Par une nuit de pleine lune...

Par Helnor Tavinius le 28/1/2002 à 0:30:53 (#804885)

Il faisait nuit, depuis quelques heures déjà. La lune éclairait de sa lumière blafarde la chambre du jeune scribe, qui regardait l’exterieur en rêvant à moitié... Soudain, trois coups. L’on venait de frapper à la porte, de cette façon si reconnaissable: trois coups lents, mais appuyés. Son estomac se noua, il savait d’or et déjà qui venait le voir. Il se dirigea vers la porte d’un pas lent, une bougie à la main. Il était terrorisé mais résigné. Lorsqu’il ouvrit la porte, il ne fut pas surpris de voir le même homme que précédemment, un homme qui n’avait plus rien d’humain. Tout au plus un fantôme en chair et en os... Helnor recula un peu, sans dire un mot. L’étrange visiteur nocturne entra dans la maison d’un pas lent, sans échanger une parole, ni même un regard. Il enleva sa capuche, découvrant son visage. Il était effrayant, les traits d’un homme entre deux ages n’ayant pas mangé depuis bien longtemps, ravagé par le temps et les dures épreuves d’une impitoyable vie... Il était d’une paleur de mort sous l’éclairage de cette bougie, et à le voir il avait tout d’un non-mort, l’odeur en moins. Des larmes coulaient sur les joues du pauvre homme, qui prit place sur une chaise et resta ainsi, immobile.
Le jeune scribe l’observa longuement, avant de voir quelque chose d’étrange. Il avait un anneau à l’index de sa main droite, et il lui semblait que ce bijou était étrange. Il approcha la bougie, pour se rendre compte qu’il ne reflettait pas la lumière. Il n’était qu’ombre rien de plus...
Helnor quitta alors la pièce et revint avec une peau de bète, qu’il posa à même le sol. D’un signe il fit comprendre à son invité qu’il pourrait dormir ici, et s’en alla dans sa chambre. Il barra la porte dans un ultime soucis de prudence, et s’installa à son pupitre s’emparant de quelques parchemins, avant de se remettre à son travail...

Par Helnor Tavinius le 28/1/2002 à 0:31:52 (#804896)

Le jour se levait, le jeune homme travaillait encore, ses yeux étaient cernés. Il lui fallait faire vite, il en était déjà à plus de deux jours de travail. Mais cela était enfin terminé, il ne lui restait plus que le moment crucial, la libération. Il lui fallait du matériel, aussi il se dirigea vers la porte qui menait à la pièce principale, et l’ouvrit lentement. Son invité était assoupit, il n’avait guère bougé de la nuit. C’était encore le mieux, la journée serait éprouvante, se reposer était plus sage. Mais pas pour lui, il avait encore à faire, et il sortit de la maison en prenant soin de ne pas faire de bruit...
Il s’absenta une bonne heure, avant de revenir les bras chargés d’objets en tout genres. Il posa tout sur une table, avant d’aller chercher un sac à dos, qu’il chargea de ses acquisitions. Il retourna dans la chambre prendre deux parchemins fraîchement écrit et les mit dans le sac avec le reste, puis il se dirigea vers l’homme endormit. Helnor le réveilla doucement et lorsqu’il ouvrit les yeux, sans un mot il comprit ce que le jeune scribe voulut lui dire: il était temps. Il se leva alors péniblement, et suivit le jeune homme qui sortait de la maison, non sans mettre sa capuche...

Par Helnor Tavinius le 28/1/2002 à 0:34:52 (#804913)

Le soleil était bien haut dans le ciel, ils étaient arrivés au bon moment. Ce lieu était calme, ils ne risquaient pas d’être dérangé ici...
Helnor sourit à cet homme qui ne semblait plus être que l’ombre de lui même, et lui demanda calmement son nom. D’une voix à peine audible, celui-ci répondit:
Makhar... Makhar Deron.
Helnor acquiessa en souriant, posa son sac et sortit quelques affaires. Il désigna un endroit à Makhar, qui se plaça là où le souhaitait le scribe. Le jeune homme se mit à parler d’un ton presque sévère:
Bien, il est temps d’en finir.
Sortant du sac une épée courte, le jeune scribe se plaça au sud de Makhar, et le contourna par l’ouest, traçant à même le sol verdoyant un cercle de trois bon mètres de diamètre. Il fit trois fois encore le tour de ce cercle fraichement tracé, conservant le silence. Il rangea à la va vite l’épée dans le sac, laissant dépasser la lame, et sortit un bol dans lequel il versa de l’eau. Tenant le bol dans la main droite, il se plaça à l’ouest du cercle et aspergea le sol d’eau avant d’incanter ces quelques paroles:

J'invoque la présence du Gardien de la Tour de l'Ouest, celui qui garde les eaux sacrées et gouverne cet élément. Nous t'invitons à te joindre à notre célébration et à protéger le périmètre de notre cercle.

