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séquence luminaire

Par Bleiz Tad Koal le 22/12/2001 Ă  21:49:58 (#599587)


:aide: :rasta: :monstre: :aide:

Par Moire le 22/12/2001 Ă  21:54:04 (#599604)

*clin d'oeil*

Par Bleiz Tad Koal le 22/12/2001 Ă  21:56:47 (#599616)

*clin dieu sans déité improbable*

Par Moire le 22/12/2001 Ă  22:24:24 (#599768)

probablement...

Par Bleiz Tad Koal le 22/12/2001 Ă  22:27:02 (#599788)

*quand l'impro se fait improbable,
ternaire et déliée...*

Par Bleiz Tad Koal le 23/12/2001 Ă  4:08:02 (#600631)

Par Bleiz Tad Koal le 23/12/2001 Ă  4:15:16 (#600637)

Par Vlad Drakov le 23/12/2001 Ă  5:03:30 (#600668)

L'espoir n'est qu'un mot
quand on penses en terme de nappes

Le rire ne peut détruire
sa drole de sensation ni satisfaire notre étrange désir

Des enfants naîtront

Par Vlad Drakov le 23/12/2001 Ă  5:06:13 (#600672)

Ce soir je ramène à la maison
ces quelques haillons
et les dépose à tes pieds

Misérable témoin d'un jour de tragique tristesse et de doute

J'éspère que tu me trouveras en état de manque
Mets-moi au lit
Enivre-moi(lay me out)

Par Gilthanas le 23/12/2001 Ă  13:06:57 (#601270)

Chouette, un nouveau !
Continue, t'es le plus beau
Enivre nous, encore
Tout ça, bien sur, jusqu'a notre mort

Par Bleiz Tad Koal le 23/12/2001 Ă  14:02:58 (#601410)

que le destin des haillons
suive la voie d'une nudité exemplaire,
ni éprise ni reprisée...

Par Vlad Drakov le 23/12/2001 Ă  16:57:30 (#602095)

Le temps nous ronge comme l'acide
Avec des yeux ternis
Tu vois le temps s'enfuir

Le visage s'altère tandis que le coeur bat
et respire

Nous ne sommes pas stables
Nous sommes une flèche en vol
Le total de nos angles variables

Dans la voiture, son visage se métamorphose.
yeux, peau et cheveux demeurent
les mĂŞmes.Mais cent filles
semblables se succèdent

Par Bleiz Tad Koal le 23/12/2001 Ă  17:40:44 (#602273)

Par Vlad Drakov le 23/12/2001 Ă  18:26:23 (#602489)

DĂ©risoirement humain,
la sèvre coulera, coule
n'as-tu jamais sentis son parfum ?
erreur pardonnable, qui ne l'est point

Par Bleiz Tad Koal le 23/12/2001 Ă  18:32:01 (#602520)

Par Bleiz Tad Koal le 23/12/2001 Ă  20:00:20 (#602957)

Si je pars sans contrainte,
Mais sans attaches au renouveau délié
Ce qui sera frĂŞle en moi
Me rattachera Ă  toi par le simple et lÂ’unique,
LÂ’Ă©vidence, le souhait et le regret

Peut-ĂŞtre que cette nuit tu serais encore Ă  moiÂ…
Mais il y a dix lunes que la vie mÂ’a dit au revoir
Tellement doucement que je l’ai cru droguée
Ses souffles étaient courts de notre âge bouleversé
Son rythme Ă©tait farouche, Ă  demi-mot

Elle semblait une Ă©toile et je tÂ’ai vu venir.

Par Vlad Drakov le 23/12/2001 Ă  21:28:54 (#603440)

La floraison des ĂŞtres, divins
dans l'air muet, paraitrait
Ă©trange Ă  un inconnu hors du commun
Comme cette main, qui ne serait nous guider
Au delĂ  du commun des mortels

Mais c'est tout ce qui nous reste,
Maintenant qu'il est partit
ouvrons les portes,
la lumière nous attendra

Par Vlad Drakov le 24/12/2001 Ă  7:30:31 (#605320)

Encre noire, encre de chine
Ou sont les couleurs,
jadis riches, s'eclipsant aujourd'hui
en Ă©clat de rire joyaux comme celui
vivant dans sa maison,
cette prison,
sec comme de la viande, gueule de chien, inelligent,
tu disparais.

