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[légende de la nature] Un conflit naissant.

Par Critias Ezeil le 3/2/2002 Ă  0:19:01 (#844393)

Silence, la plaine était encore vide, silence. Les troupes de chaque côté appréhendaient le moment où serait sonnée la charge.
Les troupes de la nature d’un côté, avec à sa tête le grand Belirion , les troupes de nécromanciens de l’autre, Guéridan en étant le chef. Le combat semblait déséquilibré, la nature semblait en surnombre, les nécromanciens n’étant qu’une petite vingtaine. Mais il était de notoriété que les nécromanciens étaient de redoutables combattants. Il maîtrisaient les arcanes noires comme jamais cela n’avait pu être auparavant.

Le soleil se levait, le combat allait commencer. Mais pourquoi un tel combat semblant si inégal ? Pour le comprendre, il faut revenir quelques mois auparavant.

Un convoi s’arrêtait dans le village de Belirion. Il semblait que celui-ci abritait un homme mystérieux. Il était dans la voiture enfoncé dans l’ombre de sa capuche. Il dégageait une aura malsaine au goût de Belirion.

Le grand père de Belirion lui avait expliqué qu’il avait un don, le don de voir les âmes perverties par la magie sombre, il avait le don de remarquer les altérations de la nature chez un être. Belirion était un adorateur de Lugh et de Titania, fervent défenseur de la nature.
Lorsque la corruption pointait son ombre dans sa région il la sentait arriver à des lieux à la ronde. Mais ce jour ci il apparaissait que son don lui avait fait défaut l’espace de quelques instants.

L’homme encapuchonné descendit de la voiture, toujours aussi énigmatique. Son pas était lent, mais posé. Il s’arrêta devant Belirion. Ce dernier sentait un regard posé sur lui, une impression de malaise, de pourriture. L’homme qui se tenait face à lui jouait avec la mort. C’était un nécromancien, Belirion le savait, il voyait les filaments se dresser autour de lui, des filaments si sombres que la mort elle-même aurait pu en être affolée.


« Bonjour à vous, villageois. »

Le ton employé par l’homme encapuchonné était si froid qu’il fit hérisser les poils de Belirion. Ce dernier s’esquiva, craignant plus que tout cet homme.

« Je me nomme Guéridan. Je viens m’installer dans votre village. On dit que l’on y vit bien. »

Belirion ne trouvait toujours rien à répondre, il avait peur de montrer son inquiétude. Sans parler, il arrivait à la masquer, mais s’il venait à bafouiller, à bégayer, il se montrerait d’emblée en situation de faiblesse. Il prit finalement son courage à deux mains, regardant le visage dans l’ombre de la capuche.

« Bienvenue en notre village, vous y serez bien accueilli si vous y venez en ami, je me nomme Belirion. »

Un souffle glacial parcouru la rue, l’homme masqué leva son sceptre, ce qui fit sursauter Belirion.

« Bien entendu que je viens en ami villageois. Si je venais en ennemi, vous seriez déjà mort. » Lança le nécromancien.

Les quelques hommes qui accompagnaient Belirion semblaient on ne peut plus effrayés. Les dernières paroles du nécromancien résonnaient encore dans leurs oreilles, une voix si glaciale, une voix morte semblant happer toute trace de vie aux alentours.

« J’aimerais que l’on m’indique un logis pour ce soir. »

A chacune de ses paroles les villageois semblaient accuser un coup. Belirion ne répondait toujours pas, il réfléchissait à la manière d’accueillir ce puissant homme.

- Bien entendu, il y a l’auberge des cent chênes à 20 pas d’ici, je.. je peux vous y emmener si vous le désirez ? Rétorqua Belirion d’un ton peu convaincu
- Cela me conviendrait parfaitement. JÂ’irais seul, je ne suis pas stupide, je saurais lire un panneau. Chaque phrase du magicien noir semblait claquer dans le vent

C’est ainsi que se produisit la première rencontre entre Belirion et Guéridan. La garde du village fut renforcée en cette sombre soirée qui ne présageait rien de bon. Belirion partit en cette soirée dans les montagnes. Il voulait aller consulter son mentor druide.

Je continuerais un pitit peu plus tard, completant au fur et Ă  mesure si celĂ  plait.

Par Lovia le 3/2/2002 Ă  0:22:38 (#844424)

:lit: :amour: :lit: *attend la suite *

Par Squall Loky le 3/2/2002 Ă  0:31:50 (#844496)

:lit: :)

Par Cynthea le 3/2/2002 Ă  0:34:49 (#844528)

Arrive et s'installe à une table au coin du feu et entend la première partie d'un récit qui semblait des plus prometteurs...impressionnée par le talent de narration du conteur

Par Maehl le 3/2/2002 Ă  1:17:59 (#844905)

Se tient Ă  l'Ă©cart et Ă©coute ...

Par - Sargamatas - le 3/2/2002 Ă  1:29:49 (#844980)

:lit:

Par Elemir le 3/2/2002 Ă  1:31:09 (#844988)

:lit:

Par Critias Ezeil le 3/2/2002 Ă  2:56:18 (#845590)

Voyager de nuit n’est jamais un grand signe de sagesse, et cela, Belirion le savait mieux que quiconque, mais les sensations qu’il avait ressentit, sans même toucher cet homme lui avait fait comprendre l’urgence de la situation. Le chemin était périlleux, il arpentait les différents pans des montagnes Escarpées. Le jeune enfant de la nature n’avait même pas pris ses précautions, il n’avait rien emmené pour camper ou pour se restaurer. Il avait uniquement prévenu sa famille en grande hâte qu’il se devait de partir sur le champs. Malgré les réprimandes de ses parents, il savait que le destin de ce village, voire même de cette région allait se jouer dans les prochains jours. Il avait besoin de prendre de l’avance dans sa quête.

La nuit qui était tombée était très claire, sans Lune, mais éclairée par les champs d’étoiles. Si Belirion avait eu le temps d’admirer la beauté de cette éclatante nuit, il aurait remarqué que les ténèbres faisaient déjà leur entrée dans le ciel de Kyria, son village. Son ouïe, son odorat avaient pris le relais de sa vue, il allait d’un pas pressé vers le refuge du vieux druide. Il se demandait quelle était cette manie qu’avaient les druides de toujours vouloir s’exiler aussi loin. Une pensée lui traversa l’esprit, ce qui le fit sourire. Court instant de joie en cette quête qui l’attendait. Il s’imaginait le druide en ville, faisant ses emplettes comme tout le monde.
Déconcentré, le jeune homme ne vit pas le rétrécissement du chemin, une pierre roula sous son pied, perdant l’équilibre, il vit le vide l’appeler. Il avait perdu tout contact avec la terre, il comprit que pour une bêtise il ne pourrait accomplir ce pourquoi il s’était destiné…

[Â…]

Trou noir, Belirion ne voyait plus rien, ses yeux commençaient à s’habituer à une obscurité grandissante. Il se voyait dans un chalet, il cherchait des repères, il aurait voulu voir son ami druide, mais à la place, il vit un couple le scruter d’une table où ils semblaient souper.
LÂ’homme sÂ’approcha, ne le quittant pas des yeux.

« Bonjour sire, je ne sais ce qui vous est arrivé, mais vous êtes tombé de la falaise il y a de cela 4 jours… je vous ai découvert sur un rebord, j’ai du escalader pour vous descendre. Apparemment vous n’avez pas de séquelles, vous pouvez remercier les esprits d’avoir fait pousser cet arbre à cet endroit. »

A cet instant, Belirion compris que Titania l’avait pris sous son aile, ses actions étaient approuvée par la douce mère. Il pouvait prendre confiance en lui. Il remercia le couple de leur accueille et de l’avoir sauvé. Il pria Titania pour qu’elle veille sur eux et se remit en route vers la demeure de son ami druide.

Par khyok Ezeil le 3/2/2002 Ă  2:57:10 (#845593)

Savoure le conte enchanteur de son oncle ...

Par Critias Ezeil le 3/2/2002 Ă  4:47:01 (#846041)

Belirion avait marché toute la journée, étonnement, il ne ressentait aucune douleur. Il approchait de ce qu’il appelait le pic Grognon. Il n’avait jamais voulu expliquer pourquoi il avait nommé ce pic ainsi. C’était comme ça et pas autrement. La demeure de Kerchin le druide était bien masquée par la végétation ambiante. Il avait fait en sorte de monter sa cabane en harmonie avec les sapins et les bouleaux qui l’entourait. Dans sa jeunesse, le père de Belirion l’emmenait souvent ici, les druides avaient un enseignement bien particulier à enseigner à ce jeune archer. Ils devaient lui enseigner les plus rudes leçons qu’un enfant se devait d’apprendre : Le respect et par la même, le respect de la nature.
Le jeune homme appréciait énormément discuter avec Kerchin, celui ci avait toujours une réponse à sa question. Il aimait sa manière de lui répondre, il l’amenait lui même à la réponse. Il considérait qu’un corps bien fait dans une tête bien pensante se devait d’être au service de Titania, et accessoirement de Lugh lorsque le temps serait venu.
Il semblerait que ce temps arrivait à grand pas avec ce nécromancien qui venait de s’installer en Kyria. A cette pensée, Belirion hâta le pas et pouvait déjà entrevoir les fumées de l’âtre de la cheminée…
Heureux d’être enfin arrivé, il frappa à la porte, un vieil homme barbu l’y accueillit. Il semblait l’attendre.


« Alors mon petit Belirion, tu as bien grandit depuis la dernière fois ! Inutile de me dire ce qui t’amène, je ne le sais que trop. »

Belirion connaissait pourtant bien Kerchin, mais là, il l’épatait une fois de plus. Il resta bouche bée devant le sage homme. Puis fini par lui répondre sur un ton essoufflé

« Kerchin, vous devez me dire ce que je dois faire, j’ai eu si peur, il a l’air si puissant, je ne me suis jamais battu face à ce genre de personne ! »

Le vieil homme scrutait les traits du visage de Belirion, il lui sourit, sans s’affoler lui rétorqua.

« Allons jeune homme, à votre avis, qu’est il venu faire en ce lieu ? »

Frappé de stupeur, il s’assied et posa sa tête entre ses mains pour réfléchir.

