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Dans la ligne de mire...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 18/12/2001 à 20:12:16 (#580714)

Il etait là, de dos, campé sur ses deux jambes. Sa forte constitution m'empéchait de discerner qui ou quoi était devant lui...à vrai dire ce ne pouvait être qu'un être vivant..et mal en point, étant donné les gémissements qu'il ou elle émettait.

Soudain il leva la pelle qu'il tenait au dessus de sa tête et s'en servit pour effrayer ....une jeune fille. Oui maintenant nul doute subsistait, on pouvait clairement reconnaître une jeunôtte de blanc vêtue, implorant la pitié de son bourreau...de sa poitrine et de sa bouche apparaissaient des tâches rougeâtres, du sang assurement!

L'homme imposant se mit à la faire reculer de sa pelle, lui meuglant des sons emplis de haine, incompréhensibles...
Ma main serra l'arc et je me prit à sortir non intentionnellement une flèche de mon carcois...La fille recula, appeurée jusqu'au moment ou elle disparue, comme happée par la terre...je ne l'aperçue plus et je compris alors qu'il avait creusé une tombe pour l'enfouir vivante.

Alors qu'il s'appretait à recouvrir de terre le trou mortuaire, je me glissais hors de ma planque et me postais derrière lui, l'arc bandé, sa tête dans la ligne de mire.

Malheur sur toi....la décision est tombée, tu mourras aujourd'hui, emporte tes péchés et ta haine loin de ce monde, et laisse à la place ton fluide vital se répandre sur cette terre...pour mon bon plaisir.

L'homme changea son regard au fur et à mesure qu'il comprit que plus rien ne pourrait le sauver d'une mort certaine.....l'oeil rouge haineux qu'il avait lorsqu'il s'est retourné a mué en un oeil aux larmes cristallines..... SSScchhllaaccckk .....auxquelles se mèle peu à peu le sang qui s'écoule dorénavant du trou pratiqué par cette flèche d'argent. Il s'affallat de tout son long.

J'avançai vers le trou, n'entendant aucun son en sortir, je me doutai de ce que j'allai y trouver....En effet la jeune fille avait rendu l'âme...le filet de sang sortant de sa bouche s'était considablement accru et la plaie sur sa poitrine avait tâché maintenant les 3/4 de sa robe blanche. Après une rapide inspection je découvris qu'elle mourrut non pas de sa chute mais bien de sa blessure, de son hemorragie. Apparement la plaie ressemblait au trou pratiqué par une flêche touchant un organe vital....

A ce moment, un grand bruissement retentit: une floppée d'oiseaux noirs s'envolerent des broussailles, presageant l'arrivée de quelqu'un ou d'un groupe.

A première vue, ils feront l'amalgame....j'ai assez mauvaise réputation pour m'emputer un problême supplémentaire...

Rapidement je mis l'arc sur l'epaule, me rua hors du trou et courrut sur le sentier, constatant avec dégoût que mes pas restaient apparent sur l'argile encore humide...

Par Iko le Mendiant le 18/12/2001 à 20:58:49 (#581063)

Pendant ce temps là, à l'extérieur, un lapin mangeait une salade.
[trompage de compte]

Par Un paysan le 18/12/2001 à 21:01:57 (#581095)

*J'avais tout vu, depuis le début. Ca m'apprendra à aller braconner dans la forêt, car la conscience tranquile, au moindre bruit, on se cache. Ce réflexe m'avait sauvé tant de fois la vie, car des gardes ne m'avaient pas remarqués. Mais là, c'était différent, un homme était en train de torturer une jeune demoiselle. Je ne pouvais rien faire à part observer, reconnaître l'agresseur et le dénoncer plus tard à cette maudite garde. Je ne suis qu'un travailleur de la terre, juste capable de tuer un lapin, mais face à un autre homme, c'était moi qui faisait le lapin. Peut-être cet homme a il une récompense sur sa tête, juste de quoi nourrir ma famille. Et la garde n'était pas sensé savoir que j'avais tout vu, juste que j'étais arrivé quand il avait fini de la torturer... "Oh, Par Atherk, c'était horrible, il y avait du sang partout... et blabla..." Après tout, pourquoi les gardes ne me croiraient-ils pas?
Mais encore une fois, on a beau faire tous les plans les plus élaborés, ils ne résistent pas trente secondes à l'épeuve du feu. Un autre homme était venu et avait essayé de sauver la jeune femme. En tous cas il avait abrégé ses souffrances d'une flèche trop bien placée pour être honnête. Le dernier arrivant pouvait avoir le bénéfice du doute, jusqu'à ce que je me lève et reconnaisse son visage. C'était lui, l'intellectuel du groupe de mécréants. Un de ceux qui lui arrachaient des morceaux de viandes aux bêtes la nuit venue et qui les laissaient encore vivantes, agonisantes.
Les oiseaux qui s'étaient envolés de l'autre côté, présage d'un groupe d'hommes, lui donnait une trop belle occasion : se débarrasser du chef de cette bande et peu être une belle récompense pour avoir aidé à capturer un meurtrier.*

*Crie en direction d'où les hommes devraient arriver, les bras en direction du fugitif*

Un meutrier!! Il a tué un femme après l'avoir torturée!! Il a aussi tué un homme qui voulait la sauver!! Il est parti là-bas!! Au secours!! Un meutrier!! Et il est armé!!

*Tout en continuant à crier, je jette des pierres en direction du meurtrier*

en patrouille

Par Koudcid-TMP le 19/12/2001 à 10:11:47 (#582934)

Depuis ma rencontre avec une bande de tueurs particulièrement sanguinaires, je suis resté sans cess à l'affut d'information concernant les disparitions et meurtres étranges.

Cet après-midi là, je me trouvais dans la capitale du royaume quand la foule se remit à murmurer des faits qui ne m'étaient pas étrangers : enlèvement, disparition ... hum

J'en appris un peu plus sur la disparition d'une jeune fille de bonne famille de la ville de Silversky, un mode opératoire qui me rappelait les méthodes de ces hors la loi qui avaient bien failli me tuer dans cette caverne d'Arakas, il y a peu de temps.

Je me suis rendu à la caserne de la garde et appris qu'un groupe de gardes se préparaient à partir à la recherche de la jeune fille sous la demande expresse de son père, un notable connu.

Il me fallu argumenter un moment, mais je réussis à me faire intégrer à la patrouille, car si ces tueurs étaient encore dans les environs, je savais de quoi ils étaient capables et je devais les stopper.

