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L'Odyssée... (Histoire)

Par Mercutio Lunos le 16/12/2001 Ă  0:24:29 (#560785)

Loin au large des terres de Goldmoon, le navire Esperion bravait les vagues soulevées par les bourrasques du vent, brisant les lames d'eau de sa proue. Le sombre ciel crachait la foudre autour du vaisseau, qui essayait de tenir le cap tant bien que mal tandis que sur le pont tout l'équipage était en branle, relâchant les câbles des voiles mutilés par les brises meurtrières. Parfois un cris venait briser le silence de mort qui régnait dans le néant des vagues couchant sur le navire, menaçant de l'engloutir.

Le capitaine, un peu gras, son tri dème depuis longtemps enfui aux mains du vent, révélant son crâne nu et ses sourcils broussailleux, tenait fermement la proue, dirigeant l’Esperion parmis le tumulte des vagues. La vigie se cramponnait au bois en haut du mât, criait des mots incompréhensibles, les yeux fous et les mains crispés. Puis ce fut la chute, les clous de sa nacelle s’étaient rompus, le balançant dans le vide comme un vulgaire pantin de bois. Il ferma les yeux, pensant que sa dernière heure était venue, il allait se fendre, soit dans l’eau dévastatrice ou sur le bois froid et meurtrier...

Au dernier instant une secousse, il pu sentir son bras happé par une main d’homme, son bras se désarticuler, puis quelqu’un le prendre par le fond de culotte, le hissant tant bien que mal sur le bord. Il sombra dans l’inconscience pendant qu’un des membres de l’équipage, un certain Mercutio, embarqué abord du navire marchand 2 mois auparavant, se tenait solidement aux cordages, essayant d’attraper la corde de la voile qui fouettait son autre bras ensanglanté, ne payant pas attention à la vie qu’il venait de rescaper. Étirant son bras le plus possible, il saisit la corde, puis monta prestement dans l’échelle de cordages pour attacher la voile, qui délirait en folie en haut du grand mât. À chaque instant un traître vent pouvait l’arracher de sa prise et le projeter dans la mort inévitable, or il fut chanceux. Mais à peine avait-il fixé la voile que des cordages rompirent, son seul point d’appui disparaissant sous ses pieds.

Il s’élança sur le mât, s’agrippant à lui de toutes les forces qui lui restaient. Il sentait des échardes du bois pénétrant sa chair, tandis qu’il vociférait contre les vents défavorables, les défiant de le terrasser au plus vite. Ils ne l’écoutèrent pas, et quelques temps plus tard, ils diminuèrent en intensité, ramenant peu à peu le calme sur le navire dévasté. Mercutio relâcha son étreinte et se laissa peu à peu glisser vers le bas, recouvrant le mât de son sang… Puis parvenu en bas, il s’écrasa de tout son poids sur les planches humides.



(La suite dès que j'ai le temps ;))

Duh...

Par Mercutio Lunos le 16/12/2001 Ă  4:22:36 (#562393)

(Mouais bon... pas le temps ce soir, donc la suite demain ;))

*Ă©crit et Ă©crit*

Par Mercutio Lunos le 16/12/2001 Ă  23:46:31 (#569108)

*Ă©crit*

Vos commentaires sont les bienvenus , et mĂŞme si vous n'aimez pas, dites le au moins :(
*terrible solitude sur ce post*

:sanglote:

(et la suite...)

Par Mercutio Lunos le 17/12/2001 Ă  2:17:37 (#570128)

Les membres de l’équipage, le croyant tous mort, s’avancèrent d’un pas triste et lent pour recueillir le cadavre du pauvre homme. Un matelot un peu plus optimiste que les autres colla son oreille à sa poitrine et s’écria :

-Il vit encore un peu! Amenons le Ă  lÂ’infirmerie.