« Mais bien sur ! Il vient monter son armée au sein même du lieu le plus protégé par les esprits !
- Oui jeune homme, lui lança le druide.
- Mais alors, il faut que je le tue avant tout ça !
- Jeune Belirion, réfléchis un peu, s’il y a des nécromanciens dans notre village, il serait bon de les démasquer n’est-ce pas ?
- EuhÂ…oui, bien sur !
- Eh bien attends ici quelques jours, je vais t’enseigner tout ce que je sais sur l’art sombre, il faudra que tu le contes à toute la population pour qu’elle sache à quoi s’attendre. Sur ce, je vais aller cueillir quelques baies, je te laisse te reposer. »

Le vieil homme aux traits ridés pris son bâton de marche, une serpe et sortit sans rien ajouter, laissant Belirion à ses réflexions.

Par Ayame Elros le 3/2/2002 Ă  7:01:13 (#846409)

:lit: *adore*

Par Alanis le 3/2/2002 Ă  10:39:14 (#847329)

*se laisse bercer par un récit.. passionnant*
*l'espace d'un moment.. plus rien n'existe... que Belirion, Guéridan... habitent son esprit grâce à ce conteur qui sait comment l'emporter dans son imaginaire... si habilement* ;)

Par Elmar Ezeil le 3/2/2002 Ă  10:51:49 (#847450)

:lit: :merci: :lit:

Par Critias Ezeil le 4/2/2002 Ă  4:47:03 (#854970)

Après quelques jours à apprendre auprès de son mentor, Belirion se résigna à retourner en ville voir ce qu’il en était. Il commençait à se demander s’il n’aurait pas plutôt du éliminer cet homme avant qu’il n’ait le temps de recruter. Le doute commençait à l’emplir.
Il ne mit pas longtemps pour rentrer au village pour y découvrir des maisons fermées, des volets clos.
L’atmosphère était pesante, le silence tout comme les ombres régnaient en maîtres dans ce lieu. Belirion décida alors de se rendre dans sa maison, il vit des filaments s’entrecouper, comme il avait pu voir dans le récipient de Kerchin.

Il revoyait le récipient divinatoire, il voyait la création de la nécromancie, il voyait ce que les mages avaient utilisé pour créer cette magie des morts. Ils avaient usé des filaments des morts pour jouer avec et créer un vide autour d’eux. Un vide qui, s’il était bien dirigé pouvait absorber la vie de la cible. Les filaments s’entrecroisaient, s’entrechoquaient et accéléraient leurs mouvements en une sombre danse évoquant la mort à chaque souffle. Il voyait en ce récipient l’âme des nécromanciens se pervertirent, s’altérer pour devenir aussi sombre que ces filaments. Le cœur de Belirion battait si fort qu’il sentait le sang se déplacer dans ses veines. Les veines de ses tempes se gonflaient. Il entendait presque la voix de Titania lui dire qu’il devait raisonner les utilisateur de cet art sombre, leur faire comprendre que l’utiliser les faisait dépérir. Mais la stupidité et la facilité avec laquelle ces gens se soignaient leur voilait les yeux.

Reprenant ses esprits, il vit sa maison barricadée. Il hurla à la mort tellement cette sensation de mal être dans les rues de son village se propageait. Il aurait voulu défoncer la porte. Finalement, sa mère lui ouvrit et il s’engouffra à l’intérieur en même temps que le vent. Ce dernier fit tourbillonner les flammes de telle sorte que l’on aurait cru voir le visage de Guéridan en son cœur. Il le regardait, sans aucun sentiment apparent, aucun signe de puissance ou de faiblesse, un visage mort, mort depuis des années.
Belirion chassa vite cette vision de son esprit et se réfugia dans les bras de sa mère.
Il lui raconta ce qu’il allait faire, voyant la lueur de fierté dans le regard de son père arrivé peu après.
Il était l’envoyé de Titania et il allait vaincre la mort, l’art sombre. Son père en était persuadé.
Se restaurant quelque peu, il ne cessa de déblatérer tout ce qu’il avait appris durant ces quelques jours ,puis fini par laisser son père lui expliquer la situation.


« Il a réussi à réunir une vingtaine d’adorateurs des arts sombres. Ils ont crée une crypte, ils font leurs essais sur les animaux de nos fermes, il les achètent bien sur, mais si on ne les vend pas, qui sait ce qu’ils nous feront !
Je ne sais ce qu’ils nous préparent, mais tu as bien vu l’ambiance des plus sombres et macabre qui s’est installée depuis son arrivée… Tu es note seul espoir mon fils, il va falloir les raisonner ou bien… »

Le père n’eut pas le temps de finir sa phrase que Belirion courait déjà au dehors, cherchant ses amis d’enfance afin de préparer un plan pour contenir le mal, pour éviter la destruction de toute parcelle de vie en ces terres.

Par Yael Ezeil le 4/2/2002 Ă  10:50:23 (#855942)

Remonte le post, juste histoire de voir que ça plait pas tant que ça, histoire de voir si ça vaut le coup de continuer...

et aussi de voir qu'il s'est gourré de compte...