J'invoque la présence du Gardien de la Tour de l'Ouest, Esprit bénéfique qui garde les eaux sacrées et gouverne les océans. Nous t'invitons à te joindre à notre célébration et à nous prodiguer tes influences bénéfiques Afin que nous puissions conjurer Et ensorceler pour vaincre les pires maléfices.

Il se déplaça alors au nord du cercle, et répandit le sel sur le sol avant de parler ainsi:

J'invoque la présence du Gardien de la Tour du Nord, celui qui garde la Terre et gouverne cet élément. Nous t'invitons à te joindre à notre célébration et à protéger le périmètre de notre cercle.

J'invoque la présence du Gardien de la Tour du Nord, Esprit bénéfique qui garde la Terre et la nature. Nous t'invitons à te joindre à notre célébration et à nous prodiguer tes influences bénéfiques Afin que nous puissions conjurer Et ensorceler pour vaincre les pires maléfices.

Il gagna alors l’est du cercle, allumant un batonnet d’encens et faisant virevolter sa fumée dans l’air:

J'invoque la présence du Gardien de la Tour de l'Est, celui qui garde les cieux et gouverne l'air. Nous t'invitons à te joindre à notre célébration et à protéger le périmètre de notre cercle.

J'invoque la présence du Gardien de la Tour de l'Est, celui qui garde les cieux et gouverne l'air et le vent. Nous t'invitons à te joindre à notre célébration et à nous prodiguer tes influences bénéfiques Afin que nous puissions conjurer Et ensorceler pour vaincre les pires maléfices.

Il se mit alors au sud, allumant une bougie et récitant d’une voix grave:

J'invoque la présence du Gardien de la Tour du Sud, celui qui garde le feu sacré et gouverne cet élément. Nous t'invitons à te joindre à notre célébration et à protéger le périmètre de notre cercle.

J'invoque la présence du Gardien de la Tour du Sud, Esprit qui garde le feu sacré et gouverne les flammes. Nous t'invitons à te joindre à notre célébration et à nous prodiguer tes influences bénéfiques Afin que nous puissions conjurer Et ensorceler pour vaincre les pires maléfices.


Le jeune homme marqua un instant d’arrêt, il doutait fortement. Il eut l’occasion de pratiquer de petits rituels occasionnellement, mais jamais il n’avait tenté quelque chose de si puissant... Mais il lui fallait pourtant essayer. Tentant de ne pas laisser paraître le doute sur son visage, il poursuivit alors. D’un geste il fit comprendre à Makhar ce qu’il devait faire. Ce dernier leva un bras au ciel, tendant son doigt vers le soleil qui put darder de ses rayons le sinistre anneau.
Helnor récita alors d’une voix calme:

En accord avec les éléments,
Que les forces de la vie et de la lumière,
Rendent sa liberté sur l’instant
A cet esprit maudit
Ainsi soit il.

Sur l’instant il eut l’impression que l’anneau refletta la lumière du soleil, mais ca ne dura qu’un court moment. Où alors eut il tellement espèré qu’il eut cette impression ? Quoi qu’il en soit il préfèra être assuré au plus vite, et acheva le rituel, remerciant un à un les éléments pour leur aide. Lorsqu’il eut finit, tout deux conservèrent le silence... Et rien ne se passa. Ils se regardèrent, le desespoir semblait se lire dans leurs yeux. Ils crurent avoir perdu la partie... Lorsque le cercle s’illumina. Les rayons du soleil devinrent plus lumineux, et éclairèrent l’anneau qui semblait lui aussi briller de milles feux. L’anneau se fractura peu à peu. Devant le spectacle, Helnor recula un peu. L’anneau cèda alors, laissant s’échapper une épaisse fumée noire qui filait en direction du scribe. Appeuré, celui ci recula et trébucha, en paniquant. Il s’étala sur son sac à dos, et resta allongé ainsi. L’épaisse vapeur continuait à filer vers le nord de l’ile d’Arakas, à bonne allure... Et finis par disparaitre totalement.
Makhar fondit alors en larme, et se dirigea vers le jeune homme qui ne s’était point relevé. Il put alors constater que le sol rougissait, le pauvre homme s’était empalé lui même sur son épée. Constatant vainement la mort de son sauveur, le marchand Iagis tomba à genoux et pleura toutes les larmes de son corps..