C'est après deux bonnes heures de chevauchée que nous avons quittés la route pour suivre un chemin vers une clairière dans laquelle selon les indications des amis de la jeune fille, elle aimait bien aller se promener.

Juste avant de parvenir à la petite clairière, une groupe d'oiseau sombres se mit à s'envoler sans doute éffrayés par le bruit de nos chevaux.

Notre surprise fut grande en arrivant sur place !

au centre, un trou dans la terre.

Un paysan se précipite vers nous gesticulant et criant qu'un meurtrier venait de s'enfuir à l'instant en montrant une direction avec son bras.

Deux des gardes déscendirent de cheval pour se diriger vers le cadavre d'un homme au sol visiblement mort par une flèche.

Puis ils regardirent dans le trou et l'horreur qui se déssina sur leur visage m'en dit long sur les auteurs de ce genre de méfaits !

c'est avec grande vivacité que le reste du groupe et moi-mème chevauchèrent sauvagement dans la direction indiquée par le paysan.

En arrivant au niveau du paysan, je laissais tomber à son attention, une petite bourse remplie d'or et lui fit un signe de tete !

"Rattrapons ces tueurs !!!"

doublon

Par ¨Le Charcuteur¨ le 19/12/2001 à 12:03:23 (#583415)

¨

Le fugitif...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 19/12/2001 à 12:03:59 (#583419)

GRRRR..ce manant ne perd rien pour attendre..

Tout en courant, je pensai que je devenai de plus en plus rancunier. Quelles etaient les raisons de cet homme à m'accuser de faits que je n'ai pas commis...la peur surement. Si je ne devais pas fuir je lui aurai bien montré ce que c'est d'être réellement effrayé.

Au fur et a mesure que je devalai ce sentier, la forêt juxtant le passage désépaississait, laissant que peu de chances à un camouflage efficace. Pourtant il fallait que je me cache au plus vite. Même si je ne les voyais pas encore, le bruit du galop des chevaux resonnait...et apparement il ne s'agissait pas que d'un seul homme.

Derriere un semblant de haie de laurier sauvage j'aperçu un toit de chaume d'où s'élevait un filet de fumée grisâtre.

Voilà ma seule chance de brouiller les pistes, dirait-on...

je contournai l'infranchissable rembarde végétale et je vis un homme frêle tentant de fendre du bois avec une hache rouillée. Bandant l'arc et le menaçant:

Bien le bonjour, veuillez lâcher votre hâche, et m'offrir l'hospitalité...

Euh..ben ...tirez pas....je...pourquoi vous..

Hum, pardon de m'être fait mal comprendre, ce n'était pas une question mais en quelque sorte, un ordre. Aussi, faites preuve d'un peu plus d'energie et d'initiative....allez hop!

Indiquant la porte d'un signe de tête, il l'ouvrit rapidement, rentra et cria à sa femme, pelant des pommes de terre fraichement déterrées sur une bonne table de bois:

N'aie pas peur ma douce, je ne sais pas ce qu'il veut mais fait tout ce qu'il demande..

Sage décision...pour vous recadrer la scène, un groupe d'hommes risquent d'arriver ici et vous demander si vous ne m'avez pas vu...bien entendu, ils risquent vous parler de choses horribles que je n'ai pourtant pas commis. Par contre, si vous souhaitez que je reste courtois et non violent vis à vis de votre femme, vous aurez à leur dire que vous n'avez absolument vu personne depuis 3 jours...et tout se déroulera bien. Et pour vous, et pour votre femme. Je n'ose même pas vous raconter ce dont je suis capable de faire si l'on me contrarie, par contre...

B...bien je ferai ce que vous voulez...mais ne nous faites pas de mal...nous vous donnerons ce que vous voulez

Les richesses ne m'interessent pas. Seul mon salut m'importe! Alors jouez le jeu et vous pourrez manger vos pommes de terre en toute sereinité tout à l'heure...Allez retournez couper du bois et attendez le groupe. Ils ne devraient plus tarder.

L'homme s'affaira, me laissant seul avec cette femme opulente, tremblant de tout ses membres.

Allons, dites moi quelle pièce serait plus propice à une cachette?....

Par Un paysan le 19/12/2001 à 12:31:09 (#583562)

*Pour une fois, j'appercevais avec plaisir les hommes d'armes qui venaient de déboucher dans la clairière. Ils ne mirent pas très longtemps à comprendre ce qu'il venait de se passer. Immédiatement, ils chevauchèrent dans la direction que je leur montrais. Quand un chevalier passa à ma hauteur, il s'arréta et jetta une bourse. En même temps que je l'attapais au vol, je sautais sur son cheval, ne lui laissant pas le temps de réagir.*

Merci généreux Sir. Je viens avec vous, comme j'ai vu son visage je pourrais le reconnaître immédiatement. Je vous serais donc d'une aide précieuse.

*Deplus, si ces chevaliers l'attrapent, je pourrais venger mes bêtes une fois que les chevaliers l'aurront ligoté*

*Après avoir chevauché un cours moment, nous passâmes près de la maison d'un homme du village que je connaissais assez bien pour avoir souvent fêté le dieu de l'alcool en sa compagnie. Je fit signe au chevalier de stopper son cheval puis je descendis de la bestiole.*

- (moi) Hey Ho... Comment va la femme?
- ...
- Dis donc t'aurais pas vu passer un fuyard par ici?
- Non, je n'ai vu personne. Personne n'a passé depuis au moins 3 jours.
- Mais... Pourtant, nous sommes allé à la taverne hier?
- Euh... Puisque je te dis que personne d'autre que toi n'es passé depuis 3 jours!! *énervé*
- Si tu le dis.. Enfin.. Ce preux chevalier est à la recherche du chef de la bande qui dévore nos bêtes vivantes.
- *tic nerveux* brehdh..
- Hein! Tu dis?
- non rien.. Juste que personne n'est passé depuis 3 jours.. *regard angoissé derrière lui*
- *Je me retourne vers le chevalier, le dos tourné à la maison* Bon.. Il n'est pas là.. A partir d'ici les chemins sont nombreux, je crains bien que vous l'avez perdu.

Par Koudcid-TMP le 19/12/2001 à 14:22:28 (#584268)

Si préssé par la course que j'étais, je n'ai pas pris le temps de me demander pourquoi ce paysan avait tenu à me suivre dans cette cavalcade. Les gens de sa conditions sont d'ordinaires plus réticent à chercher les ennuis, et surtout à ce méler aux forces de la garde, en effet peu d'entre eux n'ont pas quelques menus délits à se reprocher.


