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Questions sans réponses

Par Shizen DuVal le 2/1/2002 Ă  3:11:03 (#648488)

Une pluie fine et fraîche tombe doucement, la journée est brumeuse… aussi brumeuse que mon esprit en ce moment. Perché dans un arbre près d’une rivière, trempé, le regard se perdant dans le mouvement rapide des eaux de la rivière… Des voix me reviennent, étouffées, déformées par mes souvenirs embrumés… je ne saurais même plus dire à qui ces paroles appartiennent…

Puis-je entrer en votre cercle?Â…Â…Â…Â…
…………………… Il faut demander à mon supérieur pour cela…… Il s’agit de Shizen……… Avec qui puis-je discuter dans votre culte?……… Le plus haut gradé messire… Le plus haut grad酅…

Le plus haut gradé…
Un léger sourire ironique se dessine sur mes lèvres. Il reste si peu de personne servant la nature, il ne s’agit plus de trouver le plus haut gradé, il faut trouver un druide, tout simplement…… et c’est moi que l’on trouve. Pourquoi moi? Je ne suis qu’un enfant après tout…

Mariée avec son enfant…

Je m’adosse un peu plus confortablement contre l’écorce de l’arbre en me remémorant cette phrase. Un enfant, si seulement c’était encore le cas. Mais l’esprit n’en a pas voulu ainsi, ou est-ce le corps qui n’a pas suivit? Qui serait prêt à suivre un gamin? Beaucoup à ce que j’ai put remarquer. C’est étrange à y penser ainsi, mais j’ai vu tant de choses étranges, plus rien n’est vraiment surprenant. Pourtant… mon existence elle m’est encore mystérieuse… comme quoi on ne se connaît jamais aussi bien qu’on pourrait le croire.

Long soupir
Il serait temps d’arrêter de douter de la sorte… mais c’est si difficile, quand on se retrouve presque seul… et déjà solitaire de nature…

Â…Â…Â…
Et oĂą donc se trouve celle qui habite mon coeur jours et nuitsÂ…?

Par Shizen DuVal le 2/1/2002 Ă  15:37:30 (#650926)

Toute une journée s’est écoulée et la pluie aussi à finalement cessée. C’est sans doute ce qui m’a sorti de mes réflexions, l’absence de ce clapotis discret, presque hypnotique. Un regard rapide autour de moi me rappelle où je suis. Je saute en bas de l’arbre ou je m’étais perché sans me soucier de la hauteur. Je relève la tête vers l’endroit d’où je me suis lancé… J’aurais bien put me briser tous les os du corps…

……………Mon amour… tu n’as pas froid? L’eau est glaciale… mais?! Ta peau est encore brûlante!

Le regard qu’elle m’a donné ce jour là… j’aurais voulu disparaître sous terre…
Non… j’aurais voulu qu’elle me voit comme un homme… pas cette vision qu’elle a de moi, cette image que j’ai vu trop souvent se refléter dans ses yeux… Mais je ne lui ai pas dit ce que j’y voyais, j’ai préféré me taire… Si je lui avais dit, elle m’aurait simplement répliqué de quelques mots presque banals… si lourd de sens pourtant…

… Non je ne te vois pas comme un homme mon amour… pardonne moi, mais tu es à mes yeux beaucoup plus que ça…

Frappant rageusement une pierre qui traînait par la, j’ai voulu dissiper ces souvenirs…Rageusement?? Par Titania! Il y a longtemps que je n’avais plus ressentit cette émotion… j’avais même cru que ce sentiment me détruirait en ce temps presque oublié.

Il me faut retrouver Mère au plus vite… l’équilibre bascule… je sens que la folie me guète…

D’un pas rapide, je m’enfonce dans les bois bordant la rivière, cherchant… cherchant quoi? Un indice sans doute, une aide…

Par Averoes Landis le 3/1/2002 Ă  0:44:52 (#653312)

Partir. Revenir. Partir. Revenir. Partir...
Revenu


Il y a tant de choses Ă  faire, encore. Tant de promesses non encore tenues. Tant d'amour Ă  donner.