Par Wishia Elros le 4/2/2002 Ă  12:37:14 (#856051)

:lit:

Par khyok Ezeil le 4/2/2002 Ă  12:37:22 (#856052)

La suite !! la suite !! :hardos: :hardos:

Nous on aime çaaaaa !!!

*scande* Cricri !! Cricri !!

Par Hos Rage le 4/2/2002 Ă  12:39:35 (#856064)

:lit:

Par Poppu Ezeil le 4/2/2002 Ă  12:42:56 (#856086)

:lit:
:eek: :eek: :eek:

*frissonne et se rétracte au fur et à mesure que l'histoire avance*

Par Piloners Vahlen le 4/2/2002 Ă  13:22:17 (#856441)

Au fond de la salle, Piloners décide d'aller s'acroupir au coté de sa soeur, sans faire de bruits.

Au passage montre discretement son Ă©cusson Ă  Poppu et lui sourit

Reprend son Ă©coute attentive

Par melancolyethael le 4/2/2002 Ă  13:38:44 (#856580)

*A un peu trop abusée de certaines boissons et chante à tue-tête*

Critias, reviens, Criiiitias reviens. Critias reviens parmi les siens. Du haut de la colline il montre le chemin...

Par Piloners Vahlen le 4/2/2002 Ă  13:47:58 (#856652)

Fronse des sourcils, fait signe à Melancolie de venir s'assoir a coté de lui.

Par Ayame Elros Era le 4/2/2002 Ă  14:14:07 (#856864)

*trépigne d'impatience en attendant la suite*

Par Ephesia Ezeil le 4/2/2002 Ă  16:48:16 (#858126)

:lit:
Une fois le recit commencé il faut le finir *sourit*

Par khyok Ezeil le 4/2/2002 Ă  20:10:26 (#859897)

C'est fou comme un bisounours ca a du souffle !

Admirez plutot ...

*et le vélin remonté vers les cieux avant de retomber délicatement sur le haut de la pile*

Par Belgar Klein le 4/2/2002 Ă  21:10:44 (#860365)

:lit:

Par OKita Vahlen le 5/2/2002 Ă  11:17:51 (#863758)

Tres bon Critias!:lit: :merci: :lit:
reusement que tu es la pour Ă©crire sur le cllerge des esprits :)
:merci: :merci: :merci: :merci:

Okita Vahlen

Par Elmar Ezeil le 5/2/2002 Ă  16:26:56 (#865698)

*remonte le vélin qui mérite bien une place d'honneur*

Par Twinsen le 5/2/2002 Ă  21:07:47 (#868006)

:lit: et re :lit: c'est exelent :)

Par Critias Ezeil le 8/2/2002 Ă  2:35:08 (#884288)

Quelques heures suffirent pour Belirion. Il avait réussi, en quelque temps à opérer une réelle levée de bouclier. La ferveur semblait avoir gagné la foule et une ambiance électrisante parcourait le lieu de réunion. Pour la première fois depuis l’arrivée de Guéridan, les villageois se réunissaient dans la joie et la presque bonne humeur. Ils avaient trouvé en la jeune personne de Belirion un meneur d’hommes. Celui-ci se trouvait transformé à chaque parole lancée. Les acclamations de la trentaine de personne suffisait à le rendre euphorique. Avec tant d’homme il aurait pu conquérir Althea. Mais son père entra alors en scène et le ramena à la raison. En effet, autant de bruit dans un village si tranquille depuis quelques temps ne pouvait qu’attirer l’attention des nécromanciens. Plus même, qui pouvait certifier que toutes les personnes présentes étaient formellement contre la nécromancie ? A ceci, Belirion répondait que sans confiance, il ne pourrait mener à bien sa « mission ».
Son père, ravi de cette conviction ne pu que se laisser admirer avec quelle virtuosité son fils était devenu grand en quelques jours.

Durant toute cette nuit, passée la liesse des premiers instants, Belirion passa en revue toute les motivations de ses « troupes ». Il leur expliqua durant de longues heures en quoi la nécromancie ne pouvait s’installer en ces lieux, et qu’elle ne devait pas rester en cette contrée sans que les défenseurs de la nature ‘aient livré bataille.

Chaque homme ressortait de cet entretien encore plus confiant en Titania, encore plus exalté par cet enthousiasme dont le jeune chef faisait preuve. Le regard brillant, ils scrutaient un horizon qu’eux seuls pouvaient distinguer . Un horizon où la vie reprendrais le dessus. Un horizon où la nature sortait comme toujours seule gagnante.

Cette nuit fut donc celle des décisions. Belirion choisit son « état-major » et pris pour objectif de rencontrer cet homme, le redoutable Guéridan.

Pour cela, il pensait se laisser accompagner par une sorte de grade personnelle. Il comptait réussi à persuader le puissant mage du bien fondé de sa mission et encore plus des méfaits de la nécromancie sur l’environnement crée par Dame Nature.

Tout le reste de sa nuit fut passé à chercher un discours ayant un impact sur la conscience du mage des ténèbres. Mais en se souvenant les paroles de son ami druide qui lui disait que seules les paroles venant du cœur avaient un impact, il se décida à y aller en improvisant son discours.



(Pfiuh, j'étais partit pour écrire plus ce soir, mais je suis trop fatigué, me suis arreté à l'endroit où je voyais le plus de suspens :p)

*laisse une bougie devant l'étagère

Par follet le 8/2/2002 Ă  2:39:20 (#884296)

pour venir lire dès qu'elle aura, --- enfin !!! --- le temps

http://www.gif-sammlung.de/flammen/027.gif

Par Piloners Vahlen le 8/2/2002 Ă  9:42:51 (#884866)

Regarde sa soeur, l'air impressionné

Il a du talent quand mĂŞme ce Critias.

Par Di l'Ă©cureuil le 8/2/2002 Ă  17:39:06 (#887692)

Grimpe sur l'épaule de Cynthea, puis aussi vite qu'elle était montée, va pousser le velin aux yeux de tous.

Par Critias Ezeil le 9/2/2002 Ă  2:23:02 (#890967)

Belirion se présenta donc au lever du jour devant la demeure supposée de Guéridan. Entre-temps, celui-ci avait semble-t-il trouvé un logement. Il ne lui avait pas fallu patienter longtemps avant qu’un de ses suivants ne lui propose son gîte. C’était une des plus belles demeures du village. Mais le changement en quelques jours fut un réel contraste. Des statues aux allures sombres ornaient dorénavant ce qui fut un des plus beaux jardins du comté. Le ciel semblait être encore plus noir que dans les autres lieux du village. Une atmosphère inquiétante régnait aux alentours, Belirion aurait bien fait marche arrière s’il n’avait pas senti la pierre de Titania dans sa main.
Celle-ci, depuis quelques jours semblait emplie d’une lumière chaleureuse, une luminosité qui donnait courage et vigueur à Belirion. On raconte qu’elle fut taillée dans une roche verte, la seule roche qui laissait pousser de grands chênes en son sein. Une roche vivante, Belirion aurait juré l’entendre parler plusieurs fois. De cette pierre se dégageait un indicible bonheur, une sensation que l’on ne retrouve que lorsque l’on est blotti dans les bras de sa mère, une sensation d’amour, une plénitude retrouvée. Ensorcelé par cette magie naturelle, Belirion marchait, à ses côtés trois amis d’enfance, les personnes en qui il avait le plus confiance hormis Kerchin et ses parents. L’imposante porte se profilait, elle se rapprochait à chacun de ses pas, ce qui faisait accélérer ses battements de cœur.
Un de ses amis frappa à la porte, lentement, elle s’entrouvrit, une tête encapuchonnée sortie d’entre les deux battants.


- Qu’est ce donc messiiiires ? Son intonation était très appuyée, une petite voix de démon mineur pensa Belirion
- Nous venons pour rencontrer sire Guéridan, serait-il possible d’obtenir un entretien avec lui ? Belirion avait essayé de prendre une voix des plus assurées, mais il n’était pas sur que l’homme n’eut pu sentir sa nervosité
- Ne bougez pas, je vais voir !

L’homme revint, il ouvrit l’énorme porte, les gonds grincèrent et nos quatre compagnons découvrirent un major d’homme voûté, presque bossu, comme dans les anciens contes pour effrayer les enfants.
Sans un bruit, ils entrèrent, suivant le petit homme dans une direction qui semblait être le salon. L’on pouvait apercevoir des tableaux aux ton macabres, le rouge foncé et le noir en étant les dominantes. Aucun bruit ne filtrait dans cette immense maison. Belirion aurait pu qualifier celle-ci de manoir s’il avait su ce que c’était.

Arrivant dans la grande pièce, ils virent un feu crépiter dans l’âtre, les bougies faisaient danser des ombres dans chaque recoin. Belirion y voyait des esprits malins, mais ne désirant point sombrer dans la folie il se disait que son imagination lui jouait quelques vilains tours.
Le petit homme se retira et ils entendirent une voix provenir du feu. Belirion s’avança, portant sa main au niveau du torse d’un de ses amis, lui signifiant de ne faire aucun mouvement. S’approchant, il vit derrière le fauteuil un homme semblant avoir une cinquantaine d’années, mais qui n’en avait sans doute plus d’une centaine. Ses yeux le trahissaient, ils laissaient entrevoir une vieillesse ralentie, ralentie par la nécromancie se disait Belirion. Il sentait d’ici la nécrose qui semblait envahir la pièce, il feint de tressaillir en entendant une voix lui demandant de s’asseoir.
S’exécutant, il constata qu’ils étaient seul avec cet homme.


- Bonjour jeune Belirion, ainsi, je suppose que vous venez me parler des pâquerettes qui se meurent chaque jour ? L’homme semblait à la fois rire et à la fois être d’un sérieux mortelle
- En effet, je viens vous parler des « pâquerettes qui se meurent » Belirion essayait de se donner une contenance en reprenant mot pour mot ce qu’avait dit le mage sombre.
- Eh bien, allez-y, faites votre diatribe, je suis tout ouĂŻe.
- Ma dia... tribe ? Belirion avait beau avoir étudié avec des druides, il ne connaissait pas ce mot soit, je vais vous faire ma diatribe...
- Allez-y, ne me faites pas perdre de mon précieux temps ! Le mage avait paru légèrement amusé à la dernière réplique de Belirion
- Oui oui, bien sûr ! Euh.. donc, comme vous le savez, je suis un habitant de ce village...
- Oui, venez en au fait ! Sa voix avait fait sursauter Belirion, il avait ressenti comme un tremblement de terre
- Bien... donc nous aimerions que vous quittiez ces terres sinon....
- Sinon quoi ? Sinon vous allez me pourrir la vie ? Pour la première fois, le mage laissa sortir un rire emplit d’arrogance et d’autosuffisance. Le mage se sentait on en peut plus supérieur et cela réussissait à mettre Belirion mal à l’aise.
- Bien, vous l’aurez voulu, j’aurais essayé !

