A mon époux...

Par Gaelle Drake3RD le 18/12/2001 à 15:54:00 (#579250)

“ Le jour vient à peine de se lever. Je ne parviens plus à dormir. Je regarde Samael à mes cotés, remonte doucement la couverture sous son menton. Délicatement de ma main lui enlève une mèche de ses cheveux rebelles tombant sur son visage. Mon regard envahi de cet amour pour lui ne se tarit pas ; au contraire, au fil des jours, il ne cesse de s’accroître encore et encore. ”

“ Sourit , s’appuis sur un coude, caresse sa joue lentement, y dépose un baiser. Je pense à notre mariage recent et aux deux enfants nés d'hier soir...Shayna et Rohan...”

Jamais tu ne pourra imaginer combien je t’aime. J’en suis surprise moi-même. Par trois fois j’ai failli te perdre déjà, cette quatrième n’arrivera jamais. Ta destinée est unie à la mienne, je ferai en sorte que rien ne puisse te chagriner.

Pourquoi toi ! je ne saurais le direÂ…

Comment te dire cet amour que je te porte ? Par des gestes, des regards, même des silences… Toi qui a le verbe si près du cœur, lorsque je me compare à ta passion, la mienne semble si futile… Pourtant, je vais te dire comment je perçois ce sentiment si noble que je te porte.

Je me suis souvent demandé où trouver l’amour, comment le chercher. Au fond, je n’avais point besoin de le quérir, il devient par lui-même notre voie et notre guide. Comment alors puis-je l’évoquer dans mes paroles s’il ne vient pas lui-même constituer sa trame ?

Certains disent de lui qu’il est gentil et doux D’autre plus passionnés disent qu’il est redoutable et puissant. Il se compare à une tempête qui fait trembler la terre sous nos pieds et gronder le ciel au-dessus de nos têtes. On entend également qu’il est un doux murmure et qu’il sait se faire entendre de l’esprit. Sa voix fléchit sous nos silences comme une lumière évanescente vacille lorsque la pénombre se fait menaçante.

Moi je te dis simplement ceci : J’entends son cri dans les montagnes et avec ses clameurs, un martèlement de sabots, un bruissement d’aile et un rugissement de lion. Il est, au cœur de la nuit, celui qui s’élèvera à l’Est avec l’aurore. Il vient, avec le printemps, gambadant les collines. Je l’imagine virevolter avec les feuilles de l’automne, et l’aperçoit avec quelques flocons de neige dans les cheveux. Dans les chaleurs de l’été, il est celui qui rafraîchit mon cœur.

L’amour n’est pas, tendre cœur, la satisfaction d’un besoin mais la recherche d’une extase. Il n’est pas non plus une bouche assoiffée ni les mains tendues mais plutôt un cœur embrassé et une âme envoûtante. Je ne le conçoit pas non plus comme une image que je prends plaisir à regarder ni comme un chant que j’aime entendre mais plutôt cette emblème que je vois les yeux fermés et une chanson que j’écoute sans prêter l’oreille. Une présence à mes cotés.

Il est pour moi une aile frémissante, un jardin d’une incessante floraison et une nuée d’anges à l’envol perpétuel.

L’amour, tendre cœur, est la vie simplement lorsqu’elle se dévoile sous son jour le plus sacré. Et tu es cette vie et aussi ce voile. L’amour, tendre cœur est l’éternité lorsqu’elle se contemple en un miroir. Et tu es cette éternité et aussi ce miroir.

Comme tu le dis si bien, je suis le calice de ta passion et pour moi celui même dont le souffle permet à mon cœur de battre à nouveau…

“ Regarde encore une fois, avec une infinie tendresse son époux, dépose sa tête au creux de son épaule, se presse contre lui. Une larme de joie roule sur sa joue… heureuse… ”

Par Vampyr le 18/12/2001 à 15:55:49 (#579268)

:lit: :chut: ;)

Par Lysia Nefkati le 18/12/2001 à 15:56:36 (#579277)

;) :lit:

Par Alanis le 18/12/2001 à 16:01:06 (#579294)

:lit: *émue* :( ;)
:lit: *encore et encore* :)

Par Critias Ezeil le 18/12/2001 à 17:21:47 (#579747)

:lit: