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Un grimoire poussiereux

Par Shura de Nazga le 3/2/2002 à 6:08:40 (#846239)

Il souffle sur la couverture rouge. La poussière s’envole et tourbillonne dans la pièce mal éclairée. Etrangement ce livre est le seul qu’il ait trouvé dans les archives de la caserne. Sa couverture est toute simple, en cuir. Aucune inscription aucun titre. La première page seulement est écrite. Une écriture fine et très agréable à lire, rédigé en langage commun on peut y lire :

… troisième nuit de siège. Les murs de la cité vont bientôt céder et les pertes sont trop nombreuses, les hommes n’ont plus la force de lever leur épée, moi même j’ai à peine de courage pour pouvoir écrire mes derniers mots. Les assauts se font plus violent jour après jour, plus insistants. Dans ma tête les cris d’horreurs de mes hommes qui sont tombés sous leur griffes… Et ces renforts qui n’arrivent pas !! Oh Bréhan donne moi la force de lutter, juste une fois encore mon Dieu accorde moi ta Bénédiction !

Il est temps pour moi d’affronter mon destin, je vais prendre mes meilleurs hommes et me faire passer pour le Duc. Je vais sortir par le passage secret et les attirer aussi loin que possible. Bréhan je t’en conjure ne laisse pas nos enfants mourir !

En bas de la page un sceau qui ressemble étrangement a celui de Hurlevent, et une signature : Janther, Capitaine de la Garde. Sur la page à coté est accroché un médaillon en verre, à l’intérieur on peut voir la représentation d’un visage d’une jeune fille. Au dos du médaillon est inscrit : Denehida. Il contemple le médaillon puis le fourre dans sa poche, il arrache la page du livre et la glisse dans sa poche. Il ira faire des recherches dans les archives royales sur ce Janther et cette Denehida.

Par Shura de Nazga le 3/2/2002 à 7:22:13 (#846465)

Les bras chargés de livres il rentre chez lui après avoir emprunté les grimoires à l’archiviste royal. La recherche fut longue mais fructueuse, a peine eu t’il prononcé le nom de Janther que l’archiviste le conduisit au milieu des registres militaires tombant en morceaux.
Il chercha durant trois jours et trois nuit, pour finalement trouver un rapport qui parlait de l’affaire


Garde Royale.
Section d’élite.
Patrouille de purification et d’extermination des troupes ennemies.
An un de la nouvelle ère, cycle premier quinzième lunaison.
Rapport : découverte des corps de Janther et de ses hommes.

« Les témoignages des habitants de la cité nouvellement libérée nous ont dit que le Capitaine de la garde de Hurlevent est parti avec ses hommes pour détourner l’attention de l’ennemi.
Nous somme donc parti en exploration sur les terres. Nos recherches nous ont conduit après trois lunaisons a l’entrée des montagnes du Nord. Une odeur de mort se faisait sentir et le calme le plus parfait régnait. Après nous être engouffré dans les monts nous sommes tombés dans une embuscade tendu par une centaine de gobelins et autant d’orques. La bataille a été féroce et âpre mais nous en sommes venu a bout sans aucune perte, seulement un archer d’élite légèrement touché a la gorge.
Nous avons donc continué nos recherches parmi les cadavres d’orques et de gobelins quand nous avons trouvé ce que nous cherchions. L’odeur de pourriture nous prenait à la gorge, la vision était difficilement soutenable même pour nous chevaliers d’élite.
Le Capitaine Janther et ses hommes se tenaient là devant nous, empalés sur des pieux géants. Le visage reflétait la vision de la peur, celle contre laquelle on ne peut rien.
Nous avons retiré les corps de nos confrères et j’ai personnellement empalé le gobelin chargé de surveiller leurs « prisonniers ».
Nous avons ensuite rapatrié les corps des hommes vers la capitale sans encombre même si je sentais des yeux posés sur nous dans les ombres

Nexus d’Aloerth, Commandant en chef des troupes d’élites de sa majesté Théodore 1er dit Le Juste. »

Il savait maintenant quel destin avait connu Janther. Il voulait en savoir plus sur lui et sur la jeune fille Denehida. Etait-elle sa fille ? sa femme ? Avez t’elle seulement un rapport avec lui ? Où était-ce le plus grand des hasards qui avait placé ce médaillon dans le grimoire ? Autant de questions auxquelles il voulait trouver des réponses. Ereinté il s’endormi sur la table, son sommeil agité par des visions d’horreur, des visages et des noms.

Par Be@trice le 3/2/2002 à 7:27:00 (#846478)

:lit: *mais qui est-elle donc?*

Par Camelia Shaan le 3/2/2002 à 8:58:16 (#846775)

*attend la suite des recherches avec impatience*
*espère qu'il lui fera part de ses trouvailles malgré leur récents différents*

Par Shura de Nazga le 3/2/2002 à 9:07:35 (#846834)

En farfouillant dans les documents il tomba sur un des plus intéressant. Le dossier militaire de Janther.


Janther-Fender Aedanar, dit « le saigneur »
Grade et fonction : Capitaine de la Garde de Hurlevent.
38 ans, veuf 1 enfant
Père de Denehida-Silviana-Jocia Aedanar
Engagé dans l’armée royale à l’âge de 14 ans en tant que : Ecuyer.
Délits et crimes connus : a tué un ivrogne lors d’une rixe à la taverne de Cielargent
Etats de service : exemplaire
Absences constatées avec justification : aucune
Absences constatées sans justification : aucune
Attributions spéciales, missions : Garde du corps personnel du Duc François.
Dévotion au Roy : grande
Dévotion au Duc : totale
Solde par cycle : 200 pièces d’or

Parmi les documents il découvre un dossier de couleur sang, sur la couverture on peut lire la mention : « Confidentiel, Propriété du Duché ». Survolant les feuilles il résume ce qu’il a trouvé

Maintient de l’ordre dans la cité de Hurlevent : mission assurée en permanence
Assassinat du Nécromancien Xt’anenth : mission accomplie
Complot contre le Baron de Havreclair : mission accomplie
Recrutement de l’Assassin Royal : mission accomplie
Assassinat de l’Assassin Royal : mission accomplie
Matage de la rebellion druidique au sud d’Arakas : mission accomplie
Collecte d’ingrédients dans la cave des minotaures : mission accomplie

Rien qui ne parle de la jeune fille, juste des dossiers militaire. Il devra retourner aux archives royales pour essayer de trouver autre chose. Il ne sait pas pourquoi il est tellement attiré par ce médaillon et par ce visage ? Peut ère la curiosité tout simplement ? Qu’importe il ira se renseigner demain. Il a passé sa journée a farfouiller dans les vieux documents ses yeux ont besoin de repos.
Il s’étend sur le lit serrant le médaillon dans sa main et se laisse glisser vers le monde des rêves

Par Aclys Barows le 3/2/2002 à 9:10:19 (#846846)

:lit: :lit: :lit:

Par Terckan le 3/2/2002 à 9:15:26 (#846869)

:lit:
Très joli mon petit Ours des pyrénées :)

Par Pandora le 3/2/2002 à 11:20:15 (#847743)

:lit:

Par Be@trice le 3/2/2002 à 15:33:03 (#849930)

:lit:
*intriguée, attend impatiemment la suite*
*mais qui peut-elle bien être?*

Par Shura de Nazga le 3/2/2002 à 16:36:09 (#850419)

Affairé à la compilation des textes et des parchemins éparpillés dans la bibliothèque immense des archives royales. Cela fait huit heures déjà qu’il se démène avec les parchemins en tout genre. La nuit est tombée, l’archiviste lui a confié les clés des archives. La bougie éclaire faiblement la pièce et l’ombre penchée sur un tas de parchemins projète son image jusqu'à la voûte du plafond.
Un dossier contenant plusieurs lettres attire son attention.

La première est cachetée d’un sceau qui semble être le sceau royal de l’époque…
« Capitaine Aedanar.
J’ai une mission de la plus haute importance à vous confier. Vous n’ignorez sûrement pas le nom de Xt’anenth. Ce vil nécromancien me pose de nombreux problèmes, il terrorise la population et ose utiliser la magie noire sur mes terres. J’avais prévu de chasser en Angélus mais il a réussi à déjouer mes plans. C’est pourquoi je vous demanderai de le débusquer et de le tuer. Vous érigerez un bûcher et mettrez feu à son cadavre. Vous me ramènerez en main propre sa bague de jade que lui seule possède et qu’il ne quitte jamais.
Bonne chance Capitaine qu’Artherk guide vos pas dans les ténèbres.
Théodore 1er, Roy des royaumes unifiés d’Althéa »

A coté il découvre un parchemin. C’est la même écriture que sur la page du vieux grimoire.
« Mon Seigneur,
J’ai accompli la tâche que vous m’aviez confié. Le nécromancien n’est plus qu’une vieille histoire maintenant. Il n’effraiera plus que les enfants crédules au coin de la cheminée. J’ai pris mes trois meilleurs hommes et nous sommes allés dans son repaire. La bataille fut plus difficile que prévue et j’ai perdu deux hommes. Suivant vos instructions j’ai fait disparaître les deux cadavres et vous pouvez compter sur le silence du troisième homme. Personne n’a été prévenu et j’ai, comme vous me l’aviez demandé, choisi des hommes sans aucune famille. Leur disparition n’éveillera aucun soupçon.
Je reste à votre service Mon Seigneur.
Janther-Fender Aedanar »

Il prend les parchemins dans sa poche, il les ressemblera pour essayer de retracer la vie de ce Janther. Le jour est à peine levé qu’un bruit se fait entendre dans son dos. Il se retourne et découvre l’archiviste qui vient d’arriver. Il le salue et rentre chez lui à Hurlevent chargé de portes-parchemins. Il les dépose vulgairement sur la table de nuit et s’écroule sur son lit. Il continuera ses recherches demain.
Dans ses rêves toujours son visage qui revient…

Par Camelia Shaan le 3/2/2002 à 16:51:34 (#850543)

:lit: :lit: :lit:
La suite ....:) :D

Par Be@trice le 3/2/2002 à 17:11:47 (#850707)

:lit:
*Attend la suite avec impatience*

Par Shura de Nazga le 3/2/2002 à 17:43:18 (#851003)

Son sommeil a été agité. Le visage de Denehida le hantait elle semblait l’appeler, le supplier…
Il revoit encore le visage de cette femme et ces mots prononcés : Aidez moi !
Il aurait voulu lui demander comment l’aider mais il ne pouvait rien dire aucun son ne sortait.

Elle ne voulait pas lui dire comment l’aider, malgré toute sa volonté il ne pouvait qu’observer…Quelque chose apparaît, il connaît cette ville c’est Hurlevent…

La cité est en feu. Il entend craquer les charpentes d’une maison qui s’écroule dans son dos. Il se retourne, un orque le charge, il essaie d’esquiver l’attaque mais son corps refuse de bouger. Il ferme les yeux.

Le silence… Il ouvre les yeux lentement et aperçoit une jeune fille au loin. Il semble la reconnaître, serait-ce elle ?
Deux orques l’entourent, elle a peur elle se recroqueville sur elle même et sanglote. Il voudrait faire quelque chose mais ne peut rien faire. L’un des orques fait tournoyer son marteau de fortune au dessus de sa tête prés a frapper la jeune enfant. La vision est insoutenable il ferme les yeux et prie très fort. Il entend un cri rageur qui se fait entendre. Il ouvre les yeux et voit un homme qui crie à la petite de partir. Elle s’enfuit à quatre pattes en se faufilant parmi les cadavres. L’homme retire son épée du corps de l’orque. Le second orque pousse un cri furieux et lance son fléau, l’homme esquive et la boule de fer vient s’écraser contre le mur de la maison. L’épée de l’homme termine sa course dans la gorge de l’orque.

