible, ne me servant point de l'épée de pureté pour gagner de la force mais plutôt en usant de celle-ci comme d'un guide spirituel.
Seuls quelques uns de mes frères était au courant de ce qui m'était arrivé, et ils gardèrent eux aussi le secret comme je leur avait demandé.

Advint ensuite un instant qui pour certain a grande importance mais qui, à mes yeux, fut plus symbolique qu'autre chose.
Je parvînt à passer sur la seconde île de Goldmoon: Raven Dust.

A mon arrivée, je fus très nostalgique de mon "pont gob" mais je me fis une place sur le parvis du temple de Silversky qui lui aussi était un lieu de passage.
Cette même année, alors que j'allais sur mes quarantes hivers sur ces terres, mon clan du parainner grand nombre d'aventuriers.
Le Khan me confia un jeune garçon nommé Zit Latei, qui était plus fort que moi malgré son âge.
Je lui enseigna tant bien que mal les preceptes du Clan ainsi que les fondements profond de notre religion.
De fieuil, il devînt un fils, de fils, il devînt un frère.
Mais peu de temps après son intronisation dans le clan, celui-ci du le quitter.
Je le defendais pas amitié ou par amour paternel mais ma raison prit le dessus, Zit n'avait pas sa place dans le clan.
Longtemps après, j'appris d'ailleurs que Zit n'était autre qu'un espion pour une faction revolutionnaire.
J'eu le coeur brisé en mille et un morceaux, celui que je considéré comme un fils m'avait trahit.

Tant bien que mal je repris les parainnage en main, je fis ainsi connaissance avec un jeune guerrier nommé "Purple Boy" qui allait devenir Korgan.
A nouveau, je mis tout mon amour à lui enseigner, non pas l'art de la guerre qu'il maitrisait mieux que moi, mais celui de la spiritualité, de la connaissance et celui du respect des valeurs.
Il apprit ainsi à mes côtés ce qu'était la Justice, l'Honneur, le Courage, la Foi et le Sacrifice.

Entre temps, je continuais à passer à mon vieux "pont gob", contant aux jeunes aventurier mes plus belles histoires.
Parfois, j'errais dans Lighthaven, aidant les mendiant et autres reclus de la société.
J'appris au fil de mes déambulations ce qu'était le cadeau le plus precieux et le plus universel: le sourire.

Et depuis ce jour je ne cesse de le dire: Un sourire ne coute rien à celui qui le donne, et pourtant il apporte tant à celui qui le reçoit."

Un beau jour, alors que j'achetais des centaines de potions de guerison légères pour les jeunes aventurier du temple, mon regard glissa sur le galb d'une hanche, sur le sourire d'un ange.
Une jeune fille aussi belle que le matin m'éblouissait, je venais de rencontrer celle qui allait devenir ma future femme: Adrianna.
Je l'accompagna dans ces premières quêtes, l'aidant du mieux que je le pouvait, poussé par l'amour.
Celle-ci me le rendait en la monaie des anges: le Baisé.

Progressivement, elle devînt aussi forte que moi puis plus encore, mais notre amour ne se souciait guère de cela.
Je lui contait des poèmes d'amour, et même lorsque je m'absentait, j'envoyais missive sur missive pour lui montrer que jour après jour, cet amour grandissait.

Je me rapelle lui avoir offert un coeur en pendentif ou l'on pouvait lire.

"Plus qu'hier et moins que demain.
Adrianna et Dubourinas pour l'éternité."

Oui, que l'amour peut rendre aveugle, vous le verrez par la suite.

En tout cas, nous nous mariâmes peu de temps après discretement.

"Pour le meilleur et pour le pire !" disait le prêtre.
La suite nous dira lequel des deux fut le plus présent.

a suivre...

Par Obierwan - DN le 20/2/2002 à 15:20:11 (#984613)

Quelle histoire... et merveilleusement bien racontée.
J'attend impatiemment la suite.

Par Elfangor Syx le 20/2/2002 à 15:49:19 (#984840)

Magnifique ! Vraiment, je savais que vous etiez quelqu'un d'exeption, mais là vous m'impressionné, je me demande d'ailleur si vous accepteriez d'être le mentor d'un Brehanite qui se veut philosophe, tout comme vous *sourit*
A bientôt mon frère, puisse Brehan te guider à jamais...

Par Xatar Lokrya le 20/2/2002 à 16:11:46 (#984996)

Mon cher ami... je ne crois que je n'ai jamais lu pareil histoire, une histoire au début si triste mais à la fin enchantresse et magnifiquement intéressante...
Votre vie est très intéressante, racontez la encore, tout le monde en profitera, même les plus fort...

C'est très joli et intéressant, je trouve que vous avez du avoir pas mal de courage pour réussir à passer toutes ces épreuves...

Par Aërandis le 20/2/2002 à 20:19:50 (#986866)

On dit que le talent n'attend point le nombre des années, mais le doyen des Colymars nous prouve encore une fois que le nombre des années n'est pas un obstacle au talent. :D

Par Dame-Flo le 20/2/2002 à 20:46:14 (#987062)

*sourit, repensant au passé, nostalgique quand à la séparation des mondes... qui l'a aussi separée de ses amis d'enfance... long soupir*

J'attends avec impatience la suite de ce récit, qui ma foi est fort interessant *sourit* :)

Par Dame-Flo le 20/2/2002 à 23:17:54 (#988574)

*petit remontage de post discret* :ange: :rolleyes:

Par Dame-Flo le 21/2/2002 à 12:27:17 (#992127)

allez dubou montre nous la suite :rolleyes:

Par Aërandis le 21/2/2002 à 14:58:21 (#993361)

*Voit la jolie petite sirène seul sur la plage, s'en va la rejoindre en attendant le retour de ce merveilleux conteur.*

...

