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Aeris 4 (suites et fin)

Par Parn de Valis le 25/1/2002 à 21:47:01 (#786475)

premiere partie
deuxieme partie
troisieme partie

Bon comme vous l'avez vu j'ai mis un S a suite donc il y en a encore plein mais comme l'a propose gorgone je les mettrai petit a petit sur ce post j'espere juste que les personnes qui lisent l'histoire viendront voir de temps en temps si la suite est arrivee


Le lendemain, elle fut reveillée très tôt et sans menagement. On lui donna une tunique noire de qualité moyenne surlequel etait grossierement gravé une epée et on l'amena dans une salle d'etudes. Elle se souviendrait toujours de cette premiere salle... Il y avait plein de bureaux, tous d'une place, espacé d'environ un mètre les unes des autres, derriere lesquels etaient assis des eleves aux yeux alourdis par le sommeil. Le bureau du professeur se distinguait, au moins trois fois plus grand que celui des eleves, juste devant un vieux tableau de pierre noir. Quand elle entra, tous les eleves la regarderent. Elle fit un sourire gêné tout en scrutant la classe. Elle repèra Milerwenn, le garçon qui l'avait surpris quand elle se reveillait, manifestement en train de s'ennuyer au fond de la classe. Le professeur etait mecontant, arrêté en plein dans une longue explication. Il lui fit signe de venir s'assoiere en la regardant sevèrement, elle ne se fit pas prier deux fois et prit place a cote de sa seule connaissance.
Le professeur continua son explication, il parlait manifestement du bien et du mal, mais soit elle n'etait pas douee, ou alors avait elle raté trop de cours, toujours est-il qu'elle ne comprenait rien a ce qu'il disait. Au debut, elle essaya de comprendre, puis elle abandonna, et se mit a detailler ses nouveaux camarades. Beaucoup la regardait en coin, il etait evident qu'il n'etait pas habituel d'avoir des nouveaux dans les classes. Les autres dormaient pour la plupart, plus ou moins discretement. Quand son regard croisa celui de Milerwenn, elle sourit, et il lui repondit en souriant a son tour. Elle ouvrit la bouche mais elle entendit le ton du professeur changer legerement et se tournant vers ce dernier, comprit qu'il ne valait mieux pas parler. Elle essaya encore une ou deux fois mais il semblait que tout en parlant ardemment sur "les forces occultes" et "les forces benites" il ne la lachait pas des yeux. Elle abandonna et se resolut a attendre.
Ses yeux commençaient a se fermer d'eux même, les mots "bien" et "mal" tournoyaient dans sa tête quand miracle, une cloche sonna. La, la classe fut comme soudainement reveillee et avant même que le professeur n'est put terminer sa phrase tous etaient debout, et se pressaient de sortir. Elle les imita sans qu'on l'y invite. Des qu'elle fut dehors, elle se sentit mieux, entre les soupirs et les paroles exitées des autres enfants, chose qui lui etaient plus naturelles. Elle attendit que Milerwenn sorte pres de la porte, hors de vue du professeur tout de même. Lorsqu'il sortit, il se dirigea vers elle avec un grand sourire:
- Alors comme ça, tu es des notres!!
- Et ouai ! dit elle avec un sourire malicieux.
- C'est incroyable! Il n'y a jamais eut de filles. Ah, et ne t'inquietes pas tous les cours ne sont pas comme ça...
- Heureusement que tous les cours ne sont pas comme ça! Je commençais serieusement a regretter ma decision d'hier.
- Hum, ... tu as choisis l'epée, à ce que je vois, ajouta-t-il en designant la brodure sur la tunique noir.
- Je n'ai rien choisis du tout! protesta-t-elle. Elle remarqua alors que son ami n'avait pas de tunique mais a la place une longue toge violette, avec une bourse brodee au niveau de la poitrine. Qu'est-ce que cela signifie?
- Ca signifie que tu vas etudier les armes et l'equitation, ce genre de choses...
- Et toi tu etudies quoi?
- Moi? La magie! C'est passionant. Bon, ton groupe est la bas, tu devrais te depecher de les suivre sinon tu vas être perdu, et d'apres ce que j'ai entendut sur le maître d'armes mieux vaut ne pas être en retard!
Sur ce, il partit en courant rejoindre son propre groupe qui s'eloignait lui aussi, avant même qu'elle ait put prononcer un mot. Elle se tourna en maugreant que c'était mal de laisser quelqu'un en plan comme ça, et qu'on doit faire le moins de mal possible, puis que ce maudit cours precedent l'avait contaminé a parler sans cesse du bien et du mal. Elle rejoignit les autres, la plupart lui jetant des regards suspicieux qu'elle ignora superbement. Ils sortirent dans une cour verdoyante ou etait disposé des cibles d'entrainement, des armures et des armes. Certains hommes s'entrainaient dans un coin avec le plus grand serieux.
Dès qu'ils entrèrent les elèves se turent et se mirent en rang, au garde a vous. Un homme massif en armure arriva. Il avait un air severe lui aussi, il se tenait tres droit et scruté chaque elève avec attention. Sa moustache grisonnante fretillait comme s'il etait frustré de ne pas trouver de remarque a faire. C'est alors qu'il vit Aeris. Il s'approcha tranquillement, faisant semblant de regarder les autres, jusqu'a se trouver en face d'elle. Elle essayait d'imiter ses camarades mais se sentait ridicule, et elle avait surtout envie de rire car elle connaissait deja la suite. Elle arriva à se contenir et juste a sourire. Le maître se pencha vers elle. "Alors comme ça, on m'envoie des filles maintenant, vingt ans a former des jeu..." Il s'arrêta, troublé. Aeris avait maintenant un large sourire sur le visage et on voyait clairement qu'elle se retenait d'exploser de rire. Le maître sembla commencer a s'enerver puis se ravisa et prenant un air froid, il passa aux autres. Les autres regardait la nouvelle avec si ce n'etait du respect au moins de l'interêt car elle avait sourit au nez de quelqu'un qui la premiere fois qu'ils l'avaient vut, les avaient terrorisé. Et elle, bien qu'en son fort interieur elle soit prise d'un fou rire inexplicable elle savait que ça aller lui coûter cher dans le futur.
Le maître vint se placer a la tête des élèves et ordonna a tout le monde d'aller chercher une arme d'entrainement. Ces dernieres étaient en bois, ce qui pouvait faire tout de même relativement mal, rangés sur des étageres prevues a cette effet. Aeris arriva devant ces etageres mais hesita a quelle arme prendre. Elle proceda par elimination. Elle voulait une épée, pas trop grosse, ce n'était pas pratique, mais elle n'aimait pas les fleurets non plus, "les aiguilles" comme elle se les surnommait. Le temps qu'elle choisisse, le maître était déjà la, souriant a son tour. Il prit un fleuret et lui tendit. "Tiens, je pense que tu ne pourras pas porter d'autre arme que celle-ci, les filles sont tellement plus faibles!" Elle se raidit, et lui jeta un regard noir. Elle le remercia même s'il était clair que le coeur n'y etait pas. Elle vint se placer a la suite des autres. L'entrainement se passa dans son ensemble relativement bien, même si elle était ignoré de tous. Elle remarque egalement qu'elle avait un certain retard sur les autres. Elle avait egalement droit a plus de pompes et d'exercices physiques sous pretexte que "les filles ont besoin de se muscler."
A la fin de l'entrainement qui dut durer deux heures, elle etait cassée. Elle suivit les autres jusqu'a une salle à manger ou elle devora a pleines dents. Elle retrouva Milerwenn et mangea gaiement, lui racontant son premier entrainement avec force de gestes. En echange, lui, il lui raconta son apprentissage de l'ecriture et des langues. Au fur et a mesure qu'il racontait, un sourire s'agrandissait sur le visage de son interlocutrice. Elle aurait aimer ecrire, elle aussi. Mais elle n'avait pas le choix. Elle demanda a Milerwenn pourquoi elle n'avait pas put choisir, et ce dernier lui repondit qu'il ne savait pas. A la fin du repas, il prit un air gêne, se pencha vers elle et lui murmura: "La magie est une chose sacrée ici. Tu es la premiere fille a être des notres. Je suppose qu'ils considèrent que ce serait sacrilège que de laisser une fille toucher a l'art de la magie..." Elle parut vexer mais elle comprit. Ils se separèrent ensuite, chacun suivant son groupe.
Les cours de l'apres midi, d'apres ce qu'elle arriva a tirer de ses camarades étaient de l'équitation et du dressage d'animaux, ainsi que des cours d'eloquence. Elle ne comprit pas bien ce qu'etait le deuxieme mais elle fut enchanté du premier. Elle ne fut pas deçut. Le maître des animaux était très gentil, et on lui attribua un poney qui etait plus petit que les autres mais d'une gentillesse exquise. La seance se passa bien, en fait, on aurait put penser qu'elle suivait l'enseignement avec les autres depuis toujours.
Vinrent les cours d'eloquence. Elle eut juste a regarder cette fois-ci. C'etait comme du theatre en fait. Il y avait differents exercices pour aider les plus timides a se sentir mieux et a ne pas montrer d'arrogance genante pour ceux qui était trop sûre d'eux. En fait, un sujet était choisit, les élèves se mettaient en cercle et à l'interieur de ce dernier deux des leurs s'affrontaient en un debat. Le plus eloquent, celui qui arrivait à convaincre le cercle de sa cause gagnait. C'etait une chose qu'Aeris trouva bien. Le professeur donnait des conseils interressants et felicitaient chaque élève même ceux qui perdaient.
Puis on mangea de nouveau, on alla ensuite se coucher, et on se releva. Vinrent ainsi les cours qui se suivaient, d'abord la culture genrale, l'education religieuse... ect puis venait le cours d'arme, l'apres midi le dressage et l'equitation et enfin l'éloquence. Aeris aimait bien l'apres midi mais tres peu le matin. Le cour de culture etait ennuyeux même s'il arrivait parfois qu'il y ait des choses interressantes, elle s'endormait presque la plupart du temps. Elle se debrouillait bien en cours d'eloquence et de dressage, au cours d'arme elle était indifferente. Biensûr a chaque fois qu'il y avait une annerie de faite c'etait de sa faute, parfois même il ne se passait rien de speciale. Elle avait toujours des pompes à faire en plus mais elle les faisait mal, indifferentes aux remarques du maître d'arme. Celui-ci avait un defouloir gratuit mais on pouvait parfois voir que l'indifference de la jeune fille l'agaçait.
Ainsi passa le temps, elle se fit des amis, même si elle preferait Milerwenn et qu'elle avait l'impression d'être differente des autres, elle reussit a s'integrer relativement bien. Ainsi se deroulait sa vie, monotone, les cours, les repas, le repos, les cours, les repas, le repos. Cette vie ne lui deplaisait pas, elle ne se lassait même pas, comme si cela lui permettait de se reposer. Mais un jour...


Aeris

Par Ethel Tvar le 25/1/2002 à 21:55:49 (#786556)

un jour? *scotché aux levres du narrateur et regard suppliant pour qu'il continue* :)

Par Vincent Tremere le 25/1/2002 à 22:02:08 (#786603)

la suite sinon je fais un malheur :D

Par Parn de Valis le 25/1/2002 à 22:03:37 (#786620)

je crois que tous ces petits mots vont faire plaisir a mon amie , et pour vous rassurer je crois qu'on arrive a peine au quart du premier chapitre :D

neanmoins je crois pas qu'on vous diffusera plus que le premier chapitre sur le forum


mais d'ici la on changera peut etre d'avis

Par Vincent Tremere le 25/1/2002 à 22:06:00 (#786640)

J'espere que c'est une blague la ....

Si tu finis pas le recit, je te pendrais avec tes tripes :D

Bravo!

Par Ariane De Valis le 25/1/2002 à 23:01:03 (#787152)

Je veux la suite!! :o):lit: :lit:

Par Parn de Valis le 25/1/2002 à 23:03:15 (#787182)

Ben pour la suite faudra attendre mardi soir parce que ce week end je n'aurai pas le pc avec l'histoire dessus, a moins que je ne mette la suite ce soir... *hesite*

Par Vincent Tremere le 25/1/2002 à 23:05:35 (#787201)

poste tout ou envoies dans un email tout le recit a l'ordi ou tu seras conecté le week end :p

mais c pas bien de nous faire languir, pas bien du tout ....

