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L'Histoire d'une étrangère... (suite)

Par Ostrane le 12/12/2001 à 21:08:52 (#539133)

( Le début du récit se trouve ici )

... C'est après une brève perte de conscience qu'Ostrane put constater en ouvrant de nouveau les yeux de nombreuses taches de sang éparses sur sa peau d'ordinaire immaculée et à présent meurtrie. La vision encore un peu floue, elle put néanmoins distinguer un sourir satisfait sur les lèvres de la Matriarche sanglante :

- Ta pierre n'a pas brillé Ostrane et tu as su endurer les coups ! L'Haruspice t'habite donc vraiment...

Malgré l'extrême faiblesse de l'archère, elle put balbutier ces quelques mots venus marquer son étonnement :

- Ma... ma pierre ?

Sa question eut pour toute réponse un leger rictus et après avoir soigné par quelques incantations mystiques Ostrane, Belladonne l'empressa de se revêtir.

Le soleil n'avait pas encore fait paraitre ses rayons. Très vite Ostrane se retrouva seule ; elle n'avait pas bien réalisé ce qu'il venait de se produire ni ce que cela pourrait engendrer... mais pour elle, tout ceci n'était qu'un détail, une façon d'arriver à ses fins. Sa seule et unique ambition pour l'heure était de gagner l'île de Raven's Dust afin de cotoyer les plus grands cartographes du Royaume dans le but de retrouver son île natale Aparnos.

La voie qu'elle avait eu à choisir n'était pas pour l'aider au mieux, mais c'était celle qui s'était offerte à elle en premier lieu... celle qu'avaient suivie la plupart des haruspiciens, celle que Kalastor invitait à prendre ! Puis après tout, ce n'était un secret pour personne, Ostrane n'éprouvait pas de grandes affinités envers les représentants de l'autorité royale, quelle qu'elle soit. Les nobles et les royalistes en tous genres bien qu'elle ne prêta aucune espèce d'importance aux affaires politiques de ce Royaume, n'étaient pas faits pour lui plaire outre mesure.

Il ne lui restait désormais plus qu'une marche à gravir pour accèder à Raven's Dust, mais pas des moindres. Il lui fallait entreprendre une longue traversée d'Arakas jusqu'aux montagnes du nord pour ensuite pénétrer au plus profond de la caverne de Jarko afin d'échanger une lame qu'elle avait confiée au "Fouineur" contre un parchemin magique qui la mènerait directement sur l'île.

De par son statut de hors-la-loi dans les limites du duché, Ostrane profita de la nuit et du sommeil des villageois pour se rendre à Windhowl et y récupérer cette lame obscure qu'elle avait acquise au prix de maints efforts. Une fois arrivée devant les grandes murailles de la ville, elle prit soin d'entrer par le port afin d'éviter le poste des Gardiens. Elle se présenta enfin face à l'échoppe cloitrée du dit "Fouineur" ; quatre coups tel qu'il avait était convenu furent frappé sur le bois sombre de la porte.


- Mmmmmm ?
- C'est Ostrane.

Le grincement de la porte fit serrer les dents de l'archère qui rapidement après avoir jeté un oeil alentours, pénètra dans la bâtisse.

- Cette porte est aussi discrète que tu es honnête mon ami.
- Allons allons... je ne suis pas d'humeur cette nuit ! Ces satanés Gardes Royaux ont intercepté m'a-t-on rapporté le convoi qui devait m'être remis. Je vais devoir puiser dans mes reserves cette semaine et faire face au mécontentement de mes clients... et Sélène sait s'ils savent exprimer leur mécontentement...

Le Fouineur accompagna ses dernières paroles d'un petit geste de la tête désignant un trou béant dans un de ses murs intérieurs ce qui na manqua pas de faire sourir Ostrane.

