Un homme dans une armure...

Par Raker le 12/12/2001 à 1:32:29 (#533406)

Un escalier sombre dans un nuit noire,
Cet escalier est celui d'une tour, grande tour remontant vers les cieux infinis,
ses marches sont noires, tout comme l'armure du chevalier qui vient de s'engager dans celles-cis,
Il est grand, il avance d'un pas lent, il est vetu d'une armure de plaque qui lui recouvre la moindre parcelle de peau, le moindre coin sensible qui pourrait le conduire a une defaite mal prevenue.
Au travers de son haume l'ont peut entre-apercevoir comme un leger rictus qui lui couvre les levres, tel un poison qui sort de la gueule d'un serpent.
Son armure est entierement recouverte de runes, elles sont etranges et peu visible, mais elle aparraissent de temps en temps avec les jeux de lumieres.
Il apparaitrait surement a tout mage erudit que cette armure est l'oeuvre du chaos et qu'il ne peut rien en sortir de bon, ni de son porteur.

Derriere lui défilent une série de lucarnes laissant passer les quelques fragments de lumieres de lune qui arrivent a penetrer l'obscurité.
La nuit est belle et étoilée, on entend au loin les maigres habitants de la foret se livrer a leur activités nocturnes...

Le chevalier, ou plutot l'homme, continue sa descente de ces noirs escaliers, ils sont interminables et ne finissent jamais, descendant durant plusieurs dizaines de minutes vers les sous sols de la tour d'ou proviennent des hurlements de terreurs.

Aprés sa longue descente, il arrive enfin au bout, la porte qui est devant lui ouvre sur une vaste salle, mal eclairée par quelques torches en fin de vie.
Aprés avoir lentement ouvert cette porte, il commence sa marche vers le fond de la piece, lentement comme dans les escaliers.
Le cliquetis de son armure résonne au travers de la piece pourtant abondammant meublée, essentiellement de livres marqués de differents sceaux, prouvant, en quelques sortes, que l'homme en question est un erudit, et que son armure est sans aucun doutes son invention la plus belle.

En s'avancant dans la piece, il commence enfin a apercevoir l'origine des cris de douleurs.
Ce sont de pauvres malheureux, encore entier, qui se doutent malheureusement de leur funeste sort.
L'homme a l'armure degaine soudain une sombre lame, grande et noire, du foureau qu'il portait du coté gauche de sa ceinture.
D'une main leste, il la laisse se poser delicatement au sol et la fait racler de plus en plus fort, soutenant son bruit strident de son rire sordide, elle finit son etrange course au niveau du cou du premier des trois prisonniers, celui qui etait le plus a droite.
Il enfonce tout doucement le bout de sa lame, comme pour tater l'epaisseur de la chair, fais une egratignure et enleve son épée pour laisser couler le peu de sang qui sort de cette legere plaie.

Tout en regardant l'extreme bout de son épée d'un regard rieur, il se retourne comme pour aller chercher quelque chose sur la table situé quelques metres derriere lui.
Soulagé que sa mort n'arrive pas aussi tôt qu'il le pensait, le prisonnier lache un grand soupir...

Soudain, l'homme reviens a grande enjambées sur ses pas, se retourne et tranche aussi sec la gorge du malheureux, sa tete tomba et comme elle roulait, elle alla finir sa course dans un sombre recoin ou etaient entassé d'autres cranes, ceux-cis sans chair, comme si l'homme n'en etait pas a son coup d'essai.

Se décalant d'un pas vers la gauche, il regarde maintenant le second homme, vraissemblablement drogué, il ne bouge plus mais a pourtant les yeux ouvert.
Il semble comme déja mort, vidé de son ame, mais il semble que ce soit plus le corp que l'ame qui interesse son bourreau.
D'un geste précis, il leve son épée, prononce quelques paroles dans un dialecte inconnus et laisse violemment tomber son épée sur sa victime, la tranchant en deux comme l'on coupe un légume.
Avec la lame de son épée il ecarte les deux parties du corp enchainé et laisse tomber a terre les entrailles chaudes et puantes du corp fraichement tué.

Avec une velocité surprenante sort alors un chien énorme d'un coin de la salle, regardant les restes du corp comme attendant une quelconque part de ce qui semblait pour lui etre un festin.
L'homme en armure regarda le chien, et d'un geste de la main, lui laissa le passage vers l'ama de chair fumantes, chose que la bete ne laissa pas passer plus longtemps qu'une seconde entre ses crocs, avant de regagner sa niche, le ventre plein, l'esprit heureux et les babines pleines de sang.

Lorsque il s'avanca vers sa troisieme victime, il vut qu'il avait été temoin de la fin de ses camarades de chambrée et, d'une nature sensible, avait sombré dans la folie instantanement pour ne pas avoir a faire face a cette monstruosité.

Ce bourreau en armure le regarda d'un air intéréssé, lacha son épée qui frappa contre le sol et s'approchant de sa troisieme vitime il tendait la main pour le toucher.
Tendrement, il lui passa la main sur l'epaule, remontant dans ses cheuveux, les caréssant avec l'amour d'un mère, les doigts ecartés et legers comme des plumes.
Il agrippa alors ces cheuveux de ses deux mains, et tirant avec une force surhumaine, probablement celle d'un dieu, il arraché la calotte craniene de cette chose folle qui poussait des hurlements.
Amenant ses deux mains dans le crane, il en retira la cervele et la posa dans un bol qui etait sur la table au centre de la piece, achevant ainsi son troisieme massacre.

Tenant a plat ses deux mains au dessus de la cervelle, il incante une formule, et d'un geste vif il enleva son haume laissant apparaitre un beau visage d'homme aux cheuveux blancs, l'air triste mais avec ce leger rictus qui lui etait si caracteristique.
Il attrapa une chaise, la deposa a coté de lui, s'assit dessus et commenca ainsi ce qui semblait etre pour lui un fabuleux festin et pour le rat qui l'observait la fin d'un temoignage...

Par Raker le 12/12/2001 à 13:26:03 (#536137)

allez hop remonte je tiens a toi :)

Par septimus le 12/12/2001 à 14:14:52 (#536377)

beurk ;)

:lit:

Par Rose d'Eleas le 12/12/2001 à 14:39:37 (#536513)

Et ben et ben...J aimerais pas le croiser celui la...ou plutot si...mais bien accompagnee :eek:
Heu...un rapport quelconque avec un personnage de Harn ou bien je peux dormir sur mes deux oreilles? :doute:

disons que...

Par Raker le 12/12/2001 à 15:04:42 (#536650)

Cheuveux blancs, sourire, etre malsain, regarde ma signature Rose... :)