Par Arwen Dracks le 21/2/2002 à 15:10:31 (#993460)

Très beau recit, Sir Dubourinas, vous m'etonnerais donc toujours.
J'aimerai que ma soeur voie se récit, malheureusement cela fait longtemps que je ne l'ai pas vue.
En tout cas j'attend de voir la suite.

Par draleb valygar le 21/2/2002 à 15:12:32 (#993475)

super histoire :)

la suite!!!

Par deusky le 22/2/2002 à 13:51:07 (#998184)

EHLP

(P.S. oublie pas ma remarque Dubou :))

Par Dame-Flo le 22/2/2002 à 19:54:58 (#1001055)

allez boubou nous fais pas languir plus :ange: :rolleyes:

Par MadMarty le 22/2/2002 à 20:15:43 (#1001197)

Allez on veut la suite :doute:

Par Eskarina Ra le 22/2/2002 à 20:59:56 (#1001536)

*a toujours admiré les gens comme Sieur Dubourinas pour leur faculté à écrire des histoires plus que passionnantes : prenantes...*

Par Sieur Dubourina le 22/2/2002 à 22:40:49 (#1002302)

Troisième partie: Espoir et desespoirs.


Alors que le temps nous rattrapait, Adrianna et moi eurent uncadeau des Dieux, le plus beau present que l'on puisse offrir à un homme et une femme: un enfant.
Il est vrai qu'il fut pour moi encore plus précieux car ce fut un fut que l'on nomma Dragon.
Enfin je pouvais transmettre mon savoir et les preceptes de Brehan à ma progeniture, lui faire partager mes expériences, lui donner de l'amour et du temps.

Ma femme était magicienne, j'étais guerrier pur, Dragon choisit la voix qui nous satisfit tout deux, celle des Paladins.
Adrianna lui avait transmit son gout de la magie, moi la soif de savoir et de connaissance.
Je lui enseignais du mieux que je pouvais les arts de la guerre bien que ma vieillesse me rattrapait pas à pas.
ce fut, à mon gôut, l'une des périodes de ma vie les plus agreables et sans aucun doute celle qui m'a fait comprendre la magie de la vie, celle qui fait perdurer notre race depuis à présent plusieurs siècles.

Mais la guerre contre les centaures éclata sous peu, et mon attrait à la diplomatie me fit entrer dans la délégation chargée de résoudre cette guerre, comme diplomate Brehanite.
Heureusement, mon passage sur l'île maudite de Stoneheim se fit peu de temps avant.
Le vieil homme que j'étais, et que je suis encore plus à présent, pouvait donc les accompagner en territoire centaure malgré sa faiblesse grandissante.
Les négociation tournèrent au vinaigre, des opposant aux centaures tentaient de percer leurs frontières.
Ces humains ne savaient pas que au sein du chateau, un representant de chaque religion était présent, à la merci des épée éguisé de ces chers centaures.
Nous continuâmes tout de même à discutailler et je proposa même la création d'une garde humaine d'élite contre les centaures squelettes.
Finalement, la troupe de diplomate dut quitter la terre centaure difficilement après avoir signé un pacte de cessez le feu.

A mon retour à Stonecrest, j'eu l'idée d'étudier ces peuples mystèrieux de Stoneheim: les primitifs Skraugs et les beliqueux centaures.
J'entrepris donc un traité ethnologique: Les peuplades de Stoneheim.
Entre temps, un projet qui me tenait fort à coeur commença à voir le jourdans mes meninges, celui de l'université d'Althéa.
Ce cher duc Cyder m'aida par son appui au conseil royal à convaincre le roi de son utilité.

J'esseyais de cajoler du mieux que je pouvais ma belle Adrianna mais ma vieillesse grandissante commençait nous éloigner sans le savoir.
Poêmes et diners au chandelles ne sont pas tout pour l'épanouissement d'une jeune femme.
Parfois je regrette de ne pas avoir fait encore plus que ce que je pouvais...

Alors que mon traité ethnologique avancait à grand pas, le projet d'université venait de se finaliser.
Les conseil de Windhowl avait decidé: l'université serait construite apres le phare en l'honneur du docteur Magus.
Ce dernier fut d'ailleurs imaginé par mes soins: un morceau de bakelite (une pierre venu d'un pays loingtain capable de voler) avec un feu athormique (feu magique éternel mais fatal si on le touche).
On construisit finalement un phare plus classique car mon projet bien qu'ingenieux et durable, était trop dangereux pour la population de Windhowl.

Le duc et son conseil innaugurèrent le phare et annoncèrent à la population la nouvelle de l'université.
Nombreux furent les personnes interessées pour y travailler ou y étudier, j'en fus fort heureux.

Alors que la construction de mon rêve était en cours, je profitait de mon temps pour visiter les Skraugs et les Centaures qui avaient fini par signé la paix avec le peuple humain.
Le temps passait et passait, les rides sur mon visages étaient comme des signatures de ce démon invisible et pourtant omniprésent.

Le jour de l'ouverture advînt, j'eu le privilège de couper le ruban de la cérémonie.
Après ceci, on me nomma "Doyen de l'Université Althéenne de Windowl", mais nombreux furent ceux qui me nommèrent doyen tout court car je venais de devenir cette même année, le plus vieux de tout Goldmoon.
J'attaquais les cours des le lendemain et mon nid à connaissance fut rejoint par de nombreuses personnes, avides de connaissances.

Dans mon bureau, je travaillais très tard sur l'achèvement de mon traité: j'avais peur de ne pas pouvoir le finir.
Ma femme se rendit compte de ma phobie pour la mort, elle pleurait parfois sur mon sort.
Moi je pleurais de ne pas pouvoir la combler et notre fils avec son sourire angelique nous remontait le morale.