Las, le temps du repos n'est pas encore arrivé. Travaillons!


Il est lĂ , encore perdu dans ses rĂŞves.
MĂŞme absent, se pensant sans doute Ă  l'abri du regard, il est Ă©gal Ă  lui-mĂŞme.

Il est ... naturel...

Sourire. Paroles.

Shizen. Mon ami.
Je fus absent quelques temps et malheureusement je n'ai pu avancer vraiment dans la hésitation quête dont nous avions parlé.
Avant que je ne me remette au travail, avez-vous eu du nouveau qui puisse nous intéresser?

Reveil......

Par Aclys Du Val le 3/1/2002 Ă  2:02:19 (#653735)

Je m Ă©veille doucement, la douleur me tiraille encore, comme j ais mal,
cela fait maintenant des semaines que j ai fui le cercle et les druides pour
essayer d oublier l Ă©chec, notre Ă©chec. Chaque jour qui passe est un nouveau
jour de souffrance, Ă  croire que le mal qui semble habiter en moi, me suit
comme une ombre malfaisante et vivace, juste pour me faire mal, au corps
et à l âme. Dans un mouvement incontrôlé et presque risible, mes lèvres
meurtris de ce jeûne et du froid qui règne dans cette grotte sombre et sinistre
articulent un mot, l esprit ne semble mĂŞme pas percevoir le son, ni comprendre
Le sens.


Pardon Â…..

Le son inaudible des paroles inutiles semble juste lĂ  pour me confiner dans
ma folie grandissante. Comment oserait-je re-apparaître maintenant ?
Qui me pardonnera mon échec si cuisant à retrouver mère ? Comment regarder
Un druide en face sans vouloir disparaître sous terre. Non, je n ai plus qu a rester
Terrée dans mon trou pour y mourir, et y laisser pourrir ce qui reste de moi.

Et pourtant, depuis quelques jours, une angoisse nouvelle est née. Une douleur non
Plus morale, mais physique. Cette fois, ce n est pas la tĂŞte qui me torture et me procure
Une douleur atroce, mais une vraie douleur dans ma chair. Et pourtant, je suis sure
Que ce n est pas la mort qui m appelle enfin ! Non, je n aurait pas semble t il la chance
De bénéficier des bontés des esprits d après la vie. Non, l heure n a pas sonné pour moi.

Mais alors quoi, quelle peut être cette chose qui me perce l âme et la chair en même temps ?
On dirait que tout en moi hurle une douleur intense et brûlante. Alors que péniblement
J entrouvre les yeux, après avoir de mes ongles, ré-ouvert des paupières scellées par le sel
Et le froid, et lĂ  je la vois. Enfin je peux identifier ce qui me fait le plus mal.

Malgré un cri de douleur arraché au moment ou se décolles mes lèvres, le mot est crié avec
Force et sincérité dans un râle animal.


Shizennnnnnnnn

Le son de ma voie semble me briser les tympans, je n y suit plus habituée. C est comme si
ce cri d amour ne venait pas de moi, pas de cette Aclys qui ne souhaite que mourir oubliée
de tous, non, se crie sort de celle qui d un coup, sans savoir pourquoi, se souvient.
Une lueur presque irréelle semble émaner de son cœur, une fleur, une fleur de nacre,
D une beauté sans nom, resplendie au creux de sa main, après avoir percé sa chair
Pour en sortir. Elle semble la regarder, la questionner, je l entend me demander,
M ordonner.


Aclys Â…Â…Â… me dit-elle
Aclys, réveil toi, soit fidèle à toi-même
Soit fidèle à celui à qui tu a jurer de le rester.
Relève-toi
Relève-toi et bat toi

Le son de cette voie ne m est pas inconnu, je sais qui c est, dans un effort dont je ne croyais
plus capable mon esprit degeneré et à l abandon, je me rappelle, Nozomi, le même qui veille
sur nous deux depuis si longtemps. Malgré toute cette peine et cette douleur qui me clou
au sol j esquisse un sourire. Alors il ne m a pas oublié, il me protège toujours, moi la
Gardienne. Gardienne, ce mot résonne dans ma petite tête comme le son du glas si longtemps
Espéré. Trop tard, je ne sait pourquoi mais …………..c est trop tard.
Je ne peux plus retirer de mon regard aux yeux clos à nouveau l image de celui qui espère,
Celui qui souhaite en silence et en soufrant mon retour.