*à la recherche de bois de genêt pour une décoction afin d'aider sire Ravin*

Par follet le 28/1/2002 à 1:19:41 (#805125)

*entend la voie de l'étrange scribe*

*approche*

*reconnaît les paroles d'un rituel dangereux*

*se met rapidement en communion, après avoir posé les Pierres Arrachées Aux Marais*

*renforce la protection alentour*

*pose un peu de bois à l’Est, allume le un petit feu a Sud, effrite de la terre au centre, pose un brin de métal à l’Ouest, verse de l’eau dans un godet au Nord*
Par le printemps, l’été, la saison cachée, l’automne, l’hiver
*émiette de la poudre de turquoise, de rubis, de topaze, de saphir, et d'émeraude, disposant au fur et à mesure les poudres obtenues*
Par la colère, la joie, le souci, la tristesse, la peur *en touchant l’endroit du foie, du cœur, de la rate, des poumons, des reins*
*lance le blé, le riz, le millet, l’avoine, le haricot, en chantant le do, le la, le mi, le ré, le sol*
Par l’esprit, l’âme, le Tout, le mental, le corps
Entendez ma voix, et protégez ce lieu*
*ferme les yeux, se concentre intensément pour tisser les flux bénéfiques*

*les flux se retirent*

Par follet le 28/1/2002 à 2:10:30 (#805233)

*folet remercie le Tout puis sort de sa communion*

*ramasse son nécessaire*

*s'inquiète de n'entendre aucun bruit*

*fait à peine attention à la sorte de volute de fumée qui s'éloigne*

*se dirige vers l'endroit d'où venait la voie*

*voix peu rassurée*

Sire ? Sire Scribe ? C'est folet. Nous nous sommes rencontrés à la bibliothèque pour échanger quelques pages de magie.

Sire ?

Par Hesperides le 28/1/2002 à 7:19:14 (#805622)

Un souffle.....

Par Muabdib Serra le 28/1/2002 à 7:41:08 (#805663)

:lit:

*ne recevant toujours pas de réponse*

Par follet le 28/1/2002 à 12:51:58 (#806842)

*s'avance avec encore plus de précautions*

*les derniers buissons persistants franchis, voit le corps allongé et un homme près de lui*

*restant sur la defensive, interroge*

Que c'est-il passé ?

Mais n'etes-vous pas l'homme de la grève ?

*recule d'un pas*

Par Makhar Deron le 28/1/2002 à 15:24:27 (#807748)

Makhar, voyant arriver une dame, se releva doucement. Il la regarda de deux yeux tristes avant de dire d'une voix à peine audible:
C'est trop tard... Il est mort...
Il ne pris pas le temps de s'expliquer d'avantage, et partit en courant vers la forêt.

*reste interdite*

Par follet le 28/1/2002 à 15:31:30 (#807814)

*les yeux allant du corps gisant à celui qui fuit*

*s'approche pour vérifier rapidement si l'homme au sol peut encore être sauvé*

*regarde autour d'elle pour appeler à l'aide*

Personne...

*recouvre le corps de branchages, cale avec les plus grosses pierres qu'elle puisse faire rouler*

*ramasse les affaires éparpillées de l'homme qu'elle regroupe dans son sac*

*le charge sur ses épaules*

*Aprés avoir repris un instant des forces, se dirige vers la ville, le plus rapidement que lui permet son fardeau*

*loin de là*

Par follet le 29/1/2002 à 2:28:46 (#811847)

*s'inquiète pour le corps gisant*

*une petite troupe arrive*

Par follet le 29/1/2002 à 20:42:32 (#814569)

le faible halo d'une lanterne les éclaire