Après quelques mois, je me sentis de plus en plus mal, fatigué: je n'en avais plus pour longtemps me disais-je.
Afin de mourir au calme, je plia mes affaires, fit mes adieux à tous et partis dans la forêt afin de vivre mes derniers jours en paix.
J'ecrivais des poêmes à ma charmante femme, tentant de la consoler comme je pouvais.
Le fluide vital me quittait peu à peu, je mouru assis sur de la mousse en train de contempler la beauté de la nature.
Mes dernières pensées allèrent à ma douce épouse et mon cher fils.

Je ne me rapelle plus de la période qui suivit, je sais seulement que le plus grand secret me fut dévoilé lors de mon passage dans l'audelà mais les dieux m'ont surement enlevé ceci de la mémoire.
Le séjour d'en l'autre monde dura plusieurs mois, voir même plusieurs années.
Au cours de celui-ci, j'appris tant de chose sur ceux que je cotoyais: ma femme, mon fils, mes frères colymars ...
La plus dure chose que je du subir ne fut pas la mort en tout cas, ce fut de voir ma femme tourner son coeur vers le lieutenant de la garde royal: Karl.
J'appris par la suite d'un ami qui m'avait rejoint que leur relation avait pris naissance avant ma mort.
Et avec ceci, je mourut une seconde fois.

Je priais Brehan de m'offrir sa grâce, de me ressusciter pour faire à nouveau justice sur les terres d'Althéa en son nom.
Chaque nouvelle seconde était consacré à mes prières, et malgré que la perception du temps soit differente d'en l'audelà, ce fut long, très long.

Un jour, une lumière bleuté couvrit le ciel, la même que il y avait longtemps j'avais vu lors de la remise de l'épée de Pureté.
Je compris que mes prières n'étaient point veines, et que Brehan dans son ultime bonté m'accordiat un présent unique: une seconde naissance.

Je me reveillait dans un cerceuil avec des brimades de souvenirs qui emplissaient ma tête.
Après m'être remis de la resurection, je compris que si je n'agissait point, j'alllais mourir à nouveau: j'étais à dix pieds sous terre.
Heureusement, ceux qui avaient trouvé mon corps avait mis Pureté avec moi et par sa force, je réussit à sortir.

Quand j'arriva à Windhowl extenué, personne ne me reconnaissait, pas même les marchands que j'avais cotoyais dans le passé.
Je decida d'aller voir ma maison et en passant devant l'unversité je vis que celle-ci m'avait suivit dans la tombe.
Toutes les portes avaient été scéllées et seule une stelle en ma mémoire postume trônais au centre de la cour interieure.

Enfin arrivé chez moi, je trouva la porte close et du donc attendra la venu de quelqu'un.
Personne ne vînt, les heures passaient peu à peu et ce fut finalement un mendiant qui m'appris le deménagement de ma famille.
Il m'instruit également sur le fait que le mariage de Karl avec Adrianna n'avait point abouti.
Dans mon coeur, je n'étais ni heureux ni triste, je sentais juste que tout n'allait pas être comme avant.

Je me rendit alors à Lighthaven pour retrouver mon "pont gob" où jadis je contais histoires et poêmes aux jeunes aventuriers.
Malheureusement, le pont n'était pas lui aussi fidèl à mes souvenirs: brigands et assassins rêgnaient en maîtres sur lui.
Dès que ceux-ci me virent, je compris que c'étais à nouveau la fin et que le vieil homme allait à nouveau repartir aux côtés de son dieu.
Mais à ma grande surprise, mes forces avaient augmentaient et la lame de Pureté fit à nouveau justice en ce lieu.

Après le combat, je me tourna vers la souche de Brehan et je me mis à le prier et le remercier pour tout ce qu'il venait de faire pour moi.
Dans ma tête, je compris que tout ceci n'était pas gratuit et que j'avais une tache à accomplir encore en ce monde.

Les jeunes aventuriers, voyant que les brigands avaient fuis, revenait peu à peu.
J'eu l'immence plaisir d'à nouveau prendre place sur la sainte souche Brehanite et de transmettre mon savoir aux passants.

Le lendemain, après une nuit à l'auberge de Lighthaven où j'avais dormis à mes premiers jours sur Arakas, je pris le chemin de Stoneheim.
Ce fut encore une triste nouvelle que j'appris à mon arrivée sur l'île maudite: la majorité de mes frères venaient de partir pour les terre d'Albion, appelés par le devoir et l'aventures.
Seuls quelques uns, dont mon fieul Korgan, étaient restés; sauvant pas la même occasion notre Clan de l'extinction.

Après nos retrouvailles chaleureuses, je me mis en marche pour retrouver la famille dont le destin m'avait séparé trop tôt.

A suivre...


HRP: Je suis désolé de ce retard mais j'ai beaucoup de travail, je tacherai de faire la suite le plus vite possible mais soyez tout de même patients.

Par MadMarty le 22/2/2002 à 22:46:44 (#1002354)

*est impatient de lire la suite*

Par Dame-Flo le 22/2/2002 à 22:50:47 (#1002375)

*adore*

magnifique dubou :))

Par Carpy -Dyhan- le 25/2/2002 à 1:56:42 (#1018357)

Bravo !

Je suis fier d'avoir un frère Brehannite ayant un tel passé, ce ne peut etre qu'honorable.

Au fil de la lecture de votre histoire, j'ai distingué un point commun avec une theorie d'un Brehannite particulier, marmillian pour le citer. Vous parler tout les deux que la force physique n'est rien sans l'appui de la force morale.
Je ne suis pas vraiment d'accord avec cela, la force morale peut etre remplacée par la foi en Brehan, une foi illimité, une conviction d'etre gagnant avec la bénédiction de Brehan, de pouvoir relever tout les defis. Avec la foi conjuguée à la force physique, les épées deviendraient pourfendeurs, et les haches seraient des coupeuses de tetes, pu besoin de force moral quand on tue d'un coup.

Par Colossus Lern le 25/2/2002 à 16:13:55 (#1021764)

*attend la suite*



Arawn

Par Aërandis le 25/2/2002 à 17:14:19 (#1022161)

Magnifique messire, vraiment magnifique.

