Edition complète de mes modestes oeuvres

Par Jeck d\'Elvar le 10/12/2001 à 22:45:23 (#526396)

J'ai enfin fini de mettre à jour ma petite bibliothèque personnelle qui compte maintenant 41 poèmes, j'espère atteindre la cinquantaine mais si seulement je trouvais des sujets qui m'inspirent...

Enfin bon ceci pour vous conseiller d'aller jeter un coup d'oeil dans cette bibliothèque

Pitié des idées de poèmes!!

Par Yael Ezeil le 10/12/2001 à 23:58:28 (#526858)

La vengeance, la mort, la haine, l'envie, le désir.

EHLP

Par - Sargamatas - le 11/12/2001 à 2:19:29 (#527388)

Et Hop Le Post :)

Par Cynthea le 11/12/2001 à 7:41:13 (#527906)

*se sent toute petite à côté*

Par Jeck d\'Elvar le 11/12/2001 à 20:10:35 (#531492)

J'ai déjà traité le sujet de la mort, la vengeance aussi, mais la haine, l'envie, le désir je les retiens, merci beaucoup.

Par Sania le 11/12/2001 à 20:22:09 (#531570)

très joli :)

:lit:

Par Artheus le 11/12/2001 à 21:27:55 (#531993)

*La Tristesse (le plus beau selon moi)
*Le Remord
*L'Amitié
*L'Amour (peut-être)


(lien ne fonctionne pas il me semble)

Par Jeck d\'Elvar le 11/12/2001 à 23:55:06 (#532719)

(Chez moi le lien fonctionne très bien, peut-être eu un bug de multimania dans l'après-midi)

De bonnes idées de sujets tout ça.
La tristesse c'est effectivement très beau dans un poème mais ayant déjà traité la mélancolie et la solitude je crains de me répéter, l'Amour c'est beaucoup trop dur, à force de vouloir faire de mon mieux j'y passe trop longtemps et c'est plat comme c'est pas permis, reste l'amitié et surtout le remords, ça c'est une très bonne idée, je vais y réfléchir, merci beaucoup.

*Sent que l'inspiration revient lentement mais reste à la recherche de sujets originaux*

Par Yael Ezeil le 11/12/2001 à 23:58:38 (#532742)

Hum... mes sujets ne vous conviennent pas ?

Ne dites pas que l'on ne vous donne pas d'idées après.

Par Kray le 12/12/2001 à 0:00:28 (#532757)

-De la naissance à la sortie de l'oeuf..
-Les deux Lunes d'Althea
-Marksh P'Tang, dit le Sombre
-Reflet dans le Lac de la Lune qui est un petit lac au dessus du camp Gob
-L'Aveugle

Par Critias Ezeil le 12/12/2001 à 0:09:41 (#532802)

La nature, élément clef de la vie, avez vous pensez à épuiser ce thème ?

J'utilise le terme d'épuise, et pourtant son essence même fait qu'elle est inépuisable.

Par Jeck d\'Elvar le 12/12/2001 à 0:19:16 (#532877)

?
Mais ils sont très bien ces sujets, seulement j'en ai déjà traité deux, c'est tout.
"mais la haine, l'envie, le désir je les retiens, merci beaucoup", ça veut dire que ceux-là non seulement me conviennent mais qu'en plus je ne les ai pas encore abordés et que donc je les retiens comme sujets de poèmes et que je vous remercie de me les avoir donnés
(la haine surtout c'est un très bon sujet, un rythme alterné vers long alexandrin/ennéasyllabe et vers court tetra/hexasyllabe rendra très bien la profondeur de ce sentiment en même temps que sa violence)
*Pensait pas que la phrase n'était pas claire, en tout cas maintenant j'espère qu'elle l'est*

Faut être cool... et lire par deux fois ma prose embrouillée.

Grand merci à Kray aussi, encore de beaux sujets
*-De la naissance à la sortie de l'oeuf...* ça peut être intéressant mais j'en ai peur un peu lourd tel que je me connais
*-Les deux Lunes d'Althea*je vois déjà un joli sonnet élégiaque et lyrique
*-Marksh P'Tang, dit le Sombre
-Reflet dans le Lac de la Lune qui est un petit lac au dessus du camp Gob* je vais me renseigner un peu là-dessus avant d'entreprendre quoi que ce soit, il est où ce Marksh?
*-L'Aveugle*, ah lui j'en ai déjà parlé dans ma décalogie de raven's Dust, ça donnait ça:

II/VII/Xanth l'Aveugle

C'est un vieux mage errant, mage aux paupières vides,
Si ses yeux ne sont plus, bien grande est sa mémoire
Si d'espoir il n'a plus, pourtant l'âme est avide
De revoir ses erreurs et de changer l'histoire.
Ô sombre tragédie d'adultère et de sang,
De lutte fratricide et de paroles amères,
Fatal enfantement, conte bouleversant
De l'injuste décès de la très jeune mère.

Hélas, hélas! Sans yeux Xanth voit bien quand même,
Sa trahison d'un frère au fatal résultat,
Sa funeste démarche et son frère au front blême
Et son combat maudit et ses sorts d'apostat.
Il voudrait s'arracher les yeux de son esprit,
Combien grand le pouvoir des souvenirs coupables
Sur le noir esprit que le repentir a pris,
Quand grande est la faute, est le remords admirable.

Quel formidable sort peut ôter la douleur
A l'âme d'un frère qui son frère a frappé,
A l'âme d'un amant qui perdit l'âme sœur,
A l'âme d'un père qui son fils a manqué?
L'espoir est vain pour elle et grand est son tourment,
Humains sages soyez et respectez les lois
De nature et famille ou gare au châtiment
Qu'inflige le remords qui du corps se fait roi.

*S'aperçoit qu'en fait il avait déjà écrit à propos du remords*

La nature j'en ai déjà un peu parlé, surtout dans les deux premières décalogies, notamment la sextine des druides et la ballade d'un hyloïkoète mais c'est vrai que les sujets ne manquent pas pour ce thème, bonne idée, en plus ça permet de faire des vers légers et chantants (va se remettre à l'octosyllabique), grand merci.

*se répète en remerciements mais craint d'offenser en écrivant mille mercis là où d'autres n'en ont eu droit qu'à un, même grand. La susceptibilité, prochain sujet?*

Grâce à votre aide à tous j'ai des sujets pour pas mal de temps, un grand merci à tous et même aux autres, ma Muse renaît par vos soins.

Par Jacasse le 12/12/2001 à 0:25:41 (#532920)

Je lirai par petits bouts parce que tout d'un coup, ça beau être de la belle tirade, en une seule fois c'est long

Pas fâché ?

Par contre que de tristesse, que de choses négatives.

Seriez-vous ce ceux qui pensent qu'on n'enfante bien que dans la douleur, de choses désagréables ?

Par Jeck d\'Elvar le 12/12/2001 à 8:15:13 (#534546)

Non je ne suis pas de ceux-ci.
Mais j'ai beaucoup de mal à me consacrer à des sujets joyeux, et ce à mon grend regret, car lorsque je suis joyeux je préfère me tourner vers les autres plutôt que vers ma plume. Alors ccomment écrire un poème joyeux en étant triste? Ecrire sur ce que je ressens, ce que j'ai vu, entendu ou vécu permet au contraire de mieux comprendre les sentiments que j'éprouve et par là même à ne plus en souffrir, lorsque j'aurais compri la joie je ne la ressentirai plus alors je préfère continuer à évoquer la souffrance et les malheurs, pourvu que cela contribue à les combattre.

*idée*

Par Hesperides le 12/12/2001 à 8:54:05 (#534707)

Pourquoi ne pas traiter de la Justice?

Je l'avais moi-même fait, mais sans doute bien en dessous du talent dont vous faites preuve et de plus sans doute différemment de ce que vous diriez du sujet, étant donné mon implication au sein de la Justice royale.

Mais justement, je pense que le fruit de pensées de quelqu'un qui n'est pas directement impliqué, exprimé par le chantre de Dame Poèsie, ne serait pas vain, bien au contraire... :)

Hmm...