Meme po drole ! :hardos:

Par Parn de Valis le 25/1/2002 à 23:11:05 (#787237)

ahlalalala c bien parce que c si gentiment demande , voila encore un petit episode

Ce jour n'etait pas comme les autres. Tout le monde etait agité, tout le monde courait, tout le monde piaillait, même les professeurs avaient du mal a se faire se faire entendre. Donc ce jour, les élèves devaient faire une representation devant le Seigneur et le Conseil. D'apres ce qu'avait put savoir Aeris, le Seigneur etait celui qui commandait tout, il avait tous les droits, et on ne le voyait presque jamais. Le Conseil etait la pour s'occuper des taches "mineurs". Toujours est il que devant ces hauts personnages se deroulerait une representation des differentes disciplines. Comme à cette epoque il existait plusieurs classes au sein de l'ordre des Paladins, les élèves devaient choisir deux disciplines. Aeris choisit biensûr l'equitation ou elle surpassait tout le monde haut la main et voulait choisir eloquence mais malheureusement, il n'y avait plus de places, en culture non plus d'ailleurs. Elle se resigna a la presentation d'armes, apres tout, elle y etait indifferente.
Elle etait en retard, elle avait eut des problèmes pour trouver une tunique de demonstration et elle courait ventre a terre. Elle n'avait tout de même pas envie de faire cent pompes a cause de vingt secondes de retard. Elle paraissait voler de couloir en couloir, sans ralentir dans les virages. Puis il y eut une collision. Elle heurta violemment quelquechose qui parut legerement chanceler. Elle se releva et s'appreta a sermoner celui qui ne regardait pas ou il allait mais elle fut violemment arrêtée. La personne qui se tenait devant elle etait vêtue d'une ample toge blanche brodée de runes d'or qu'aucune saleté ne venait souiller. C'etait un homme, jeune, mais qui degageait une aura de respect impressionante, a peu pres comme le dragon pensa-t-elle malgre elle. Ses yeux bleus profond paressaient scruter les moindres secrets de la petite fille qui se tenait devant elle. Aeris, n'osait pas bouger tellement cette personne etait ... majestueuse, magnifique, charismatique... Elle ne trouvait pas les mots pour le decrire. Elle ne pouvait pas non plus abaisser son regard, elle ne l'avait plus fait depuis son passage devant le Conseil et son honneur lui interdisait de le faire maintenant. Finalement elle bredouilla une excuse en saluant le plus bas qu'elle pouvait et repartit le plus vite possible.
Elle avait fait environ cinq mètres quand elle entendit derriere elle: "Attends." L'ordre etait donné avec un calme formidable mais il s'en degageait une telle autorité qu'Aeris fut comme foudroyée. "Comment t'appelles tu?" Elle prit son souffle et son courage a deux mains mais ne reussit qu'a repondre " Je suis Mila... Aeris... Aeris!" L'homme la regarda avec suspicion, ce qui lui fut un veritable supplice, puis il lui sourit et se detourna magnifiquement. Qui qu'il fut, il laissa derriere lui une petite fille extrêmment choquée, clouée sur place. Puis l'image de cent pompes lui revinrent en memoire et elle repartit de plus belle.
Elle arriva juste a temps pour prendre son fleuret. Le maitre d'arme rassembla tous les elèves et declara: "Bien, je compte sur vous pour me faire une magnifique demonstration, n'oubliais pas qu'il a ici le seigneur et le conseil! Chaque erreur sera sanctionnee par cent pompes!" Il regarda intensement Aeris qui ne bougea pas d'un centimetre mais qui rala interieurement. "Autre chose, reprit-il. Le seigneur a decide qu'il y aurait une competition. Je compte la aussi sur vous. Donnez le meilleur de vous même. Le vainqueur se fera decerner une medaille par le Seigneur, ce qui est un extreme honneur." Un murmure d'excitation parcourut les élèves. Quel honneur etait-ce que de se trouver devant le seigneur!
Le maitre se leva et regarda ses eleves aller prendre leurs armes, bien determinés a remporter la competition et a faire la plus belle demonstration possible. Aeris prit son fleuret avec degoût, en soupirant. Elle n'aimait pas cette arme, peut-être était elle rapide mais elle ne faisait pas mal. Enfin... c'était sans importance.
L'endroit ou se deroulait la ceremonie etait une grande arène ronde, remplie de sable, delimité par des gradins de pierres ou etaient assis tous les Paladins de l'ordre, deux bonnes centaines, venus assister aux prouesses des plus jeunes. En face de l'entree des elèves se dressait une tribune speciale, où le seigneur trônait ainsi que le Conseil.Il y avait quatre classes d'enfants dans l'ordre, deux de magiciens et deux d'armes. Chacun avait des professeurs differents sauf pour la culture où l'on regroupait deux classes. Chaque maître faisait de son mieux pour avoir la meilleur classe mais generalement les duels etaient serrés.
Pour l'instant, Aeris regardait les magiciens faire leurs tours. Elle était eblouie, ils produisaient de magnifiques lumières en incantant. Elle rêva un instant qu'elle aussi faisait ces lumieres, grâce a la magie. Puis son regard tomba sur Milerwenn, qui paraissait avoir quelques difficultés mais qui ne faisait pas plus mal que les autres. Puis elle sentit une presence derrière elle, elle se retourna surprise, puis afficha un regard froid dès qu'elle eut reconnut son maître d'armes. "La magie est puissante mais ils vont vite se fatiguer, rien ne vaut une bonne arme. Va t'echauffer au lieu de rêver, ce n'est pas pour toi!" Elle lui jeta un regard noir puis partit s'echauffer.
Sa demonstration n'allait pas tarder. Ses camarades et elle attendaient devant la porte de l'arène. Puis les magiciens revinrent sous les applaudissements dechainés des gradins, manifestement aussi epuisés que s'ils avaient fait cinq cents pompes d'affilé. Aeris croisa Milerwenn et le felicita, puis se pressa de suivre les autres qui entraient dans l'arène. Elle était, biensûr, placée a l'arrière. Leur demonstration etait en fait un combat imaginaire et synchronisé, tous effectuant les mêmes mouvements en même temps, ce qui rendait la chose esthetique. Elle regarda vers la tribune ou logeait le seigneur mais elle ne put le voir distinctement, elle aperçut seulement sa toge blanche.
Alors, le depart fut donner. Il etait clair que les autres savaient mieux le faire qu'elle mais elle pouvait les suivre sans trop de problèmes. Ses mouvements etaient un peu trop rapides et elle compta quatre fautes mineures qui lui firent automatiquement penser a quatre cents pompes. Lorsqu'ils eurent finit, ils saluèrent et allèrent se refugier rapidement hors de vue par la porte de l'arène, sous les applaudissements des spectateurs. La deuxieme classe passa et revint elle aussi.
Puis on donna le coup d'envoi pour les combats. Biensûr les duellistes étaient considérés trop jeunes pour avoir de vrais armes et le combat se deroullait en cinq touche ou premier sang. Il y eut quatre duels acharnés puis se fut le tour d'Aeris. Elle partit sur le regard desapprobateur de son maître. Son adversaire était un grand blond aux cheveux longs, il etait musclé et paraissait sure de lui. Il lui lança un regard meprisant, puis lui murmura: "Ton maître n'a vraiment pas eut de chance de ne pas reussir a te disqualifier de la competition. Malheureusement pour toi que le Conseil s'y est opposé et maintenant tu vas mordre la poussière." Elle resta de marbre. Ils saluèrent, et le combat commença.
Au debut, les deux duellistes testaient leurs forces et Aeris comprit qu'il était plus fort. Quelle importance? Ce tournois ne lui importait guere plus que les piques incessantes du maître d'armes. Il y eut un premier assaut, confus et les deux se touchèrent. Elle lança le deuxieme mais son adversaire parra habilement et lui donna un coup puissant et rapide. La foule criait a chaque altercation. A la troisieme altercation se fut lui qui attaqua, il ne donnait pas un coup qu'il en donnait deja un autre, Aeris parrait difficilement en reculant. Soudain, le fleuret cassa et son adversaire en profita pour lui donner un magnifique coup dans les jambes qui la mit à genoux. Il la contrôla et la maintint ainsi. Elle se debattait desesperemnt mais elle n'arrivait pas a se relever, et lui, par forces de mimiques montrait au spectateurs qu'il étaient dix fois superieur a elle. Ces derniers riaient de la pauvre qui se debattait en vain. Enfin, il l'envoya manger la poussiere comme il l'avait promit. Elle resta ainsi quelques secondes puis se releva, pour la premiere fois la colère la subjugait, elle allait l'etrangler! Mais quand elle se releva, elle se rendit compte qu'ils s'etaient rapprochés de la tribune du Seigneur. Elle y jeta un regard et toute sa colère se transforma en honte quand elle vit le regard meprisant de l'homme a la toge blanche brodee de runes d'or. Le regard bleu profond qu'elle avait croiser dans le couloir auparavant l'ecrasait maintenant par son mepris.
Elle baissa la tête et vit que sa jambe saignait. Pour elle, c'etait finit. Son adversaire se pavanait a côté d'elle. Elle salua, gardant la tête baissée, recupera son arme brisée et rentra ainsi, epoussetant son uniforme noir a l'origine, qui etait maintenant blanc. Son maître d'armes lui lança un regard quand elle entra qui la transperça de part en part, pour la premiere fois. Il en fut manifestement satisfait et il partit donner des conseils aux autres pour les combats à venir. Elle n'en pouvait plus. Elle regarda ses camarades mais elle ne rencontra que mepris. Elle s'appretait a partit quand une main lui retint le bras. Elle tourna la tête lentement et reconnut Milerwenn. Il essaya de parler mais il fut arrêter par le triste regard de son amie. Celle ci s'en alla, trainant des pieds, tête baissée.
Elle alla directement dans sa chambre où elle s'entendit sur son lit en pleurant abondemment. Pour la premiere fois, elle comprit ce qu'etait l'honneur et le sien etait froissé, salit dans le sable. Elle s'endormit ainsi epuisé. Après elle perdit la notion du temps. Elle se reveillait mais a chaque fois son coeur, trop lourd, l'empêchait de se lever. Il lui sembla qu'on avait taper plusieurs fois a sa porte, mais tout ne paraissait qu'un rêve, ou plutôt un cauchemard. Elle avait sans arrêt le goût du sable dans la bouche et elle se debatait fernetiquement dans son sommeil, essayant de se liberer d'une personne qui la maintenait par terre, un regard bleu profond meprisant la surveillait, puis elle se reveillait en sueur, sursautant pour se rendormir aussitôt. En ses rares moments de lucidités elle savait qu'elle sombrait dans la folie. Mais alors qu'elle voulait se relever, c'était ses forces physiques qui l'en empêchait.
Tres vite, le professeur d'equitation et dressage furent inquiet, et il demanda qu'on defonce la porte. Quand il entra, elle était prise dans son eternel cauchemar et elle s'agitait frenetiquement en pleurant. Il tenta de la calmer et envoya chercher un medecin. Celui-ci ne tarda pas et l'ausculta. Il lui fit un soin magique aux jambes ainsi que des bandages mais il declara que pour ce qui est du moral, il ne pouvait rien faire. Ainsi, on la laissa, quelqu'un s'occupa de la nourrir.
Son cauchemar dura ainsi bien une semaine, puis, une nuit, elle sentit une odeur familière qui la tira du sommeil. En ouvrant les yeux elle vit le regard triste d'un petit garçon et sourit. Milerwenn etait là. "Alors comme ça, tu te noies dans tes soucies maintenant. Je croyais que tout t'etais indifferent, ça ne te ressemble guère." Elle se redressa tant bien que mal et lui repondit d'une voix peu assurée:
- Je ne pourrais jamais retourner parmi les autres, je n'ai plus d'honneur.
- Pardon? Et tu vas te laisser deperir comme ça pendant longtemps? Je te signale que tu as deja eut une semaine de vacances! Ecoute, ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Tu n'a pas été tuée alors tu es plus forte. Tu sais ce qu'il faut que tu fasses pour devenir meilleure. Et ne me dis pas que tu vas laisser ce ... sans te venger! Il a ete gradé violet a cause de ce combat.
Aeris le savait, les apprentis-Paladins etaient gradés ce qui leur donner un certain rang, un certain respect. Il portait des vêtements de differentes couleurs pour signifer cela. Tout en bas de l'echelle, il y avait le noir, puis venait le violet, puis le rouge, puis le vert, le jaune, le bleu, et enfin le blanc. Le blanc brodé d'or était reservé aux Paladins hautement renommés.
Son regard devint noir de colère puis determiné. Elle ne pouvait supporter un tel affront; Milerwenn avait raison, rien ne servait de se lamenter ici, le seul moyen etait de s'entrainait et de perseverer mais ... Y arriverai-t-elle? Alors elle remarqua le visage souriant et confiant de son ami. Elle sourit a son tour et lui serra la main. Puis il repartit, il était venut en secret il risquait gros si on le voyait ici. Il faisait encore nuit et Aeris se rendormit, mais pour une fois elle ne fit pas de cauchemars.

Aeris


le reste mardi

Par Vincent Tremere le 25/1/2002 à 23:24:56 (#787372)

..............le reste mardi


Nnnnnnaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !!!!!!!!!!!