Trois orques se jettent sur l’homme et le criblent de coups. Un cor retentit au loin. Une flèche fend l’air et passe juste sous son nez, il tourne le regard et essaie de suivre la course de la flèche. Elle continue sa course et transperce deux orques en pleine course. Les pas lourds des hommes en armure de plaque se fait entendre dans la rue.
Une voix forte se fait entendre : Chargez !
Les soldats fondent sur l’ennemi qui part en retraite vers la mer. Une boule de feu tombe du ciel au milieu de la mêlée dans un craquement horrible. Quand il rouvre les yeux les cadavres d’orques sont légions, une odeur de brûlé envahit l’air. Aucun des soldats n’est blessé, ils semblent immunisés à la magie.
Il contemple la victoire écrasante et rapide des soldats, aucun orque ne survit, la tactique est rodée, les hommes habiles et puissants, les flèches et les sorts d’une précision démoniaque. En quelques minutes la ville est débarrassée de la pourriture orque. Il entend quelques râles d’agonie. Les soldats s’empressent de porter secours aux survivants. Un cavalier dans une armure resplendissante traverse les rues au pas. Il s’arrête devant lui a coté de la maison et descend de sa monture. D’un geste vif et précis il s’empare de la petite fille. Il la regarde sans un mot, elle se débat et pleure. Le cavalier lui dit quelques mots qu’il ne peut entendre et la petite fille se calme. Le cavalier remonte sur sa monture et repart au pas. La petite fille se retourne et le regarde, elle lui dit quelque chose mais il ne sait pas quoi, puis elle se blottit dans les bras du cavalier qui repart hors de la ville au galop.

Il entend les sabots du cheval qui s’éloigne…
Une présence dans son dos, il se retourne. La petite fille se tient devant lui. Il sursaute, elle s’approche de lui et lui dit : Aidez moi !
Son médaillon se met a briller, une sensation de chaleur qui se transforme vite en sensation de brûlure. La petite fille essaie de s’en emparer. A mesure qu’elle approche sa main du médaillon la souffrance devient insupportable. Il lutte pour ne pas céder il essaie d’arracher le médaillon à son cou mais ses mains sont brûlées à vif…
En poussant un cri de douleur il se réveille en sursaut sur son lit. Il est en nage et ses sur mains il découvre les marques de la chaîne du pendentif. Ses mains le font souffrir, comme s’il s’était brûlé. Il descend dans la cuisine et trouve le médaillon posé sur la table. Il n’a pas bougé depuis hier….
C’est l’esprit confus que commence sa journée. Comment a t’il pu se brûler ainsi ? Et pourquoi les marques de la chaîne du médaillon ? Et pourquoi ce rêve si réel ?
Toute la journée a méditer et à soigner ses brûlures.

Par Be@trice le 3/2/2002 à 17:59:52 (#851147)

:lit: :lit: :lit:
*hypnotisée*
*attend la suite... impatiente*

Par Lormar Isorae le 3/2/2002 à 18:03:26 (#851181)

:lit:

Par Camelia Shaan le 3/2/2002 à 19:46:06 (#851946)

:lit: :lit: :lit: :lit: :lit:


(super shushu :))

Par Shura de Nazga le 4/2/2002 à 5:35:31 (#855023)

Le reveil fut douloureux, le soleil l’oppressait et l’herbe était froide et mouillée. Il essaya d’ouvrir les yeux mais les referma immédiatement, la lueur du jour le faisant atrocement souffrir. Il se redressa et restait assis au sol le corps mouillé par la rosée il entendait un oiseau gazouiller au dessus de lui. Le jour se leva doucement pour lui à mesure qu’il ouvrait ses paupières. Il resta assis dans l’herbe à regarder autour de lui. Le jour était à peine levé et les oiseaux volaient au dessus de lui. Ses idées étaient encore confuses de la beuverie de la veille.
Il regardait le médaillon qui pendait à son cou, ce médaillon qui l’attirait tant. Aujourd’hui il avait perdu beaucoup de son charme. Plus rien n’avait d’importance maintenant…
Il arracha le médaillon à son cou et le jeta contre le mur d’une maison toute proche. Le médaillon se brisa en mille morceaux qui tombèrent au sol. Regrettant son geste il se leva difficilement et s’approcha du mur pour récupérer les morceaux.
Le médaillon avait disparu, plus la moindre trace, pas le moindre éclat de verre…

L’esprit embué il rentra chez lui difficilement en titubant légèrement. Il passa devant la taverne et ne put resister. Il poussa la porte et s’engouffra à l’intérieur. Il était le seul client, le tenancier le reconnu et lui offrit une chope de bière qu’il s’empressa d’accepter avec un grand sourire. Durant la matinée il vida ainsi quinze chopes avant de rentrer chez lui quasiment à quatre pattes. Les habitués de la taverne le regardèrent faire. Il mis bien 10 minutes pour traverser la simple rue, trébuchant par instant et se trompant de direction à d’autre. Un garde dut intervenir pour le porter jusque chez lui.