La végétation se faisait de plus en plus faible au fur et à mesure que la course se poursuivait.

C'est en approchant d'une petite demeure que le paysan me tapota l'épaule pour attirer mon attention, tout en me désignant la chaumière.

Entrainés par la course, une partie de la troupe ne me vit pas m'arrèter et continua à se répandre dans la plaine environnante.
Seuls deux gardes s'en aperçurent et me rejoignirent.

Les abords de la maisonnée semblaient calmes, mon courageux paysan se mit à questionner le propriétaire des lieux.


Décidémment, je suis de plus en plus surpris du comportement de cet homme, c'est comme si il en faisait une affaire personnelle !ou peut-etre est-ce juste l'attrait de l'or qui le fait prendre de tels risques.

Au fur et à mesure des questions, le tenant des lieux semblait de plus en plus mal à l'aise.

Un des gardes toujours à cheval faisait le tour de la maison, regardant par les fenètres...

Par Un paysan le 19/12/2001 à 15:34:37 (#584763)

*Toujours le dos à la maison, je m'addresse au chevalier*

-(moi)Chevalier, ce n'est pas la première fois que je rencontre ce mécréant. Son camp ne doit pas être bien loin, mais la région reste vaste. IL va vous falloir vous établir quelque part. Je suis certain que mon ami, ici présent, vous prétera bien volontier sa ferme.
-(mon ami) euh...
-(moi) Mais oui que tu es content!! D'ailleurs tu t'es plein il y a peine 5 mn que personne ne vennait te voir!!
-(mon ami) Mais..
-(moi) Tututu.. Montrons à ces gardes comme nous apprécions leur travail et aidons les!! *grand sourire en direction du chevalier* *regarde son ami* Ce n'est pas toi qui m'avait dit l'autre soir que t'avais toujours voulu avoir un garde chez toi? Allez... Ne soit pas timide!! Quand même, ne me dis pas que tu as trop honte de ta maison!
-(mon ami) C'est que..
-(moi)*le coupe et parle au chevalier* Alors c'est réglé, ce soir vous pouvez dormir ici. Et si vous le désirez, mon ami va vous offrir un bon repas ou je pourrais vous dire tout ce que je sais sur ce mécréant. Allez... Un bon repas pour vous et tous vos amis, pour vous remercier du travail que vous faites dans la région.

*L'occasion est trop belle, il ne faut pas que je laisse partir ces gardes. Sans eux, le groupe de tueurs va continuer à piller la région et si leur chef m'a reconnu, je suis un homme mort. Si comme je le pense leur chef à réussi à fuire, ce n'est pas cette foutue garde qui va le rattraper. Avec un peu de chance, si les gardes dorment dans les environs ils pourront nous protéger quand ils viendront se venger.*

Sans issues...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 19/12/2001 à 16:48:49 (#585187)

Bon sang ton homme ne sait pas s'affirmer...il met sa famille en danger...

je me retournai vers le couffin dans lequel dormait paisiblement un nourisson, loin de se rendre compte de tout ce qui se tramait autour de lui.

Non pas lui..tuez moi si vous le voulez mais laissez vivre mon enfant!!!!

Touchant spectacle...
A vrai dire, vous allez pouvoir sauver votre mari et votre enfant par la même occasion. Je vais rester cloîtré dans votre chambre le temps que vous vous débarassiez de ces géneurs...ceci fait je vous laisserai vivre...s'il s'avère que vous me doublez...une ombre passa devant la fenetre, je me jetta a terre.
Souriez et saluez....naturellement!
elle s'exécuta

Bien..maintenant allez y, débrouillez vous pour que ces personnes quittent au plus vite la ferme...et gare au moindre geste ou parole déplacé...vous le regretteriez!

Par Koudcid-TMP le 19/12/2001 à 17:18:35 (#585368)

*jette un coup d'oeil au garde qui fait le tour de la maison*

Celui-ci me prévient de la main que tout à l'air paisible à l'intérieur.

Maudit soit ce tueur, il ne cessera donc jamais de s'échapper, de quels pouvoirs maléfiques dispose t-il donc pour pouvoir se fondre dans l'ombre de cette manière !

*regarde le paysan qui continue de parler avec le propriétaire de la demeure*

Ainsi ce charmant messieur nous offre l'hospitalité pour ce soir, ce n'est pas de refus, de toute façon, la nuit va bientot tomber.

Mais nous n'allons pas importuner ce gentil fermier, nous nous contenterons de la grange.

Par Un paysan le 20/12/2001 à 9:10:03 (#588348)

Très bien. Si vous le désirez, vous pouvez déjà aller poser quelques affaires dans la grange. En attendant, mon ami va aller vous chercher du pain, des pommes de terres ou s'il lui en reste, peut être même de la bière.
*Tourne la tête vers son compagnon qui ne bouge pas.*
Allez!! Ne fait pas attendre ce chevalier!
Bon puisque qu'il faut tout faire ici!! *regard noir vers son compagnon*
*Je me dirige vers la porte de la maison. Puis énervé par mon ami qui ne bouge pas, je l'ouvre violemment. Surpris me trouver nez à nez avec la femme du propiétaire de la maison. Je me prends le pieds dans le seuil de la porte. Perdant mon équilibre, j'agite les bras dans tous les sens, essayant de m'accrocher à n'importe quoi pour ne pas tomber.

Quand, dans ma chute... *

Au croisement d'un chemin...

Par Le Tripier le 20/12/2001 à 12:30:39 (#589010)

Saleté d'hiver... le froid empêche mes membres d'avoir les mouvements amples habituels et l'aisance que j'avais à vider les carcasses des chevaux errants s'en voyait largement diminué.
Quand je pense à cette maudite fripouille de marchand qui ne voulait même pas me céder une armure de cuir... trop gros, trop diforme pour pouvoir enfiler une guenille... je lui en ferai bouffer des défroques la prochaine fois que je le verrai!

Les pieds nus sur le sol gelé des plaines d'Arakas, je trainais ce lourd sac de viscères que mon frère Le Charcuteur m'avait demandé de ramener... c'est toujours moi qui fait le sale boulot...

Arrivant au point de rendez-vous, le lieu était bien désert... pas de Charcuteur... juste une forte odeur d'huile... cette huile que les templiers aiment répandre sur le crin de leurs chevaux pour les rendre plus soyeux. Ca sent pas bon pour mon frère ça...

