La vérité (poème)

Par Myrrha le 21/1/2002 à 15:07:09 (#756805)

Aujourd'hui je sais enfin la vérité,
Mais je préfère ne pas l'écouter,
Ne pas croire ce qui me fait du mal,
Ne pas écouter cette vérité brutale.

Mes souvenirs sont des visions inventés,
Mais ils décrivent mes plus belles années.
Alors même si cette mémoire n'est pas à moi,
Je préfère croire ces fausses visions de joie.

J'aime mieux penser que mon bonheur
N'est pas l'oeuvre magique d'un menteur.
Car je sais très bien qu'au fond de moi,
J'écouterais toujours sa douce voix.

Je sais que même s'il continu de me mentir,
J'obéirais toujours au moindre de ses désirs.
Car même si son âme est fourbe et noire,
Il est le seul pouvant me redonner l'espoir.

Maintenant, je sais d'où vient mon malheur,
Ce démon a réussit à charmer mon coeur.

Par Jeck d\'Elvar le 21/1/2002 à 15:44:50 (#756983)

Très beau, et pourtant je suis difficile.
*Petites fautes d'orthographe à la quatrième strophe, fallait bien trouver un défaut*

Par Nerakel le 21/1/2002 à 16:06:31 (#757073)

De cette vérité putride, j'ai voulu la protéger
Elle l'amante marveilleuse, vêtue de desespoir.
Mon essence m'interdit ce sentiment humain lui donner,
Mais c'est avec avidité et désir que je suis sien chaque soir.

Ma vie est une ombre sur cette maîtresse répandue,
Je me nourris de sa présence, sa tristesse, sa douleur.
Allongé près de son corps, frémissant et fourbu,
Je me plaît à sussurer des tourments de bonheur.

Délicieuse passion, qui forces et plaisirs me donne
Elle est mon obscurité, mon silence, ma traîtresse
C'est elle, muse mélancolique, qui en moi résonne
Et jusqu'au bout de ma nuit, sera pour moi une déesse...

Par Myrrha le 21/1/2002 à 16:09:15 (#757087)

Oui ben désolée... Moi je suis vraiiiiiment pas douée en orthographe... :p

Par Myrrha le 21/1/2002 à 16:34:14 (#757232)

J'aurais voulu qu'il soit plus doux,
Pour mieux apprécier ses caresses.
Sa main dans mes cheveux roux,
N'est que violence et non tendresse.

J'aurais voulu que ses murmures
Ne soient pas de telles tortures.
Ses paroles, à mon oreille sussuré,
N'ont pas la douceur que j'ai souhaité.

Mais peu importe s'il n'est jamais
Comme l'homme que je désirais.
Même si j'aurais vraiment aimé,
Qu'il me rappelle mon mari effacé.

J'aime sa noirceur, cette parfaite obscurité,
M'empêchant de voir l'étendue de sa cruautée.
J'aime tant l'étincelle, dans ses yeux allumé,
Et ce désir faisait frissonner son corps ailé.

J'aime quand son regard luit
Jusqu'au bout de nos nuits.

Par Myrrha le 21/1/2002 à 19:28:37 (#758414)

*remonte le post*

et oui... ça devient une habitude...

Par EvangeL le 21/1/2002 à 19:50:29 (#758554)

C un tres joli poème. Bravo ;)

Par Myrrha le 21/1/2002 à 19:55:35 (#758590)

Si c'est pour moi que tu dis ça, merci beaucoup... et si c'est pour Nerakel, ben merci pour lui... lol :p