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Hiver...(poĂšme)

Par Cynthea le 17/12/2001 Ă  10:26:12 (#571356)

PrĂšs de cette fontaine oĂč nos images se noyaient,
Dans la lumiĂšre de cet astre que tant tu admirais,
Sur une surface sans ondes, une main tremblante voit poser,
Fermant les yeux, me souviens, et caresse ton reflet…

La mort semblerait s’ĂȘtre Ă©prise de toi,
Avec brutalitĂ©, elle t’a pris dans ses bras.
Peut ĂȘtre qu’avec elle tes souffrances ne sont plus,
Peut ĂȘtre qu’avec elle tes peines se sont tues…

De ton souvenir à jamais je me vois hantée
LĂ  oĂč il y avait amour, un fantĂŽme s’est logĂ©
Aux regards des autres, Ă  quoi bon faire semblant ?
A quoi sert il de taire, que je t’aimais fougueusement ?

Comment as tu fait pour transformer ma colĂšre ?
Me mettant hors de moi, je ne t’apprĂ©ciais guĂšre.
Comment as tu fait pour, mes sens, mettre en Ă©moi ?
Et m’apprendre à sentir la vie qui se cachait en moi ?

Sais tu seulement si tu avais continué à vivre
A quel point ma passion t’aurais rendu ivre ?
Mais Ă  quoi bon regretter ce qui ne sera jamais
A quoi bon regretter ce qui aurait été ?

Le papillon comme lÂ’Ă©tĂ© ne peut ĂȘtre quÂ’Ă©phĂ©mĂšre
Et je sens le froid dans mon cœur qui m’annonce l’hiver
A l’eau de la fontaine, se mĂȘlent, mes larmes
Issues d'un silence devenue vacarme.



Adieu bel archer...

Par Neptune-Gx le 17/12/2001 Ă  10:54:08 (#571488)

:lit:

Par follet le 17/12/2001 Ă  12:22:46 (#571976)

http://home.arcor.de/megagifs/pflanzen/bilder/baum1.gif

Par Squall Loky le 18/12/2001 Ă  11:21:12 (#577811)

Cynthea... courage...

Par Cynthea le 18/12/2001 Ă  14:04:22 (#578677)

Comme si son Ăąme venait de voguer sur les fleuves du temps, Cynthea ouvrit les yeux...

Il ne peut qu'ĂȘtre mort, et pourtant...
Etait ce un rĂȘve?
Se peut il qu'il soit encore en vie?
Quelque chose en moi me dit qu'il est encore lĂ , mais je sais bien que c'est impossible...
...et toujours cet Ă©trange impression qui me dit que je dois continuer... et que ce qui semble ĂȘtre une fin n'est parfois qu'un autre commencement...
D'oĂč peuvent bien venir ces sensations Ă©tranges?

Elle regardait une étrange rose noire, mais qui semblait fraichement coupée, alors qu'elle avait été coupée bien des semaines auparavant...
Alors elle se fit une promesse...


Lorsque cette rose, se sera fĂąnĂ©e, et qu'elle se sera dĂ©sechĂ©e, alors, et seulement alors, sera venu le moment oĂč je devrais oublier...

DÚs lors chaque nuit, Cynthea déposa cette rose sur son oreiller tout prÚs de son visage, afin de sentir son parfum avant de s'endormir, la plongeant, ainsi, dans les souvenirs d'une vie passée.

Par Alanis le 18/12/2001 Ă  16:18:53 (#579395)

Tendres souvenirs qui peuvent ĂȘtre que le reflet d'une rĂ©alitĂ© prochaine... On ne sait jamais!

*espĂšre que la rose ne perdra pas de son parfum avant que l'archer se manifeste... Triste sort si le contaire arrive*

Vous le méritez tant Dame... ;)

Esclave

Par Lin Kendel le 18/12/2001 Ă  22:30:18 (#581638)

Dans un monde de douleur et de violence, dans un charriot immense couvert de lames et de piques, dans une cellule dont l'odeur Ă©loignerait un troll, un sĂ©raphin, qui n'est plus qu'une plaie vivante peut enfin s'enfoncer dans le sommeil. En mĂȘme temps que l'inconscient reprend le dessus, la douleur fait place au rĂȘve.




Autour de lui, un bleu immense et infini, omnubilant, envoutant, parsemé de nuages légers, et de rayons de soleil. La loque humaine qu'il est devenue est enfin libérée des douleurs de la chaire. Il marche en savourant chaque bouffée qui n'est pas emplie du goût du sang. Il apprécie la caresse du vent sur sa peau nue, qui ne présente plus de plaies ni d'équimauses. Il sourrit de ses lÚvres qui ne sont plus tumifiées ni couvertes de sang. Il regarde tout son saoûl ce bleu qui vient de remplacer le rouge.

Un peu plus loin il aperçut une forme, s'en approchant, il se retrouva nĂ© Ă  nĂ© avec lui-mĂȘme. Cette partie de lui-mĂȘme qu'il gardait cachĂ©e dans son esprit, et qui contienait toute son ancienne personnalitĂ©. EttonnĂ© de se retrouver nez Ă  nez avec lui mĂȘme il resta un moment silencieux. Son double se retourna et le regarda avec ce sourire constant qui Ă©tait son habitude Avant...


- Tu es moi ? Lui demanda-t-il, un peu déboussollé.
- Et toi tu es moi, lui répondit le séraphin, sans se départir de son sourire.
- Que fais tu lĂ  ? Tu as l'air de t'ennuyer. Remarqua le nouveau Lin, tout en inclinant la tĂȘte en mĂȘme temps que son interlocuteur.
- Oui, mais je dois attendre, fit le nouveau, d'un ton appaisant.
- Pourquoi ? questionna incrédulement l'esclave.
- Parce que des gens m'attendent, affirma-t-il, tout en l'observant.
- Les gens que je connaissais, Avant ? interrogea le premier.
- Oui, un jour tu t'en souviendras, finit l'apparition.

Puis comme si un éclair avait détruit ce rÚve, Lin fut ramené violemment à la réalité. La maßtresse était là pour s'occuper de nouveau de lui. Il faudrait bien faire ce qu'elle a dit si il ne voulait pas goutter à sa baguette. Oui, bien la servir, car elle le mérite. Car elle est sa magnifique maßtresse. Sa Délicieuse maßtresse.

Par Khain le 18/12/2001 Ă  22:39:36 (#581685)

L'hiver est rude...l'hiver est meurtrier..je suis navré pour vous Dame...

Cynthea...

Par Critias Ezeil le 19/12/2001 Ă  2:43:03 (#582682)

Saches que toujours je serais là, n'hésites jamais à me contacter.
PrĂ©sent Ă  jamais, un lien spĂ©cial nous uni, je ne saurais dire lequel, mais je te promet d'ĂȘtre lĂ  lorsque tu en auras besoin.

Et si cette rose jamais ne fanait ?
Je ne sais, peut-ĂȘtre qu'il existe quelque chose...

Non, cette idée est stupide, désolé de divaguer...

Par Talisman Tihana le 19/12/2001 Ă  2:48:53 (#582692)

*lit les proses* :lit: :lit:

Par PaleHadin Ezeil le 19/12/2001 Ă  3:32:33 (#582735)

:lit: :rolleyes:

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