La porte de la maison s’ouvrit sur son monde de solitude. Il contempla la table pleine de parchemins encore inexplorés. Il n’avait qu’une envie mettre le feu à la maison et s’en aller avec elle…
Il n’eut pas le courage de le faire et s’affala sur une chaise. Sa tête tomba contre la table et il repartit une fois encore pour le monde des rêves.

Tout était noir autour de lui. Il se sentait si bien. Une voix familière se fit entendre dans son dos. C’était la voix de Denehida. Elle lui dit juste ceci : « Merci ».

Il ne sait pas ce qu’il avait fait ni comment il l’avait fait mais il s’en moquait il était bien comme ça. Elle s’approcha de lui. Elle lui souriait. Elle le regarda droit dans les yeux. Il compris sans un mot toutes ses pensées. Il avait honte de lui. Il tomba à genoux et éclata en sanglot. Il sentait un tissu doux sur sa tête. Serait-ce sa robe ? Il rouvrit les yeux et reconnut sa chambre. Il était allongé à même le sol la tête contre le lit. Les draps étaient mouillés par les larmes. Il avait tellement honte de lui. Son cœur le faisait souffrir à chaque battement. Il resta allongé ainsi quelques heures avant de se lever et de descendre à la cuisine, poussé par la faim qui le prit à l’estomac.

Par Be@trice le 4/2/2002 à 5:43:19 (#855036)

:lit: :lit:
émue par ce passage

Par Xinthy Mortaem le 4/2/2002 à 6:04:03 (#855062)

:lit: Zoliiiiiiii!

Par Shura de Nazga le 4/2/2002 à 6:59:03 (#855128)

Il était allongé sur son lit à penser à sa mère qui lui manquait tant. Une larme roula sur sa joue et vint s’écraser sur son oreiller. Il se releva et s’approcha de la fenêtre. La nuit était si belle, le firmament était illuminé par les étoiles scintillantes. La pleine lune berçait le monde de sa douce lumière. Il la contemplait elle était si belle, elle semblait lui sourire. Lui ne souriait pas. Il soupira longuement pensant à sa mère qu’il n’a jamais connu et à sa vie raté.

Bientôt le jour se lèvera. Amenant avec lui son lot de tristesse. Demain il n’a pas envie de se lèver. Il descend lentement à la cuisine et remonte dans sa chambre avec le vieux Grimoire sous ses bras. Il a déjà commencer à recopier tout ce qu’il a pu trouver jusqu'à présent. Il pose le grimoire rouge sur la table de sa chambre et redescend dans la cuisine pour étudier les parchemins.

Rien d’interessant. Voilà trois heures au moins qu’il lit des vieux documents sans intérêt. Il remonte dans sa chambre et approche le grimoire de son encrier. D’une main hésitante il essaie de se souvenir. La plume glisse sur la page…

« Je me souviens encore de ce jour. Père m’avait battu comme à chaque fois que j’échouais à l’entrainement. J’avais encore mal partout des coups que j’avais reçu. Je vois la chambre de ma mère et essaie de m’y engouffrer. Elle écrit un mot sur sa table je m’approche d’elle. Elle se retourne et me regarde appeurée. Elle me prend dans ses bras sans un mot et je me souviens j’ai pleuré. J’ai pleuré jusqu'à ce que mon père arrive et nous sépare. Il m’a consigné dans ma chambre. J’ai pleuré dans ma chambre tout seul.
C’était la dernière fois que je voyais maman, je n’ai meme pas put lui dire combien je l’aimais. La maladie l’emporta deux jours plus tard.
J’en ai toujours voulu à mon père depuis ce jour. Puis un jour je suis parti, je me suis évadé du palais, je suis allé sur la plage et je mis mon radeau à l’eau. Le destin m’a porté jusqu'à Havreclair…. »