L'homme était trapus, court sur patte, plutôt repoussant et observait toujours avec espièglerie à l'aide de ses yeux plissés ses interlocuteurs. Un personnage auquel Ostrane s'était vite attachée. Il poursuivit :


- Enfin passons. Que veux-tu Ostrane ? De nouvelles flèches ? Il me semblait pourtant que...
- Non non, je voudrais simplement récupérer l'épée que je t'ai confiée il y a de cela quelques jours.
- Ah je vois... cette sombre épée que tu as injustement refusé de me céder ! Y as tu réfléchi depuis notre dernière entrevue ? Je suis prêt à monter à 15000 pièces d'or !
- Allons, n'insistes pas vieille crapule, puisque je te dis qu'elle m'est nécessaire...
- Bien bien, restes donc là, je m'en vais la quérir.

Le Fouineur disparut alors sous une trappe finement dissimulée dans son plancher et en ressortit quelques minutes plus tard l'épée méticuleusement enroulée dans un tissu gris.

- Voilà ! Je ne sais ce que tu vas en faire mais saches qu'elle vaut son pesant d'or, parole d'amateur !
- Elle représente bien plus à mes yeux.

Ostrane se saisit de la lourde lame et fit un large sourir, un de ceux auquel aucun homme ne put résister.

- Je te remercie l'ami... à charge de revanche !
- Oui oui... tu sais où me trouver...

Ostrane poussa lentement la porte afin d'en limiter le grincement. Le Fouineur avant de la voir totalement disparaitre dit à voix basse :

- Et n'oublies pas...
- Je sais, quatre coups !

Ostrane s'évapora dans la nuit encore sombre et partit sans plus attendre à travers les sentiers d'Arakas.

( à suivre... )

Par Ilren le 12/12/2001 à 21:44:22 (#539379)

( :lit: :lit: :lit: Ca commencait a me manquer ! Bonne continuation )

Humm....

Par GeoLandis le 12/12/2001 à 21:48:24 (#539402)

*attends le moment de l'histoire ou Ostrane parlera de sa folle course contre la montre pour se marier avec lui...lorsque Lilly arriva ...dommage*
;) :p

euh, au faite: :lit: :lit: :lit: et j'ai aimé, comme a l'acoutumé.

A Pluche!©

Par Ostrane le 23/4/2002 à 14:23:17 (#1332494)

La jeune archère entama donc une longue marche vers les montagnes du Nord où était dit être terré un sombre nécromancien avide de pouvoir du nom de Jarko.

Toutes ces rumeurs, qu'elle avait de bonnes raisons de croire, n'étaient pas faites pour la rassurer mais tant bien que mal, Ostrane essayait de ne pas céder à ce sentiment auquel elle était peu habituée : la peur.

Son cheminement à travers les sombres forêts, les sentiers sinueux et les camps disséminés de gobelins se fit non sans effort et c'est épuisée qu'elle arriva après deux jours de marche, ne fermant l'oeil qu'aux heures où la Lune brillait de tout son éclat, au versant de ces fameuses montagnes, qu'on surnommait "Montagnes de Jarko". Rares étaient les jeunes intrépides qui osaient s'aventurer dans cet obscur massif rocailleux ; Heureusement, Ostrane put trouver son chemin rapidement grâce à l'aide de quelques habitués des lieux ayant fait de ces montagnes leur centre d'entraînement quotidien. Ainsi, munie d'une torche cédée par l'un de ces aventuriers, Ostrane pénétra dans la grotte où elle était censée trouver le Chef des Orcs renégats ; tombés, avait-elle entendu dire, sous le contrôle de ce mystérieux nécromancien.

Après quelques heures d'errance sur le qui-vive, elle atteint enfin le dernier sous-sol où elle trouva rapidement cet Orc. Il suffit à Ostrane de défaire de son linceul gris la sombre épée qu'il renfermait, pour que l'Orc, écumant de bave s'en saisisse violemment sans prononcer un seul mot, si ce n'est quelques rugissements gutturaux. Ostrane par prudence, bien que tenant fermement son arc à la main, laissa l'Orc renégat à sa contemplation sans bouger. Ce n'est qu'après quelques secondes, lorsque l'Orc remarqua la présence encore de l'archère, qu'il porta la main à sa ceinture pour en dégager un parchemin usé et plié qu'il jeta, dans un grognement rauque, aux pieds d'Ostrane. Sans plus attendre, elle ramassa le parchemin et l'ouvrit avec avidité mais lorsque ses yeux parcoururent les quelques lignes qui le noircissaient, des larmes de rage, de déception et de fatigue lui montèrent aux yeux. L'écriture filant le long de ce bout de papier froissé était une écriture runique, inconnue d'Ostrane. Raven's Dust ne s'offrait encore à elle... il lui fallait trouver à présent un maître versé dans l'art des écritures.