Ce produit alors une chose que je n aurait cru possible, ni même espérée en fait.
Mes membres engourdis par tant de privations et d immobilisme se remettent Ă  bouger.
Apres des heures d efforts et de cris de douleur, je suis debout, debout.
Un instant avant, je ne souhaitait que mourir vite, et lĂ , je suis prĂŞte a souffrir
Milles morts pour celui que je croyais pouvoir oublier.
Impossible de dire combien de temps le voyage me pris, mais finalement je tombe.
Sur le sol, près de moi, une ombre, une ombre grande et majestueuse qui vient poser
Sur ma main une douce fraîcheur matinale. Un rire presque hystérique me prend.
Le cercle, je suis au cercle. Alors la nuit, le flou, la brume, le noir total.
Non, pas maintenant, pas maintenant que je suis lĂ , non, je dois vivre pour lui,
Je dois me battre pour lui, et si la honte me déforme le visage et me ride chaque
Centimètre de peau, je dois continuer, accepter.
Esprits de la foret, je ne souhaite plus la mort, je veut vivre à ces cotés, à jamais.
Et mĂŞme si j accepte par la mĂŞme de ne pas enfanter, tant pis, maintenant je me
Rappelle, je me rappelle mon amour pour lui, pour elle.
Sauvez-moiÂ…Â…Â…Â…Â….

Un dernier hurlement déchire la nuit et son silence si lourd pendant quelques secondes.


SAUVEZ MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Par Shizen DuVal le 3/1/2002 Ă  4:02:14 (#654121)

Je marche quelques instants, distant, perdu dans je ne sais quelle pensée, pour finalement relever la tête en entendant prononcer mon nom.

Averoes… Je le fixe un moment, je dois avoir l’air complètement stupide. Mais je suis quelque peu perdu… et il me faut du temps pour revenir à la réalité.
Je ne pensais pas vous voir iciÂ… Et nonÂ… je nÂ’ai toujours aucuns renseignements qui puissent nous ĂŞtre utile.

Tout fut dit lentement, d’une voix douce, comme si une vague de calme m’avait submergée. Puis un frisson me parcourt le corps. Portant instinctivement une main à mon front, une lumière verte se met à filtrer entre mes doigts crispés. Les yeux grands ouverts, témoin d’une vison qui vient frapper mon esprit sans prévenir, une douleur à la poitrine me fait poser genoux à terre.

Relevant la tête lentement, le coeur voulant me sortir de la poitrine, je vois devant moi se matérialiser une forme de lumière… un jeune garçon, une simple silhouette tout au plus. Il ne fait qu’un geste, un seul, puis se dissipe et ne reste déjà plus que brume…


Les esprits veillent toujours sur elleÂ… ils veillent toujoursÂ…

Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Je me relève péniblement, retirant ma main de mon front ou brille encore un symbole mystérieux. Mon regard aux tons mordorés a retrouvé cet éclat de sagesse, rendant l’écart entre le corps et l’esprit encore plus évident. La nature reprenant ses droits sur mon esprit, je souris à Averoes, lui faisant savoir de par ce message muet qu’il est libre de suivre ou de ne pas prendre part aux événements. Je laisse ainsi mes pas me guider vers le cercle, mes pieds foulant à peine le sol, ne laissant aucunes traces visibles pour le regard mortel…

Elle est là, allongée sur le sol au milieu du cercle. Elle n’est pas seule, mais ceux qui la veille ne peuvent être vu de tous… ils aiment à rester discret. Je reste un moment debout aux abords du cercle, regardant la seule qui à sut faire battre mon cœur, la seule… qui a sut me faire perdre la raison pour les voluptés de l’amour… Celle qui m’a crée, sans le savoir, sans se douter…… sans comprendre que ce premier baiser échangé serait celui qui ferait tout changer… Je me demande encore aujourd’hui comment un cœur peut aimer autant, à la limite de l’impossible.