Quelques solides moussaillons empoignèrent l’homme et le transportèrent jusqu’à la petite chambre qui servait d’infirmerie du bord. Là, la fille du capitaine, douée en médecine, arracha méticuleusement les innombrables aiguilles de bois qui parsemaient sa chair ensanglantée, puis banda les plaies. L’homme ne bougeait pas, car il était dans un comas profond. Mais le plus important, il était en vie. C’est par un beau matin qu’il s’éveilla enfin, la mer respirait la tranquillité et le vaisseau se laissait tranquillement bercer par les vagues, le soleil resplendissant de milles feux sur le bois chaud, comme le cœur des marins qui veillaient le sourire aux lèvres au bon fonctionnement de l’Esperion. À peine avait-il bougé de son lit que la fille du capitaine était dans la chambre, lui apportant un peu d’eau fraîche et un morceau de pain.

-Enfin vous êtes réveillé, cela fait des jours que vous n’aviez pas bougé, je commençais à me demander si vous alliez ouvrir les yeux un jour…

C’est alors qu’il l’a vu pour la première fois… Il était si ébloui de la vision qu’il avait, que sa main qui s’avançait pour prendre le pain tata le vide à quelques pouces de l’assiette. Il reprit ses esprits, ainsi que le pain, et lui parla un peu, entre deux bouchées. Une fois son maigre repas terminé, ils discutèrent, et firent connaissance.

Elle se nommait Marianne De Lys, fille du capitaine de l’Esperion, Gérald De Lys. Elle était plus ravissante qu’une sirène, ses longs cheveux châtains attaché derrière sa tête par un léger ruban bleu…. Bleu comme le ciel, bleu comme ses yeux, de saphirs étincelants…

Elle faisait la cuisine pour l’équipage, soignant les blessés qui venaient cogner à la porte de sa petite chambre. Elle aimait éperdument son père, et le suivait dans ses traversées depuis qu’elle était en âge de penser.

Une petite fleur qui poussait entre les planchesÂ…
Et pour Mercutio, une petite fleur qui poussait contre son cÂśurÂ…

BientĂ´t le capitaine entra dans la chambre, visiblement satisfait que lÂ’homme soit remis sur pieds. Il lui donna de nouveaux vĂŞtements et lÂ’envoya rapidement au travail. Un petit sourire complice Ă  sa fille, et il Ă©tait repartitÂ….

Regardant vers l'horizon, un petit sourire au lèvres, Mercutio souriait, le coeur léger...

Le soleil se couchait, dardant le bateau de ses derniers reflets...


-La souuupeuhh!

Il prit la direction des cuisines, et referma la lourde porte derrière lui...

Par Ambre Izoku le 17/12/2001 Ă  3:11:07 (#570311)

j'adore :)
:lit:

Par Mercutio Lunos le 17/12/2001 Ă  3:19:06 (#570323)

Merci :) *BISOUXXXXXX*

Par lothian le 17/12/2001 Ă  4:00:54 (#570432)

===hrp===
*n a qu un mot a dire*joli mercutio ;)
*en fait deux* :)

Par bonnye le 17/12/2001 Ă  4:13:17 (#570457)

clap clap clap !!! magnifique !!

Par Mercutio Lunos le 17/12/2001 Ă  14:42:21 (#572936)

Bah je continue alors :P

Par Fendlaynea le 17/12/2001 Ă  14:53:45 (#573028)

joli joli... *découvre ce texte*

(Quelques temps après ;))

Par Mercutio Lunos le 26/12/2001 Ă  23:58:59 (#616078)


Il ne pouvait y avoir de plus belle journée que celle qui s’en suivit; le soleil rayonnant illuminait le ciel et réchauffait les vents favorables gonflant les voiles à pleine capacité. Le navire était fluidement poussé sur l’onde des vagues, et le port de Braulac n’était plus qu’à quelques jours de navigation. L’équipage avait un bon moral, et Mercutio essayait tant bien que mal de trouver une excuse pour voir la belle Marianne, prétendant s’être blessé à l’épaule, ou d’avoir un terrible mal de ventre. Hélas le vieux capitaine ne s’en laissait pas imposer et Mercutio n’eu nouvelles de la jolie jeune fille qui ne semblait jamais sortir pour prendre de l’air, restant à l’abris des regards de l’équipage.

Quand la nuit fut venue, il se faufila à l’extérieur pour regarder la lune, et surpris le capitaine discutant avec sa fille. Restant dans un coin d’ombre, il attendit que le vieux marin s’en fut aller pour partir à la rencontre de Marianne. Elle fut un peu surprise de le voir arriver…


-BonsoirÂ…
-*sursaute* Mercutio? Je ne m’attendais pas à te voir à cette heure, tu es sensé dormir avec les autres…
-Je nÂ’avais pas sommeil, et dÂ’ailleurs je ne regrette pas dÂ’ĂŞtre sorti, je voulais tant te voirÂ…
-*paraissant troublée* C’est gentil… mon père ne veut pas que je sorte le jour, il a peur que je distrait son équipage.
-Il y réussit fort bien, je me demandais si tu étais encore sur le navire. Je suis rassuré de te voir ici.*sourit*

Elle sourit légèrement, comme pour lui donner confiance, mais il voyait que quelque chose semblait la tracasser…

-Quelque chose ne vas pas?
-NonÂ… tout vas bien, je te lÂ’assure.
-Tu en es certaine?
-Oui, jÂ’en suis certaine!
-Bien… désolé de te déranger *fait fit de s’en aller*
-Attend!
-*revient rapidement auprès d’elle* Oui charmante créature?
- :rolleyes: Tu dis ça à toutes les filles je présume…
-Non! Non.. je te lÂ’assure.*sourit*
-Je vais me marier.
-*air surpris*Ah oui? Avec qui?, cÂ’est un membre de lÂ’Ă©quipage?
-Non, bien sur que non! Même si ça m’empêcherait de…
-DeÂ…?
-De quitter l’Esperion… Père veut que je mette pied à terre, il m’a promit à un riche baron qui habite justement à Braulac…
-Po.. pourquoi? Tu nÂ’es pas bien ici?
-Si! Plus que jamais!, mais Père dis que les temps sont dures, et que la navigation devient dangereuse. Je ne connais même pas l’homme avec qui je vais me marier, tu comprends?
-Je comprend…hélas…Marianne?
-OuiÂ…?
-Je dois te dire, avant que tu partesÂ… queÂ… queÂ…*soupire*
-Que veux-tu me dire?
-Je t’aime, Marianne, depuis le premier jour, où j’ai ouvert les yeux devant un rêve plus magnifique que la réalité. Depuis que ce rêve m’a sauvé la vie, depuis que je sais qu’une personne aussi douce et attentionnée, et belle! existe dans ce monde. Mais je ne suis qu’un vulgaire étranger, et tu as l’étoffe d’une princesse, le sourire d’un ange, la voix de la sirène, la grâce d’une déesse, le cœur de…

-*mettant un doigt sur sa bouche* Tais-toi gros bêta! *rit, mais baisse la tête, qu'elle finit par relever, le regardant dans les yeux* Ce sont de bien belles paroles, mais elles ne changeront rien, je doute que tu puisses convaincre mon père, il est

-*ensemble* Aussi tĂŞtu quÂ’une mule
Ils se sourirent l’un à l’autre, puis se détournèrent pour regarder les étoiles. Une brise fraîche vint s’immiscer entre les deux, les portant à se rapprocher un peu plus… Il profita de cet instant pour passer un bras autour de sa taille, pendant que tous deux observaient en silence le firmament illuminé. Sa tête devint lourde et elle l’appuya sur son épaule, pendant qu’il caressait doucement ses fins cheveux. Soudain il se rendit compte qu’elle s’était endormie…

Lui souriant tendrement, il l’a pris dans ses bras et l’a reconduit doucement dans sa chambre. La déposant dans le lit, il l’a couvrit des draps frais, déposa un baiser sur son front, puis se retira en silence…

WAHOU!

Par Tristesse le 27/12/2001 Ă  3:35:32 (#616720)

Une belle histoire d'amour! :amour:

Par Mercutio Lunos le 15/1/2002 Ă  23:19:50 (#723596)

*reprend sa plume*

Au fait merci Dydou pour la signature, je l'adore :amour:

Par Faladorn le 15/1/2002 Ă  23:24:52 (#723621)

Pas mal :)

Et voici la suite en direct ;)

Par Mercutio Lunos le 16/1/2002 Ă  1:28:28 (#723962)

Le lendemain fut particulièrement froid et une brume épaisse flottait sur la mer. Alors que l’Esperion fendait les flots avec rapidité, les membres de l’équipage vaguaient à leur occupation dans la cale. Les autres se réveillaient doucement ou prenaient tranquillement leur part du déjeuner. Le pont était désertique…
L’homme de la vigie était tout de même à son poste, couvert d’une grande peau qui l’abritait des vents froids. Le capitaine toujours présent fixait calmement l’horizon. Il avait une apparence de statue de pierre, mais ses deux puissant bras tenaient fermement le cap.