:sanglote: :sanglote: :sanglote: :sanglote: :sanglote: :sanglote:

encore :(

Par Gorgone le 25/1/2002 à 23:31:48 (#787434)

C'est drolement bien dit donc. :)

Par Parn de Valis le 26/1/2002 à 16:46:31 (#791874)

non ben c t juste pour faire croire a vincent tremere que j'avais poste la suite ... mais non pas avant que je retrouve mon autre pc
:D :D

Par Vincent Tremere le 26/1/2002 à 17:04:46 (#792068)

*Se jette par la fenetre de son immeuble*

Soit Maudiiiiiittttttt *splash*:D

Par Parn de Valis le 26/1/2002 à 17:12:25 (#792147)

oh non il s'est jete par la fenetre juste avant que je ne poste la suite...

:ange:

Par Vincent Tremere le 26/1/2002 à 17:15:14 (#792174)

*se releve a la "The Mask"*

Passer moi la rubrique des chiens écrasé Mouhihihihi:mdr:

Par Parn de Valis le 27/1/2002 à 11:45:53 (#798236)

Ce soir.... ce soir....

Par Parn de Valis le 27/1/2002 à 14:50:40 (#799747)

et voila plus tot que prevu, un tout petit morceau

Le lendemain, elle alla en cours de culture qui se passa plutôt bien. Pour la première fois depuis longtemps, elle ecouta avec attention le cours de culture, bien que son esprit ait tendance a s'echapper vers le cours suivant. A vrai dire, il parlait des dragons, et elle avait pour eux une grande fascination. Elle apprit ainsi qu'un de ces êtres formidables avait, il y a tres longtemps, passait un pacte avec les Paladins et qu'il s'occupait de scruter le coeur des apprentis, le mal n'ayant pas sa place dans ce saint ordre. Il s'appellait Garatith. Ou plutôt "elle" s'appelait Garatith dans la langue humaine. Elle n'etait pas jeune mais tout le monde le sait, les dragons sont immortels.
Puis le cours se termina. Aeris pris son courage a deux mains, et suivit les autres qui desormais l'ignorer. Ils arivèrent dans la cour habituelle, le maître etait la. Il eut un petit sourire pervers en voyant Aeris. Il fit le tour des eleves augarde a vous, puis apres avoir fait un tour, en entama un nouveau en leur parlant cette fois-ci: "Bien, vous avez tous progressez, enfin presque. Je suis fier de la plupart d'entre vous. Neanmoins, ceux qui ne s'entrainent pas assez ne peuvent que finir dans le sable." Il arriva devant Aeris et s'arrêta, la regardant droit dans les yeux. Elle n'exprimait rien, son visage etait un veritable masque. Neanmoins sous ce regard ardent, elle faillit defaillir, mais elle soutint son regard jusqu'au bout. Le maître d'arme detourna la tête et se remit a parler, vantant les merites de certains, decrivant les erreurs que d'autres avaient commises. Puis il ordonna d'aller chercher les armes d'entrainement.
Aeris s'arrêta devant un fleuret. Les paroles meprisantes du maître d'armes lui revinrent en mémoire"Tiens, je pense que tu ne pourras pas porter d'autre arme que celle-ci." Elle serra les poings et se mordit la lèvre. Ses yeux brillaient d'un eclat inquietant. Milawen, celle qui affronte les regles avait dit Garatith, le dragon. Elle regarda les autres armes puis prit le fleuret et une épée longue. Les autres revinrent se mettre rapidement au garde a vous devant le maître d'armes. Elle les rejoignit et planta le fleuret dans la terre entre elle et le maître tout en le defiant du regard. Puis, sans le quitter des yeux, elle revint se mettre a sa place. C'etait une provocation comme on ne l'avait jamais fait. Il regnait un silence pesant, les élèves retenaient leur souffle, attendant une reaction du maître. Celui-ci ne bougeait pas, il suffoquait, comme si elle lui avait planté le fleuret dans le coeur.
Il lança un regard mortel a son provocateur, puis, subjugué par la colère, il courut droit vers elle, ecartant au passage les eleves qui ne se poussaient pas, trop choqués pour faire le moindre mouvement. Aeris ne bougeait pas, elle souriait. Elle savait que cette fois-ci, son sourire allait encore lui coûtait cher. Elle entendit le maître crier, mais elle ne bougea pas.
Elle se reveilla plus tard, un goût de sang dans la bouche

Aeris

Par Leina le 27/1/2002 à 16:17:27 (#800679)

heuu !! alors ce soir ... la suiiiiiiteuuuu ... ? :)
et un grand morceau :) :)

Par Nekros Shaytan le 27/1/2002 à 16:18:24 (#800685)

:lit:

Par Parn de Valis le 27/1/2002 à 22:16:50 (#803815)

Elle testa chaque membre de son corps et conclut qu'elle avait pris une sacree raclee. En fait elle jugea que son pied droit etait operationnel mais que tout le reste de son corps ne se remettrait pas si facilement. Elle somnolait, la douleur etait affreuse, ses pensees etaient floues et voguaient sans qu'elle parvint a les contrôler, mais elle se sentait heureuse. Elle avait vaincut quelqu'un ou quelquechose...
Le sommeil l'emporta de nouveau, ou bien sombra-t-elle dans l'inconscience. Cette fois-ci on avait donne la permission a Milerwenn de veiller a son chevet. Au moins quand elle agit elle ne lesine pas, pensa-t-il. Quel chaos elle avait causé au sein de l'ordre! Elle aurait put mourir sous les coups du maître d'armes fou de rage, si d'autres Paladins qui s'entrainaient a ce moment la ne les avait pas separer. D'apres les temoins, elle l'avait provoqué, voir insulter, puis il lui avait sauté dessus pour lui apprendre la politesse. Elle n'avait pas bougé d'un centimetre, le regardant avec un sourire pervers. Le premier coup qu'elle avait pris a la tête l'avait fait perdre connaissance et ceux qui avaient suivis etaient tout aussi violent. Le Conseil avait été prevenut de l'affaire, et on pensait la faire passer au Jugement du Dragon des qu'elle serait remise sur pied. Une nouvelle epreuve bien difficile pour une fille si fragile, pensa-t-il. Elle bougea legerement et ouvrit les yeux.
Milerwenn etait encore et toujours la. Elle tenta de sourire mais sa levre inferieure la brulait, alors elle se rendormit. Une semaine passa et grâce aux soins magiques du guerrisseur elle put se lever et marcher sans problemes. Milerwenn paraissait très inquiet quand au sort qu'on lui reservait, les rumeurs n'etaient pas bonnes. Elle, elle se preparait interieurement. "Le combat oral est tout aussi dure que le combat physique" avait dit un jour le professeur d'eloquence. Ainsi, un soir, elle parlait tranquillement avec son ami quand on frappa a la porte. Un garde se presenta, et, lançant un bref coup d'oeil suspicieux au jeune homme, il demanda a Aeris de la suivre. Elle s'appretait a partir, mais elle s'arrêta sur la porte et demanda au garde de lui laisser quelques secondes. Ce dernier marmonna, puis consentit a lui accorder quelques instants. Elle retourna a l'interieur de la chambre, son ami n'avait pas bouge. La, elle lui prit la main et la serra tres fort, une grande terreur la subjugait. Puis, elle echangea un sourire avec son ami, et reprit son masque de fierte, retournant vers la porte la tête haute.
Elle traversa de nombreux couloirs, meme si ça faisait quelques mois qu'elle etait ici, elle ne connaissait pas tout, certains passages etant interdits. Au debut, elle se reperait tres bien, mais au fur et a mesure que la beaute des lieux augmentaient, elle se sentait de plus en plus perdu. Les statues, peu nombreuses dans les endroits communs, couvraient ici les murs, leur donnant une beauté splendide, et le relief etait si travaillé que l'on se demandait si les statues etaient vraiment de pierre, ou si les personnages representaient n'etaient tout simplement pas des prisonniers qui pouvaient soudainement sortir de leur coquille minnerale pour achever leurs terribles batailles. En contraste avec cette beauté, la lumiere diminue peu a peu et Aeris sentait monter la pression. Avec tout leur baratin sur le bien, la lumière, ect... il etait etonnant qu'il exista un endroit si sombre dans un lieu qui etait cense representer toute la pureté existant en ce monde... Quoique, a elle seule elle avait remis en doute la pureté du coeur d'un homme respecté ici, mais la verité n'avait pas l'air de plaire. Elle sourit.
Enfin, une grande porte se dressa devant eux. Une nouvelle porte, pensa-t-elle. Comme dans l'epreuve, un evenement est conduit a un autre par un trou noir, comme il en est de la memoire jusqu'a ce qu'une porte se dresse de nouveau devant soi, et alors, on affronte une autre epreuve, toujours plus dure au fur et a mesure que l'on progresse. Qu'en etait-il de la fin? Elle sortit soudainement de ses reflexions, arrangea sa tenue, et, son pas resonnant sur les dalles froides, dans ce couloir obscur a present silencieux, elle poussa la porte, retenant son souffle.
A l'interieur, elle trouva ce qu'elle comptait voir: une piece obscure avec d'epais murs de pierre, simplement eclairee par quelques chandeliers, et une tres grande table en U avec des hommes autour, leur visage grave tournés en sa direction. Juste devant la table, a même le sol était dessine un cercle dans lequel etait represente Minasti, le dragon de la fureur en train de cracher du feu et la lumiere etait orientee de telle façon a ce qu'il soit mis en valeur. Elle compta rapidement, il y avait neuf hommes presents, ceux qu'elle identifia former le conseil, le maitre d'arme, le maitre de dressage. Elle remarqua le maitre d'eloquence qui n'etait pas attable mais à l'ecart dans un coin sombre de la pièce.
Un des six hommes en noir eleva la voix: " Avance, et mets toi dans le cercle, ordonna-t-il. Elle s'executa et attendit la suite. Elle commençait de nouveau a trouver la situation assez comique, et elle se retenait de sourire. Elle essayait de capter le plus de choses possibles, notemment les expressions des gens en face d'elle, leur visage tendu, elle nota chez certains un etonnement, problablement s'attendait-ils a retrouver une petite fille apeurée, mais devant eux se tenait quelqu'un d'assuré et qui, de plus, retenait sa joie avec peine.
Puis une voix s'eleva, forte et rocailleuse, dominait par la colère, elle perça le silence comme le coup de tonnerre qui annonce la tempête. " Cette fille se moque de vous!! C'est un manque de respect, et manquer de vous respectez, c'est manquer de respect a notre ordre etant donné que c'est vous qui le diriger!! Ce n'... Mais regardez la!! Elle sourit de toutes ses dents et vous vous laissez insulter ainsi!!" Le maitre d'arme s'etait levé d'indignation. Les autres n'avaient pas bougé. L'inculpée souriait, une fois sa reputation et ses armes de côté, cet homme etait vraiment pitoyable. Ainsi, elle sentait que tout le mal n'avait pas ete vain, et que si elle arrivait a rester calme, elle dominerait la situation.
Le maître d'arme se calma et se rassit devant le silence, son regard mortel dirigé sur le sourire de la gamine. Un homme su conseil se leva, mais sans brusquerie: "Aeris, tu es ici pour être jugée. Il y a bien longtemps que personne n'a causé de scandale ici, et cela ne peut rester impuni. Les faits rapportés exactes sont les suivants: Tu as insulté notre très respecté maitre d'armes puis tu tu l'as provoqué afin qu'il se batte avec toi. Qu'as tu à repondre"
Elle haussa les sourcils, prenant l'air mi-etonné, mi-meprisant de lorque l'on se fait accuser d'une chose dont on a jamais entendu parler. Puis elle prit la parole à son tour: "Votre seigneurie, si je peux me permettre, les faits varient d'une bouche a l'autre. Plutôt que de remettre la faute sur les epaules de mon accusateur, tel que le ferait quelqu'un qui a vraiment fait une erreur, je prefererais simplement donné ma version des faits. "E isse einus altas dé en mossein okassu, c'est a la volonte que l'on reconnait la force de quelqun" a dit un jour le grand Molyinas, et je peux affirmer que l'on ne m'a jamais permis de mettre en pratique ses paroles. La premiere fois que je vins au cours d'armes, ce n'est pas un conseil mais un ordre meprisant qui me fut donné alors que je devais choisir mon arme. On ne m'expliqua pas cet ordre mais toujours est-il que c'est a cause de lui que j'ai mordu la poussière et que j'ai ressenti la plus vive douleur de ma courte vie... Je ne renies pas que je ne suis pas comme les autres, et que de ce fait je n'ai peut être pas toutes leurs possibilités mais je trouve injuste que cela soit utilisé contre moi pour m'empêcher de prouver ma volonté et ainsi ma valeur." Elle reprit son souffle. Elle avait bien tourné la chose, tous l'ecoutaient avec attention et le maître d'eloquence souriait legerement dans son coin. " Ainsi, apres moults souffrances, lorsqu'enfin je pus revenir prendre mes cours, j'ai refusé de prendre l'arme qui me tenait prisonniere de ma defaite et qui tenait ma volonté enfermée egalement. Je l'ai donc planté devant mon geôlier, prenant une nouvelle voix, et je l'ai laissé choisir si oui ou non, il acceptait de me liberer."
Elle s'arrêta, passa sa langue sur ses lèvres sèches et se mit a fixer le maître d'arme avec intensite. Celui-ci sentit que les choses se passaient mal pour lui mais n'osait rien faire, gené par le silence des autres et le regard braqué sur lui. Il se passa bien cinq minutes dans le silence, chacun tournant et retournant les paroles dans leur tête, reflechissant ardemment a leur veracité. "Maître d'armes, avez vous quelquechose a repondre? Ces faits sont en effet bien differents de ceux que vous nous avez rapporté." Une lueur d'inquietude passa dans les yeux du gros homme puis s'eclairciçant la voix, il parla: "Hum, non je reste sur ma position. Elle joue avec les mots et donne une opinion tout a fait personnelle sur la chose. Si je lui ai dis de prendre cette arme, ce n'etait pas a cause de sa difference, mais comme je l'aurais fait avec tout autre élève car elle doit priviligier la vitesse a la force. L'arme n'aurait d'ailleurs pas casser si elle avait ecouté les leçons que j'essaie de lui mettre en tête. Mais elle traite tout avec indifference et ne fais aucun effort pour progresser. Elle reconnait d'ailleurs qu'elle a planté cette arme devant moi en signe de provocation et je ne pouvais laisser faire ça, les autres eleves pouvant être nefastement influencer. Je lui ai donc administré une correction et comme elle s'est debattu, le combat a degeneré." Au fur et a mesure qu'il parlait, il reprenait de l'assurance et c'est avec dignité qu'il se rassit sur la chaise.
La fille bougea, exprimant le desir muet et respectueux de prendre la parole. "Aeris? Autre chose?." demanda un des hommes du conseil. "Oui, merci monseigneur. Je voudrais simplement rectifié que lorsqu'il m'a "administrer une correction" je n'ai pas bougé et je ne me suis nullement debattu. La preuve en est que j'ai eut bien du mal a me retablir alors que lui n'a pas l'air d'avoir reçut beaucoup de coups..." De nouveau le silence s'abattit sur le conseil. Puis ils se levèrent tous ensemble et déclarèrent qu'ils allaient debattre sur l'affaire en secret, ordonnant aux maîtres et a la fille de rester ici. Ils sortirent par une petite porte au fond de la salle cachee dans l'obscurité.
Il y avait des maigres bancs de bois sur les côtés et Aeris s'y assit. Elle profita de ce moment pour etudier la piece plus en detail. Elle remarqua qui y avait en fait un tres grand siege au centre de la table, ou peut être etait-ce un trône, et autour six plus petits, trois de chaque côté. Enfin, sur les cotés de la table, les deux barres du "u", elle vit les sieges simples des maîtres. Au fond, sur les murs est et ouest se trouvaient deux petites portes, dissimulées par les ombres, dont celle par ou etait sortit le Conseil. Elle laissa ensuite voguer ses pensées, l'avenir peu sûre revenant parfois la faire douter.
Les trois maîtres parlaient entre eux a voix basse, celui d'eloquence repondant souvent aux questions des deux autres. Il se passa ainsi probablement une dizaine de minutes puis ils revinrent s'assoeire et ne dire plus rien. La porte s'ouvrit un peu de temps encore après, et les six personnages du Conseil se remirent devant leurs places respectives, sans toutefois s'assoiere. Aeris revint dans le cercle et attendit.
La tension monta puis enfin, on put entendre le verdict, d'une voix grave et lente, qui donna l'impression de vouloir faire durer le suspens: "Apres reflexion,... le Conseil a decidé... de declarer cette affaire... nulle. Qu'elle soit oublié, ou du moins, qu'elle ne se reproduise plus, les deux ici personnes presentes sont fautives et toutes deux doivent repartirent d'ici en en retenant une leçon." Aeris hocha la tête mais ce ne fut pas le cas du maître d'armes livide qui se mit a begayer: "Mais... vous n'allez... vous n'allez pas la laisser s'en tirer comme ça!! Sauf votre respect seigneurs, ce genre d'evenements ne doit pas se reproduire..." La voix qui lui repondit etait dure et sèche: "Cela suffit! Vous êtes aussi, voir même plus fautif qu'elle! N'agravez pas votre cas! Si vous le voulez vraiment, c'est a vous de faire en sorte que cela ne se reproduise pas!" Le maître d'arme avala sa salive puis difficilement puis se rassit, son visage blanc comme un cadavre. Le calme revint dans la piece malgre sa respiration rauque.
"Tu peux disposer, maintenant, dit un des hommes du Conseil a la fille." Elle salua, puis des qu'elle fut retourné, elle esquissa un sourire. Elle s'en etait mieux sortit qu'elle ne le pensait. Elle alla d'un pas leger et s'arrêta a la porte. Un froid passa. Il y avait quelquechose dans son dos. Elle s'arrêta et resta là sans bouger, mal a l'aise. Non, ce n'etait pas dans son dos, c'etait plus loin. Oui, plus loin, le fond de la piece probablement. Elle eprouvait une irresistible envie de se retourner,... et c'est ce qu'elle fit.