Par Bleiz Tad Koal le 24/12/2001 Ă  16:59:29 (#606790)

Tu disparais comme un filet
Dont les rets sÂ’effacent ,
Dons Ă  lÂ’arrĂŞt

On ne sait ce qui, de ce qui te captive,
Te rend libre de tes travers
Et de tes chemins de traverse,
Ce qui tÂ’Ă©loigne de ta route

Par Bleiz Tad Koal le 24/12/2001 Ă  22:17:03 (#607808)

Si sombrer est la seule opportunité
De naviguer quÂ’il me reste
Devrais-je sombrer dans la folie ?
Sans une once dÂ’Ă©chappatoire,
Devrais-je mÂ’accaparer ce qui de plus rien nÂ’existe

Subdiviser mes prophéties en latences de charme
Qui aiment l’attente à un point détourné

Croirais-je si je l’avais rencontrée,
Sans la contrainte dÂ’ĂŞtre ?

Par Vlad Drakov le 24/12/2001 Ă  22:23:23 (#607819)

Visions

Froideur de l'instant, présent,
Un ĂŞtre se transforme, en ces formes,
Une étoile, un souffle léger, je ments,
Mensonge véridique qui prend forme,
L'aliénation est-elle corruptible ?
Corruption de mon âme, par le tien.

Un simple geste, alors je m'Ă©teins,
Me consummant dans mes cendres
Une fin rêvée pour tout être humain,
Une vision déchirée, se fendre.

Tout est firmaments autour de lui,
Que fais-tu lĂ , je t'attends
Tu ne viens, peur de cette vision de nuit
Je me retire, tiré par ce chagrin d'antant.

Par Bleiz Tad Koal le 24/12/2001 Ă  22:56:20 (#607849)

Le chagrin tire,
Attire
Demande qu’on lui répète
Les sentiments en déclin
Comment les dire ?
Comment essayer

On croit en lÂ’unique,
Qui pourrait croître
On croit aux mains jointes,
Conjointes, jusquÂ’en leurs conflits
Mais pas vraiment de choix

Par Vlad Drakov le 25/12/2001 Ă  4:08:22 (#608279)

Choix conflictuels,
oĂą la recherche du conflit
qui existe dans l'epais brouillard,
qui est ta vie.

Par Bleiz Tad Koal le 25/12/2001 Ă  6:16:41 (#608383)

Un brouillard,
Une amertume,
Une médisance posthume
Et un reflet hagard

Et les cierges tournoient
Alors que les flammes

SÂ’aimaient

Par Vlad Drakov le 25/12/2001 Ă  14:01:07 (#608965)

Le vent traverse en sifflant mon esprit
mon âme,
flamme de l'eternel,
flamme de l'oubli.

Ma vie est un livre ouvert,
oĂą les vers,
se croisent, éphémères,
la dernière page est-elle blanche ?

Par Bleiz Tad Koal le 28/12/2001 Ă  17:18:57 (#623502)

Ce que siffle le vent
Les ondes et les paysages parcourus
Le retiennent

Mais ne peuvent le retenir longtemps

Tant et si bien queÂ…
Comme la cruche,
Il se casse.

Par Bleiz Tad Koal le 28/12/2001 Ă  20:05:54 (#624271)

Je suis à l’orée des lumières
Sans savoir ce qui naîtra
Je suis à la feinte des charnières
Sans oser nier ce quÂ’il en adviendra

JÂ’ai fait quelques voyages
Aux orées des mondes et absences
J’ai tenté d’être stupide jusque dans la sagesse
Même si ce qui en découlait me renierait

Alors j’ai repris la route vers les orées
Jamais visitées
Celles que l’on ne me révèlerait plus

Par Bleiz Tad Koal le 29/12/2001 Ă  2:22:22 (#626220)

S’il n’y a que du gâchis
Que du doute
Quelque chose qui te fasse vaciller
Irrémédiablement engoncé dans l’escarre
Du voluptueux qui sera
De toute façon
Beaucoup trop loin

Rappelle-toi que tu lÂ’as vue
En dernier

Par Vlad Drakov le 29/12/2001 Ă  6:19:06 (#627077)

Entends-tu ces cris, du lointain
parcourant, sans fin,
ce lieu divin,
symbole de l'archarnement de certains.

Je n'oses pas imaginer ces lendemains,
Ă©closion du bonheur au creux de ta main.

Oui, oui, je me retire, dit le vieillard
rĂŞver n'est pas une solution.

Par Le grand Mione le 29/12/2001 Ă  10:00:33 (#627542)

*applaudit betement*

Par Bleiz Tad Koal le 29/12/2001 Ă  17:55:17 (#629367)

*Salue bĂŞtement ... euh Dignement ! Mione ... et Vlad ! :=)*

*woooooooarg*

Par Bleiz Tad Koal le 29/12/2001 Ă  18:01:38 (#629403)

Le vieillard se retire
Avec tout juste ébranlé,
Le compagnon du doute

CÂ’est un regret ;
Il nÂ’a pas su signer le pacte
De sa jeunesse.

Par Bleiz Tad Koal le 29/12/2001 Ă  18:05:34 (#629426)

En rampant
Je reviens aseptisé
Par les terres traversées
De part en part
Et qui saignent encore sur moi

Si les esprits abandonnent,
Les fantĂ´mes rejoignent

Ce que j’ai perdu me retrouvera-t-il avant échéance ?

Par Vlad Drakov le 29/12/2001 Ă  22:10:28 (#630742)

il est temps de parfaire ses propres réalités.
Ces esprits fantomatiques conjointement liés,
qui ne seraient, au gré de certains,
n'etre que le reflet du shaman indien,
pourraient en surprendre plus d'un.

Par Bleiz Tad Koal le 3/1/2002 Ă  19:45:44 (#656984)

Shaman, si tu pouvais me faire dormir
Tu ouvrirais une porte dÂ’ombre pour me circonvenir
Et je t’en serais gré

Toi qui me sais factice, redonne-moi la naïveté
Qui se love au creux des jambes
Donne celle Ă  celui
Qui sait ne pas exister

Par Bleiz Tad Koal le 3/1/2002 Ă  19:47:27 (#656994)

Ténébreuse attirance
Qui te lie au passé
Ecritoire d’une vie légendaire
Et tu te retrouves seul,
La colline tÂ’envahit
Tu consacres lÂ’horizon
A des colères déjà défuntes…

Par Bleiz Tad Koal le 3/1/2002 Ă  20:09:20 (#657106)

Si souvent endormi
Aux heures de lÂ’habitude
Pour rĂŞver intangible
Et poursuivre dans un autre coin de monde
Une petite qui se leurre seule
Et lÂ’heure, seule, sÂ’Ă©coule
Sans savoir jusquÂ’oĂą aller

Par Bleiz Tad Koal le 3/1/2002 Ă  20:53:06 (#657285)

Tu peines et tu radotes
Tu charges et tu accables
Tu vacilles et tu trembles
Et tu nÂ’entends plus rien

Mais quÂ’est ce qui te fait survivre,
QuÂ’est ce qui te ferait revivre ?

Je vois ton bateau
A sa proue, le Grand Meaulnes
Je pressens ton naufrage ;
Et jÂ’ai peur

Par Bleiz Tad Koal le 3/1/2002 Ă  20:58:04 (#657308)

Si elle Ă©tait seule,
Elle le saurait, non ?
Elle saurait Ă  quoi et Ă  qui
Elle a préféré ses jours
Pourquoi elle a transformé le diurne en offrande
Et les nocturnes en mélodies

Elle saurait oĂą elle a dormi
Jouée avec son sommeil
Avec la fidélité de ses mondes
Elle saurait jusquÂ’oĂą elle irait
Sans personne et sans gĂŞne
Et elle saurait ce quÂ’elle aurait appris

Si elle Ă©tait seule,
Ca se saurait, hein ?

Par Bleiz Tad Koal le 3/1/2002 Ă  21:06:04 (#657344)

Deux clients dans cette boutique
Et un troisième suspect
Qui se compare Ă  lÂ’adoration des pandores

Mais les pandores se font toréer
Ou subissent en faction, la torréfaction
Et le suspect se dore lapis-lazuli

L’azur étant livré à domicile, aujourd’hui

Par Bleiz Tad Koal le 3/1/2002 Ă  23:23:56 (#657927)

MÂ’effondre
Me sent le dernier lié
Le dernier nié

Et que peut valoir la honte
Dans ma bouche infâme
Qui titube de mot en mot ?


Mais on me cherche ?
Peut-ĂŞtre me recherche-t-on ?
Mordoré ou vif-argent ?

Veule aux mains alarmées

Par Vlad Drakov le 4/1/2002 Ă  9:06:37 (#659032)

La reine est de retour,
pour réaliser tes pires cauchemars
la déesse fourbe te dévisage,
visage de la réalité, réelement véridique,
rencontre cosmique de deux ĂŞtres,
mariage de la chair et de l'esprit
dans un seul corps.