Son assistant montait vers lui pour prendre le relais, mais il se figea soudainÂ…


-*bégayant* Cahhh Capitaine…!
-Qui a t’il? Allez bouge je tiens à mon petit déjeuner!
-Non! En arrière, en arrière!!


Surpris par le ton affolé du marin, le vieux capitaine retourna lentement le cou, pour voir avec horreur qu’un autre navire les rattrapait par derrière, portant la bannière noire.


-Tout le monde sur le pont! Branle-bas de combat!

Le vieux marin dégaina son large cimeterre et attendit sur le pont, pestant contre le sombre vaisseau qui s’approchait de L’Esperion. Répondant à l’appel, tous les hommes valides, incluant Mercutio, empoignèrent armes et boucliers et se ruèrent dehors pour tenter de repousser la menace. Bientôt les grappins apparurent et le combat commença…

Dans des cliquetis de métal, les hommes du capitaine Gérald de Lys firent preuve d’un courage exceptionnel. Mais le courage n’était pas tout, les pirates étaient fort plus nombreux. Mercutio tant qu’à lui se donna corps et âmes pour éviter que le vaisseau marchand ne tombe entre les mains des brigands. Il pestait de rage pendant que certains criaient tout haut Brehan! Brehan!. Il paraît assez agilement les coups, et assenait des coups de fléau aux plus téméraires… il ne comptait plus les têtes fracassés, les corps qui jonchaient le pont, tant ceux des brigands que des braves hommes. Il aperçut quelque chose au milieu du combat et disparut, usant du sort d’invisibilité qu’il se rappelait encore.

Le sang giclait à profusion et une odeur macabre emplissait les narines de ceux qui restaient debout. Le capitaine se débrouilla lui aussi fort bien et parvint à trucider ceux qui s’étaient laisser tromper par son embonpoint et ses cheveux grisonnants. Les pirates étaient maintenant inférieurs en nombre et la bataille semblait être gagnée, mais Gérald de Lys vu tomber de ses meilleurs hommes, transpercés avec une horrible précision par des flèches à empennage noir. Il saisit rapidement un bouclier des mains d’un des vaincus et bloqua juste à temps la flèche qui se ficha violemment dans le bois…

(encore une suite ;))

Par Mercutio Lunos le 16/1/2002 Ă  22:29:33 (#729052)


C’est alors que le commandant du vaisseau ennemi, le très connu Zirvile Srica, se montra que l’espoir s’amenuisa, surtout qu’il était accompagné d’un habile archer. Il ricana fortement tandis que les flèches s’abattaient avec fureur sur les pauvres hommes de l’Esperion.

Heureusement, Mercutio l’avait entrevu et était monté incognito sur le galion pirate. Réapparaissant juste à côté de l’archer, il lui balança le fléau en plein torse, le projetant dans les eaux, vers une fin atroce… Le maître pirate fit volte-face et dégaina rapidement sa fine lame. Il bondit sur le voyageur et le frappa d’estoc et de taille avec une agilité terrifiante. Mercutio para la plupart des coups mais vit l’instant d’une seconde la lame de son ennemi revenir à la charge en sa direction. Il recula juste à temps mais l’extrémité de la fine lame vint lui faire une entaille dans le visage, mettant son œil à vif.
Il hurla de douleur pendant que Zirvile ricanait de satisfaction et préparait sa nouvelle attaque. Sachant qu’il allait à sa perte, Mercutio, dans un dernier effort, lança son fléau avec telle force que les chaînes s’enroulèrent autour du cou de son adversaire, qui bascula sous le poids de l’impact. Le terrible Zirvile Srica leva en horreur les yeux vers son bourreau, qui lui trancha net la tête, mettant fin à son règne de terreur sur les mers d’Althéa.