La fumée se dégageant de la cheminée d'une chaumière attira mon attention, je décidais de m'en approcher discrêtement, entraînant mon sac avec moi... s'il fallait attendre dans ce froid, l'âtre de cette cheminée me ferait patienter tranquillement... quitte à alimenter le brasier avec les os des propriètaires.

Mais juste avant d'arriver, des voix me firent ralentir dans ma course... j'approchais doucement.

Par Koudcid-TMP le 20/12/2001 à 14:38:24 (#589691)

Je venais juste d'atteler mon cheval sur une barrière, juste à l'extérieur de la grange.
Je regarde notre ami paysan qui se dirige vers la maison avec le propriétaire, visiblement à la recherche de nouriture.

Un des gardes prépare un grand feu au bord du chemin pendant que le deuxième donne un peu de fourrage à manger aux chevaux.

La nuit tombre rapidement, la pénombre se répand sur la plaine, la couleur des rochers prend une teinte de sang, l'herbe devient feu, le plus haut est en train d'éteindre la bougie de notre journée.

Mes yeux suivèrent les deux paysans qui se dirigeaient vers la maison. Notre courageux paysan se prépare à rentrer, il ouvre la porte, semble visiblement content de voir de la nouriture...ou la femme du fermier , je ne sais pas trop.

Tout d'un coup, celui-ci s'écroule sur le sol et disparait de ma vue.
Ma main saisit de suite ma masse et je me met à courir dans la direction de la ferme tout en criant aux gardes :

Il se passe quelque chose à l'intérieur ! surveillez toutes les sorties !

Un bon templier est un templier mort...

Par Le Tripier le 20/12/2001 à 14:56:22 (#589753)

Plus je m'approchais de la masure , et plus l'odeur de cette huile irritait mes narines fragiles, ça puait le templier à plein nez!
Lorsque je fus à proximité, j'entendis une voix familière crier "surveillez toutes les sorties"... c'était ce pantin qui m'avait envoyé auprès des curés de LightHaven quelques dizaines de jours auparavant... cette fripouille hurlait à ses gardes de cerner la maison, comme si Baazul lui-même se cloîtrait à l'intérieur!
Je ne sais pas si c'est le froid ou la peur qui le faisait trembler, mais sa masse accusait difficilement les spasmes de ses bras...

Mon frère était en danger, mais je ne pouvais rien faire... me jeter dans les lames de ces gardes ne servirait pas à grand chose... ni à moi, ni à lui...

Pourtant, une incontrôlable soif de sang et l'envie d'entendre craquer les vertèbres de ces imbéciles me poussait à intervenir... ce serait un choix stupide, mais j'ai souvent des troubles de raisonnement...

Foncer... pas foncer... foncer... hummm... et si mon frère n'était pas dans cette cahute? j'aurai l'air de quoi avec mon sac de tripes?

On va attendre un peu encore...

Chute libre...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 20/12/2001 à 17:14:05 (#590338)

INCAPABLE!!!
Vous n'êtes même pas bon à protéger les vôtres!
Le paysan bruyant s'était entravé et avait fini sa course en bousculant la porte de la chambrée, à proximité de la porte d'entrée. Il s'était affallé et, à terre, son regard croisa le mien, alors allongé sous le lit.
J'avais rapidement roulé sur moi même, et tout en me relevant, attrapé le nourrisson de son couffin.

Fort bien, s'il faut faire tout soi même alors...

l'arc sur l'epaule, une fleche d'argent dans une main pointant l'enfant qui se mit à brailler, je me dirigeai vers l'embrasure de la porte d'entrée. D'un vif coup d'oeil je reconnus avec horreur le templier que nous avions, mes compagnons et moi, failli occire quelques semaines auparavant, accourrir l'arme au point.

Encore lui! Cela devient de l'acharnement!

Je rentrai, fermai la porte à clef et marcha d'un pas sur, une grimace d'enervement sur la figure, vers le chaudron d'eau bouillante...au dessus duquel je présentai l'enfant à bout de bras....attendant la suite des évènements....

Par Un paysan le 20/12/2001 à 18:01:18 (#590601)

*Tout c'était passé très vite. A part reverser un vaisselier, je n'avais pas réussi à me rattraper à quelque chose. Encore tout occupé à tomber, j'ai croisé le regard du meurtrier. C'est alors que le temps c'est ralenti. J'avais beau envoyer tous les ordres que je voulais à mon corps, il ne réagissait pas. J'avais l'impression d'être emprisonné dans une gangue de glace. Pendant ce temps l'homme avait bondi, attrapé le petit, courru vers la porte puis enfin vers le feu. Comment faisait il pour aller si vite, pour que ses gestes soient si précis? Il ne pouvait pas être humain. Et moi qu'est ce que je pouvais bien faire là. Quel sursaut d'orgueil ou d'avarice m'avait bien laissé croire que je pouvais interférer sans risques dans la vie des gens d'armes. J'allais payer cher cet erreur.

C'est alors que je m'entendis hurler, que je me vis ,d'un mouvement terriblement inefficace, pédaler des jambes pour reculer et que mes bras se mirent à lancer dans la direction de l'homme, avec la force qu'apporte la peur, (mais avec une énorme imprécision) tous les objets qui étaient à ma portée. D'ailleurs, j'avais du me blesser dans ma chutte, puisque des gouttes de sang suivaient les divers débrits de plats dans leur vol.*

Par Koudcid-TMP le 21/12/2001 à 14:17:04 (#593974)

C'est avec horreur que je vis cette scène sordide en rentrant dans la maison ;
Le paysan qui nous avait accompagné dans la traque semblait devenir fou, il se mit à jeter ustenciles et sabots et tout ce qui passait à porté de la main sur un homme plus loin dans la pièce.

Il me fallut quelques secondes pour réaliser que celui-ci tenait à bout de bras un nourisson et que sous le bébé se trouvait un chaudron apparemment bouillonant.

Le chas et la panique semblait règner dans cette pièce.
Je levais les yeux vers l'inconnu quand tout d'un coup je me rappelait d'où je l'avais déja vu !

Je l'avais croisé une fois au temple de la ville de Stonecrest, sur le coup je n'avais pas réalisé l'importance de cette rencontre. Maintenant je sais : c'était l'un des tueurs que j'avais rencontré dans cette grotte, peu de temps auparavent, un tueur sanguinaire qui semblait etre le chef de cette bande macabre qui sévissait dans nos contrées depuis quelques temps.