Belirion se leva, il lança un regard à ses amis qui s’approchèrent discrètement.

- NÂ’avancez pas ! Ne faites pas un geste que vous pourriez regretter jeunes hommes !
Le mage lança cette phrase qui glaça le sang des trois hommes, il semblait tout savoir, il était si puissant, Belirion leur fit un geste leur demandant de reculer.

- Bien, cela est plus sage mes petits. Maintenant, que ceci soit bien clair, je me plaît dans votre village, alors je vais y rester, si cela vous déplaît, vous m’en voyez navré, mais je ne pourrais rien y changer, le grand architecte en a décidé ainsi. Sur ce, rentrez chez vos parents et ne venez plus m’importuner ou bien vous pourriez m’en vouloir pour l’éternité. Le ton du mage semblait ne jamais changer, une voix monocorde qui incitait au respect ou à la crainte.

Belirion ne su que répondre, il était vraiment faible, il serra sa pierre et se tourna vers la sortie.

- Bien, vous nous obligez à convoquer les fidèles de Lugh triste mage.
- Sortez de ma demeure !

Cette fois-ci, le ton ce fit un grondement, une avalanche qui scia littéralement Belirion et ses compagnons. Ces derniers sortirent en un tour de main de la maison et se retrouvèrent dans le village. Chacun rentra chez lui, Belirion leur ayant donné rendez-vous en soirée, sur le coup de minuit.

Par Yael Ezeil le 9/2/2002 Ă  17:00:18 (#893529)

Je continue ou pas ? Je sais, j'en demande beaucoup, mais quand je vois aucune réponse et que, depuis qu'on n'a plus le nombre de visite, je doute. Peut-être aurais-je du tout écrire d'un bloc, mais je sais que ça en aurait découragé plus d'un. Je fais la fin ou pas alors ?

Par Alanis le 9/2/2002 Ă  17:13:02 (#893633)

*reste captivée par le recit* :)

Par Mystra Vahlen le 9/2/2002 Ă  20:04:39 (#894857)

*attend la suite avec impatience*

Par La Reine Noire le 9/2/2002 Ă  20:21:04 (#894965)

Dehors écoute près d'une fenêtre entrouverte pour ne pas être vue...sourit en ce disant que ce conteur tout aussi talentueux qu'il soit, aime se faire prier...

Par melancolyethael le 9/2/2002 Ă  21:30:05 (#895365)

(réponse à Critias : la baffe, c'est tout de suite ou maintenant ?!!!:enerve: alors pas de dessert jusqu'à ce que tu aies terminé ton récit ! Non mais ! :enerve: ).

Par Critias Ezeil le 12/2/2002 Ă  3:48:43 (#911319)

Après de longues heures de discussion, Belirion et ses amis avaient compris que seul l’affrontement pourrait résoudre ce problème. N’étant pas d’un naturel lâche, en bon fidèle de Lugh, Belirion décidait de prévenir les nécromanciens qu’ils allaient devoir se battre. Il écrivit une lettre qui, il s’en doutait, ferait bien rire Guéridan. L’affrontement avait été fixé à une heure où le soleil faisait son apparition. Ce dernier viendrait en aide aux disciples de Lugh, vaillants combattants de la nature. Belirion avait signalé à Guéridan que s’il ne venait pas au combat, ses troupes ne se gêneraient pas pour abattre chaque nécromancien croisé, qu’il soit seul ou accompagné.

Le jeune « chef » était parvenu à réunir les prêtres et prêtresses de Titania ainsi que des archers, des mages et des guerriers de Lugh. Ce fut un des rares instants ou les sages de Titania et les vengeurs de Lugh s’entendaient sur une tactique à adopter.

Le combat se déroulerait dans la plaine longeant la rivière Shade. Belirion savait que s’il avait situé l’affrontement près d’une forêt, les nécromanciens auraient craint de se faire prendre au piège et en seraient pas venus.

Les mages et les prêtres s’étaient retrouvés auprès d’une cascade pour méditer, en attendant les 2 jours qui les séparaient de l’affrontement désormais accepté par Guéridan Les archers s’étaient rendu chez un forgeron afin d’obtenir les meilleurs pointes pour leurs flèches et pour perfectionner leur art de la dissimulation.
Les guerriers, eux, savaient que leurs armures ne leur serviraient à rien face à une horde de nécromanciens, ils se concentrèrent donc sur le perfectionnement de leurs techniques et sur la fonte de leurs armes. Les villageois n’avaient, entre temps, croisé aucun nécromancien, ce qui avait pour effet d’attiser une certaine crainte quant à leur choix de venir ou pas sur le champs.