Aeris

Par John Wyvern le 27/1/2002 à 22:50:11 (#804135)

c afffffreux vittttteee la suiteeeeeeeeeee :amour: :amour: :amour:

Par Parn de Valis le 27/1/2002 à 22:53:21 (#804163)

ben non on va attendre un peu qd meme :D :D

Par John Wyvern le 27/1/2002 à 22:55:12 (#804175)

c affreux comme tu ecrit bien.. maintenant je reste sur ma faim

Par Parn de Valis le 27/1/2002 à 23:13:59 (#804330)

Bon je repete pour ceux qui n'ont pas suivi , ce n'est pas moi qui ai ecrit l'histoire c'est une de mes amies , elle n'a pas de compte sur le forum aussi c'est moi qui poste l'histoire mais je ne l'ai pas ecrite !! et pas question que je me fasse passer pour l'auteur !
neanmoins mon amie vient lire vos encouragements et ça la rend tres contente de je vous assure , maintenant John peut etre que tu te doutais deja de ça et quand tu tutoyais ça s'adressait a elle dans ce cas c parfait :) mais bon j'ai qd meme eu des gens qui me soupconnait de dire que c t pas moi qui ecrivait ... mais non c vraiment pas moi ! Je crois que maintenant c clair :)

La suite bientot

Par Leina le 27/1/2002 à 23:58:14 (#804673)

:lit: sans vouloir copier sur l'avis de John.. je dois le dire :
Je reste sur ma faim aussi :)

Par Vincent Tremere le 27/1/2002 à 23:59:28 (#804678)

Nan, tout de suite, sinon gare a tes ailes vils chevalier dragon, moi j'tinvoque medoroa en pleine face et pis kapout :p

*seul les inities comprendront* :D

Par Parn de Valis le 28/1/2002 à 0:01:00 (#804690)

*a compris mais moi j'ai doru aura :D *

Par Parn de Valis le 28/1/2002 à 0:02:02 (#804694)

pour la suite je dois voir avec mon amie , je sais qu'elle voulait reecrire certains passages qui arrivent donc je prefere attendre les modifs avant de poster ,il va falloir patienter jeunes gens

Par Vincent Tremere le 28/1/2002 à 0:04:43 (#804714)

doru aura il vaut rien a cote de medoroa :p

Par Parn de Valis le 28/1/2002 à 0:10:25 (#804747)

tu es medisant ... et c'est tres petit ça ;)

Par Glirhuin Wyvern le 28/1/2002 à 0:19:08 (#804807)

Precision c'est du Fly ça . Faut peut etre expliquer pour les neophytes :p :

Doru Aura

Incantation de l'esprit combatif du dragon par jet de flammes


La caractéristique de cette incantation réside dans le geste des deux mains de l'Homme-monstre-dragon qui forme une gueule de dragon ! Baran est le seul être hybride à pouvoir l'invoquer pour le moment !!


Doru Aura est l'incantation d'attaque la plus puissante d'un Chevalier du Dragon ! Aucune autre ne peut l'égaler quant à sa force destructrice !! En comprimant Dragonic Aura dans ses deux mains, on augmente le pouvoir explosif que l'on projette sur l'ennemi !! Dora Aura est une incantation capable de réduire un pays entier en cendres en une seconde, c'est une incantation extrême !!

Medoroa

Incantation d'anéantissement extrême
On fait converger les énergies positive et négative concentrées dans les deux mains en une flèche que l'on tire sur l'adversaire !! Un rayon de lumière très violent le transperce !!
Si on ne sait pas combiner deux incantations différentes en même temps et à intensité égale des deux mains, on ne peut réussir Medoroa. Peu de personnes en sont capables sur Terre !!


Medoroa est l'incantation extrême la plus puissante de Matorif, le grand magicien ! C'est une incantation redoutable qui fuse après qu'une force positive et une force négative se soient transformées en une énergie qui détruit tout sur son passage. Parvenir à invoquer Medoroa, c'est pouvoir désintégrer n'importe quel ennemi !!

Par Parn de Valis le 28/1/2002 à 0:22:43 (#804827)

mais ton avis a toi ... c quoi le plus fort :confus:

Par Glirhuin Wyvern le 28/1/2002 à 0:31:34 (#804891)

Ca se tient mais personnelement je dirais le Doru Aura . Ca n'engages que moi :ange:

Par Parn de Valis le 28/1/2002 à 0:32:55 (#804903)

*content*:D

Par Vincent Tremere le 28/1/2002 à 1:05:39 (#805080)

Provient du message de Glirhuin Wyvern
Doru Aura

Incantation de l'esprit combatif du dragon par jet de flammes


Oui bien sur .. un jet de flamme :mdr: tu imagines toi si Baran avait fait un jet de mera sur le noyau du mal ? fly serait en confettis :p Doru Aura projette l'esprit combatif du chevalier dragon, boosté par Dragonic Aura ......

Par John Wyvern le 28/1/2002 à 16:38:43 (#808378)

Oki Parn tu la felicitera de ma part mais je veut quand meme la suite ;p!

Par Parn de Valis le 28/1/2002 à 23:25:57 (#811235)