* Sourit *

Par Shamilda le 25/2/2002 à 17:24:30 (#1022234)

Voila un récit bien merveilleux.

J'en ai appris beaucoup aujourd'hui sur vous Dubourinas.
Vous dont j'avais maintes fois entendu parler, sans pour autant vous connaitre.

C'est chose faite à travers cette fabuleuse histoire que vous avez eu la bonté de nous faire partager.

En esperant maintenant pouvoir vous rencontrer, et en apprendre encore plus.

http://www.photoreflex.com/clients/G/39149/BD/BDPA020225171001NC39149.jpg
Pour vous Servir

Par Xatar Lokrya le 25/2/2002 à 17:37:29 (#1022326)

C'est très joli Sir...
Même si c'est assez triste, ou plutôy mélancolique... vous savez tourner votre histoire pour qu'elle face souri, ou du moins, pas pleurer...
Un gros bravo à vous...

Maintenant, d'un point plus professionnel, j'aimerais vous parler de votre université et de mon école...

Bien à vous,

Xatar Lokrya
Directeur de l'école de LightHaven...

Par Sieur Dubourina le 25/2/2002 à 20:36:56 (#1023778)

Quatrième partie: Cheveux gris, poussière du temps.



Je parti ainsi au grès du vent, en quête de ma famille, de mon fils, de ma femme, de ces personnes qui m'étaient si cher et qui le seront pendant encore une éternité.
Mais au fond de mon âme, une voix m'avertissait que tout ne pouvait pas être comme avant, que le monde que j'avais connu jadis avait bien changé et que mes proches, eux aussi, avaient tracé leur chemin.
Mais mon coeur se refusait à cela, il souhaitait que tout redevienne comme avant.
Je croisais aux detours de chemin bon nombre de personnes mais aucunes ne connaissait mon jeune Dragon ou ma douce Adrianna.
Il me semblait rencontrer des guerriers qui n'était pas plus haut que mon épée avant ma mort et qui maintenant me dépassaient de deux pieds.
"Est-ce réellement une bonne chose, de mettre entre de si jeunes mains autant de puissance ?"
Je m'interrogeais dans ma prière pour Brehan.
"Certains croient que la religion Brehanite professe la force ou la brutalité mais ceci est totalement faux.
Brehan prône le courage et l'honneur, non la puissance et la destruction."
Marchant sur les sentiers de Stoneheim, je reflechissait sur le devenir de ma religion et sur les nombreuses mutation qu'elle avait subies depuis sa création.

Enfin, une personne m'accosta, me demandant si j'étais Sieur Dubourinas.
C'était un jeune homme assez grand, portant un heaume de clairvoyance m'empechant de distinguer les traits de son visage.
Je répondit par l'affirmative et attendit sa réaction.
Cette dernière fut non pas sans me surprendre, il se jetta a mon cou en criant "Père !".
Perdu en plein coeur de l'île maudite, je venais de retrouver mon unique fils: Dragon.

Nous discutames de longues heures en rentrant à la ville la plus proche.
Finalement, nous nous reposèrent à une auberge non loin du territoire centaure.
Autour d'un bon repas, je pu raconter mon périple et les brimades de souvenirs qui me restaient de l'au-delà.
Quant à lui, il me conta ses découvertes, ses aventures, et surtout, il me parla de sa mère.

Voilà le sujet auquel je tenais à traiter tout en le craignant au fond de moi.
Elle m'avait trahit certe, mais ceci était concevable, je n'étais qu'un vieillard et je le suis toujours.
J'aurais du prendre garde, mais l'amour rend aveugle dit-on.

Quoi qu'il en soit, je vis dans son discour que Adrianna ne tenait pas tant que cela à me revoir.
J'étais parti pour elle, et celle-ci préferait rester avec les dernières images qu'elle avait de moi.

Au fond de moi je songeais à Pelisse, et à présent Adrianna, l'ironie était frapante.
"Peut être ne suis-je point fait pour aimer et être aimé ..."
Cette phrase qui m'échappa de la bouche interpela mon fils.
Celui-ci me prit la main: "Moi je t'aime, cher père."
Et alors que les larmes de bonheur dévallaient mes joues, je serra mon fils dans mes bras.
Je compris alors à cet instant que l'amour paternel était sans doute l'un des plus fort.

Le lendemain, nous partîmes pour Arakas, je voullais montrer à mon fils, mon lieu favoris où je passais et je passe encore des heures entière à contempler la nature et l'homme.
Nous arrivâmes au "pont gob", mon cher "pont gob", celui qui berça mon adolescence alors que mes parents et mes parents adoptifs me manquaient horriblement.
Cet endroit demeurait immuable, indestructible, mon lieu de sérénité et d'introspection.
Dragon ne comprit pas tout de suite la force de ce lieu, pour lui, cela demeurait un lieu d'entrainement important pour les jeunes aventurier mais sans plus.
Nous nous assimes sur la souche de Brehan et je me mis en vieux conteur à déballer mes meilleurs histoires.
La magie fit le reste: en l'espace d'une heure, nombreux furent les personnes à oublier leurs taches immédiates pour s'offrir un moment et écouter les histoires du passé.

Soudain ma lame de pureté se mit à luir et je vis en cela un mauvais présage: "Fuyez tous, un sombre évenement arrive."
Les gens se mirent à courir en direction de la ville mère Lighthaven.
Je restais là, avec mon fils à mes côtés.
"Pars Dragon, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose !"
"Non père, je me refuse à vous voir partir une seconde fois !"
Il prit en main un fléau du soleil et se mit à le bénir.
Je sortis mon épée Pureté et fit miroité sa lame à la lumière de la lune.

La nuit était tombée depuis bien longtemps et seuls quelques bruits étranges brisait le silence.

