Gouffre infini (poème)

Par Myrrha le 7/2/2002 à 15:17:53 (#879578)

Je ne sais pas quel est le sentiment,
Envahissant mon corps, mon sang.
La haine, la passion, la rage, l'amour,
Ces sensations font mon coeur lourd.
Je ne sais plus quoi faire, quoi penser,
Pour retrouver enfin le bonheur d'exister.
Ma vie est un tourbillon me noyant,
Une tempête où mon coeur vacillant
Ne sais plus où est le chemin de la joie,
Où le bonheur et l'amour sont seuls rois.
Je sombre, je n'arrive plus à refaire surface,
Je me perds dans cet univers de glace.
Mes seuls amis sont à jamais la tristesse,
La morne solitude, le malheur et la détresse.
J'ai trop longtemps cherché à être heureuse,
Et je me sens trop vide pour être joyeuse.

Je ne sais plus où sont les ténèbres, la lumières.
Je ne distingue plus que le sang sur cette terre.
Peut-être faut-il pour abrèger mes souffrances,
Que la mort prenne mon âme, amère délivrance.

Par EvangeL le 7/2/2002 à 15:21:14 (#879590)

tres jolie

courage myrrha !

Par Cynthea le 7/2/2002 à 20:14:15 (#881864)

Courage Dame Myrrha, il fut un temps où comme vous mes compagnons de routes étaient mélancolie, tristesse et solitude...jusqu'au jour ou tout a changé...je suis certaine que les choses s'arrangeront et que vous saurez retrouver le bonheur...

Par Myrrha le 8/2/2002 à 7:42:04 (#884670)

Je l'espère... Même si j'en doute...

Par Gwladys le 8/2/2002 à 8:36:27 (#884745)

Le seul moyen d'abréger vos souffrance
Est de trouver autre délivrance
Que la mort que vous voulez vous infliger
Que vous pensez méritée

On se retrouve toujours un jour aveuglé
Dans les ténebres on se trouve immergé
Mais la surface la lumière
Existent aussi en nos terres

Ne perdez une étincelle d'espoir
Celle qui vous ramènera à bon port

Par Myrrha le 8/2/2002 à 9:58:55 (#884926)

Cette étincelle d'espoir est déjà éteinte...

Par Caolie le 8/2/2002 à 12:19:39 (#885696)

Ne perdez pas courage ma chère Myrrha :)

Par Myrrha le 8/2/2002 à 12:46:36 (#885833)

Mais comment garder espoir alors que le bonheur semble me fuir ? Je n'ai plus rien qui m'attache à ce monde, à ces terres où j'ai grandit... Même mon fils me traite comme une étrangère, mon propre fils...