Elle ne vit que les hommes qui la regardaient, l'air etonné. Sa respiration etait rapide, et elle vit qu'eux aussi commencer a sentir la même sensation qu'elle. Puis, une des portes du fond s'ouvrit...
Au debut il n'y avait rien, mise a part ce sentiment, melange de froid et de malaise qui grandissait. C'etait comme si quelquechose allait arrivé, quelquechose d'ecrasant, d'etouffant, d'important. La tension montait, tous regardaient a present la porte, comme si un dragon allait en sortir. Certains fronçaient les sourcils comme asaillit par un doute... Enfin, l'être arriva. Il se deplaçait avec fierté, son ample tunique accompagnant ses mouvements, lui donnant ainsi une grace feline.Ses vêtements immaculés et les ecritures d'or brodees qui les recouvraient se refletaient dans le peu de lumiere presente, mais dans son regard bleu, ou se lisait une volonté d'une puissance incomparable, était encore plus voyant. Son visage se perdait dans les ombres de sa capuche, mais on discernait des cheveux blonds, probablement longs, quoiqu'impossible a prouver. Quand les autres le virent, la surprise se lut sur leur visage puis ils se leverent, tête baissée. Le Seigneur venait d'entrer.
Il marchait lentement, le son de ses bottes resonnait dans le silence de la piece, et a chaque pas le malaise augmentait. Ils avaient tous l'impression de n'être rien par rapport a lui, son aura a elle seule suffisait a troublé le Conseil lui-même ainsi que les maîtres. Il s'assit sur le trône entouré des membres du conseil. Son regard froid perça chacunes des personnes ici presentes puis declara: "Asseyez-vous." Les autres s'executèrent tout de suite. L'ordre avait été prononçait d'un ton qu'on ne discute pas, avec un calme froid mais irresistible.
Lorsqu'elle l'avait rencontré dans le couloir, Aeris était probablement trop dissipée, trop inquietée par les cent pompes qui l'attendait si elle ne se depechait pas pour se rendre compte de sa puissance. Maintenant que le regard d'azur était fixé sur elle, elle voulait fuir, loin. Il la tenait en son pouvoir et elle ne pouvait pas se detourner, mais cette fois-ci ce n'etait pas sa fierté mais bien la volonté du Seigneur qui l'en empêchait . Comment avait-elle fait l'autre fois pour y arriver? Elle ne bougea pas, de toute façon elle ne le pouvait pas, et vit qu'il le savait.
Puis, il parla, d'un ton calme, ou l'on discerné un mépris naturel: "Aeris,... dit-il en la jaugeant de bas en haut, chose difficile a supporter pour cette derniere. "Cependant bien moins fière que l'autre fois." Son regard se remplit de mepris, et elle serra les dents pour resister à la douleur qu'elle en ressentit. Non pas une douleur physique mais bien un supplice morale. "Une Mangeuse de Poussière qui a reussit a se faire suffisament entendre pour que cela vienne a mes propres oreilles. Et qui s'est bien fait entendre par le Conseil au point de se faire acquitter." L'ironie se mêla au mepris et lorsqu'il prononça ces mots, elle sentit son coeur piqué se revoltait. Mais elle ne fit rien d'autre qu'avaler sa salive difficilement. " Je ne pense pas que tu sois aussi innocente que tu ne le dis et que tu aies vraiment mis toute ta volonté dans les efforts que l'on t'as demandé de fournir." Il se tourna vers le maître d'armes qui tressaillit. "Quand a toi, tu aurais dut garder ton calme. As-tu dejà oublié tout ce que l'on t'as appris?" Le ton était mordant, et le concerné s'agita un peu, de plus en plus mal a l'aise. "Mais je ne suis pas ici pour traiter de ces choses sans importance. Je suis venu voir le Conseil pour d'autres affaires qui ne vous concerne pas, reprit-il en devisageant les maîtres et la fille. Bien, alors le maître d'arme te laissera agir de manière a ce que tu ne sois pas prisonnière, et si tes mots son justes, tu gagneras le prochain tournois. Si tu gagnes, tu auras eut raison et tu seras acquitter, si tu perds... Je te laisse imaginer la suite... Quelqu'un a-t-il des objections?" Personne n'en avait et personne n'aurait put en avoir. "Bien, alors maintenant, sortez."
Aeris salua precipitament et sortit. Une fois dehors elle prit appuie sur un mur et respira profondement, oui, elle avait dut arrêter de respirer quand il était entré. Quelle etrange ... homme? Elle doutait que ça en soit bien un. Elle se rememora son visage lisse, la lueur de mepris dans ses yeux toujours presente. Puis les maîtres arrivèrent et elle repartit. Elle ne faisait plus attention a ce qu'elle faisait, ou elle allait, elle se contentait de penser à ce qui aller arriver et à ce qu'elle devait faire. Les consequences de son acte etaient plus graves qu'elle n'aurait put le penser, neanmoins elle ne le regrettait pas. Il faudrait se mettre a travailler serieusement, cela ne lui plaisait pas. Elle s'arrêta et se rendit soudainement compte qu'elle etait devant la porte de sa chambre. Elle entra et alla se coucher sans penser a autre chose.
Les jours passèrent ainsi, neutres, et elle redoublait d'efforts dans l'attente du jour ou elle devrait prouver son innocence. Mais ce jour ne semblait pas arriver et le souvenir se fit de moins en moins present. Elle se debrouillait bien avec son épée longue et la maître la laissait en paix. Les semaines passèrent, puis les mois, puis les années sans aucuns evenements venant troublés ces jours paisibles, mise a part quelques petites anecdotes, comme le vol du canard sacré, ou l'exploration du couloir secret, qui menait disait-on chez les Anges (mais cette derniere rumeur etait fausse, ils l'avaient verifie et il n'y avait pas d'Anges, juste des statues). Elle passa egalement par l'adolescence, avec ses meandres de reflexion, sur soi-même, sur les choses les adultes ne comprennent pas, les coups de gueule inexplicables... Vint sa dix-huitieme année...

Aeris

Par Vincent Tremere le 29/1/2002 à 15:10:23 (#812458)

Incante Medoroa sur le post pour le faire remonter

La suite Parn !!!! :ange:

Par John Wyvern le 29/1/2002 à 17:23:54 (#813192)

Rahhhh viteeuhhhhh ;p
*drogué*:amour: :amour: :amour:

Par Parn de Valis le 29/1/2002 à 17:31:32 (#813240)

Ou plutôt la dix-huitieme année de ses camarades, car elle ne connaissait pas son âge ni son origine, en fait rien de ce qu'elle etait. Toujours est il que c'est un evenement important pour un chevalier et qu'il convient de le raconter.
La ceremonie se deroula le jour de Cubree, logiquement correspondant a l'adoubement du premier Paladin, Ouriaronn. Tous s'etaient levés tôt pour cet evenement et on entendait les estomacs qui criaient à cause du jeûne obligatoire avant l'evenement. Ils étaient tous rassemblés dans une pièce voisine de la chapelle, murmurant, certains regardant les preparations de l'evenement par les fissures du mur, d'autre jouant aux cartes, essayant d'ecraser leur nervosité derrière leur passe temps. Aeris elle, discutait avec Milerwenn et lui decrivait avec force de mouvements comment elle avait reussit a piquer un gros saucisson dans les cuisines, aventure mouvementée ou elle avait faillit se faire pincer. Milerwenn la regardait avec son fameux demi-sourire, visiblement nerveux. Elle, on aurait dit que rien n'allait se passer et elle faisait d'ailleurs pas mal de bruit par rapport aux autres, certains d'entre eux lui lançaient des regards mauvais, derangés de leur meditation, qu'elle ignorait d'ailleurs superbement.
Elle arrivait au moment cruciale de son histoire quand on ouvrit la porte. Un viellard bien habillé entra et tous tournèrent la tête vers lui. Il fit signe à un garçon de venir avec lui puis repartit. La tension monta d'un cran, le premier etait partit, dans cinq minutes suivrait un autre, puis un autre, ... jusqu'au dernier, et alors, ils seraient des Paladins... Aeris, interrompu par l'arrivée du viellard se renfrogna et s'assit. Elle se mit a reflechir, on n'aurait put dire a quoi mais elle etait apparement absorbé. Les jeunes apprentis partir regulierement, environ un tous les quart d'heure. Au bout d'un moment Aeris sentit quelquechose qui la poussait, elle râla puis ouvrit les yeux. Le viellard la regardait manifestement offensé, ainsi que tous les garçons presents. Elle reflechit pendant bien cinq secondes avant de se rendre compte qu'elle s'etait endormie et que c'etait son tour. Elle se releva vite et se mit en marche derriere le viellard, mi-baillant, mi-s'etirant, le sommeil s'accrochant à elle.
Puis ils arrivèrent dans la chapelle. Un tapis rouge allait de la porte jusqu'a un autel, sur une longueur d'environ dix metres. Derriere l'autel se trouvait un viel homme en armure qui tenait une épée dans la main droite et un gros livre dans la gauche. Autour etaient regroupés d'autres paladins qui regardaient les apprentis passer. La chapelle etait eclairée par deux magnifiques vitraux representant la scène sacrée qui se deroulait pour elle-même à cet instant, mettant en valeur l'autel.
Elle avançait, maintenant seule mal a l'aise, mais n'en montrant rien, tête levée hautement. Elle s'ageunouilla près de l'homme de l'autel, et attendit. Il commença un long discours sur les devoirs d'un Paladin, ainsi que sur la lutte qu'il devait soutenir contre le mal. Elle ecoutait mais ne pouvait s'empêcher de critiquer les paroles, les serments qu'elle entendait. Regardant en coin les Paladins presents, elle vit qu'ils y croyaient réellement, qu'ils ecoutaient le discours avec passion, ce qui, à son etonnement, la degouta. Elle se perdit de nouveau dans ses pensées: ils ne savent vraiment pas de quoi ils parlent, ils n'ont jamais touché au mal, ici dans leur desert, et probablement ne le toucheront-ils jamais. Ils ont un tel esprit de ... traditions qu'ils ne sortiront que lors d'une catastrophe proche de la destruction total de Terrianonn. Ils repoussent la nouvauté, j'en suis la preuve vivante... Cette ceremonie, tant d'apparats, de beauté, mais pourquoi? Pour le passage adulte? A-t-on reellement besoin de faire une ceremonie pour quelquechose d'ineluctable? Tout ceci n'est qu'illusions pour manipuler, faire croire qu'ils sont importants, sacrés, mais le passé l'a demontré, même les maitres ne respectent que l'ombre de ce serment. Et tandis que de telles pensées lui venaient, elle ne comprenait pas pourquoi, elle critiquait ainsi ce qui lui faisait office de famille. Puis l'homme attegnit la fin:
- Acceptes tu le pacte des Paladins, qui consiste à proteger les personnes dans le besoin ou dans la detresse, donneras tu ton arme au service du Bien, ainsi que ta vie? Respecteras tu les ideaux que l'on t'as fais connaitre pour ton initiation.
- Oui, repondit-elle, mais sa voix lui parut aussi amère que ses pensées. Neanmoins, ce pacte lui semblait...
L'homme lui posa l'épée sur une épaule puis sur l'autre, puis enfin sur la tête tout en prononçant les paroles rituelles. Ensuite, elle salua et elle put partir, elle faillit se tromper de porte mais se rattrappa vite. Elle entra dans une des autres pièces voisines à la chapelle où ceux qui étaient dejà adoubés laissaient libre cours à leur joie. Elle vit Milerwenn, qui rêvait assis sur un banc de bois, non, etalé sur un banc de bois, probablement au paradis. Elle s'assit près de lui et entama la conversation:
-Alors, heureux?
-Oui, et tu ne peux pas imaginer combien... repondit-il, toujours dans sa rêverie. Et toi? Ca c'est bien passé?
-Oui, cela a été bien. Eh, tu sais quoi Mil?
-Euh, non, quoi?
-J'ai faim.

Aeris

Voila ceci est l'episode qui clos l'introduction de cette histoire. Comme je viens de recevoir le chapitre suivant peut etre que vous en aurez un peu plus... mais je vais le lire avant lol apres peut etre que je le posterai :D

Par John Wyvern le 29/1/2002 à 17:44:37 (#813320)

je t'etrangle si tu le post pas ;p

Par Vincent Tremere le 29/1/2002 à 17:47:12 (#813334)

Prend Shammana, Alanis et Idalael en otage

la suite sinon je les tue tous ...... :ange: :ange:

Par Parn de Valis le 29/1/2002 à 17:47:23 (#813335)

Mefiez vous que les menaces n'inhibent pas mes posts on ne sait jamais :ange:

Par Vincent Tremere le 29/1/2002 à 17:56:50 (#813405)

Attrape Siegy et lui, si je le tue, tu me donnes la suite ? =)

Par Parn de Valis le 29/1/2002 à 17:58:57 (#813417)

C qui Siegy???:confus:

Serait ce mon beau frere fou?
:D

Par Vincent Tremere le 29/1/2002 à 19:31:15 (#814088)

oui :D feu Siegfried Delyn si tu me donnes la suite =)

Par Parn de Valis le 29/1/2002 à 19:41:07 (#814159)

Mouarf

*range la suite bien au fond d'un coffre*

Tu disais ? :ange:

PS : je rigoleu , ben je lis la suite et je la mets , mais je suis lent pr la lecture...

Par Vincent Tremere le 29/1/2002 à 19:58:38 (#814303)

et si tu faisais l'inverse ? tu mets tout sur le forum, et on lit tous ensemble la suite :p

Par Parn de Valis le 29/1/2002 à 20:16:23 (#814406)

mais regarde toi
tu as mal aux yeux a force de lire !
tu devrais me remercier :ange:

Par Parn de Valis le 1/2/2002 à 21:48:25 (#834565)

Cadeau voici le debut du second chapitre :)