La veille du combat, nos valeureux combattants se dirigèrent auprès du campement préparé préalablement afin de tenir toute une nuit avant l’affrontement. Ils firent un dernier banquet mémorable afin d’honorer les esprits de la nature de leur bienveillance et leur demandant de les protéger durant les événements.
La fête regroupait aussi les villageois qui ne participeraient pas au combat, les familles des combattants étaient venues aussi pour peut-être ne voir que pour la dernière fois leurs aimés. Tous savaient que le lendemain serait un jour à marquer d’une pierre tombale pour certains. Mais la nature avait placé cet obstacle devant les hommes sans nul doute pour les tester ou les endurcir.
La nuit fut très courte ce soir là, les chants des oiseaux de nuit ne furent pas assez puissants pour troubler le repos des guerriers.

Peu avant le levé du soleil, les femmes et les enfants partis, le réveil fut sonné, dans deux heures le soleil se lèverait, il fallait se préparer. La soixantaine d’hommes en arme s’affairait tandis que les prêtres et les mages méditaient une dernière fois pour être en harmonie avec les esprits lors du combat.

Les premières lueurs du soleil se firent apercevoir, la tension grandissait et avec elle, le silence de mort s’installait. Ce combat allait faire beaucoup de dégâts, peu étaient surs de revenir vivant au village, mais tous étaient comme inspirés d’une foi intense en la nature qui ferait ce qu’il y a de mieux pour l’Homme.

Silence, la plaine était encore vide, silence. Les troupes de chaque côté appréhendaient le moment où serait sonnée la charge.
Les troupes de la nature d’un côté, avec à sa tête le grand Belirion , les troupes de nécromanciens de l’autre, Guéridan en étant le chef. Le combat semblait déséquilibré, la nature semblait en surnombre, les nécromanciens n’étant qu’une petite vingtaine. Mais il était de notoriété que les nécromanciens étaient de redoutables combattants. Il maîtrisaient les arcanes noires comme jamais cela n’avait pu être auparavant.

Le soleil se levait, le combat allait commencer.

Par melancolyethael le 12/2/2002 Ă  10:54:04 (#912220)

Tu vois quand tu veux ;)

Par Piloners Vahlen le 12/2/2002 Ă  11:06:44 (#912333)

Regarde Melancolie et sourit

Par Critias Ezeil le 12/2/2002 Ă  15:14:24 (#914058)

Je vois surtout que cest le genre de post qui est en deuxième page en dix minutes :(

Hop!!

Par Alanis le 13/2/2002 Ă  17:13:55 (#922340)

*intriguée.. en attandant si la tactique sera bonne..celle que la nature a dicté ou si les nécromanciens crieront victoire à la fin du combat*

Par Critias Ezeil le 13/2/2002 Ă  19:03:35 (#923077)

Bof, j'enverrais à ceux qui sont interressés la suite de l'histoire, ça sert à rien de la mettre sur le forum je vois...

Le forum est gangréné par les sujets passionnants, le mien est tout sauf passionnant, ce n'est pas amour gloire et beauté donc je ne passerais la fin qu'à ceux que ça interresse, ou pour ceux qui ne recevront pas, allez ici : http://gxt4c.online.fr/html/index.html

La suite y sera, de mĂŞme que lĂ  : Sanctuaire de la nature .

Ce forum a réussi à détruire le dernier espoir que j'avais en lui. Je me doute que ça ne doit aps interresser beaucoup, donc je n'interresserais que ceux qui le voudront à ces deux adresses.

Critias, déserteur de forum (en RP)

Par Alanis le 13/2/2002 Ă  20:35:23 (#923702)

*cliquera sur les liens*
*murmure: si telle est la vérité El Cricri, c'est dommage... bien dommage...* :(
*retourne Ă  la lecture* :)

Par Ashraaf le 9/8/2002 Ă  14:43:54 (#1939585)

j'ai jamais eu la suite

mais je comprends ce que tu veux dire ca m'arrive aussi quand j'ecris de ceder au découragement

Par Critias/Yael le 9/8/2002 Ă  14:46:49 (#1939596)

Ouaich, j'y songerais tiens, Ă  l'Ă©crire cette suite. Merci de me le rappeler ! :)

Mais bon en ce moment, je manque cruellement d'inspiration, et je dois avouer que le peu que j'ai va dans un de mes projets que tu connais. ;)

Par Critias/Yael le 21/8/2002 Ă  1:15:31 (#1994760)

(Bah je l'avais dit que je le ferais.. mais je ne suis pas très fier de moi.. puis veuillez pardonner quelques fautes, je n'ai plus de coorecteur d'ortho :p)