Mon bras brandit ma masse de colère quand mes yeux se reposèrent sur l'enfant... Mon bras s'abaissa...

Dérrière moi, un des deux gardes qui était resté la veille se trouvait dans l'encadrure de la porte, l'autre devait sans doute faire le tour de la maison pour trouver une éventuelle autre porte.

je me baissa pour aider le paysan à se relever et surtout pour calmer sa peur, mème si je dois avouer ne pas etre à ce moment là le plus rassuré des chevaliers de l'ordre.

"Ainsi, nous revoila face à face... je ne connais pas ton nom, je te prierais de me l'indiquer, à moins que tu ne préfères une épitaphe vierge sur ta tombe prochaine.

Pose ce bébé à coté de toi et rend toi à la justice des hommes, celle divine je le crains t'as déja condanné"



Je me retourna un bref instant pour demander au garde qui était à la porte de trouver des liens quand je m'aperçus que celui-ci n'était plus là...
par terre se trouvait juste une main qui trainait, prolongement d'un corps que quelqu'un était en train de trainer à l'écart !

Par Un paysan le 22/12/2001 à 9:11:48 (#597240)

*Le garde était rentré en explosant la porte. Il avait surgit dans la pièce, manquant de justesse de ramasser une tasse sur le coin du lard. Sa première expression fut de surprise en me voyant, puis son visage a changé quand il a reconnu l'homme près du feu. Naturellement il brandi son arme, puis pour d'osbcures raisons, il commenca à parler.

Ramassant le peu d'esprit qu'il me restait encore, je me releva, bien décidé à ne pas participer à la conversation. Malheureusement, je m'élança vers la porte exactement au moment où le garde choisi de tourner la tête pour regarder par la porte (Quelle idée de quitter du regard un meutrier et un paysan à moitier fou!). Il ne me vit donc pas le percuter de plein fouet.*

Le négociateur

Par ¨Le Charcuteur¨ le 24/12/2001 à 5:29:13 (#605269)

Tout se passa si vite...
En effet, mon but était de négocier. Que venait faire cet abruti de manant au beau milieu de cette pièce, me jetant à tout va, tout ce qui lui passait entre les mains. Je conclus, après avoir essuyé les tirs nourris, que la chance était de mon côté...à moins que la chance n'ait rien à voir là-dedans, le paysan étant peut-être l'une des personnes les plus maladroites de Goldmoon.
Toujours est-il que je ne fut absolument pas blessé..ce qui me géna le plus, c'était ce templier, encore et toujours sur ma route....je pensai tout bas qu'un jour ou l'autre l'un de nous deux verrait sa pierre de destinée briller, et ce jour là était peut etre venu.
Pourtant, j'entrepris de parlementer, tentant de planifier mon salut quand un bruit sourd me parvint, celui était accompagné d'un renifflement caractéristique puis, après coup d'un grognement bestial de satisfaction.


Héhé..TRIPIER, par là!

le templier se détournait de moi pendant que ce nabot de paysan tentait de fuir, les yeux vitreux et rougeâtres exprimant l'effraiement...

Un bébé roti?

Par Le Tripier le 24/12/2001 à 12:44:47 (#605933)


Un coup de dague bien placé sous la gorge et le premier garde tomba sans un bruit au sol... j'avais décidé de ne plus attendre, fallait un peu d'action pour réchauffer mes muscles endormis par le froid.
Le corps du garde commencait à fumer et de larges flammes léchaient sa plaque... je trouvais qu'il était bien à sa place au milieu du brasier qu'il venait d'allumer... et puis l'odeur de chair humaine brûlée me donnait la force d'avancer plus promptement pour aller chercher mon dessert à l'intérieur de la maison... un dessert parfumé à l'huile de cheval.

Le corps calciné du garde dégageait une épaisse fumée blanche, amplifiée par le froid de l'hiver... s'étant assuré que les autres gardes se trouvaient éloignés de l'autre côté de la chaumière, le Tripier avança dans l'encadrure de la porte, levant les bras au ciel et hurlant de toute ses forces...

- Fripouillllllles !!!!!!!

Par Un paysan le 24/12/2001 à 13:37:23 (#606084)

*Par terre, je me retrouvais encore une fois par terre. Dans le choc le templier avait été précipité contre un mur. Mais c'était un guerrier, il ne s'était pas affalé par terre comme moi. D'un geste rapide et précis, il avait lâché sa massue, opéré un roulé-boulé élégant puis il s'était retrouvé sur ses pieds, une dague sortie de nul part à la main, prêt au combat. Je l'ai regardé faire comme on regarde voler un papillon, avec un regard idiot, oubliant la violence du monde, et plus précisément pourquoi j'avais détruit la moitié de la pièce.

C'est alors qu'une bête immonde surgi dans le cadre de la porte, hurlant à la mort son satut (ou le nôtre?). Son visage n'était que balafres et cicatrices. Ses mains recouvertes se sang et il empestait le corps humain brûlé, odeur que je connaissais déjà pour avoir pratiqué la chasse à la sorcière dans le but de se débarrasser de voisins trop riches ou dont la récolte avait eut le malheur d'être trop abondante par temps de disette.

J'étais pris au piège, comme un rat. La question n'était plus si j'allais ou non mourir, mais quand. Une nouvelle vague d'adrénaline me submergea. Je devais m'enfuire, traverser cette porte que le monstre bloquait. Sans penser que je ne savais pas utiliser l'arme du templier, je la saisi puis m'élança dans la direction de la porte, brassant de l'aire avec la massue. Mon seule espoire était que le monstre s'écarte du passage, me laissant ainsi le passage libre, ou que les dieux m'accordent une faveur du destin.*

Mode Bud Spencer activé....

Par Le Tripier le 24/12/2001 à 16:17:21 (#606683)

Un frêle paysan se trouvant dans la pièce se précipita sur moi, armé d'une massue qui semblait bien trop lourde pour lui... esquissant un délicat sourire surnommé grimace par les jeunes filles de Windhowl, je lui collais mes longs doigts sur le visage, écrasant son nez contre sa joue.
Un petit "crac" jouissif se fit entendre et une convulsion de joie se fit sentir le long de ma colonne vertébrale... je portais mes doigts à ma bouche, lêchant les quelques gouttes de sang qui s'étaient écoulées de sa cloison nasale.