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  18:05:13 (#667685)

Dans l’arène, de retour
Se met un jeu, obstiné
Un labyrinthe de croyances intimes
Et ses nuages portent la trace d’une honte cernée
Par des nuits sans erreurs, et sans compréhension

Quand le doute nÂ’a plus aucun futur
Plus aucune aliénation
Et qu’il recroqueville l’arène
Pour seul prix du jeu
Il reste le sable qui seul boira tout son saoul

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  18:16:08 (#667755)

Du temps perdu
Engoncé dans le lever d’un seul œil
Une poigne soyeuse qui happe le passé

Vraiment, aller si loin
Sans mĂŞme savoir survivre
Â…

c’est une négation blafarde
une abnégation sans fard

est-ce une invitation ?

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  18:33:29 (#667860)

Quand le serment sÂ’Ă©vanouit
Dissimulé entre deux peurs
Parce que la lumière faiblit
Que le précieux se ment

Perdu dans une non-direction
Sans conviction ou orage
SÂ’Ă©croulant dans une mer
Qui ne permet pas la nage

Porte en toi les parangons du départ
Et repais-toi d’une destination flouée
Et si floue quÂ’il serait vain dÂ’y attendre
Sanguine et métissée tes lippes et tes danses

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  18:42:39 (#667908)

Sans lumière

Sans attente

S’enlise et sans représailles
Se dégrise d’une ivresse oubliée


La fille qui hésitait à l’origine
A l’originel, à l’origine hâle
Qui drapait de vindicte le suaire

Des tâches d’étreintes sur le suaire
En troublaient la provenance et le destin

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  19:21:13 (#668181)

Plutôt au plus tard dévouée,
NÂ’importe oĂą consacrant des aveux
Inertes et pantelants
En un temple de débris et reliques saintes
Ou en un cours dÂ’eau qui propage le poison de la croyance

Dévouée et pourtant indécise
Sa forme de folie mÂ’est une jonque
Et je ne m’en guéris pas

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  19:31:44 (#668245)

Sombre méchant dopé d’arrogance
Infantile dans la maison dévastée

Il suit une petite thérapie

Il suffirait quÂ’elle se repaisse
Pour que ses armes lasses se déploient
Et sÂ’Ă©crasent sans envol

Il lÂ’avait suivi si longtemps
Il lÂ’a perdu sans rien dire

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  19:34:52 (#668268)

Pour lÂ’ignorer
Un rocher, une escale, une peinture
Pour l’ignorer des aimants desséchés
Des amants résiduels
Qui se reposent, en paix
En attendant le réveil qui affadit

Pour lÂ’ignorer
Inspirer fort et respirer deux ères
Pour lÂ’ignorer des choses dites
Et traînées au fil du rasoir
Ceux qui choisis, se reposent haletants
Sentent le couteau se repaître

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  19:42:45 (#668317)

Tellement de petits choses
Dans ce qui résonne aux oreilles
SÂ’installer, trouver petit angle adroit
Petite sangle Ă©troite
Et tutrice en la vie

J’ai demandé au petit chose
Si il savait rejeter
Si il savait raser les murs
Et faire chanter les barbelés

Il nÂ’a jamais grandi,
CÂ’est tout ce quÂ’il mÂ’a dit

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  20:07:04 (#668440)

Préférée des fées
Et sans offense parmi les hommes
Fruit de faĂŻence
Infidèle à l’imparfait
Car Ă©vanescence distraite
Elle fait croire le froid
Le soleil et le hasard
Les incertitudes et le bruit

Par Bleiz Tad Koal le 5/1/2002 Ă  20:27:21 (#668596)

Jouer encore endosser
Le drĂ´le de jeu
Et les grolles de sept lieues
En dessous desquelles
Les contrées adhèrent en terres concises
Et enterrent les jeux qui envolaient

Par Bleiz Tad Koal le 6/1/2002 Ă  18:36:58 (#674518)

Donne moi une fois encore la nature réelle de ta pitié
Piété qui se ment à chaque réveil et s’endort bien avant le sommeil

Dans les poussières les plus abandonnées des demeures bancales
Ta pitié ronge un couple de gênes étendus dans l’ancienneté

Ne sens rien, je mÂ’en retourne sans rien
Juste une saveur minuscule, envolée

Par Bleiz Tad Koal le 6/1/2002 Ă  18:39:06 (#674528)

Quand la rive nous a fait approcher
Pour un au-revoir sans baiser
Sans Ă©treinte et sans appel
Je me suis engoncé dans la nuit
Comme on s’enfonce dans les ténèbres risibles

Enfoncé dans la mouvance terne
Des eaux falsifiées
De la berge mes pas se voulaient si discrets
Déguisés en décors ravinés
Et lÂ’eau me montait au sang

Mon nom se perdait avant moi
Pour que je nÂ’aie plus conscience des fleurs
Et des ombres savantes,
Des zébrures d’un cri ou d’une chambre partagée
Je savais encore acquiescer

M’a t on appelé une dernière fois ?

Par Vlad Drakov le 6/1/2002 Ă  19:29:19 (#674798)

Voici ma forĂŞt, une mer de tristesse,
Ce troupeau de vision est ma flamme.
Arbre de l'amour où coule une sève en détresse,
Feuille de l'invisible, tombeau de mon âme.

Traquer l'intru, bercé par cette haine,
Piégé par cette torpeure matinale,
Je ne saurais suivre cette âme en peine,
Qui a dit que la mort Ă©tait fatale ?

Par Bleiz Tad Koal le 6/1/2002 Ă  21:35:55 (#675430)

LÂ’intrusion de porte en porte
Se répand avec une brume opiniâtre
On lÂ’accueille et les cieux sont ouverts
La mettre Ă  la porte cÂ’est condamner la sortie

En avoir assez cÂ’est griser les orages et les sources

Lui être infidèle c’est vouloir lui ressembler

Par Bleiz Tad Koal le 6/1/2002 Ă  21:38:32 (#675445)

Sans sève
Demander le pardon se fait lancinant
Triste de décombres

Des pleurs en bruines
Des brins de vie en berne
Sans ressemblances

Sans sève
Le corps sÂ’Ă©meut pour pas grand chose
Et n’en ressent guère plus

Des dialogues sans regards
Accablés et déjà ad patres
Avant que de n’être formulés

Mon ombre et ma peine ;
Puisses tu scintiller

Par Bleiz Tad Koal le 6/1/2002 Ă  23:28:55 (#676048)

Sans lÂ’accord de ton corps
Meus toi sarclé en cercles d’escarres
Si ça fait trop mal il reste le labour
Ces circonvolutions te conviennent-elles
Ou te circonviennent-elles ?
Raconte-leur la jachère de ton corps
Donne leur tes liens Ă  resserrer
Et une Ă©treinte Ă  choisir

Le contrepoint est ton choix, culminant

Par Bleiz Tad Koal le 6/1/2002 Ă  23:34:53 (#676092)

La liberté et ses entraves
Ses visions de nulle part
Et ses cristaux intimes
La liberté sans ambages
Qui se risque Ă  tous
Et se dévêt sans bruit

Facile et éphémère
Si elle perdure c’est qu’elle renaît sans cesse

On dirait une jeune fille qui te ressemble Â…

Par Bleiz Tad Koal le 6/1/2002 Ă  23:45:22 (#676155)

RĂ©fraction flagrante
Sans lumière
Dans une langue déchirée
Des guenilles psalmodiées
Une flaque rieuse
De lÂ’eau jusquÂ’au sourcils

SÂ’il nÂ’y a plus que cela dans ton regard
Va marcher très loin,
Et, infiniment,
DÂ’un pas infime
JÂ’irai conserver ton regard

Pour te l’offrir échangé avant tout, comme un vaurien sûr de toi,
Et tu riras

Par Bleiz Tad Koal le 6/1/2002 Ă  23:49:12 (#676180)

La pulsation tremble
Et saigne en catimini
Des tentacules la prennent en pitié
LÂ’enserrent au-delĂ  de son souffle
La musique voudrait sortir,
Elle se meurt dÂ’abstinence
Et elle fuit, par sauvegarde
Ou trop effrontée pour se pervertir à donner le change

CÂ’est pas vraiment que je te chante Â…

Mais tu résonnes…

Par Vlad Drakov le 7/1/2002 Ă  7:17:06 (#677383)

Les chants des sirènes te recouvrent,
tu n'as alors plus aucunes raisons,
raisonnances parcourant ton ĂŞtre fourbe.
Fourberie de l'instant présent, sans instinc.

Par Vlad Drakov le 7/1/2002 Ă  7:22:12 (#677388)

-Il paraitrait que l'homme est imaginaire ..
-Oui, c'est ce que l'on dit par ici mon brave.
Mais l'imagination de certains semble ternaire.
Focalisation, demonstration et paysages ...
poussiéreux.
-Vieux fou, l'hérésie dê ton âme est comprométante.
-Certes, mais qui a dit que la folie n'Ă©tait pas pertinante ?