Les deux parties étaient fin prêtes. Bellirion s'avança vers un de ses amis, un signe de la tête lui fit comprendre sa mission. Il devait aller se rendre compte si une reddition n'était plus possible, afin d'éviter le futur carnage.
S'approchant progressivement du groupe de necromant, il sentait la mort, il sentait tout ce qui le rebutait en eux. Plus il progressait, plus il était pris de nausées, de vertiges. Arrivant auprès de Guéridan, il ne comprit que trop tard qu'il ne repartirait pas. Il sortit de son fourreau une épée si brillante que la lumière en éblouit quelques uns. Il la planta dans le torse du premier homme venu, faisant cabrer sa monture. L'homme s'allongea dans une lenteur presqu'exagérée. Aucune gerbe de sang ne gicla du buste de l'homme. L'enfant de la nature compris que ce serait le dernier qu'il toucherait, fermant les yeux il décida de charger celui qui lui semblait être chef. Evitant les sorts se dirigeant à son encontre, il parvint enfin face au puissant mage sombre. Un regard des plus morbide se dégagea de sous la capuche. L'homme était glacé, pétrifié, il voyait sa propre mort se dérouler devant lui, voyant son corps se décharner. Relevant la tête pour donner un coup, il sentait ses mouvements ralentis, le doigt du mage pointé en avant, des cercles nécromantiques l'entourraient, il ne pouvait plus s'en dépetrer. Il lança ses dernières force, donnant toute son energie dans le coup du desespoir... l'épée se planta dans le corps du nécromant, celui ci poussa un râme de douleur, incantant dans la souffrance.
L'enfant de Titania gisait inerte, son corps, livide, blĂŞme, le regard vide.
Le Nécromant voyait ses tissus se refermer, aspirant la dernière goutte de vie de l'homme maintenant à ses pieds.

De l'autre coté du champs, les visages des hommes étaient tendus, ils voyaient leur compagnon s'effondrer dans cette brume empestant la mort. Bellirion leva une main et la petite centaine d'hommes en arme se rua sur les 20 nécromanciens. Personne n'eut pu dire si le bruit le plus atroce était celui de la chair des necromanciens se déchirant sous les coups des villageois ou bien les cris de terreur et d'abomination de ces derniers. Bellirion ne quittait pas des yeux le puissant nécromant. Il savait que la bataille se jouerait entre eux. Les corps tombaient un à un, aussi bien du côté nécromant que villageois. Il ne restait bientôt plus qu'une poignée de suceurs de vie face aux hordes de villageois.

Guéridan s'éleva quelque peu sur un rocher, levant les bras en l'air, murmurant des mots qui auraient fait frémir n'importe quel magicien. Il invoquait les arcanes de la résurrection. Les nécromanciens se relevaient petit à petit, plus décharnés qu'avant, reprenant le combat.

Bellirion ferma les yeux. Il devait trouver la solution, une solution provenant du plus profond de son être, soufflée par Titania. Là, Lugh lui apparu en vision, une formée éthérée se promenait devant lui, lui apportant une dague, la dague du crépuscule, la dague de la naissance. L'esprit la lui tendit, le jeune guerrier la pris, baissant la tête, humble. Une brise sembla s'échapper de Lugh pour s'échouer sur Bellirion. Il était choisi, bras de Lugh il était.

L'image se dissipait, laissant sa place au carnage, plus qu'une vingtaine de villageois, le combat tournait à l'avantage des nécromants. Bellirion se lança dans la bataille, le bouclier en avant. Il devait exterminer leur chef, il savait qu'ils étaient sous son joug. Quelques coups partirent deci delà, quelques goules s'effondraient sous la lame de la vie.

Il était face à Bellirion, le silence se fut dès lors pesant en son esprit. Il devait réussir, il devait chasser les sombres murmures de son esprit. Un curieux souffle l'empoigna, il sentait sa vie s'échapper. Le nécromant était réellement d'une puissance incommensurable, il ralentissait les mouvements de Bellirion par des simples mots lus sur un grimoire...
Puiser dans la lame de la vie, chercher l'espoir, chercher la lueur de soleil derrière ce brouillard. Instant figé, moment béni des esprits, le soleil fit son apparition, aveuglant le mage. Bellirion sentit l'emprise de celui ci s'amenuiser. Il profita de ce curt laps de temps pour atteindre Guéridan. Il pouvait sentir son souffle quand les ossilations reprirent, la nécromancie puisait ses dernières forces.
Il sentait sa vie le quitter, si près du but, sa lame n'étant plus qu'à quelques centimètres du coeur du sombre mage.

Les cris autour s'étaient estompés, les goules avaient fait leur travail...

Un visage d'ange apparu à Bellirion, il ne voyait plus le nécromant, simplement cette femme splendide, resplendissante nymphe. Elle lui murmura de doux mots à l'oreille, il ressentait la chaleur des bras de sa mère, il se sentait apaisé. Elle l'embrassa sur le front. Il sentait sa dernière étincelle de vie s'échapper, le nécromant se voyant vainqueur relacha un instant sa prise, une fraction de seconde permis à la lame du crépuscule de s'enfoncer en plein coeur de l'homme décharné. Son capuchon retomba, son visage était putride, effrayant, son regard représentait la mort dans sa plus terrible expression.
Bellirion se senti aller, il avait accompli sa mission, il avait tué cette engeance de la nature, il avait éliminé la mort de cette plaine, il pouvait s'en aller dans les bras de sa mère, Titania.


On raconte que cette lame est encore enfoncée dans une statue, le corps du nécromant s'étant solidifé. Personne n'a jamais réussi à l'en décrocher.

Par Ashraaf le 21/8/2002 Ă  8:00:22 (#1995612)

Merci :)

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