Le paysan était allongé au sol, les mains portées à son visage, mon pied sur son bas-ventre... levant les bras au ciel de nouveau, je hurlai de joie à l'idée de ce futur repas qui réchaufferait mes entrailles.

Par Un paysan le 24/12/2001 à 17:46:13 (#606997)

*Il n'avait pas bougé!!! Mon nez s'était écrasé sur son bras tendu comme une mouche sur le front d'un cheval lancé au galop.

Confirmant mon travail de paysan, je me retrouvais une fois de plus étendu par terre. Les mains sur le visage, le bas ventre écrasé par le monstre. Celui-ci levait les bras au ciel en signe de victoire et avait recommencé à hurler à la lune. Il était désomais le seul à hurler, puisque j'avais la bouche pleine de sang et que seule de minables petites bulles rouges en sortaient.

La terre qui venait de m'acceuillir, ma confidente, ma nourricière, pourrait peut-être réaliser ce que j'étais incapable de faire avec une arme : me protéger. C'est ainsi que je lui jetta une poignée de terre à la figure.*

Plus dure sera la chute...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 25/12/2001 à 22:58:40 (#610615)

Tripier, mon ami, tu arrives à temps pour redynamiser le spectacle...
Mais la fuite est de mise

Je jettai l'enfant en direction du templier..il ferait tout pour rattraper le nourisson, ce qui nous laisserait le temps nécessaire de fuir..enfin, c'est ce que je pensai...
Dans ma précipitation, je n'avais pas apreçu la dame opulente se saisir d'une cruche...qu'elle me fracassa sur le crâne, mon acte peu attentionné auprès du jeune bambin ayant eu pour consequence de decupler son courage.
La douleur me fit vaciller. Des tâches de couleur voilèrent mes yeux et je perdit connaissance...

Tri..pier....Ai..des-...moi...

Les sons me parvinrent étrangelent éloignés et furent de plus en plus diffus..jusqu'à s'estomper totalement, me plongeant dans le noir total

*écoute les rumeurs qui racontent l'histoire se déroulant peu loin d'ici*

Par follet le 25/12/2001 à 23:33:27 (#610747)

*tend une oreille*
*se lève brusquement lorsqu'elle entend parler du Tripier, se souvenant trop bien de son blason. Blason à cause duquel elle prend soin de ne pas ouvrir les vélins qu'il dépose*

*cherche un guide pour l'emmener jusqu'à la chaumière, prodiguer des soins*

Par Koudcid-TMP le 26/12/2001 à 9:54:25 (#611789)

c'est avec forte colère que je m'aperçue que les évènements prennent toujours un coté inatendu qui nous échappe souvent, alors que l'on pensait maitriser la situation !!

tout d'abord, on se crois protégé dans son dos et on s'aperçois que son ami garde n'est probablement plus qu'un cadavre carbonisé ayant servit de spectacle à je ne sais quel monstre dégénéré.

... cela soit, c'est une situation de crise, mais on doit apprendre à les contourner ...

Ensuite, la main rapide tel un serpent, je tentais de me saisir de ma masse que j'avais laisser tomber par terre (cela fait deux fois que cela m'arrive de lacher mon arme dans une situation comparable !! il est temps que je reprenne des cours de méfiance avec mon vieux maitre).
Cela aurait du marcher si le paysan n'avait pas subtilisé mon arme et ne s'étais pas mis à faire n'importe quoi a moitié entrainé et désiquilibré par le poids de celle-ci...

...Bon ! là, je dirais pas que la situation devient difficile, mais avec ma dague en main, je dois avouer que je me sens un peu nu face aux deux affreux de part et d'autre de moi !!

Je dois avouer que la suite n'étais pas du plus simple non plus :

Un bébé qui vole dans la pièce en direction de mes bras !
Une fermière qui explose une cruche sur le crane de l'archer qui s'écroule dans un bruit sourd !!
Un paysan allongé par terre dont on ne voyait presque plus le visage tellement il était écrasé par l'énorme main de monstre qui était dans l'encadrure de la porte !!!

Il est des moments où on se dit... "je suis mal...vraiment mal ..."
et où certaines lueurs nous redonnent un brin d'espoir...

Le paysan venait de jeter une poignée de terre au visage de la créature que le tenait, lui laissant une dernière chance de sauver son humble carcasse !

Pour ma part, je vis le second et dernier garde qui était resté avec moi rentrer dans la masure par une porte de dérrière. Sans trop réfléchir à mon geste, je jetais à mon tour avec une précision douteuse le bébé vers le garde en criant :

Met le à l'abris !!!!

Puis je me mis à courir à travers la pièce et avec force élan je sautais dans les bras du brigands qui était à l'entrée.
Nous tombames tous les deux au sol et s'ensuivit un corps à corps pour lequel j'avais un peu trop surestimé mes capacités de combattant !

La force physique de mon adversaire était exeptionnelle et très vite il commença à prendre le dessus sur moi...

Le souffle me manquait !

Manger ou se faire manger?

Par Le Tripier le 26/12/2001 à 10:52:17 (#611893)

Lorsque je finis de hurler ma joie et ma faim, je pris ma douce lame qui avait déjà tranché des dizaines de gorges sans rencontrer de résistance...
Il était temps de vider ce paysan de son lourd fardeau... une fois fendue, la peau de son ventre s'ouvrirait et ses tripes se déverseraient comme une grosse limace sur le plancher vermoulue de la cabane... les tripes dégageraient une douce vapeur arômatisée aux céréales que la victime avait savouré lors de son dernier repas... un filet de bave s'écoule le long de ma bouche difforme et va se réfugier sur le visage endolori du paysan...

Mais en quelques secondes, le rêve s'effondre... les grimaces du paysan se transforment en un amas de terre volant lentement en direction de mes yeux... puis rapidement tout devint sombre et flou... ma proie ne se trouvait plus sous mes pieds... mais j'en recevait une dans mes bras, plus lourde, plus dodue, plus parfumée à l'huile de cheval... c'était vraiment noël sur Althéa!

Je me jettais au sol pour immobiliser mon repas festif, mes yeux reprenaient petit à petit leur fonction... lorsqu'une voix me coupa dans mon entrain à faire pivoter la tête du templier sur trois tours de cou... Tri..pier....Ai..des-...moi...... Mouarffff, toujours besoin de moi au mauvais moment!

Le corps du templier vola à travers la pièce et percuta la femelle qui tenait une anse dans la main... la robe de cette dernière commenca à s'enflammer lorsqu'elle tomba sur des braises encore brûlantes...