La lame, quant à elle, brillait toujours de son éclat bleuté quand une aura protectrice me couvrit; mon fils me fit un clin d'oeil complice.
C'est alors qu'une colonne de lumière rouge s'abattit devant nous.
Je braqua mon épée dans la direction de cette manifestation démoniaque.
Deux ailes se deployèrent, sortant de la lumière; Mon fils fit un pas en arrière.
Un démon nous apparut alors, des flammes couvraient son torse, de la lave sortait à ses pieds.

"Dubourinas ! Tu es revenu d'entre les morts, rejoint moi pour gouter à l'eternité ! Brehan t'as offert une chance mais elle ne durera point !"

Mon fils horrifié tremblait de tous ses os, sa robe ne le cachait guère.

Je me jeta sans prévenir sur le démon, la surprise étant l'une des armes les plus utiles.
Celui-ci s'éleva dans le ciel, ses ailes brassaient l'air qui devenait à leur contact putride et corompu.

"Tu refuses donc mon marché ! Par Ogrimar, tu sera puni !"

Je répondit ne pas avoir peur d'ogrimar ni celle de mourir.

"Alors nous te prendront ton fils !"

Le démon pris de la vitesse et piqua en direction de Dragon, celui-ci, pétrifié, ne fit mouvement.
Et à peine eu-je le temps de crier qu'ils s'envolèrent dans la noirceur inquietante de la nuit.

Je planta mon épée au sol, me demanda quel épreuve m'attendait encore.
Ce fils que je venais de redécouvrir, je venais à nouveau de le perdre.
Priant Brehan, meditant au fond de mon être, j'esseyais de trouver un moyen de le retrouver.

Je me mis en route vers le temple d'Ogrimar de Stoneheim, pensant peut-être trouver quelques menus indices en ces sombres lieux.
Arrivé non loin de celui-ci, je trouva l'atmosphère étrangement silencieuse.
Préférant alors contourner l'entrée, je me dirigea vers l'une des nombreuse fenêtres entourant le temple.

Quelle fut ma surprise quand je vis mon fils crusifié au centre du temple.
Il était heureusement vivant, mais sa mort allait arriver sous peu.
Le démon siègeait dans un trône qui faisait face à mon fils, des prêtres sombres entouraient celui-ci en prononçant des litanies sataniques.
Je ne comprennais pas un mot de ce qu'ils disaient, mais ces voix rauques entonnaient toutes en coeur les même mots.

Il ne fallait point perdre de temps, la vie de mon unique fils était en jeu et moi seul pouvait y changer quelque chose.
La lame de Pureté cette fois, ne se contentait pas de briller, elle émettait des sons qui m'étaient jusque là inconnus.

La porte du temple sombre siegeait devant moi, je n'avais pas d'autre alternative pour rentrer.
Je poussa les deux lourds battants et vit à cinquantes pas, les moines corompus signaler ma présence.
Le émon pris son appui sur les accoudoirs du trône et se leva.

"Ainsi donc, tu viens jusqu'ici vieil homme. Est-ce la folie ou la vieillesse qui te rend aussi idiot ?"

Ma seule réponse fut de me jeter dans la bataille, il n'y avait point de temps à perdre.
Les prêtres se jetaient sous ma lame, ils ne cherchaient pas à se battre, juste à me ralentir.
Leur croyance en Ogrimar les poussait jusqu'au sacrifice même de leurs êtres.
Cela m'inspirait pitié au fond de moi, ces personnes avaient eut une famille jadis.
Je ne comprennait pas comment ils pouvaient à présent accomplir ceci.

"Ne cherche point à comprendre Dubourinas, ils sont sous mes ordres et ne cherchent même pas à les discuter car leurs morts seraient encore plus atroces."

Le dégout me montait à la tête alors que les derniers moines venaient de tomber à terre.
Il ne restait plus que moi, le démon et mon fils agonisant.

Priant Brehan, je recentrais toutes mes forces pour le combat qui m'attendait.

A suivre...


HRP: Merci à vous tous pour vos éloges, elle me vont droit au coeur.

Par Rhakim le 25/2/2002 à 22:20:40 (#1024535)

Dubourinas... Quel plaisir de constater qu'il reste des Althéens sages connaissant notre histoire...

Quel histoire passionante, tout autant que tragique! Mais il en est de meme pour tout les grands destins me semble t'il...

Par Dame Belladona le 26/2/2002 à 9:57:21 (#1026727)

En écoutant votre récit Messire, je n'ai voulu vous déranger et j'attendais la suite avec impatience, mais juste une phrase m'a interpellée plus que d'autres peut être ...

"Certains croient que la religion Brehanite professe la force ou la brutalité mais ceci est totalement faux.
Brehan prône le courage et l'honneur, non la puissance et la destruction."

Puissent ces simples mots guider vos frères. Puissent certains d'entre eux méditer ce genre de pensée.
C'est regrettable de voir qu'il n'en est rien bien souvent ...

*retourne dans son silence en attendant la suite du récit du Grand Philosophe*

Par Elfangor Syx le 26/2/2002 à 12:11:03 (#1027830)

Sir Dubourinas, vous faites honneur à Brehan, vous avez vécu une vie remarquable et guider vos frères. Je suis triste pour ce que vous avez vécu, mais je suis vraiment impressionné et vous avez un don pour conter, assurément !
Alors je formule ma demande de devenir votre élève, effectivement, je suis moi-même un apprentit conteur, et mes idées envers Brehan et son clergé son semblable aux votres.
Je sens que j'ai enormement à apprendre de vous.
Bonne chance pour la suite.

Par Sieur Dubourina le 26/2/2002 à 16:54:11 (#1030163)

Le vieil homme sort de son bureau avec sa canne, il se caresse sa barbe blanche qui à chaque balancement crée un nuage de fumée.

Il se tourne vers Elfangor Syx.