Par Bleiz Tad Koal le 11/1/2002 Ă  20:26:04 (#700835)

Les choses perdent de leur importance
Comme se rendant compte, un matin
D’une défloration douloureuse

Dans lÂ’importance des choses il y a encore la perte

Et les jours défilent
Et les journées se défilent pantelantes
Diminuées et sans espoir

Par Vlad Drakov le 11/1/2002 Ă  22:28:19 (#701640)

Le jour se lève sur l'havre de paix
mélange subtil d'union et d'aversion,
une averse de pleurs,
un mélange des couleurs,
jaillassant de tes mains,
en ce doux matin.

Les idéaux nous échappent,
comme anguille sous roche,
tentons de rattraper le temps perdu
chose aisée pour toute personne ayant vécue.

Par Bleiz Tad Koal le 15/1/2002 Ă  21:15:21 (#723074)

It Ain't Me Babe
(Bob Dylan)

Go away from my window
Leave at your own chosen speed
I'm not the one you want, babe
I'm not the one you need
You say you're lookin' for someone
Who's never weak but always strong
To protect you and defend you
Whether you are right or wrong
Someone to open each and every door
But it ain't me, babe
No, no, no, it ain't me babe It ain't me you're lookin' for, babe.

Go lightly from the ledge, babe
Go lightly from the ground
I'm not the one you want, babe
I will only let your down
You say you're lookin' for someone
Who will promise never to part
Someone to close his eyes for you
Someone to close his heart
Someone who will die for you and more
But it ain't me, babe
No, no, no, it ain't me babe
It ain't me you're lookin' for, babe.

Go melt back into the night
Everything inside is made of stone
There's nothing in here moving
And anyway I'm not alone
You say you're looking for someone
Who'll pick you up every time you fall
To gather flowers constantly
And to come each time you call
A lover for your life and nothing more
But it ain't me, babe
No, no, no, it ain't me, babe
It ain't me you're lookin' for, babe.








:aide: :rasta: :monstre: :aide:

Par Bleiz Tad Koal le 15/1/2002 Ă  21:20:24 (#723094)

Tu te meus
Sûrement sans savoir que tu m’émeus
Et que ça me coûte à chaque instant
De faire comme si rien nÂ’existait plus

Que ce que je cherche est déjà un requiem façon blues maudit
Et que ce que je te donne est jeté en pâture aux marges de la page

J’ai ta rosée
Aux orées
De chacun de mes tissus Ă©rectiles

Et certainement bien pire
Et si ce nÂ’est pas certain, cÂ’est encore plus par toi

Par Bleiz Tad Koal le 15/1/2002 Ă  21:29:45 (#723132)

Si quelqu’un t’a rencontré
Il a bien du rire
Comme une mer dÂ’infortune
Qui réalise la rive à l’attouchement

Ouaip il a bien du rire
Sans gĂŞne et sans sensation


Te boire et te rendre si nue
Qu’un champ de liberté à l’horizon
Contraigne tellement quÂ’on puisse lui
Donner son sang,
Sans rien dire



Il nÂ’y a pas vraiment de sagesse
Ou dÂ’errances pour se faire pardonner avec toi
Et tu nÂ’est mĂŞme pas vaniteuse
Ou une chance dÂ’apparat
Si lÂ’on te tient la main il faut savoir se risquer
Un risque qui brûle, qui change la façon de marcher, de respirer, et de moduler l’air
Il n’y a que la musique qui peut absoudre avec toi, et puisque préférer la fosse aux lions c’est tellement peu, il n’y a que ta façon de percevoir, tes battements, j’oscille, et tes pulsations, je renâcle, qui peut donner le change afin de n’y rien changer, mais reste juste encore un peu, juste au-delà d’une vie, et j’aurai un sentiment imprécis à explorer et à léser de parure nos galaxies qui se rétractent.

Par Bleiz Tad Koal le 17/1/2002 Ă  19:15:57 (#733182)

Quand je tÂ’entend crierÂ…
Et que je ne peux ĂŞtre certain que cÂ’est moi

On dirait que je me suis abaissé jusqu’à l’encens volé,
Et que le mausolée n’abrite qu’une façade de plus

Est-ce que je vole tes facettes, tes fossettes,
Est-ce que je survole lÂ’existence sans cette phrase,
Eclose
Qui nourrissait lÂ’allaitement

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