L'exil par les Grands

La nouvelle chambre n'était pas mal. Au moins était-elle plus grande, et ils disposait d'une tapisserie en guise de decoration. Aeris y deposait ses affaires, mais elle n'avait pas grand chose à elle. En fait, à proprement parler, elle n'avait rien. Il restait à Milerwenn une peinture de ses parents qu'il gardait precieusement sur sa commode. Elle fut frappé un moment par la melancolie et resta là, à penser aux parents qu'elle ne connaissait pas, au passé qu'elle n'avait pas.
Puis soupirant, elle repartit. Sa nouvelle vie n'avait pas reellement changée. Certes elle n'avait plus de professeurs proprement dit, les Paladins s'entrainaient entre eux. Sauf quelquefois, ils avaient le droit aux conseil d'un personnage, dont le titre etait "Foram", bien qu'ils ne sachent pas grand chose sur lui, mise a part qu'il etait plus gradé, et puissants. Il devait probablement appartenir aux "Eliedras". Les Eliedras, c'etait une classe de personnes au-dessus d'eux, jugées en cela par leur valeur, qui devait contenir une quarantaine de personnes. On en savait peu sur eux, ils les croisaient dans tous les lieux communs, sauf à l'entrainement, et aux dortoirs. Elle decouvrit egalement quelquechose qui lui plut dans cette nouvelle etape de sa vie: les "Torwen".
Ils se deroulaient tous les trois mois, mais elle n'y participait pas. En fait, c'était les Eliedras et le Foram seuls qui y avaient droit, bien que certains ne consideraient pas ça comme un privilege... Tous les trois mois environ, tous les Paladins, (ils etaient environ trois cents), pendant la nuit, mettaient leur tenue de ceremonie et se mettaient en marche pour un lieu nommé "Galien". Cela fit beaucoup de noms a retenir la premiere fois, mais elle s'y habitua. Le Galien etait une vaste prairie d'où s'elevaient deux grandes tribunes qui lui firent instinctivement penser à l'arène, face a face. Encadrant ces deux dernieres il y avait deux collines assez abrutes, et le milieu, la scène aurait on put dire, etait en fait le creux qu'elles formaient. Les Paladins s'asseyait toujours sur le même versant, a vrai dire, tjrs sur le même coté de ce versant. On aurait sut vraiment l'expliquer, mais il y avait une barriere invisible, probablement magique pensaient certains qui delimitaient l'endroit où ils étaient.
Eux, leurs tenues de ceremonie etaient blanches, avec une lame pour embleme. A leur gauche venait un peu plus tard s'installer d'autres gens, qu'ils n'avaient jamais vut, et qu'ils pensaient bien appartenir a un autre ordre, puisqu'eux portaient un oiseau de feu comme blason, sur une tenue jaune. En face, sur l'autre versant, etaient également present deux autres ordres, qui se departageaient a cause des couleurs, vertes pour l'un, et bleu pour l'autre. Les ordres ne se melangeaient jamais, personne n'aurait trouvé ça correcte bien qu'incapable de dire comment ce principe était venut. Aeris pensait que, si ces ordres etaient comme le sien, alors forcement ils etaient intravertis par une vie isolée...
Toujours est-il, qu'une fois tous les trois mois, ces quatre ordres se retrouvaient ici, ensemble, pour assister à un spectacle a couper le souffle, d'ailleurs dans les tribunes etaient egalement present leurs Seigneurs respectifs (cela ne faisait aucun doute vu l'aura qu'elles degageaient). Au creux de ces collines, se battaient pendant ces soirées uniques les Eliedras et les Foram de chaque ordre, en de magnifiques combats, aussi bien martiales que magiques.
La beauté des combats des Eledrias etait notamment dans le nombre, deux des quatres ordres étaient alignés face à face l'un de l'autre et au signal, ils chargeaient en criant, les mages envoyant leurs sorts de façon synchronisé, les lames des guerriers s'entrechoquant au même moment, et tous la foule criant à cet instant. Les meilleurs moments étaient sans contexte ceux de la fin, quand il ne restait plus beaucoup de combattants, les derniers assauts splendides marquaient les esprits. Aeris appreciait notament lorsqu'il y avait des desesquilibres, trois guerriers contre un mage par exemple, et que le mage arrivait quand même à terrasser ses opposants, en toute beauté.
Les combats des Foram étaient tout de même inégalables. Ils alliaient épées et magie, et de haut niveau. Parfois, un des deux combattants se concentrait, laissant toute possibilité a l'adversaire de le frapper, mais s'il resistait, un sort extrement puissant etait lancé, encore que Milerwenn lui soutenait que ce n'etait pas reellement un sort: juste au dessus d'eux apparaissaient petit à petit une sorte de portail de couleur, duquel sortait une enorme creature; loup, faucon, licorne, pegases, ours, ... et parfois même griffon sortait, et poussant un cri, il allait se jeter contre la cible designée par son invocateur, lui donnant genéralement un coup fatale. Aussitôt les dégats effectués, il disparaissaient dans des etincelles de magie multicolores. Parfois, ces animaux prenaient la forme d'un des cinq élements, et loups de feu, faucons d'eau, licornes transparantes de vent n'en étaient que plus impressionants. Lorsqu'ils se battaient à l'épée, ils paraissaient voler, et leur rapidité faisaient paraitre leurs lames légères comme une plume, mais les coups eux n'étaient pas des caresses.
Il n'y avait jamais de morts, parfois des blessés graves, et ceci se remettaient toujours à ce qu'elle savait. Milerwenn s'était renseigné et il lui apprit qu'on enduisait les lames d'une sorte de poussière magique, qui enlevait le pourvoir de mort aux lames les plus affutées et les plus magiques. Il avait essayait de lui expliquer comment la poussière jaugeait et diminuait la puissance du coup porté mais elle n'avait pas bien compris, le concept d'une poussiere "intelligente" lui etant difficile à comprendre.
Les combats duraient genéralement entre trois et huit heures, et après quoi ils retournaient chez eux, des images de combat fabuleux repassant sans cesse dans leur esprit, certains se prenant même à rêver qu'ils étaient des Eledrias ou des Foram. D'ailleurs, l'entrainement et la motivation étaient genéralement plus poussés après ces fabuleuses nuits et Aeris ne doutait pas que ce soit l'un des buts de ces magnifiques prestations.
Ainsi se deroulait sa vie, elle était tranquille ne cherchant rien d'autre que la tranquillité, elle ne voulait pas se faire remarquer et elle y arrivait fort bien. Milerwenn, lui ne cessait de vouloir progresser et de monter en grade et lui aussi y arivait fort bien, il était un des meilleurs mages. Aeris riait quand il disait vouloir devenir un des Eledrias, mais interieurement, elle pensait que s'il travaillait ainsi, il aurait peut être des chances de reussir. Mais cette idée ne lui plaisait guère car comme il s'entrainerait ailleurs, elle le verrait bien moins.
Encore deux ans s'ecoulèrent ainsi tranquille, et elle devint belle, mais elle avait toujours l'impression d'être, du moins physiquement plus jeune que les autres. Ce fut deux années où elle rit beaucoup, les deux meilleures années qu'elle avait vecut jusque là.

Par John Wyvern le 1/2/2002 à 21:55:04 (#834614)

Encooooreeeeeeeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :amour:

Par Parn de Valis le 2/2/2002 à 23:17:44 (#843826)

plus bcp de gens qui repondent ici je vais peut etre arreter de poster si personne ne lit....

Un jour, alors qu'elle s'entrainait avec Milerwenn (ils aimaient bien mélanger magie et armes), ce dernier, de bonne humeur lui apprit les dernieres rumeurs:
-Il parait que la vingtieme année d'un Paladin est marqué d'un evenement important...
-Ah oui? repondit-elle, evitant au passage un coup de baton qu'essayait de lui porter son ami. Lequel?
-Ne t'ai tu jamais demandé... Un coup d'épée passa au-dessus de sa tête, le frolant.
-Ne t'ai tu jamais demandé...? reprit-elle en souriant d'un air narquois.
-Comment de nouveaux enfants arrivent dans l'ordre?
-A vrai dire... Non, et pour ma part je ne suis pas un exemple pour ça d'après ce que j'ai pu comprendre.
-Eh bien, justement, on raconte en ce moment dans les couloirs, qu'un tournois va avoir lieu, et que les vingts vainqueurs auront le droit de partir d'ici pendant une vingtaine de jours, dans un endroit où attendent les plus belles femmes, et qu'ils auront pour mission de creer la prochaine génération de Paladins... Ainsi, nos pères seraient ici, mais nous fûmes laissés à nos mères (on dit qu'elles sont consentantes) pendant les quatre premieres années de notre vie. Ensuite, nous sommes amenés ici, et les mères peuvent suivre ou non, pour faire les tâches que les hommes ne peuvent s'abaisser à faire. Elles n'ont pas le droit de nous parler, juste de nous donner un souvenir d'elles, nos pères aussi.
Ils s'étaient arrêtés de se battre tandis qu'il parlaient et Aeris paraissait profondement troublée. Peur et colère lut Milerwenn sur son visage. Elle parut reflechir un moment, puis elle parla:
" Alors je ne suis pas concernée par ça. Mais ce sont pas de bonne nouvelles pour moi. J'espère que tu pourras gagner ce tournois. Bon, je crois que j'ai eus ma dose d'entrainement pour aujourd'hui." Et sur ces mots, elle lui fit un sourire amère, rangea son arme et partit. Elle alla dans sa chambre et s'assit sur son lit. Des mots lui revenaient sans cesse en tête, mots tres marquants, qu'elle avait embrumé dans la tranquillités des années: "...et si tes mots son justes, tu gagneras le prochain tournois. Si tu gagnes, tu auras eut raison et tu seras acquitter, si tu perds... Je te laisse imaginer la suite..." Elle essayait de se rassurer, ça ne comptait plus, après tout, elle n'avait plus de maître d'armes, mais il lui vint un goût amer dans la bouche quand elle pensa à la haine que ce dernier devait ressentir envers elle,... Il n'avait pas dut oublier. Elle se refugia à critiquer cet ordre soi-disant egale qui meprisait les femmes, encrant dans les principes de ses élèves qu'elles étaient inferieures. Même Mil avait été touché et pourtant il était intelligent. Mais ça avait peu d'importance, beaucoup ici ne valaient rien, après tout, leur adoubement si sacré par exemple était donné sans aucune autre sueur que celle qu'ils donnaient en vivant leur jeunesse tranquillement, et ce n'etait pas un exploit de l'obtenir, mais elle aurait dit ça qu'il l'aurait probablement tué du regard, car c'était une atteinte à la sainteté de l'ordre. La sainteté de l'ordre...
Elle continua ainsi à penser aux imbecilités de cet ordre pendant deux heures, son esprit essayant d'eloigner l'idée d'un tournois et de ses consequences... Mais quand elle vint manger, il n'etait question que de ça, la date commançait à se fixer, dans deux semaines et tous étaient decidés à le gagner et à vivre une nuit de rêves...
Et bientôt, la rumeur n'en fut plus une, et tout fut fixer. Elle tenta de negocier sa participation avec le Venerable, qui s'occupait de l'organisation du tournois, et même s'il admettait qu'elle n'y gagnerait rien, il était formel, elle devait participer. Elle s'entraina avec acharnement le temps qui restait, tout en essayant de se rassurer, elle n'y avait pas eut un seul signe des paroles du Seigneur anciennement prononcées, pas plus que des nouvelles du maître d'armes. Sa nature assez optimiste avait eut raison d'elle et c'est d'un pas leger qu'elle allait vers ce Tournois. Certains s'echauffaient déjà quand elle arriva et elle s'y mit, son serieux inhabituel interloquant les autres. Il faut dire qu'elle était de nature enjouée et peu travailleuse mais tout le monde l'aimait bien pour ça, elle était une note de bonne humeur dans leurs ideaux pures.

Aeris

Par John Wyvern le 2/2/2002 à 23:41:03 (#844055)

A non non non moi je veut la suite!!! sinon je vien te la prendre chez toi dans le coffre ou alors ... v faire un tour chez ton amie ;)) :amour: :lit:

Par Vincent Tremere le 3/2/2002 à 0:43:09 (#844625)

oui bon ..... juste pour dire que j'ai lu les deux derniers en datte, j'ai trouvé le premier peu interressant, malgré le fait que je l'ai lu en entier .... mais le deuxieme m'a redonné gout !! la suite:lit: :hardos: :hardos: :hardos: :hardos:

Par Parn de Valis le 3/2/2002 à 2:36:19 (#845429)