Ainsi mon cher enfant, vous desirerez devenir mon élève ?
Voilà bien longtemps que je n'en ai pas eut ... cela me manque à vrai dire.
Je serai donc ravi de vous enseigner et de vous accompagner sur les sentiers du savoir relatif et absolu.
Mais faites donc attention au fait que ma présence n'est pas de rigueur tout le temps.

Le vieux sage se tourne à présent vers Dame Belladona.

Ma chère, je suis heureux que vous partagiez mon sentiment, je suis également choqué par l'attitude de certain de mes frères.

Mais sachez bien que j'oeuvre pour Brehan, et qu'aussi longtemps que je puisse parler, je répandrer sa paroles sainte et originale.

Je ne sais si mon oeuvre sera porteuse de fruits, mais je ne pourrai en aucun cas laisser partir ma religion vers la décadence.

Après une révérence improvisé malgré son grand âge, Dubourinas se détourne de DAme Belladona pour faire face à Xatar Lokrya.

Quand à vous, venez dans mon bureau, nous avons à parler.

Le vieil homme, après un sourire ravivant les rides de son visage, ouvre la porte en chêne de son bureau.

HRP: Je vous previens tout d'abord que je vais rentrer dans une période remplie en examens donc je ne passerai pas souvent pendant quelque temps.
Pour Xatar, contactez moi mon cher par ICQ.

Par Xatar Lokrya le 26/2/2002 à 18:29:35 (#1030878)

Dubourinas, je n'ai pas ICQ, il faudrait que je l'installe, mais la dernière fois que j'ai essayer, a chaque fois, au meêm moment, l'instalation s'arrêtait...
Je vous enverrai peut-être un MP dans la soirée, mais je préfèrerais un dialogue direct...

Bien à vous...
Bien triste histoire aussi...

Par Elfangor Syx le 26/2/2002 à 18:40:28 (#1030946)

Je ne sais que dire, juste merci, j'espère être un élève digne, et vous faire honneur. Je serais à la hauteur ! *pense: du moins je ferais de mon mieux...*

Par Dame-Flo le 4/3/2002 à 18:43:39 (#1062785)

boubou tu continues? :rolleyes:
Je veux voir la suitee, c'est tellement bien conté :)

Par Sieur Dubourina le 4/3/2002 à 20:04:05 (#1063502)

HRP: Ma petite Flo, j'ai malheureusement beaucoup d'occupation IRL (Bac Blanc), dans deux semaines, je repprendrai une activité normale :) D'ailleurs, le prochain épisode parlera de ta rencontre mais je n'en dit point plus ;)

Par Dame-Flo -SrN- le 21/3/2002 à 16:50:23 (#1149521)

*se demande si Dubou dort* youhou dubou? :rolleyes: :ange:

Par Aërandis le 21/3/2002 à 16:59:15 (#1149564)

T'as pas finit d'embêter le vieux monsieur toi ? Laisse le un peu dormir, on fatigue vite à cette âge là. :D

Par Sieur Dubourina le 24/3/2002 à 19:34:16 (#1168309)

Cinquième partie: Une bataille qui devint guerre.



Les yeux ténébreux me fixait, il sentait ma determination, il sentait que rien ne m'arrêterai si ce n'est la victoire ou la mort.

Le démon déplia alors ses ailes en manoeuvre d'intimidation mais cela n'eut aucune répercution sur mon regard qui lui aussi le fixait avec hargne et dégout.

Je brandit mon épée Pureté et criant des louanges à Brehan.

Dans ma tête je pensais à ce que m'avait dit ce cher Aerändis lors d'une aventure antérieure:

"Cette épée est la pourfandeuse de Démon pour les Elfes !"

C'était amusant que pour les Elfes et les Humains, cette arme avait une image si differente:
La pourfendeuse pour les uns et la purificatrice pour les autres.
Quoi qu'il en était, j'était sùr d'une chose, cette lame était ma seule chance d'éliminer ce Démon et de ce fait, de sauver le produit de ma chaire.

Le Démon profita de mon louange pour m'attaquer par surprise, ne me laissant point finir ma litanie.
J'abattit l'épée avec fracas vers le sol et lui coupa la queue fourchue.
Cette dernière en touchant le sol se desagregea et partit dans un nuage de poussières.

Le Démon gémit avec une voix si grave qu'on l'aurait dit venu d'outre tombe.
Ses yeux n'était plus ténébreux, ils étaient rouges, d'un rouge mélé de sang et de lave, d'un rouge ou la feu de la haine et celui de la violence s'entremelent et donnent celui des enfers.

La rage lui monta donc et augmenta ses forces.

La seul vue de mon fils agonisant me rendit le même effet.

La bataille venait de commencer, l'un combattait pour la mort, l'autre pour la vie.

Le sang de feu finissait de s'écouler sur ma lame et lorsque la première goutte toucha le sol, nous primes tous deux ceci pour signal.
Ainsi, dans l'espace d'une fraction de seconde, je vis fondre sur moi une pluie d'étincelle et de feu.
Je donna alors un coup d'épée dans l'espoir d'en écarter mais l'effet fut plus surprenant que je l'aurais imaginais: ma lame Pureté scinda en deux l'air et fit partir de chaque coté de mon corps la pluie démoniaque.

Le démon fronça ce qui semblait être des sourcils.

"Quel est donc cette arme Dubourinas ?"

"C'est l'épée de Pureté de mon saint Dieu Brehan !
Mais les Elfes l'appelaient la pourfendeuse de démons !"

A ces mots, le démon fit un pas en arrière.
Il prit une voix sombre qui fit trembler les mur de la cathédrale ogrimarienne.

"Cela est impossible vieux fou, l'épée pourfendeuse de démons m'aurait tué rien qu'a son contact."

Je regarda alors la blessure que je lui avait faite, elle suintait énormement et l'on pouvait distinguer la progression d'une aura bleuté au même endroit.

Le démon comprit et regarda au sol, semblant professer quelques litanies.

Au fond de moi même, je venais de remarquer que les hommes priaient toujours vers le ciel et les démons vers le sol.

Puis il me regarda, sourit psychotiquement puis se tourna vers mon fils qui gémissait et perdait tout son sang.

J'eu à peine le temps d'envoyer mon épée dans les airs pour l'empecher de commetre l'irreparable.
Celle-ci alla se planter non pas dans son coeur (les démons n'ont aucun coeur) mais dans sa tête.

Il tomba au sol immediatement dans un bruit sourd.
Mon fils était là, à la limite de la mort, mais dans ses yeux j'avais compris son soulagement et son remerciement.

Je me mis immédiatement à le détacher avec la plus grande douceur.
Mais soudain, j'entendis une voix qui ne m'étais pas inconnu, Ogrimar, lui même:

"Dubourinas, avec cette victoire, tu signe l'arret de mort pour toute ta famille.
Le repos éternel, tu ne le trouveras jamais et c'est dans les flammes de mon royaume que tu ira pourir avec toute ta décendance."

Mon fils ne comprit pas à cause de la douleur et me demanda ce qu'il disait.
Je lui répondit avec calme mais néanmoins courage: "Ceci est une bataille qui deviendra une guerre !"

Nous rentrâmes à la ville la plus proche pour y acheter potions et faire traiter les blessures de mon fils.

A suivre ...

Par Aërandis le 24/3/2002 à 19:56:17 (#1168494)

Narel, l'étoile de feu, la faucheuse de démon a bien choisit son maître.

Je suis sur que l'homme comme la lame, on donnés le meilleur d'eux même dans ce combat. Tu as de la chance mon ami de posséder une aussi puissante lame. Mais la chance n'est pas tout, une lame choisit son porteur, et son choix est toujours juste.

Par un compte supprimé le 19/6/2002 à 16:13:27 (#1684346)

Message supprimé par son auteur.

Par Darth Flo le 23/6/2002 à 20:22:22 (#1700420)

(je profites pour remonter un peu, mais on a toujours pas la fin de ton histoire :rolleyes: :ange: :p )

hihihii

Dame-Flo,
Remonteuse de post, pour vous servir :rolleyes:

Yahooooo !

Par Sieur Dubourina le 7/7/2002 à 12:48:38 (#1771148)

Juste en passant, je vous annonce ma mention Très Bien que je viens d'obtenir au baccalauréat :D

Je sais que tout le monde s'en fout mais ca fait remonter le post et ca montre que je suis pas mort ;)

Voilà sinon je vous passe le bonjour à tous et à toutes.

PS: Je vais continuer l'histoire du post d'ici peu.

Re: Yahooooo !

Par Gweltas le 7/7/2002 à 13:06:47 (#1771204)

Provient du message de Sieur Dubourina
Juste en passant, je vous annonce ma mention Très Bien que je viens d'obtenir au baccalauréat :D


Yeeeeeeeeees!
Ca me fait plaisir pour toi :) Au moins tu ne m'as pas lachement abandonné à Windhowl en septembre pour rien !

Sinon pour la suite de tes études, tu verras, c'est rien du tout un prépa. Tu vas même plus avoir le temps de parcourir le forum :rasta:

Mouahahahahahahahah!
*Content d'avoir fini tout ça depuis longtemps*

Cyder.

Par Aërandis le 7/7/2002 à 13:31:34 (#1771295)

PS: Je vais continuer l'histoire du post d'ici peu.


Aaaaah ! Depuis le temps qu'on attendait sa !

PS: Bravo pour le Bac mon ami, maintenant que c'est fait tu vas pouvoir repasser dans le jeu, au moins cet été.

Par Darth Flo le 7/7/2002 à 13:42:41 (#1771316)

AHh.. enfin :D ;)

Par Sieur Dubourina le 7/7/2002 à 15:07:52 (#1771603)

Sixième partie: Une guerre qui devint apocalypse.

Deux mois passèrent lentement, mon fils récupéra ses pleines forces alors que pour ma part, le jour et la nuit n'étaient que surveillance.

Ogrimar me guettait, j'avais tué un de ces meilleurs acolytes et le grand seigneur du mal n'allait pas rester sur un échec.
Je m'attendais à vivre un enfer et même pire alors que mon fils, jeune et naif, croyais en la paix.

Je lui dit: "Mon fils, apprend que la Paix n'est qu'un intervalle entre deux guerres."
Il me sourit et je vis dans son regard d'enfant qu'il n'y croyait point mot.

Ce fut après trois mois qu'Ogrimar se manifesta, je ne sais pourquoi celui-ci prit autant de temps mais il s'avéra que le seigneur-démon avait réuni toutes ses forces afin d'attaquer avec "panache".

Oui, "panache" entre guillemets car le panache démoniaque n'a rien à voir avec celui des humains, c'est un panache fait de sang mélé à la terre, de fer mélé aux os et de feu mélé aux maisons.

La ville dormait tranquillement comme toutes les veilles de marchée, un de ces jours où rien ne se passe et où tout le monde en profite pour réaliser ses travaux que l'on avait repoussait minte fois.

Mais ce jour là fut loin d'être comme les autres.
Ce jour là vit le feu descendre sur la terre.
Ce jour là l'homme comprit la menace.

Vers midi, le soleil était au zenith, seul les lézards se risquaient à errer à l'exterieur.

Pourtant un vagabond n'ayant pas trouvait refuge se reposé sur la fontaine du village de Malgoy, là où moi et mon fils avions élu domicile croyant y être en sécurité.

Celui-ci n'en cru pas ses yeux tout d'abord, il fut le premier spectateur de ce triste épisode que je vous compte.

Il cru que le soleil tombait sur la terre, des lambeaux de feu en effet commencaient à apparaitre dans le ciel.

Le pauvre homme se mit à crier mais tous avait cru à une crise d'un simple soulard et personne ne réagit.