Je courrus à travers la pièce, enjambant la table, prenant Le Charcuteur sous le bras... la fenêtre vola en éclat, et dans la nuit devenue sombre, on ne distinguait plus la silhouette impressionnante, ni le bruit des feuilles gelées qui se brisaient sous le poids des fuyards...

A l'abri des regards et des oreilles... je repris ma respiration, Le Charcuteur revenait à lui peu à peu...

- Qu'est ce qu'on fait? on tue les fripouilles? j'ai faim moi!!!!

Par Koudcid-TMP le 26/12/2001 à 13:45:26 (#612700)

Il est évident que ce dernier combat aura eu pour conséquence de me prouver la pauvre forme physique qu'était la mienne en ces temps difficiles...

Il va etre sérieusement temps que je lache les livres de magie pour me remettre un peu aux poids !

Il n'est vraiment pas agréable de constater que votre adversaire vous soulève comme si vous...et votre armure... ne pesait rien. J'ai vite fait un vol plané dans la pièces après avoir adréssé au plus haut une ou deux prières bien de circonstances.

Malheureusement, ce qui avait a amortie ma chute fut...la pauvre paysanne qui par la mème conmmença à s'enflammer après avoir été projetée dans la cheminée.

Je me releva de façon plus ou moins vive et me prépara à me lancer à la poursuite des brigands, mais les cris de la fermière me stopèrent net.

Je chercha du regards une grande couverture puis me jeta sur elle pour tenter d'étoufer les flammes qui commençaient à dévorer sa robe.

Le garde qui était rentré depuis peu s'enfonça dans la nuit à ma recherche des malfrats...

Par Un paysan le 26/12/2001 à 17:11:15 (#613617)

*Courir. Courir et laisser ses monstres s'entre-tuer joyeusement. Ce n'est plus mon problème, ça n'aurais jamais du être le mien. Je ne sais pas par quel miracle une petite poignée de terre avait pu faire reculer la bête immonde. Mais je n'avais pas envie de tourner la tête pour savoir ce qu'elle devenait.

La forêt étant plus proche derrière la maison, c'est par là que je fuis. Je cours comme un perdu, rebondissant contre la moitié des arbres, me prennant les pieds dans presque chaque racine. Après une demi-douzaine de chutes, je restais par terre pour cracher le sang qui m'empéchait de respirer profondément par la bouche et pour tenter de calmer la fontaine qu'était devenue mon nez.

C'est alors que j'entendis une fenêtre se briser, me rapelant qu'il fallait que je m'enfonce encore plus profondément dans la forêt. J'ai repris ma course chaotique, les jambes chancelantes du sang que je continuais à perdre.*

Hors d'atteinte...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 26/12/2001 à 17:24:04 (#613715)

Merci Tripier...

je me frottai la tête tout en scrutant la nuit en direction du sentier qui menait a la ferme, tapi dans un fourré à proxîmité.
Une odeur forte de cramé envahissait nos narines, affaiblissant nos autres sens: les yeux rougis par les volutes de cendre et l'ouïe difficilement utilisable par le brouhaha émis par le tumulte de la ferme et le feu qui commençait à s'étendre.

Tu as bien fait de t'avancer un peu, comme tu l'as vu, je n'étais pas au rendez vous...
si tu connaissais le quiproquos qui nous a amené là, tu rigolerais à t'en remuer les tripes...enfin....mais bon, toujours est-il que tu ne comprendrai pas tout...regard compatissant
Bon, une alternative s'offre à nous: soit nous détalons sans demander notre reste et cela ferait la seconde fois que nous battrons en retraite devant ce templier..., soit nous y retournons, et faisons ce qu'il faut pour ne plus retrouver ce dernier sur notre route...Baisses-toi!
Je tira mon compère pour qu'il se tapisse dans le fourré. Une branche venait de craquer à proximité...

*arrive à proximité*

Par follet le 26/12/2001 à 18:28:31 (#614099)

*voit des volutes de fumée, entend des vagissements, des hurlements, des bris*
*presse le pas, espérant qu'il y aura encore des gens en vie*

fournaise

Par Koudcid-TMP le 27/12/2001 à 9:36:03 (#617097)

C'est dans un enfer de flammes que je réussis tant bien que mal à sortir avec la femme sévèrement brulée. La ferme s'était embrasée à une vitesse incroyable, le toit de chaumes n'avait pas mis longtemps à complètement se consummer.


Le bébé se trouvait dehors aussi, allongé sur un berceau de pailles. Je posais la mère sur le sol, elle gémissait.

Le fermier se précipita à la vue de ce spectacle.

Lorsque je relevais la tète, j'aperçus alors tout ce paysage dans sa triste désolation, les flammes, la destruction, la peine, la mort.
Tout ceci était sordide.

L'odeur du corps qui continuait à bruler au milieu du feu de camp empestait l'air environnant.


comment tout cela pouvait etre possible ?

J'entendis à peine dame Follet qui s'approcha d'un pas rapide mais précis...

*Dès qu'elle vit que la fumée provenait d'un feu fournit, accélère encore*

Par follet le 27/12/2001 à 12:57:30 (#617736)

Devant le brasier se profile la silhouette d’un homme découplé.

*marquant un bref temps de pause*
Quelle oie je fais ! Pourquoi n’avoir pris le temps de m’assurer l’escorte de quelques nobles guerriers ?

Je pris en main les ingrédients permettant de lancer un de mes rares sorts offensifs, me murmurant :
Boule de feu ! Quelle ironie !

Plissant les yeux, larmoyants à cause de la fumée, je repris ma progression.
L’homme redressa la tête. Ce mouvement dérangea son vêtement, laissant le blason des Templiers apparent.
Toussotant à cause de la fumée de plus en plus épaisse, j’interpellais :
Templier ? Y a-t-il des survivants ? En quoi puis-je vous être utile ? Je suis folet, guérisseuse.

Un petit tours est puis s'en..... revient

Par Un paysan le 27/12/2001 à 16:52:49 (#618820)

*C'est fou ce qu'un nez, aussi petit soit-il, peu laisser sortir de sang.

Pendant que le monstre avait posé un pied sur moi, j'avais eut le loisir d'immaginer, à partir du traitement qu'il avait réservé à mes bêtes, le petit cinéma qu'il se projettais dans sa tête. J'avais pu voir mes tripes prendre leurs aises et lui un repas chaud. La mort n'avait pas seulement sonné à ma porte, on avait fait un bout de chemin ensemble. Mais dans une valse macabre, elle m'avait permis de m'éloigner un peu. Elle avait toutefois gardé ma main, puisque maintenant je me vide de mon sang par mon orifice nasal.