Elle n'aimait pas cet endroit, ni cette arène. Trop de mauvais souvenirs s'y rattachaient. Tous arrivèrent au fur-à-mesure que le temps passait, jusqu'à ce que les trompettes sonnent. Elle souhaita bonne chance à Milerwenn, puis rentra dans le rang, et la salle ne fut bientôt plus occupée que par des Mages.
Tous allaient au petit trot dans l'arène, se disposant rapidement en carré et quand tout fut près, le Venerable, devant eux, en legere hauteur par rapport à eux car sur une estrade parla: "Paladins, vous êtes ici pour le Tournois de Mieloïs. C'est une tradition ancestrâle, que vous devez respecter. Comme vous le savez, les dix premiers guerriers et les dix premiers mages au classement du Tournois, les meilleurs d'entre vous, auront l'honneur cette année d'assurer la prochaine generation des notres. Les details seront expliqués aux vainqueurs. Sur ce, bonne chance et donnez le meilleur de vous même."
La fille avala sa salive. Son regard se posa instinctivement sur la tribune seigneurale. Jadis, il lui paraissait que cet evenement était passé depuis une eternité, il y avait là un homme, vêtu de blanc et d'or, au regard bleu et meprisant, qui la regardait tandis qu'elle était tombé. Cela l'avait transpercé. Mais aujourd'hui il n'y était plus, et aujourd'hui c'était different.
Le carré qu'avait formé les hommes se disloqua, et les combats prirent place. Aeris les regardait distraitement près des murs de l'arène. On ne melangeait pas Magiciens et Guerriers dans les Tournois. Les Guerriers passaient en premier, son tour à elle n'allait d'ailleurs pas tarder. Elle observait tout ici, la tribune aux tissus colorés qui portaient l'embleme de l'ordre, les gradins de pierre blanche inoccupés, le plafond de la salle qui s'elevait si haut qu'on n'en voyait que l'ombre, le sable blanc, marqués par les combattants depuis des millenaires, bien qu'elle esperait ne pas le voir de trop près.
Alors, son nom fut prononçé et elle avança, pour se trouver au centre de l'arène avec en face d'elle un Paladin gringalet. Elle les connaissait tous plus ou moins et celui-ci était Tersis, un garçon maladif, qui, bien qu'on le forçait à manger n'avait que la peau sur les os. Dans leur soucie de respect, les autres ne disaient rien mais ils le meprisaient, comme les forts le font devant les plus faible. Sa pensée à elle était moins mauvaise. C'était l'archetype même de celui qui peut beaucoup mais dont on ne regarde l'apparence, et à qui on ne laisse pas sa chance à cause de cela.
Le silence tomba sur la salle, comme à chaque debut de combat et le depart fut donné. Elle bondit en avant, et laissant échapper toute sa rage, elle frappa. Son adversaire ne fut manifestement pas assez rapide et il se prit une ruée de coups puissants sans pouvoir rien faire. Aeris frappait et ne s'arrêtait pas. Les lames avaient été enduites de la fameuse poussière mesureuse de coups mais le garçon souffrait. Bientôt les lames vinrent à ce dernier, et, lachant son arme, il mit les bras devant sa tête pour se proteger. Il cria, "Ronis!!", du moins dans sa rage, ce fut ce qu'elle entendit. Alors seulement elle cessa, à bout de souffle, et elle se rendit compte qu'elle n'avait pas frappé avec sa rage mais avec sa peur. Elle s'ecarta vite de là, abasourdie. Elle avait gagné le premier combat, mais l'etat de son adversaire, elle ne l'avait pas voulut.
D'autres combats eurent lieu et elle put reprendre son calme, ainsi que son souffle. Les autres, lui sembla-t-il, l'avaient regardé avec etonnement et peut-être même respect. Mais il n'y avait aucun respect à avoir pour quelqu'un qui se battait avec sa peut contre plus faible que lui. Fermant les yeux et soufflant longuement, elle parvint à chasser ses obscures pensées et elle fut prête pour un nouveau combat.
Celui-ci fut plus difficile, mais elle garda tout son calme. Elle se battait contre quelqu'un qui était à peu près comme elle, un garçon preferant rire que se battre et qui n'etait là que par tradition. Mais elle l'avait déjà vut en entrainement, et elle connaissait son point faible: les coups dans les jambes. Elle n'hesita pas et son adversaire abandonna rapidement le combat.
Le nombre des Paladins s'amenuisait, son espoir et son assurance grandissait. Elle alla une nouvelle fois vers l'arène, mais d'une demarche assurée, un sourire sur les lèvres. Son adversaire était en retard... Elle se prit dans ses pensées, regardant le sable et imaginant sa prochaine victoire. Les pieds de son adversaire rentrèrent dans son champs de vision, et elle leva la tête, decouvrant son corps musclé. Elle fut etonné de devoir levé la tête pour regarder son adversaire, en effet celui-ci devait faire un demi-mètre de plus qu'elle, bien qu'elle fasse elle-meme environ un mètre soixante-dix. Un visage entouré de cheveux longs la regardait mechamment, comme si elle eut commis un acte grave. Elle reconnut Rohirris, un des plus forts Guerriers, bien que peu futé. D'habitude, il était sympatique, elle l'aimait bien et ils riaient ensemble. Mais là, il avait un air furieux qui la mit mal à l'aise. En reflechissant pendant quelques secondes, fouillant sa memoire, elle comprit pourquoi il lui en voulait. Tersis, son premier adversaire, celui qu'elle avait frappé sans menagement, était le meilleur ami du geant qui se dressait à present devant elle. Et il était connut comme le protecteur du gringalet, sa colère montait facilement.
Le debut du combat fut donné. Le geant se battait avec une enorme hache, impressionante, et les bras qui la maniaient ne realisaient pas là un faible exploit. Elle commença à tournoyer lentement, se rapprochant d'Aeris, l'obligeant à reculer. Il n'y avait pas besoin de s'y connaitre en combat pour comprendre qu'un seul coup suffirait à la mettre à terre, aussi essayait-elle d'utiliser le plus de prudence possible. Mais elle se rapprochait peu à peu de la tribune, il lui fallait faire quelquechose.
Alors, respirant un grand coup, elle attendit que la hache passa et elle bondit en avant, comme si elle plongeait dans une eau dangereuse. Elle donna un coup rapide qui passa de peu à côté et très vite se remit hors de portée, passant derrière lui. Son adversaire se retourna et redoubla d'efforts. De nouveau elle passa derrière la hache et tenta de porter un coup qui passa de peu mais ne fit que l'egratiner. Le manège recommença ainsi trois fois. La troisième fois, elle donna un bon coup, qui fit une grave entaille au ventre au geant. Elle le sentit flechir quand elle porta son coup, et il rugit de douleur. Elle passa de nouveau derriere lui. Mais au passage, elle sentit quelquechose dans son dos. Son visage devint pâle, et elle chercha son air, qui lui semblait-il refusait d'entrer dans ses poumons. Elle vacilla, se forçant à rester debout, elle tomba tout de même à genoux après quelques secondes de lutte. Un gout de sang amere lui vint à la bouche, et surtout elle avait mal au dos, il était froid en son milieu. Elle ferma les yeux, se concentrant sur sa respiration, et entendit des pas qui s'approchaient d'elle. Une voix s'éleva et elle reconnut Rohirris le geant. " Ceux qui font du mal à mon ami sont punis par la suite... et par le sable." Puis les pas s'eloignèrent. Alors, elle s'affaissa un peu plus, elle refusa de tomber et retomba sur les mains. Mais ses forces la quittaient. Elle ouvrit la bouche, chercha son air puis tomba. Elle goûtait une fois de plus le sable songea-t-elle, et tandis qu'elle sombrait dans l'inconscience, elle le maudit... Il y eut un trou noir.

Aeris

Par Vincent Tremere le 3/2/2002 à 2:52:54 (#845559)

la suite :p

Par Leina le 3/2/2002 à 3:34:52 (#845815)

oui oui !! La suiteeee ! :)

Par Parn de Valis le 3/2/2002 à 9:13:41 (#846857)

Quand elle se reveilla, elle était allongé sur le ventre, dans un lit. Reprenant peu à peu ses esprits, elle reconnut sa chambre. Elle avait un bandage qui lui enlaçait tout le dos, couvrant ainsi la blessure fatale qu'elle avait reçut. Elle fut étonné d'ailleurs que la douleur fut bien moins forte. Elle pouvait bouger, mais elle n'en avait pas envie. Elle repartit ainsi dans ses rêves ou cauchemards, elle ne s'en souvint pas. A son reveil, Mil etait là, comme toujours. Elle fit un effort et se mit sur le dos.
-Toujours en train de dormir hein?
-Si ça pouvait être en de meilleures circonstances, ça ne me deplairait pas.
-Estimes toi heureuse qu'il y ait une bonne couche de poussiere magique sur la hache de Rohirris. Un tel coup aurait put te couper en deux, il ne t'as fais qu'un bleu, certes un beau bleu, mais il aurait put être pire.
Aeris ne dit rien, testant son dos, elle se remettait vite, elle avait de moins en moins mal.
-Depuis combien de temps ai-je dormi?
-Cela fait environ douze heures.
-Au fait, tu as gagné Mil?
-J'ai reussit à atteindre la deuxieme place.
Elle sourit et le felicita, puis remarquant qu'il etait lui aussi fatigué, elle l'invita à retourner chez lui pour se reposer. Il ne resista pas bien longtemps, il n'avait pas dormi depuis le Tournois et retourna dans sa propre chambre. Le lendemain, Aeris était debout, et même si son dos la tracassait toujours, elle était en grande forme. Elle alla manger avec les autres, le coeur leger car le Tournois était passé et rien de vraiment terrible ne s'était produit. Elle alla doucement à l'entrainement, mais elle y alla tout de même. Le soir, elle se coucha en souriant, sa peur était passée, et elle entama un doux rêve de tranquillité et d'amitié.
Mais la nuit, elle fut reveillée. On avait toqué. Ouvrant un oeil, elle ni vit rien et prit cela pour une illusion. Elle se rendormit aussitôt. Mais on ne la laissa pas continuer son rêve. Quelqu'un la secoua. Reprenant cette fois vite consience, son coeur se glaça de peur...
Là se tenait un homme qu'elle n'avait jamais vut, au visage grave, il portait un cotte de maille, ains que par dessus de beaux vêtements, mais elle ne pouvait rien voir d'autre, sa chambre était obscure. Elle se releva vivement, et tout de suite alla allumer une petite lanterne, qui lui permit de voir les details de l'inconnu qui n'avait pas bougé. Il portait un casque et sa cotte de maille luisait dans la nouvelle lumière, mais quelquechose la petrifia. Sur le tissus rouge et bleu étaient brodées les insignes du Conseil.
Elle resta là à les comtempler, son coeur defaillant, la panique la prenant mais elle ne fit rien. Alors l'homme parla:
-Mademoiselle, le Conseil veut vous voir, depêchez vous de vous preparer, je vous attend dehors.
Il sortit, et elle, sans reflechir paniquée, s'habilla. Elle prit deux minutes avant de sortir pour se calmer. Elle n'était pas prête, elle se sentait prise au depourvut, et elle ne voyait pas d'echappatoire. Qu'allait-on lui faire? Puis revint l'image du tunnel et des salles où se deroulaient les épreuves. Le courage lui revint alors, après tout, elle avait, il y a longtemps déjà réussit, alors pourquoi pas cette fois-ci? Elle arrangea sa tenue, et de nouveau sortit. L'homme était là, il l'attendait. Elle fit un signe de tête comme quoi elle était prête et lui suivit dans les sombres couloirs.
Elle passa par le même trajet qu'autrefois, mais cette fois-ci, elle était tendu. Elle ne pouvait marcher vite et plus elle approchait de ce qu'elle savait être la porte, plus ses jambes refusaient, et tout son coeur lui demandait de partir, de courir. Mais rien ne se lisait sur son visage, le masque de fierté inchangé masquant toute ses emotions.
Alors qu'ils s'enfonçaient dans les ténèbres et que les statues devenaient de plus en plus vivantes à ses yeux, la porte se dressa devant eux. Le garde se mit sur le côté et d'un geste lui ordonna d'entrer. Elle rearrangea une dernière fois sa tenue d'un air detaché et approcha sa main tremblante de la porte. Elle la poussa et entra...
Ce qu'elle s'atendait à trouver, pour son plus grand malheur était bien là: les six hommes du Conseil, et le maître d'armes, qui souriait mechamment. Le cercle de Minasti, le dragon de fureur était toujours au centre de la pièce, et elle il y entra.

Aeris

Par Vincent Tremere le 3/2/2002 à 11:47:44 (#848049)

Parn, en etant poli ...... t'es chiant a mettre de si petit morceaux !! :enerve:


la suite quoi ...... m'enfin :ange:

Par Parn de Valis le 3/2/2002 à 11:52:18 (#848086)

Comment ça chiant ...
Ben de toutes facons vous m'envoyez navre mais il n'y a plus de suite a envoye pour le moment, alors va falloir attendre que je revois ma copine avant de l'avoir :D

Allez rester zen :merci:

Par Vincent Tremere le 3/2/2002 à 11:56:01 (#848124)

Fait un rite satanique avec les depouilles de la famille du chevalier du dragon pour avoir la suite en avant premiere

Qui ose dire que je suis pret a tout pour obtenir ce que je desire ? =)

Par John Wyvern le 3/2/2002 à 13:07:24 (#848749)

*a genoux* vite la suite Parn je t'en supplie!!!