Le ciel devint rouge mais pas simplement un rouge sang, non.
Il se couvrit d'un rouge magma, un de ces rouges que l'on reserve aux entrailles de la terre et non à la voute celeste.

Les miriades de feu continuaient leurs avides descentes et le vagabond perdait tête.

Mon fils commença a s'interroger sur la raison de sa démence soudaine qui dépassait celle normalement données par l'alcool.

Il ouvrit la fenêtre et aussi bien moi que lui, nous fumes horrifiés: Ogrimar venait de sonnait sa vengeance mais elle allait dépasser le cadre de ma famille.

Je couru sonner l'alerte au clocher du temple le plus proche, celui d'Artheck et les gens sortirent dans un râle de panique effrayant.

Je leva ma tête afin de contempler l'oeuvre d'Ogrimar et me rendit compte que le lambeau de feu le plus proche se dirigeait droit sur le temple où je me trouvais.

Biensur je ne fus point surpris: quoi de mieux pour Ogrimar que le temple d'Arteck pour sonner le début d'une campagne de destruction.

Dévallant les marche du plus que je pu, l'adrénaline affluait dans mes veines. Le temps me paru distendu, ma perception de la situation était critique: A chaque marche, à chaque pas, les idées montaient en moi et mes craintes les accompagnaient.

Par grande chance, le temps me sauva et à peine fus-je sorti du temple que celui-ci reçu la gerbe enflammée maudite.
Il explosa en d'innombrable morceaux et intincelles, le feu se méla à la pierre dans un fracas irréel.
Le feu céda place à un nuage de fumée et ce dernier céda à son tour sa place à une ombre titanesque.

Peu à peu la fumée s'estompait et les détails apparaissaient: c'était Ogrimar lui-même.

Je couru le plus vite qu'il mettait possible pour rejoindre mon fils, comprennant que seul il était irraisonnable de restait devant le seigneur des démons.

Arrivé à l'auberge, du moins à ce qu'il en restait, je ne vis que sang et gravas et ne trouva ni mon fils, ni mon épée de Pureté.

Les gens continuaient à courir dans toutes directions, la démence et la peur ayant eut raison de leur sens de l'orientation.

Seul un seul lieu du village avait réchappé a l'attaque et je compris que le cimetierre deviendrai le lieu de la bataille attendu.

Mon fils m'y attendait, mon épée était planté dans le sol.
Je la libéra très vite de la terre pour la brandire au ciel.

Une armée de démon entouré le cimetierre mais n'attaquait pas, elle attendait, scrutait les moindres de nos mouvements.
Ils attendaient leur chef, leur seigneur: Ogrimar.

Il ne se fit pas longtemps attendre, le sol trembla à chacun de ses pas et nous le vimes arriver dans des hurlements de douleurs.
Celui-ci par amusements avait capturé quelques villageois sur son trajet et jouait avec eux.

"Vieil homme, tu as attaqué celui que personne n'attaque !
Tuer ton fils ne suffirai pas à te punir, nous allons décimer toutes vie."

A ces mots, mon fils prit peur et tomba en arrière.
Il faut avouer que la voix du seigneur ténébreux n'avait rien d'attrayant.

Je m'avança afin de cacher mon fils et m'exclama:

"Comment oses tu nous reprocher d'attaquer celui qui cème terreur et destruction !
Epargne ces vie, leur perte n'apportera rien du tout.
Je me battrai seul si il le faut mais laisse tout les être foullant ce sol quitter ces terres à présent maudites."

Ogrimar esquissa ce qui semblerait être un sourir et ajouta:

"Quel homme de vertu et quel candeur vieil homme.
Combatons et après je décimerai tout le monde ... on ne sait jamais ... tu pourrai me battre ..."

Le démon émit un rire noir et moqueur.
Il leva ses bras au ciel et dans un claquement de griffe il lanca un sort. Mon fils disparu du sol et réapparu sur le toit de la crypte du cimetière qui était bien plus grande qu'à la normal.

"Quelle meilleure mur de prison que le vide mon cher Dubourinas, n'est ce pas ?"

Mon fils était bloqué et je me retrouvais seul face à Ogrimar.
Celui-ci claqua encore une fois ses griffes et les barrière du cimetières s'embrassèrent peu à peu jusqua former des murs de feu empéchant tout être de rentrer ou sortir sur le terrain du combat.

Je regardais mon épée, me demandant comment me sortir d'une telle situation.
La temperature monta rapidement et le sol en contact avec les barrières devint de la lave.

Ogrimar contemplait avec fierté le terrain de jeu qu'il venait de se créer.

Quant à moi, je ne pouvais que prier Brehan et tous les autres dieux de me venir en aide.

A suivre ...

Par Darth Flo le 7/7/2002 à 19:59:38 (#1772731)

:lit: :lit: :amour: :amour:

Comme toujours, formidable Dubou :)

Par Ombre clair-obscur le 9/7/2002 à 16:10:51 (#1781791)

Un chef-d’oeuvre d'écriture !

Même si je doute quelques peu de la véracité finale de l'histoire... Ogrimar venir par lui-même en notre monde ?

Par Dahna Lyhrel le 9/7/2002 à 18:09:49 (#1782193)

Tu as un réel talent :)

Félicitations pour ce BAC brillant.

Par un compte supprimé le 9/7/2002 à 19:04:40 (#1782489)

Message supprimé par son auteur.

Par Sieur Dubourina le 9/7/2002 à 23:25:08 (#1783635)

Tout d'abord merci à vous tous pour vos encouragements.

Concernant l'histoire, il faut avouer la dificulté à l'imaginer mais sachez que même Brehan rend visite à ces disciples parfois.

Les dieux sont loin d'être innaccessibles mais ils sont une peu plus feignant que les autres.

*Le vieilard s'en va en riant comme personne, d'un de ces rires dont on ne sait si ils sont d'enfants ou de vieux sage ...*

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