L’inspiration le quitte il n’a plus envie d’écrire il referme le grimoire et regarde le jour se lèver. Il fixe l’horizon intessement. Son cœur se soulève de douleur. Il murmure tout bas alors qu’un larme roule sur sa joue : Maman…

Par Camelia Shaan le 4/2/2002 à 7:10:02 (#855145)

:lit: :lit: :lit:

Par Be@trice le 4/2/2002 à 12:36:27 (#856041)

:lit: :lit:
:)

Par Shura de Nazga le 5/2/2002 à 3:55:42 (#862861)

Aujourd'hui il s'est réveillé affalé sur la table de la cuisine. La journée était bien avancée déjà, le soleil bientôt à son zénith. Il regarda les parchemins par dizaine sur la table se leva d'un bond et les prit sous ses bras. IL sortit de chez lui et se dirigea vers la capitale. Arrivé à la bibliothèque l'archiviste le reconnu tout de suite. Il le salua, puis lui remit tous les documents qu'il avait emprunté la dernière fois.

Bien décidé à en terminer il rentra chez lui, monta dans sa chambre et enferma le grimoire dans son coffre à souvenirs.
Il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Il regardait dehors et fixait l'horizon pensant à son pays.
Il était bien content d'en avoir terminé...



HRP : voilà l'histoire se termine ici, désolé pour mes deux lectrices mais Inspiration et Motivation ne sont plus là pour me guider...

Par Be@trice le 5/2/2002 à 4:08:11 (#862872)

:lit:
Très belle histoire tout de même Messire de Nazga
Bravo ! :)
Espérant vous lire à nouveau bientôt *sourit*
__________________________________

Beatrice:

Par Camelia Shaan le 5/2/2002 à 8:53:30 (#863225)

*va faire une visite à son vieil ami Shura*
*le voit pensif devant sa fenêtre*
Shura...ne reste pas enfermé ainsi chez toi...
Reprend l'entrainement...Redeviens le fier guerrier que j'ai connu.

*depose un baiser sur son front et s'en retourne*

(jolie histoire...creuse tes méninges shushu ..suis sur tu trouveras une fin :)) :ange: :D

Par Nailo Tenebrae le 5/2/2002 à 9:15:08 (#863292)

*lisait sans rien dire* tres beau shushu. :)

Par Père Elric le 5/2/2002 à 9:38:02 (#863384)

:lit: :lit: :lit: Magnifique , tres Belle Histoire

Par Shura de Nazga le 5/2/2002 à 17:46:35 (#866430)

Perdu dans le bleu infini de l'horizon il sursaute quand une main une main se pose sur son épaule. Il se retourne et découvre le visage de Camelia. Surpris il ne sait pas comment réagir. Il se contentera d'un simple :

"Bonjour Camelia"
Leur conversation fu courte, il n'avait pas vraiment envie de parler à qui que ce soit. Il voulait juste que sa mère le prenne dans ses bras. Mais il savait que jamais plus il n'aurait droit à ce réconfort. Il serre les dents. Au plus profond de son coeur une douleur d'enfance le fait souffrir. Il raccompagne Camelia jusqu'a la porte et alors qu'elle s'éloigne il tourne la clé dans la serrure.

Il retourne se perdre dans l'infini horizon.



(Toutes les histoires ont une fin... certaines ont le malheur (ou le bonheur) de ne jamais commencer.)

Par Be@trice le 5/2/2002 à 18:02:34 (#866537)

:lit:
Très beau Messire de Nazga *sourit*

(Hé! oui, il fallait une fin. Continue, tu as un très beau talent.)

Tres belle histoire :-)

Par Zephyr Asgard le 6/4/2002 à 17:30:59 (#1237135)

Bonjour Père

Je suis tres en retard.. mais je tient a vous dire que cette histoire m'a beaucoup ému... Vous avez beaucoup de talent.. j'espere en avoir hérité d'une partie ;)

Par Arakine le 6/4/2002 à 18:33:51 (#1237617)

:lit: Tres joli

Arakine Asgard

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