Vainqueur mais à moitié vaincu , Blackar retourna sur l’Esperion pour faire la fête avec les survivants, mais il compris bien vite quand il vit la mine du capitaine De Lys que quelque chose n’allait pas. Il craint le pire et couru à l’intérieur pour voir si il était arrivé malheur à la douce Marianne…

Quelle ne fut pas sa surprise quand il tomba nez à nez avec la belle qui achevait un de ses adversaires, un autre pirate étendu mort à ses côtés… Il remarqua aussi que ses vêtements déchirés ne la couvrait presque plus et l’embarassement se lut sur son visage. Mercutio détacha sa cape et s’empressa de la recouvrir, puis il porta la main à son oeil qui lui faisait toujours mal.

Elle allait rentrer à nouveau dans sa chambre pour se vêtir quand elle poussa un cris d’horreur. Mercutio, alerté par ses cris, vint la rejoindre et constata à son tour que le navire était en train de sombrer, sûrement à cause d’une brèche ouverte volontairement, ce qui expliquait la triste mine du capitaine Ils sortirent tout deux sur le pont , rendu beaucoup plus bas que celui du navire pirate. Le père de Marianne les héla de s’accrocher aux grappins pour monter à bord ce qu’ils furent avec hâte…

Par Zounours le 16/1/2002 Ă  22:33:01 (#729068)

:lit:

(la suite, ou ce qu'il faut faire pour respecter sa signature)

Par Mercutio Lunos le 21/1/2002 Ă  2:37:45 (#754569)

C’est avec tristesse et mélancolie que les survivants regardèrent l’Esperion creuser lentement sa tombe dans les eaux. La cargaison de Gérald de Lys n’arriverait jamais à bon port…

Mercutio retira sa main et laissa découvrir son œil, qu’il ne pouvait maintenant plus fermer qu’à moitié, saignant encore un peu des plaies qu’il avait accumulées. Marianne vint le voir, examina la plaie avec inquiétude, puis s’exprima…


-Je ne suis pas guérisseuse, mais je puis te dire que tu ne pourra pas garder ton œil, il risque de s’infecter… il faudrait cautériser la plaie, hélas je ne puis faire mieux.

Mercutio eu une pensée pour l’étonnant MAeslin, qui aurait sûrement pu régler ce fâcheux problème. Pensée inutile, puisqu’il était à des milliers de lieues de là…


-Bien, mais je veux que ce soit toi qui le fasse, je tÂ’en prieÂ…
-*sourit*Je peux toujours essayerÂ… mais il faut du feu, et je doute quÂ’il y en ai par iciÂ…
-On peut toujours se débrouiller!, s’exclama Gérald.

Pendant qu’il essayait de récupérer, les marins restant s’engouffrèrent à l’intérieur du Fourbe Voyageur, tel que l’avait baptisé son ancien capitaine. Il y avait un foyer de pierres et de fer dans la nef, et on alluma un feu. Pendant que deux hommes amenaient la chaudière remplie de braises, les autres partirent inspecter la cale…

Marianne retira doucement l’épée incandescente des braises, puis approcha de Mercutio…


-Ne bouge pas, ça vas te faire très mal…je, je m'excuse...
-Tu n'a pas Ă  t'excuser, mais fait vite je t'en prie...

La lame brûlante s’approcha de son visage en sueurs, puis vint se déposer sur la peau de son oculaire. La peau fondit dans un bruit infernal, Mercutio serra les dents, pleurant de son autre œil, mais il ne broncha pas. Marianne retira la lame de son oeil, ou plutôt de la peau rougit et fondue qui le remplaçait.

Des cris de joie retentirent de l'intérieur du navire.

Les marins venaient de découvrir de quoi leur rendre le sourire. En effet, en plus de la grande cargaison de viande salée, de pain et de vin qu’ils trouvèrent, les membres de l’équipage mirent main sur un fabuleux trésor, sûrement fruit des nombreux pillages qui avaient fait la renommée de Zirvile Srica et ses hommes. Marianne pour sa part trouva de somptueuses robes, et ne manqua pas d’impressionner les membres de l’équipage par ses nouveaux atours. Ils allaient pouvoir rejoindre Braulac en tout quiétude… et Marianne pourrait épouser celui à qui elle était promise… au grand malheur de notre ami.

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