En proie à une grande désillusion qui ne tarda pas à devenir de la colère, Ostrane serra encore plus fermement son arc et devant trouver un exutoire, leva son regard en même temps que son arc vers cet Orc hagard face à sa lame obscure. Avant qu'Ostrane ait eu le temps de décocher sa première flèche, l'Orc, moins stupide qu'il n'y paraissait ou bien habité de véritables instincts de survie guerriers se rua sur l'archère dans un râle assourdissant, brandissant sa nouvelle conquête avec fureur. Cependant, la force de l'animal n'égalait pas la rapidité de l'archère et avant que l'Orc n'abatte par manque de précision son épée sur une roche, une flèche vint se planter au beau milieu de son bas-ventre marquant la fin de sa course et par la même occasion de sa vie de reclus. A l'instant même où la bête fermait les yeux pour la dernière fois, Ostrane ressentit une étrange sensation... comme si subitement, elle venait de s'assombrir ayant laissé libre cours à son désir de tuer. Toutefois, Ostrane n'y prêta guère plus attention et sans perdre un instant se précipita à grandes enjambées hors de cette grotte, de ces montagnes maudites...


( à suivre... )

Par Tristesse le 23/4/2002 à 14:28:18 (#1332516)

:lit:

Par Faladorn le 23/4/2002 à 14:37:13 (#1332560)

( Super,je croyais que tu avais disparue :) )

Par Elrond Alantis le 23/4/2002 à 19:36:55 (#1334360)

( Youpi elle est de retour ;) et c'est toujours aussi interessant allé, je la relit une fois depuis le debut ;) :lit: :lit: )

Par Ostrane le 25/4/2002 à 15:32:46 (#1344132)

Les premiers rayons de soleil caressaient les toits de chaumes surplombant la ville de LightHaven et les échoppes ouvraient leurs portes aux éventuels clients matinaux.

Ostrane avait passé cette nuit dans une chambre de la Taverne, une nuit agitée où s'étaient mêlés en des songes cauchemardesques d'étranges avertissements sur les Haruspiciens, de sombres prophéties sur son père et de vagues images du vieux Sendrilos.

Le vent frais de l'océan avait cependant en partie chassé ces pensamores qui depuis son réveil ne l'avaient quittée. Ostrane devait se consacrer à une seule quête désormais : trouver personne apte à traduire ce parchemin. La journée s'annonçait longue ; comme toutes celles qu'elle avait eu à passer sur ces terres depuis son naufrage.

Les prêtres sont érudits avait-elle pensé et toujours prêts à rendre service. Ainsi, après s'être rafraîchie à la fontaine, elle prit la direction du temple, vérifiant qu'elle était toujours en possession de ce précieux parchemin qui était la première clef de son retour à Aparnos.
Arrivée aux abords de l'immense édifice, elle remarqua un portail luminescent, dont elle aurait juré qu'il n'était pas présent la veille. Il faisait face à l'échoppe de Sigfried. Intriguée, elle s'enquérit de savoir ce que c'était et fut surprise d'obtenir comme réponse d'un passant :


- Ca ma jolie donselle, ce sont les Geôles ! Sécurisées magiquement par le Mage Royal en personne !
- Et il suffit d'y pénétrer pour s'en rendre captif ? Demanda Ostrane naïvement.
- Héhé... non ma petite ! Par ce portail, on entre en simple visiteur. Fort heureusement...
- Oh... et qui a le malheur de n'y être simple visiteur présentement ?

Subitement l'homme s'approcha et dit tout bas :

- Celle qui fit très certainement autant de victime que le Roy a d'heures de sommeil dans une année... Amour.

Le nom de l'archère, qu'elle avait déjà entendu prononcé avec ce même ton craintif et à la fois respectueux dans l'Auberge de Windhowl n'était pas sans éveiller quelque intérêt chez elle. D'un simple sourire elle remercia son informateur et entreprit, obnubilée par la seule pensée à présent de rencontrer cette si redoutée Amour, de pénétrer dans cette prison, oubliant alors son intention de faire traduire son parchemin au plus vite.

Approchant lentement sa main du portail, elle éprouvait une certaine appréhension. La magie semblait puissante et elle n'y était que peu habituée. Sendrilos avait bien essayé de lui apprendre quelques sorts mais elle avait toujours refusé de s'investir dans cet art mystique. Des plus hésitantes, il aura fallu qu'une bande de drôles, tout au plus âgés de 6 ou 8 ans, la bousculent au passage dans leur course ponctuée de chamailles d'enfants pour qu'elle se retrouve dans cet endroit sombre, nauséabond et peu sécurisant qu'était la Prison Royale. Elle ne voyait pratiquement rien et n'avait plus de torche dans son sac. Plusieurs cellules l'entouraient ne présentant qu'une lourde porte froide... comment allait-elle pouvoir signaler sa présence à cette Amour ? Que lui dirait-elle ? Avait-elle quelque chose à dire après tout ?


( à suivre... )

Par Faladorn le 25/4/2002 à 15:45:09 (#1344211)

:lit:

Par Melchior le 3/5/2002 à 9:50:56 (#1389157)

:lit: :lit:

Par Ostrane le 3/5/2002 à 13:26:46 (#1390413)

Ses pas se faisaient hésitants, Ostrane ne savait trop où se diriger quand elle perçut un léger son... celui d'une plume grattant un papier.

Il aurait pu s'agir de n'importe qui et pourtant Ostrane avança d'un pas décidé vers la cellule d'où semblait provenir le bruit et y colla l'oreille. Le son venait de s'arrêter laissant place à un lourd silence.


- Qui es-tu ?

Cette voix féminine, dure et douce à la fois, avait fait sursauter Ostrane. Elle se retourna comme pour se convaincre que cette question était bien celle de la prisonnière et comme prévu n'aperçut personne. Etrangement, Ostrane se livra en toute confiance.

- Ostrane, jeune archère fraîchement débarquée sur Goldmoon...
- Voilà ce qui pouvait t'arriver de pire Ostrane. Adieu.
- Ad... ieu ? Déjà ? Mais...
- Mais ?
- Je venais vous voir et...
- Et ?
- ... et j’espérais faire plus amples connaissances.
- Puis-je savoir pourquoi ? Est-ce si amusant de compter parmi ses relations une femme rendue coupable de plusieurs morts ?

Ostrane marqua un temps. Elle n'avait plus de doute quand à l'identité de la prisonnière, il s'agissait bien d'Amour. Très vite elle comprit qu'elle ne pouvait pas s'en tenir à un échange de politesses si elle souhaitait lier amitié avec cette archère dont le charisme dépassait la porte en fer qui les séparait. Elle entreprit donc de s'aventurer sur le même terrain qu'Amour ; répondre par des questions, jauger son locuteur, se mesurer à elle et gagner son estime. Ainsi, Ostrane reprit :

- Amusant ? Non, mais voilà qui pourrait être enrichissant. Vous ne me donnerez pas tort, n'est-ce pas ?
- Enrichissant... pour toi uniquement je crains.
- Doutez-vous que je puisse vous apporter quelque chose ?
- Qu'as-tu à m'apporter ?
- Une oreille attentive.

C'était au tour d'Amour de marquer un temps. Otrane gagnait du terrain.

- Une oreille attentive dis-tu... et quelles paroles devrais-je y glisser ?
- Toutes celles qui me feront vous connaître davantage. J'ai pu constater la renommée dont vous étiez l'objet et elle se suffit à elle-même pour susciter en moi la curiosité et la fascination. Je ne vous le cache pas.
- Inutile de me le cacher, je l'avais bien deviné Ostrane. C'est étrange comme lorsqu'on a du sang sur les mains, les regards changent ! On devient soit un monstre, soit un dieu.
- Vous êtes pour moi les deux. Paradoxe enivrant qui m'attire inexorablement jusqu'à vous... voilà pourquoi je suis là.