Par Parn de Valis le 3/2/2002 à 13:25:41 (#848894)

J'ai degote une petite suite mais apres il n'y en a plus pour un moment desole et en plus je ne suis pas sur qu'elle va conserver le passage qui suit....donc c juste pour satisfaire votre impatience que je le mets

Alors, comme autrefois, l'un des membres du Conseil parla, sans qu'elle ne put dire lequel c'etait:
-Aeris, nous t'avons convoqué ici afin d'appliquer la sentence declaré par notre Seigneur hier. Tu y as consenti, et tes derniers actes prouvent bien qu'elle doit être appliquée.
Elle fronça les sourcils. Hier? Cela faisait bien longtemps maintenant qu'elle n'était pas revenu ici, et hier, mise à part manger la poussière, elle n'avait rien dit, pas plus qu'entendut la sentence en question. Elle hesita, avala sa salive, puis prit la parole, mais sa voix lui parut fatiguée et faible:
-Sauf votre respect mon Seigneur, je n'ai pas souvenir de la nature de cette sentence, ni d'y avoir consenti hier... Il y a bien longtemps, certes que je l'ai fais,... mais hier mise à part les combats et le sable je n'ai pas d'autre souvenir.
Elle s'embrouillait, son discours était bien moins beau qu'avant. Les signes de sa nervosité etaient bien visibles cette fois-ci, elle se dandinait de droite et de gauche. Le masque est tombé pensa-t-elle, et la maitrise de la situation perdue. Les hommes ne disaient rien, paraissant reflechir. Puis l'homme du conseil qui était en bout de table se pencha à gauche et murmura quelques mots à celui qui était à coté de lui, qui fit de même, de sorte que le message passa aux six du Conseil. Puis l'un prit la parole:
-Raconte nous ce qu'il s'est passé hier soir, ton point de vue nous interresse.
C'était un piège, elle le sentait. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle en était sûre. Elle commença à conter le Tournois, dans le silence le plus complet, dosant malgré la peur ses paroles, parlant lentement, et reflechissant du mieux qu'elle pouvait. Tous écoutaient avec grande attention et quand elle fut arrivé à la fin, ils ne parurent pas satisfait, ou plutôt attendaient-ils la suite.
-C'est donc tout ce que tu nous raconte? tonna une voix sévère.
-Oui Monseigneur, à partir de là tout fut noir et je me suis reveillé dans ma chambre...
-C'est scandaleux!! Le maître d'armes s'était levé et il la regardait à la fois avec colère et une satisfaction cachée. Je vous avez dit de ne pas la croire la dernière fois! Elle ne fait que mentir, et cette fois-ci son mensonge est vraiment trop gros, et ses belles paroles trop troublées pour nous seduire et nous convaincre!
Elle commença à s'enerver, elle allait parler, mais ne sachant pas vraiment de quoi il s'agissait, elle préfèra se taire et reflechir. Elle avait beau se creuser la tête à la recherche de son erreur, son discours avait été peut-être incertain, mais elle n'y avait ajouté aucun mensonge. Un du Conseil dut comprendre son embarras et la regardant durement lui demanda:
-C'est tout ce dont tu te souviens?
- ...Oui... Monseigneur...
La voix devint sèche: "Alors, je vais te conter moi même la suite. Ensuite, ton ami Milerwenn s'est precipité vers toi, et t'as relevé, bien que difficilement." Mil pensa-t-elle, a-t-il fait quelquechose pendant que je comatais? " Il allait t'emmener lorsque notre Seigneur arriva,..." Elle fut prise de frissons. Elle se souvenait.
Oui, il était arrivé en volant, ce qui avait soulevait une rumeur d'exclamation au Paladins présent. Il n'avait pas d'ailes, non, il se tenait haut et droit et c'était le vent qui le portait, faisant voler légeremenr son eternelle tenue de blanc et d'or. "Qu'ai je donc fait pour que l'on s'occupe ainsi de moi?" s'était-elle alors demandé, commençant à sentir l'aura froide de l'imposant personnage. Il s'était posé, delicatement, et avait marché vers elle. Mil la tenait, mais il était agité. Les Paladins retenaient leur souffle, comme s'ils avaient peur eux aussi de se faire remarquer par le puissant personnage. Lui, il sourait légèrement, cet air mi-majestueux mi-meprisant mi-meprisant sur son visage fin qui n'avait pas changé depuis toutes ses années. Il s'était arrêté à quelques mètres, et dans le silence de mort avait parlé haut et fort, afin que tous l'entendent: "Si tu gagnes, tu auras eut raison et tu seras acquitter, si tu perds... Je te laisse imaginer la suite... Ainsi ai-je parlé il y a de cela quelques années. Tu t'étais opposé à ton maitre d'armes, ton ainé, ton chef, et tu étais preparer aux consequences. Je t'avais laissé une chance, une grande chance, mais te voilà maintenant chancelante, tu ne l'as pas attrapé à ce qu'il semble." Sa voix moqueuse et meprisante l'éprouvait durement, et son honneur lui ordonnait de se relever d'elle même, alors que sa crainte lui commandait de fuir. Les deux se livraient un combat, et elle ne bougeait pas. Il s'approcha encore, et regardant Milerwenn, il reprit la parole: " Laisse la, va avec les autres. Seule elle a decidé d'affronter son maître d'armes, seule elle m'affrontera." Mais le garçon ne bougea pas, à première vue partagé entre sa crainte et son amitié. Le Seigneur fronça les sourcils et cela suffit à le decider. Il s'ecarta, deposant doucement Aeris à genoux sur le sol. Il se rangea avec les autres, inquiet et coupable, abandonant, trahissant son amie. Du moins était-ce ce qu'il pensait.
Aeris, elle, comprenait, on ne pouvait resisté au Seigneur dont le simple regard pliait à volonté l'homme le plus fier. Pendant un moment il ne dit rien, puis regardant tous ceux qui étaient assemblés là, il reprit d'une voix plus forte: " Qu'elle serve d'exemple, ici ne peuvent rester que les grands, et les saints. Nous ne sommes pas un petit ordre, les menteurs, les rebels n'ont pas leur place ici. Imaginez si tous faisaient comme elle! Croyez vous que l'ordre des Paladins serait l'élite? Pensez vous que ce genre de recrue nous est benefique?" Et tandis qu'il parlait ainsi, les autres sentaient leur coeur changer. Oui, il avait sans doute raison, c'était une fille qui riait bien trop et qui ne serait ce que par sa nature troublait l'ordre. Il leur vint une sorte de fierté car il n'avait jamais fait son erreur, et un mepris pour cette faible. "Ou est l'humilité chez cette fille?" dit alors le Seigneur, plus meprisant que jamais.
Une clameur approbatrice parcourut l'assemblée de Paladins, mais Aeris releva alors la tête, et son regard était furieux. Elle ne pouvait trouver la force de s'opposer à lui, mais à ce moment elle le haïssait. Lui, il sourit et ses paroles, bien que prononcées plus bas, la touchèrent profondément: "Y a-t-il un avenir quand il n'y a pas de passé?" La fureur d'Aeris retomba en entendant le sujet qui la tracassait depuis maintenant bien longtemps revenir à ses oreilles. Il se rapprocha, et sans la regarder, se pencha vers elle pour lui murmurer quelquechose qui lui entra dans les oreilles et dans tout le corps comme un vent froid: "Tu vas à present partir, et ne plus revenir, as tu une dernière parole à prononcer?" Elle reflechit, son coeur aurait bien crié toute sa haine et tout son desespoir mais rien n'arrivait à sortir, elle ne sentait que le froid de cette aura. Elle agita les lèvres dans le vide puis parla, bien que ce qui lui vint aux lèvres ne fut pas ce à quoi elle s'attendait: "Tout ceci n'est que manipulation n'est-ce-pas? Vous n'avez que faire de moi, je suis juste un moyen pour renforcer votre image de puissance aux yeux de votre ordre pour un autre dessein n'est-ce-pas?"
Le seigneur sourit, d'un air satisfait, et s'approchant encore plus de son oreille, lui repondit, d'une voix à peine audible: " Il m'etonne qu'un être aussi faible que toi soit capable de ces paroles, mais je te reponderai..." Il attendit quelques secondes, jouissant du desarroi de la fille. "Oui..." Puis il se releva vivement, et ses yeux froids de glace se posèrent sur les Paladins qui n'avaient put entendre et qui malgré eux s'étaient penchés en avant pour écouter. Ils se redressèrent instantanement et retinrent leur respiration sans même s'en rendre compte. "L'exil est la sentence, la mort serait douce, car Aeris, la honte suivra ton nom à present sali, ainsi que ton honneur." Et il se retourna, sans accorder plus d'attention aux larmes qui tombaient doucement sur le sable, ni aux hommes qui approuvaient et qui la regardaient mechament.
"... et alors ton ami Milerween t'as pris et t'as amené aux soins, il est retourné combattre pendant que tu te reposé... Cela te rafraichit-il la memoire?" Le silence fit place au discours de l'homme, mais Aeris n'osa pas repondre, tout l'accablement de l'evenement etant revenu à sa memoire. "Alors prends tes affaires et pars!" Une derniere fois, elle tenta de dire quelquechose, mais le regard de mepris l'arrêta, et un melange de honte, de tristesse et de colère la submergea. Elle partit tête basse.
Elle tardait à rassembler ses affaires, bien qu'elle n'en eut pas beaucoup, un garde l'attendait dehors. Quelquechose lui disait de ne pas partir, te retourner la-bas et de crier sa colere et son desespoir. Mais ce quelquechose n'était pas assez puissant contre sa peur et sa tristesse, et mornement, elle regardait chacune de ses affaires. Une fois prête, elle se fit accompagner à la sortie par un garde au visage dur et sévère. Les grandes portes grincèrent et s'ouvrir lentement de l'exterieur. Le soleil entra petit à petit ainsi qu'une bouffée de chaleur, qui sentait le sable...
Elle marcha courageusement et se retrouva dehors. Des dunes de sable. A perte de vue. Du sable. Elle le detestait. Le soleil se levait sur l'horizon à sa gauche, insensible aux tragiques evenements pensa-t-elle. Les portes commencèrent à se refermer et son coeur se compressait en même temps, comme si sa vie y était liée, mais n'etait-ce pas le cas?
"Attendez! Laissez moi un instant!" Une voix s'était élevé de l'interieur, et un moment l'espoir se peint sur son visage. Il ne restait plus beaucoup d'espace entre les deux portes mais quelqu'un s'y faufila tandis qu'on arrêtait de les fermer: c'était Mil. Aussitôt elle lâcha son sac et courut vers lui, tendant ses bras, et lui la reçut, tout aussi fier et droit que triste. La fille pleura, et pendant un moment ils ne dirent rien, ils ne firent que se serrer. Puis, ils se lachèrent et le garçon ramassa le sac de Aeris et lui tendit:
-Eh bien, il semblerait que tu aies le privilège de voyager, lui dit-il.
-J'aimerai ne pas l'avoir reçut, tout ceci me manque déjà, je ne voulais pas... Une petite vie tranquille, sans tracas, simple passage dans le temps, sans rien changer, sans souffrance,... Elle se retourna vers les dunes qui s'etendait loin, très loin. Aurais-je seulement une chance de traverser le désert? Et si j'y arrive, que ferai-je? Je ne connais rien d'autre que ce batiment, je ne demandais d'ailleurs pas à en connaitre plus... Ai-je une chance?
Elle se mordit la lèvre pour retenir ses larmes. Milerwenn était embarrassé, il n'osait rien dire. Il s'ecoula ainsi quelques minutes, mais Aeris semblait avoir perdut la notion du temps, aussi, le garçon s'impatientant, il lui prit la main, l'ouvrit et y deposa une chaine et une medaille en argent. La medaille representait un dragon, Elienas, representant de la sagesse. Elle le contempla un moment, puis relevant ses yeux sur son ami, elle vit qu'il lui souriait mais était assez troublé.
- C'est... c'est... vieux, begaya-t-il. J'espere que tu le garderas longtemps. Quoiqu'il en soit, occupes toi bien de toi-même et profites de ce que tu vis, ainsi que de ce que tu vois.
Elle mit le cadeau à son cou, puis, lançant un dernier sourire à Milerwenn, elle se retourna et partit en direction du desert. Ayant fait une centaine de mètres, elle entendit les portes se fermer. Elle ne resista pas à l'envie de ses retourner une dernière fois, et regardant l'edifice qui fut sa maison, elle sentit de nouveau la tristesse monter en elle. Elle resta là à penser pendant un long moment, peut être plus long qu'elle ne le pensait: le soleil se couchant, le dernier de ses rayons illumina le batiment et au-dessus des grandes portes apparut un cercle une rose d'argent tout aussi grande, qui occupait un large rayon au dessus de la porte. Elle fut tiré de ses rêveries par cet etrange evenement, pensant à quelque sorcellerie qu'on ne peut probablement pas comprendre sans avoir étudier la magie. Aussi etrangement était-elle apparut qu'elle disparut ainsi que la lumière du jour. Alors elle se remit en marche pour cette fois ci ne plus se retourner.
Un vent froid balayait les plaines et même enroulée dans son épaisse cape, elle avait froid. Cinq jours lui avait-on dit. On lui avait donné une vielle carte et quelques conseils mais personne n'avait l'air de vraiment se soucier de ce qui pourrait lui arriver. Comme ils avaient tous changé en si peu de temps! Elle ne les aurait jamais crut si traîtres.
Bizarrement, marcher ainsi dans le sable ne lui était pas étranger, mais peut-être n'etait-ce qu'une trace du passé, la premiere quand elle l'avait fait dans le sens inverse. Mais personne ne savait comment elle était arrivé là, si jeune et démunie. Elle y pensa, et essayant de voir le bien dans le mal, elle se dit qu'elle pourrait peut-être trouver ses origines.
Ainsi marcha-t-elle, longtemps, pendant toute la nuit

Aeris

Par John Wyvern le 3/2/2002 à 13:37:08 (#848968)

Encore !!!! prend la en hotage et oblige la ecrire ;)

Par Vincent Tremere le 3/2/2002 à 13:48:11 (#849053)

va mourir si on lui donne pas la suite :sanglote:


Argh, pire qu'un aimant, j'veux la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

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