Je m’approche doucement de son corps inerte et m’agenouille tout près. Elle est glacée, son teint pâle… tel une fleur de nacre… Je pose une main sur sa poitrine; mes gestes sont lents, comme pour ne pas risquer de briser celle qui semble être devenue aussi fragile qu’une poupée de verre.


C’est ton cœur que je veux réchauffer mon aimée… redonner vie à ton corps, redonner le souffle à ton âme…

Quelques paroles murmurées, un sourire aux lèvres. Puis une lumière verte qui se propage de ma main à son corps. Quel bonheur que de voir sa poitrine se soulever quand elle prend son premier souffle…Puis sentir cette douce chaleur ramener lentement couleurs à son visage blanc comme neige.

Ne reste plus que ton cÂśur Â…

Je me penche doucement au-dessus d’elle, caressant sa joue du bout des doigts, et dépose un baiser sur ses lèvres. Je me relève un peu, la fixant, espérant de tout mon coeur…

Il n’y a que toi maintenant pour choisir… me reviendra tu mon aimée…? Je ne peux continuer sans toi...

Par Averoes Landis le 3/1/2002 Ă  10:50:14 (#654576)

Je suis surpris quand Shizen s'écroule brutalement sur le sol. Il me semble entr'apercevoir une forme verte se matérialiser devant le jeune druide mais presque aussitôt il n'en reste plus rien. Il se relève lentement, la tête encore nimbée de lumière et me regarde en souriant. Que veut-il?
La magie mise en oeuvre à cette instant me semble tellement puissante que je n'ai pas même osé invoquer mes charmes de protections.

Puis Shizen bouge, il se dirige vers une partie de la forĂŞt que je ne connais pas. Je le suis.

Un cercle. Les monolithes moussus ont l'air de monter la garde autour d'un ... corps?

Je me rapproche tandis que Shizen se penche sur lui. La forme allongée est presque un cadavre. Livide. Il lui parle. Des mots d'amour.

Aclys.

J'hésite sur la conduite à tenir.
Finalement je me poste près de Shizen. Toujours fixant Aclys étendue sur le sol.



Je peux être utile? D'une quelconque manière?

Par Shizen DuVal le 3/1/2002 Ă  15:32:35 (#656057)

Presque à regret je délaisse mon attention du corps de mon aimée pour relever la tête et fixer Averoes, maintenant debout à quelques pas de moi.

Même les esprits eux-même ne peuvent lui venir plus en aide pour le moment. Si le corps semble paisible et avoir retrouvé les couleurs de la vie, son cœur lui se bat peut-être contre ses doutes et ses peurs.

Je m’assois finalement en tailleur et retourne à ma contemplation de celle qui habite mon cœur. Je fais signe à Averoes qu’il peut s’asseoir s’il le désire.

… vous y verrez peut-être des choses… intéressantes… à rester près de moi. Mais je ne vous oblige à rien. Parfois certaine personne préfère se tenir loin des forces qu’ils ne peuvent contrôler… parce que les forces en œuvre ici ne sont autre que le flot de la vie elle-même…

Par Averoes Landis le 3/1/2002 Ă  16:31:36 (#656332)

Je m'asseois en souriant

Voyons Shizen. Je pensais m'être fait une petite réputation d'érudit qui cherche toujours la connaissance où qu'elle se trouve. J'espère bien que c'est une force que je ne peux pas contrôler, c'est bien plus amusant ainsi...

Je l'Ă©tudie quelques instants. Quel Ă©trange petit bonhomme. Il semble si faible que j'ai l'impression que la moindre saute de vent peut le casser en deux et pourtant j'ai l'intuition qu'il se plie sans rompre devant tous les Ă©preuves

Le flot de la Vie dites-vous? C'est intéressant. Un Nécromant comme moi se doit toujours de bien comprendre la Vie avant de pouvoir prétendre à étudier la Mort.

Je fixe le corps d'Aclys

J'observe.

Le choix ...........

Par Aclys Du Val le 3/1/2002 Ă  20:21:44 (#657157)

Allongée sur le sol, inerte, l esprit se parle à lui-même, c est la fin,
cette fin si longtemps attendue et maintenant tellement redoutée.
Il semble Ă©vident maintenant que la mort se refuse si elle n est source
De souffrance. Mais dès qu elle n est plus désirée, souhaité avec ardeur,
Alors elle se manifeste, et n a de cesse que de prendre la vie, Ă  nouveau si
Chère. Je pourrais dire que pour la mort, la vie n a de valeur que par l importance
Qu on lui accorde. Souhaitez mourir, et votre vie est sans valeur aucune, tremblez
De peur à l idée de la perdre, et la mort ne vous en sera que plus reconnaissante.
Et voilà, pour moi c est fini, je vois la lumière, la dernière.

Et pourtant Â…Â….. pourtant Â…Â….
Mais que se passe t il ?
Une force Ă©trange semble me donner le choix.
J ai l impression que les bras de la mort ne sont plus inexorables.
C est comme si tout autour de moi le soleil semblait irradier de sa douce chaleur.
C est comme si la vie me donnait une chance, une chance de ne pas la perdre.
Un instant je me questionne, qui suis-je donc pour qu ainsi les forces de la vie
Me donnent une issue, un choix. Comment moi, simple mortelle parmis les mortels,
J avait pu attirer leur attention et obtenir ce sursis, ce choix. La réponse ne fut pas longue
A être évidente, tout ceci ne pouvait être que son œuvre, son désir. Lui seul à le pouvoir
De demander Ă  ces forces inimaginables de l Ă©couter. Je sens soudain, au fond de moi,
Une envie incommensurable de vivre, d aimer, de l aimer lui, d aimer les hommes et les
Femmes, d aimer la vie. J aurait pu hurler mon désir de vivre si ma réalité n était encore
Que brume et mirage ! Ainsi il m a retrouvé, et plus important que tout, il m aime encore.

Alors monte en moi ce désir, ce désir si inavouable et fou de le tenir dans mes bras, de
L embrasser partout, sur tout le corps, et enfin épuisée, me laisser choir dans ces bras
D enfant pour me repaître de son odeur et du doux rythme de son cœur. Maintenant je suis
Sure qu il est là, dehors, prêt à m accueillir dans la réalité de nos vies si indissociables.
A ce moment, je crois que la mort elle-mĂŞme n eu pu me faire changer de route. Je courais,
Je courais Ă  perdre haleine vers la vie, vers ces bras, vers son amour infini.


Je viens de m apercevoir que je dois respirer, l inspiration est longue et douloureuse, bruyante,
Je cambre mon corps meurtri pour emplir mes poumons de cet air bienfaiteur. Je renais.
Le souvenir d une première naissance s impose à moi alors que je semble enfin prendre pied
Sur la terre ferme. Une, deux, trois, quatre Â…Â…Â…Â…. Chaque respiration se fait plus lente,
Plus sure, plus douce. Alors qu il me semble revenir du pays des rĂŞves pour sentir la terre,
Une foule de sensations, odeurs, bruits, tout ce qui fait la vie entre en moi par tous les sens.
Parmis ce flots de vie qui reprend possession de moi je le sens lui. Je peux presque le voir,
Je le touche, il me touche, enfin je sens son odeur. Le retour Ă  la vie est complet lorsqu enfin
Je vois, au travers de la douleur encore présente, je vois son sourire serein. Je n essaye même
Pas de parler, je sais qu il entend déjà mon cœur et mon esprit, je me contente d arborer un
Sourire radieux, tempéré par cette douleur encore présente malgré tout. Maintenant je suis
Vivante et je puise la force de son amour, je vais vivre. Une fois certaine que je suis dans ces
Bras, je m endort endolorie mais sereine. A mon réveil tout ira mieux, laissons le temps a mon
Corps de reprendre vie lui aussi.

Dans le halo de douceur et de chaleur qui Ă©mane de lui je me love et m endort.

Par Shizen DuVal le 3/1/2002 Ă  23:24:20 (#657930)

JÂ’adresse un large sourire aux propos dÂ’Averoes, mes traits et mon regard exempt de toutes traces de tristesse ou de confusion qui pourtant mÂ’Ă©treignait il y a peu.

J’aurais été bien surpris que vous ne décidiez pas de rester; surtout avec les forces en œuvre ici…

Sur ces mots, un voile sembla se lever… tout se trouvant dans le cercle de pierres changea, non pas vraiment de par leur aspect mais par… leur essence. Peut-être plutôt une impression de vivre dans un rêve… ou une deuxième réalité… Les gardiens discrets d’Aclys devinrent visible, êtres de chair ou esprits des bois…? Une partie d’eux-mêmes en ce monde, l’autre dans cet endroit maintenant visible, cet espace derrière le voile…

Un simple regard vers ces esprits de la nature suffit pour leur faire comprendre qu’ils ne risquent rien en la présence du Nécromant à mes côtés. Puis mon regard fut attiré vers le corps de mon aimée. Prenant sa main doucement dans la mienne, je peux à présent sentir la vie lui revenir… elle a fait son choix… Sur mes lèvres se dessine un sourire radieux. Je sais ce qu’elle désire en ce moment présent et ne me fait pas prier plus longtemps pour la prendre dans mes bras le plus doucement possible. Si j’ai put lui ramener un souffle de vie, je n’ai pas la force de guérir toutes les blessures de son corps. Pour cela, le temps devra faire son œuvre.

Je lui murmure à l’oreille quelques paroles pour la remercier d’avoir choisit de revenir puis dépose un baiser sur son font. Elle s’est déjà assoupie. Je ne peux que la regarder tendrement, comme si c’était elle qui était devenue enfant dans mes bras.

Le voile se referma soudainement, ramenant tout à son état initial, plus dur et... matériel.


De jeunes aventuriers approchent, il est préférable qu’il ne voit pas ce monde la… Et… je préfèrerais que vous gardiez ça pour vous Averoes. Je lui souris amicalement, savourant enfin le bonheur d’avoir retrouvé celle que j’aime à appeler mon soleil…

Par Averoes Landis le 4/1/2002 Ă  10:20:15 (#659192)

La voilà la magie de ce cercle! Des Gardiens invisibles qui le protégent et protégent ceux qui sont invités ou placés ici. Ils doivent exister sur plusieurs plans de la réalité et ne devenir visible que quand ils intéragissent avec la notre.

Le processus de guérison à fait son effet et Aclys semble revenir à la vie, même si je soupçonne que c'est plus grâce à sa propre volonté qu'elle se reveille.

Une interrogation me vient à l'esprit. Est-ce que le corps et l'esprit des Druides se retrouvent sur ce Plan de la Nature lorsqu'ils meurt? Et est-il possible d'y entrer et sortir à sa guise grâce à de puissants rituels? J'en parlerais bien avec mes amis nécromants mais il semble que Shizen préfére faire le silence sur cette affaire. Soit.

Il est temps de me retirer à présent et laisser les deux amoureux ensemble, profiter de leur ré-union.


Au revoir Shizen. Merci de m'avoir permis de contempler ces Forces. Veillez bien sur votre aimée, c'est un bien précieux que l'amour. Pour ma part, j'ai une prisonnière à retrouver...

Par Shizen DuVal le 4/1/2002 Ă  14:50:27 (#660614)

Ressentant un mouvement à côté de moi, je sors un peu de ma contemplation de celle qui repose entre mes bras.

Au revoir Averoes, nous nous rencontrerons sûrement un jour sur les routes d’Arakas ou de Raven’s Dust. Sans doute aurons nous plus de temps pour discuter en ce jour là… et peut-être répondre à quelques questions s’il m’est permis de vous en divulguer davantage à ce moment là…

Trop préoccupé par le bien-être de mon aimée, j’ai à peine saisit les dernières paroles d’Averoes qui déjà se retire discrètement...

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