Par Nerakel le 12/12/2001 à 9:59:15 (#535067)

J'apprécierais plus vos oeuvres qi vous vous en teniez à la vengeance, à la mort, à la jalousie et autres thèmes du même genre des plus délicieux...

Laissez donc choir ces vers ridicules quant à l'amour et l'amitié!
A moins de ne relater comment ils peuvent mener vers la déception et la trahison...........

Par Jeck d\'Elvar le 12/12/2001 à 12:59:03 (#536028)

:) Encore une bonne idée, surtout que j'ai été dernièrement accusé à tort et que j'ai pu me faire une petite idée de la justice dans le royaume, grand merci aussi.
Quant à Nérakel si je traite ces sujets ce ne sera probablement pas dans le même esprit que vous.

Par Jacasse le 12/12/2001 à 14:48:40 (#536560)

Tu écris alors comme d'autres vont voir le médecin ?

Allez, un effort, la prochaine fois que tu es gai, au lieu de te tourner vers les autres, fais-nous un petit poème joyeux. Les sujets ne manquent pas dans ce domaine.

Par aerwin le 12/12/2001 à 21:30:32 (#539287)

Moui, j'aurai bien un petit theme (et defi) a vous proposer:
Vous n'êtes pas sans savoir que les gobelins habitent depuis toujours sur notre beau royaume... Pourquoi ne pas traiter de l'Autochtonie Gobeline, ou bien tout simplement des déesses chtoniennes des gobelins? l'un ou l'autre me suffirait en fait...

Par Jeck d\'Elvar le 12/12/2001 à 21:40:22 (#539351)

Défi relevé Aerwin.
Je le ferai ce week-end, un poème suivant la forme des Djinns d'Hugo sur le thème des divintés chtoniennes des gobelins, selon ton désir. Je sens que ça va être très lourd et très long mais un défi est un défi.
*Au fait t'avais pas fait toi-même un beau poème en suivant cette forme?*

Par Jeck d\'Elvar le 12/12/2001 à 21:40:22 (#539353)

Défi relevé Aerwin.
Je le ferai ce week-end, un poème suivant la forme des Djinns d'Hugo sur le thème des divintés chtoniennes des gobelins, selon ton désir. Je sens que ça va être très lourd et très long mais un défi est un défi.
*Au fait t'avais pas fait toi-même un beau poème en suivant cette forme?*

Idée de poême

Par -Kara- le 12/12/2001 à 21:42:36 (#539368)

J'ai pas vraiment d'idées de poêmes, mais je te conseille juste qqch de différent, qui ne traite pas de l'Amour, la Fraternité, et les sujets bidons!! :p du même type.

Un exemple d'un poême original:

L'instant Fatal

Bon dieu de bon dieu que j'ai envie d'écrire un petit poème
Tiens en voilà justement un qui passe
Petit petit petit
viens ici que je t'enfile
sur le fil du coollier de mes autres poêmes
viens ici que je t'entube
dans le comprimé de mes oeuvres complètes
viens ici que je t'enpapouète
et que je t'enrime
et que je t'enrythme
et que je t'enlyre
et que je t'enpégase
et que je t'enverse
et que je t'enprose
la vache
il a foutu le camp

Raymond Queneau



PS: c'est normal qu'il n'y ait pas de maj au début de chaque vers, l'auteur a ecrit le poême comme ca.

Par Jeck d\'Elvar le 12/12/2001 à 22:10:08 (#539578)

Je suis tout à fait d'accord mais pour écrire de tels poèmes il faut quelque chose : du talent, et pas seulement une habileté académique (en somme il faut être Queneau et non Boileau)
Après tout j'essaierais bien mais d'une part ça seriat prétentieux, d'autre part ça ne serait pas compris, et enfin je ne suis pas sûr que cela s'inscrve totalement dans le contexte du jeu (plus que les parties de counter il est vrai).
Tu pourrais pas trouver le "Chant du Styrène" du même poëte? J'ai toujours rêvé de le lire.

Sitot dit, sitot fait!