Ma vue se trouble, j'arrive à peine à me tenir sur mes pieds, mais je continue à avancer puisque c'est tout ce que je peux faire. J'avance d'arbre en arbre, de chute en chute, essayant de distinguer les formes grisâtres qui peuplent désormais ma vision. Seul une maison avait l'air briller dans le noir, sûrement un havre de paix, une église dont l'aura divine apparaissait aux mourrants pour leur confirmer (ou infirmer) leur(s) croyance(s). La mort avait peut être lâché ma main, me jugeant trop mauvais danseur pour elle.

C'est presque en rampant que j'atteignis le centre de la route qui menait à la vie. Mais, d'un coup de poignet élégant, la mort me rappela à elle, m'enroula doucement dans ses bras secs, me renversa et m'embrassa. J'étais revenu au point de départ et la flamme de ma vie était ridicule à côté de celles de la maison.*

*ne recevant pas de réponse, pense l'homme choqué*

Par follet le 28/12/2001 à 2:31:16 (#621427)

*murmure*
s'il ne reprend pas ses esprits, je verrai si je puis faire quelque chose.
*s'avise de la forme aux pieds du Templier et des vagissements*
*court prendre le bébé pour déposer le couffin près de ce qui semble être sa mère*
*se penche sur la femme*
Pour l'heure, s'occuper de ces deux-là.

*enlève doucement les vêtements brûlés*
*passe un onguent de composé d'olive, de bouillon blanc, d'ortie et de lis*
*murmure*
Il risque de m'en manquer.

*se penche à l'oreille du Templier*
Sire ?

Par Koudcid-TMP le 28/12/2001 à 9:52:00 (#621840)

Dites moi ce qu'il vous manque dame follet !
je m'emprésserais alors de vous en trouver !!

*Le toit s'effondrant, hausse la voix pour se faire entendre*

Par follet le 28/12/2001 à 10:35:44 (#621935)

Pardon Sire, je vous ai dérangé dans votre réflexion. Les rumeurs disent que vous traquez une sorte d'homme-chien disent certains, d'homme-démon disent d'autres. On le dit dans toutes les directions à la fois. J'ai eu de la chance de vous trouver de suite.

*désigne les corps*
Est-ce lui qui a cela ?

Non ne répondez pas. Votre temps est compté.

Je disais qu'il allait me manquer de l'onguent. Les brûlures sont sérieuses, le vêtement a collé sur les plaies.
Ce qu'il me faut donc, ce serait des bras vaillants pour descendre femme et enfant au village. J'ai été assez sotte pour filer ici sans prendre précaution.

Auriez-vous aperçu quelques gens aux alentours auxquels m'adresser ?

*plisse les yeux pour fouiller un peu plus loin à travers la fumée*
N'avez-vous pas entendu un corps choir ?

Le bruit du brasier couvre tout.

A feu et à sang...

Par ¨Le Charcuteur¨ le 28/12/2001 à 13:25:28 (#622446)

Tout n'était plus que spectacle de désolation. Comment sommes nous arrivés là?. Bah après tout ils l'ont mérité. Leur impulsivité leur a joué des tours, voilà tout!
Nous nous étions avancés, contemplant les protagonistes s'affairer autour des blessés.

Hum...cette personne de blanc vétu que l'on nomme Follet prodigue des soins et semble sure d'elle. Nous devrions en rester là pour aujourd'hui. Ne connaissant pas la puissance de cette Dame, elle pourrait nous mettre en défaut face à ce templier de malheur. Nous nous renseignerons sur elle, Tripier, pour savoir ce qu'elle vaut...et si il s'avère qu'elle détient une puissance remarquable, nous nous mettrons à quatre pour la jeter au feu, Follet...AHahahahaha

Nous nous éloignions du spectacle, Tripier, perplexe, tentant de comprendre le jeu de mot basique que je venais de sortir.

Bon, ce petit exercice m'a donné faim. Allons braquonner sur les terres privées du Roy afin de nous faire un gueuleton, Tripier, tu l'as mérité...eh oui, je sais...saignant, la viande!
Ahahahahaha

Nous nous enfoncions dans la nuit, prenant soin de ne pas suivre le sentier pour ne pas laisser de traces...

Par Koudcid-TMP le 28/12/2001 à 17:26:54 (#623540)

C'est par une nuit bien profonde que ces terribles évènements venaient de se passer.

Encore une fois, je restais bredouille, laissant en liberté certains des plus dangereux criminels que je n'avais jamais connus.

Les flammes et la fumée donnait un aspect surnaturel à la plaine autour de la demeure qui n'en était plus une.

Après avoir laissé Dame Follet prodiguer les premiers soins qui sauvèrent la vie à la paysanne, nous decendimes dans un cortège macabre vers le village le plus proche.

Le silence fut notre compagnon.

Le garde et moi mème avions construit un brancard pour y déposer la fermière, son mari abatu marchait à nos cotés.


Je prie le temps de remercier Dame Follet qui avait permis que tout ceci ne tourne encore plus a la tragédie.


Je regarda une dernière fois en direction des bosquets de la forèt.

...peut-etre me regardent-ils ? ...

This is the end... My only friend, the end..

Par Un paysan le 28/12/2001 à 18:27:00 (#623815)

*Quand la musique s'arrêta, que la mort en avait assez de danser avec moi, nous partîmes ensemble dans sa demeure.

Juste après avoir quitté mon corps, mon âme se retourna et apperçu le templier partir vers le village avec une dame toute de blanc vétue. Ils ne m'avaient pas vu. Le sort avait voulu que la dame en noir ne me rejette pas.

Je ressenti une pression froide augmenter sur ma main puis me tirer. Nous partions vers un autre enfer.... *

(Un débrif en MP?)

*assise sur une bûche à l'entrée du village*

Par follet le 28/12/2001 à 19:18:55 (#624062)

*le visage maculé de suif, regarde les silhouettes s'éloigner*

*salurait avec révérence toute cette hsitoire, sur le fond n'en était tragique*

Souvenirs, souvenirs....

Par Le Tripier le 4/1/2002 à 13:10:10 (#659945)

Assis devant mon feu de camp, je tente de me souvenir de cette histoire que ma pauvre cervelle n'arrive pas à retenir...

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