Un silence de nouveau se fit. De toute évidence, Amour ne s'attendait pas à recevoir telle réponse et Ostrane se demanda si ses propos avaient été fatals pour elle ou si au contraire ils avaient été décisifs. La réponse d'Amour vint soulever tout doute présent dans le coeur d'Ostrane :

- Je ne sais pourquoi Ostrane et peut-être le découvrirai-je plus tard mais... reviens demain, à la même heure.
- Bien. A demain.

Un fin sourire illumina le visage d'Ostrane et d'un pas lent, l'archère visiblement ravie, sans trop savoir pourquoi, se dirigea vers cet autre portail qui la mènerait elle ne savait où...

( à suivre... )

Par Ostrane le 14/10/2002 à 17:08:13 (#2334236)

Quelques temps passèrent ; quelques temps pendant laquelle chaque jour, à le même heure, Ostrane rendait visite à cette charismatique archère qui au fil des discussions se livrait de plus en plus. Chaque rencontre était plus intense que la précédante, une magie opéraient entre les deux femmes. L'une cédait son savoir et son expérience tandis que l'autre se nourrissait de fascination et d'admiration.

Ce jour d'hui, Ostrane avait un peu de retard. Retenue par un Garde Royal un peu trop curieux, elle avait dû user une nouvelle fois de ses sourires charmeurs pour s'en défaire. Lorsqu'elle pénétra dans la geôle, sous l’œil toujours aussi las du gardien, elle s'attendait à souffrir les remontrances d'Amour qui ne supportait aucun retard mais il en fut tout autrement car la jeune archère se retrouva confrontée à une cellule béante et vide :


- Gardien, pourquoi cette cellule est-elle vide ? Où est donc votre prisonnière ?
- Qu'est-c' j'en sais moi ! Partie. Plus là ! Et voilà tout !

Le visage d'Ostrane, dans une candeur évidente, s'illumina :

- Elle a donc été libérée ? Sa peine a été écourtée ?

Le Gardien, qui en savait bien plus qu'il ne voulait en dire, esquissa un sourire malsain et calculateur :

- Oh que non ! J'sais pas où elle a bien pu aller... mais pour sûr qu'elle a quitté ces barreaux pour d'autres !

Ostrane demeura de longues secondes silencieuse et dépitée. Ne sachant que faire ni où chercher, consciente qu'elle venait de perdre Amour pour quelques temps, elle s'engouffra comme pour s’enivrer du parfum de son égérie dans sa cellule. Le Gardien n'y prêta pas attention ce qui permit à Ostrane de faire un rapide tour des lieux.

Cette brève entreprise ne fut pas vaine car dissimulés dans un renfoncement du mur Ostrane découvrit divers feuillets reliés entre eux et une note à son attention. L'ensemble de feuillets s'avérèrent être une sorte de journal intime quant à la note, elle disait ceci :


Ostrane, si tu trouves ces quelques mots c'est que je serais partie vers d'autres sombres endroits encore plus insalubres et putrides que ceux-ci. Cette menace planait sur moi depuis plusieurs semaines si mon attitude envers les gardiens de ce taudis ne s'améliorait pas. Menace enfin mise à exécution. Rends-toi à LightHaven où je souhaite que tu récupères quelques effets personnels. Garde les précieusement, ils seront garants de mon retour proche ou lointain.

Amour.


Ostrane ne fit qu'une lecture de ces phrases et les engouffra ainsi que le journal dans sa manche avant de quitter précipitamment la prison.


( à suivre... )

Par Faladorn le 14/10/2002 à 20:10:04 (#2335561)

Il etait temps !!

:lit: :lit:

Au risque de me répéter :p

Par Ilren le 14/10/2002 à 20:23:18 (#2335634)

Ca commençait à me manquer :lit: :D :lit:
*n'a pas loupé un épisode depuis le début*

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