Par -Kara- le 12/12/2001 à 22:27:37 (#539698)

Et voila "Le Chant du Styrène" ! :)

Ô temps, suspends ton bol, ô matière plastique
D'où viens-tu ? Qui es-tu ? et qu'est-ce qui explique
Tes rares qualités ? De quoi donc es-tu fait ?
D'où donc es-tu parti ? Remontons de l'objet
A ses aïeux lointains ! Qu'à l'envers se déroule
Son histoire exemplaire. En premier lieu, le moule,
Incluant la matrice, être mystérieux,
Il engendre le bol ou bien tout ce qu'on veut.
Mais le moule est lui-même inclus dans une presse
Qui injecte la pâte et conforme la pièce.
Ce qui présente donc le très grand avantage
D'avoir l'objet fini sans autre façonnage.
Le moule coûte cher ; c'est un inconvénient.
On le loue il est vrai, même à ses concurrents.
Le formage sous vide est une autre façon
D'obtenir des objets : par simple aspiration.
A l'étape antérieure, soigneusement rangé,
Le matériau tiédi est en plaque extrudé,
Pour entrer dans la buse il fallait un piston
Et le manchon chauffant - ou le chauffant manchon
Auquel on fournissait - Quoi ? le polystyrène
Vivace et turbulent qui se hâte et s'égrène.
Et l'essaim granulé sur le tamis vibrant
Fourmillait tout heureux d'un si beau colorant.
Avant d'être granule on avait été jonc,
Joncs de toutes couleurs, teintes, nuances, tons.
Ces joncs avaient été, suivant une filière,
Un boudin que sans fin une vis agglomère.
Et ce qui donnait lieu à l'agglutination ?
Des perles colorées de toutes les façons.
Et colorées comment ? Là devint homogène
Le pigment qu'on mélange à du polystyrène.
Mais avant, il fallut que le produit séchât
Et rotativement, le produit trébucha.
A peine était-il né, notre polystyrène.
Polymère produit du plus simple styrène.
Polymérisation : ce mot, chacun le sait,
Désigne l'obtention d'un complexe élevé
De poids moléculaire. Et dans un réacteur,
Machine élémentaire œuvre d'un ingénieur,
Les molécules donc s'accrochant et se liant
En perles se formaient. Oui, mais - auparavant ?
Le styrène n'était qu'un liquide incolore
Quelque peu explosif, et non pas inodore.
Et regardez-le bien ; c'est la seule occasion
Pour vous d'apercevoir ce qui est en question.
Le styrène est produit en grande quantité
A partir de l'éthyl-benzène surchauffé.
Le styrène autrefois s'extrayait du benjoin,
Provenant du styrax, arbuste indonésien.
De tuyau en tuyau ainsi nous remontons,
A travers le désert des canalisations,
Vers les produits premiers, vers la matière abstraite
Qui circulait sans fin, effective et secrète.
On lave et on distille et puis on redistille
Et ce ne sont pas là exercices de style :
L'éthylbenzène peut - et doit même éclater
Si la température atteint certain degré.
Quant à l'éthylbenzène, il provient, c'est limpide,
De la combinaison du benzène liquide
Avec que l'éthylène, une simple vapeur.
Ethylène et benzène ont pour générateurs
Soit charbon, soit pétrole, ou pétrole ou charbon.
Pour faire l'autre et l'un l'un et l'autre sont bons.
On pourrait repartir sur ces nouvelles pistes
Et rechercher pourquoi et l'autre et l'un existent.
Le pétrole vient-il de masses de poissons ?
On ne le sait pas trop ni d'où vient le charbon.
Le pétrole vient-il du plancton en gésine ?
Question controversée… obscures origines…
Et pétrole et charbon s'en allaient en fumée
Quand le chimiste vint qui eut l'heureuse idée
De rendre ces nuées solides et d'en faire
D'innombrables objets au but utilitaire.
En matériaux nouveaux ces obscurs résidus
Sont ainsi transformés. Il en est d'inconnus
Qui attendent encor la mutation chimique
Pour mériter enfin la vente à prix unique."


Raymond Queneau

Par Jeck d\'Elvar le 12/12/2001 à 23:33:14 (#540166)

Queneau c'est quand même le meilleur...
Allez mettons-nous tous à écrire dans ce style, ça sera plus amusant et on se prendra moins au sérieux, ce qui fera du bien à tout le monde.
Au fait merci pour votre diligence:)

Par -Kara- le 12/12/2001 à 23:51:30 (#540277)

héhé, de rien :p
Il y a un autre poême que j'aime bien :

Le Pain

La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la cordillère des Andes.

Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses... Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente.

Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des soeurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit, ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable...

Mais brisons là : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation.

Francis Ponge

Par Hesperides le 13/12/2001 à 14:48:19 (#543008)

*soulève quelques grammes de finesse dans un monde de brutes*;)

Par Jeck d\'Elvar le 13/12/2001 à 19:23:39 (#544835)

Je sais plus par quoi commencer maintenant...
Un poème à la Queneau, le défi d'Aerwin, un poème plus sérieux...
Et avec tout ça le boulot...
Ah ben tiens voilà :

K1 K1 ou est ton frere? (physique)

Soient deux dioptres parallèles
A gauche L1 a droite L2
Bien convergentes toutes deux (bon c moyen)
Leurs centres O1, O2, s'appellent.

Survient un rayon incident
A L1 qui en K1 frappe
A L perpendiculair'ment
L1 renvoie, L2 attrappe.

Se prend le rayon en K2,
Le frère jumeau de K1.
L1 : delta égale vingt
Et vaut quarante pour le deux.

Sachant cela, K1 dis-moi
Si ce calcul-là tu sais faire
Dis si la solution tu vois,
K1, K1 où est ton frère?

Comme dit Aerwin c'est ce qu'on appelle une grande culture biblique au service d'un idéal transcendental et cartésien.

Par -Kara- le 13/12/2001 à 20:56:51 (#545505)

Pas mal du tout! :)

Aller, ca mérite un remontage de post :p

Par aerwin le 14/12/2001 à 18:50:57 (#551337)

Pfff.... Tu fais du recyclage maintenant Jeck?
Pas assez d'idées?

Par Jeck d\'Elvar le 14/12/2001 à 19:43:36 (#551653)

Et ça c'est du réchauffé?
*Est bien gentil de répondre à une simple roturière ;)*

L'horloge à césium

Ce sont parmi toutes les horloges du monde,
Précises jusques au millième de seconde,
Les dernières nées du ventre de la science
Qui de l'humanité mérite la confiance.
Elle permet d'avoir avec exactitude
La mesure du temps, utile d'habitude.
Mais fi donc de l'éloge et passons à la suite.
Comment fonctionnes-tu, horloge sans limite?
La reproductibilité du spin d'atomes
De césium te fait voir le temps, divin fantôme.

Le césium pur, métal de couleur argenté,
Tirant sur le doré, à vignt-huit degrés
Atteint inexorable son popint de fusion
Et se liquéfie dans de chaudes ablutions.
Sa réaction facile aux autres éléments
Le rend invisible, cet atome charmant.
Un cube d'un pied de côté, en granite,
Contient jusqu' un gramme de césium en pépites.
Un gramme quantité petite et ridicule,
Pourtant en une année, durée moins minuscule,
Une horloge type n'en consomme pas plus,
Remarquable endurance, haute preuve d'astuce.

Le césium naturel est du cent trente-trois
Pur (soixante-dix-huit neutrons et en protons
Cinquante-cinq autant qu'il y a de neutrons)
Il n'est pas en effet radioactif ma foi.
Ces atomes envoyés dans une chambre à vide
Vite d'un bout à l'autre dans l'horloge susdite,
Ils parcourent ses cinq trop long mètres en vitesse
En un unique cinquantième de seconde
Der son fonctionnement, voici la base, altesses,
Puisse-t-il être admis, compris par tout le monde.

*Se ramène avec ça en TPE*

* un vent souleve le velin.. *

Par m2p le 18/12/2001 à 11:45:37 (#577933)

:lit: