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RĂ©veil sur les terres d'Arakas

Par LeĂŻka le 9/12/2001 Ă  16:34:55 (#519446)

Résumé des épisodes précédents :ange:

Quelque part, au creux d'une forêt, une source d'eau claire murmurait... Mais les oiseaux autour depuis peu ne chantaient plus... Cette parcelle de clairière était devenue silencieuse, respectueuse... Auprès d'un arbre centenaire, le corps d'une jeune femme gisait, inconsciente... Dans l'une de ses mains, elle serrait toujours un parchemin où figurait un poème émouvant qui lui était destiné. Dans ses cheveux, une rose sans couleurs s’effeuillait au rythme des brises...

Bien des lunes s’étaient écoulées depuis le départ de Leïka de HavreClair. Elle était partie, désespérée, à la recherche de son promis, Aslio, qui demeurait alors dans les Limbes. Cette homme tendre et mystérieux lui avait confié, lors de leur dernière rencontre, une rose qui se voulait éternelle. Leïka toujours gardait sur elle cette fleur gage de leur amour, en parant souvent sa chevelure, et semblant y tenir plus qu’à la vie elle même. Mais une nuit, Leika fit un cauchemar horrible. Aslio, Aslio était en danger ! Elle l’avait ressenti au plus profond de son être… Il risquait de mourir ! Elle s’était brusquement réveillée, en sueur, seule face à l’obscurité oppressante. Sans savoir pourquoi, sûrement pour se rassurer, elle tendit la main vers la rose qu’elle avait posé près de sa pelisse. « Tout ceci n’était qu’un cauchemar, calme toi… » répétait-elle à voix basse, ses doigts nerveux cherchant le contact apaisant de la rose. Ca y est ! Elle l’avait trouvé ! Mais l’horreur la figea. La rose, éclatante quelques instants plus tôt, s’était fanée, perdant quelques pétales grisâtres. Leïka, interdite, s’était alors souvenue des dernières paroles de son amour : "Leika... Cette rose... C'est mon Coeur, c'est notre Coeur... Même si tu me quittes, même si tu dois t'en aller, elle sera toujours la pour te rappeler que nos deux cœurs toujours battront à l'unisson..." Cette rose était... morte. Pleuré, longuement elle avait pleuré cette nuit là... Ses yeux épuisés et rougis s'étaient à nouveau clos...

Ainsi ses pas la conduisirent au hasard, dès le lendemain matin, le long des chemins sinueux des forêts. Perdue, elle ne reconnaissait pas les bois qui lui étaient si familiers durant son enfance. Les arbres, les sentiers, les haies défilaient sous ses yeux. Elle cherchait, en vain, l’un des portails qu’Aslio ouvrait de temps en temps entre leurs deux mondes pour venir la rejoindre. Une douleur lancinante à la tête la faisait chanceler parfois. Non, elle ne devait pas être loin ! Forcément, un passage devait être ouvert, là, quelque part, dissimulé par les arbres ! Au bout de quelques heures de recherche, elle avait fini par le trouver, et l’avait franchi, comme elle l’avait déjà fait une fois auparavant. Mais rien ne se passa comme elle l’aurait voulu. Ce passage ne la mena nulle part, il n’était qu’une parcelle du Néant flottant entre deux mondes. Leïka s’était senti emportée par une force inconnue, à peine s’en était elle approchée. Son corps tomba mollement sur le sol herbeux de la forêt… Son esprit tourmenté, quant à lui, errait dans cet espace hors du temps. Aslio ? Que devenait-il ? Qu’était il advenu des Limbes ? Elle avait alors pensé à tous les êtres qui lui étaient chers…

(... suite ...)

Par LeĂŻka le 9/12/2001 Ă  16:36:55 (#519459)

Quelques oiseaux, curieux, avaient fini par s'approcher timidement de l'étrange créature allongée en leur domaine... La jeune fille toujours respirait, parfois presque semblait-elle remuer ses lèvres en des murmures qui se perdaient dans le souffle des vents...

Sa main desserra lentement son emprise sur le parchemin froissé. Une rafale de vent frais emporta au loin le précieux poème, qui tournoya un instant dans l’air avant de disparaître à l’horizon. Leïka, toujours allongée sur un tapis de mousse et de feuilles mortes, tenta de redresser son corps engourdi avec difficulté. Elle bougea d’abord lentement ses doigts, puis s’appuya sur ses mains pour se relever légèrement. Un flot de vie nouvelle parcourut ses jambes, et bientôt elle trouva assez de forces pour se hisser et s’adosser à un arbre proche.
Elle porta une main à ses tempes, la douleur lancinante qui semblait s’évaporer peu à peu . Que s’était-il passé ?

Lentement, des images lui revinrent à la mémoire. « Aslio….. » Alors que son esprit était perdu dans ce monde sans couleurs, une voix qu’elle reconnu lui avait soufflé ce qui s’était passé. Heran, le fidèle serviteur d’Aslio était venu à sa rencontre et lui conta ce qui s’était passé.. Aslio, gardien des souffrances et des âmes des Limbes, s’était présenté à ces entités supérieures qui président au Royaume des morts. Il leur avait fait part de son désir de rejoindre Glyph, le monde de Leïka, son amour. Les juges suprêmes avait ricanés, comme se jouant de sa détresse : « Ton vœu sera exaucé ! » C'est alors qu'Aslio sentit son esprit s'ouvrir à une foule dévastant tout sur son passage, la foule des souffrances de toutes les âmes des Limbes. Les Créateurs avaient plongé les âmes toujours égarées en lui. « Jeune insouciant, nul ne peut échapper à son destin ! » Aslio ne réussirait pas longtemps à faire face à ce déferlement d'une puissance inimaginable, les souffrances des âmes en peine s’inscrivant à jamais dans son esprit. Longtemps il tenta de lutter contre la douleur et les ténèbres qui l’envahissait insidieusement, puisant sa force dans l’amour qu’il portait à Leïka. Heran, impuissant, avait assisté à ce sinistre spectacle. Et sous ses yeux, il vit le jeune homme perdre peu à peu ses forces, glissant sur le sol, livide et faible. Aslio avait sombré dans l’inconscience, murmurant une dernière fois le prénom de son aimée, peu avant que son âme à son tour ne l’abandonne…

Heran avait alors conduit Leïka une dernière fois auprès de celui qu’elle aimait, dans ce monde qui n’était et ne serait jamais le sien. Aslio gisait, blême, les yeux à jamais clos, allongé sur le froid dallage de pierre. Elle s’était approchée, silencieuse, les larmes roulant le long de son visage. Une dernière fois, elle s’était penchée au dessus du visage inanimé pour embrasser cet homme qui plus jamais ne partagerait sa vie. Derrière elle, elle avait entendu Heran murmurer « Sa place était ici, Leïka… Les Limbes font partie de lui même autant qu’il en faisait partie… » Aslio… Il était mort à cause de son amour pour elle… Cette seule pensée lui arracha de longs sanglots.. Leïka, bouleversée, n’avait pas eu la force de réagir lorsque Heran, devenu seul gardien des âmes en peine, l’avait raccompagnée vers son monde…

Une larme glissa le long de la joue de la jeune fille. Ses jambes faiblirent un instant, à l’évocation de ces cruels souvenirs, et Leïka se retrouva assise au pied de l’arbre séculaire qui la soutenait. Son regard se posa sur la ville de HavreClair qui se dessinait au dessus des arbres, non loin, irréelle à travers le voile des larmes qui l’assaillaient…

Par Terckan le 9/12/2001 Ă  16:40:48 (#519483)

Ouff ... *imprime le texte* Ca m'aidera Ă  faire passer les cours de LV2 :)
Comme dirai mon professeur de français : Synthètiser n'est pas un défaut :)

Et encore ! ...

Par LeĂŻka le 9/12/2001 Ă  16:46:02 (#519523)

... Tu me crois si je te dis que j'ai déjà synthétisé ? :D
Ben voui, quelques mois d'absence, ca fait long Ă  raconter !

Depuis le temps que je dis que je reviendrais vous n'embetez tous ! Voila qui est fait :ange:

Coucou tout le monde en passant ;)

Par Terckan le 9/12/2001 Ă  16:48:44 (#519534)

J'en ai pour 2 semaines de lecture avec ton texte :)
Mais suis content que tu sois de retour :)

Souvenirs ...

Par Thagarnyss le 9/12/2001 Ă  17:13:31 (#519693)

Cela faisait de longs mois, peut-être même des années que Leika avait disparu . Ils ne s'étaient pas beaucoup rencontrés par le passé, mais ils s'entendaient trés bien et il avait envisagé de la prendre sous son aile .

Aujourd'hui, regardant son reflet dans la surface lisse d'un étang, il se posait des questions sur la présence d'une fée sur Arakas, sa mère trés certainement .

Soudain la surface de l'eau se voila, des nuages gris passèrent et cachèrent son reflet, pourtant le ciel restait bleu au dessus de la tête du druide . Soupçonnant un évènement étrange, il se concentra sur les nuages dans l'eau, ses yeux verts se dilatèrent pour percevoir le mondre signe, le moindre indice ...

Une forme sembla enfin se dessiner, aux contours flous, puis de plus en plus nets, un visage, celui d'une femme ... Thagarnyss tressaillit en la reconnaissant et tomba Ă  genou au bord de l'Ă©tang . Cela lui semblait tellement impossible, elle avait disparu depuis si longtemps : Leika !

Se relevant prestement, le druide constata que l'image s'estompait, comme la fumée d'une cheminée qui disparait emportée par le souffle du vent . Il se mit alors à courrir en direction du cercle des druides d'Arakas, il en apprendrait certainement plus là-bas .

A bout de forces...

Par LeĂŻka le 9/12/2001 Ă  17:49:48 (#519909)

Leïka, chancelante, arriva à faire quelques pas… Tout virevoltait autour d’elle, le ciel et la terre semblaient se brouiller dans un ballet infernal. Quand ce manège incessant finirait-il ? Tous ses souvenirs resteraient à jamais gravés en son cœur aujourd’hui blessé… Elle secoua légèrement la tête, comme pour chasser ces pensées douloureuses. Elle était sur Arakas, mais où ?

Les larmes qui n’avait cessé de rouler sur ses joues finirent par s’épuiser. Le paysage autour d’elle lentement se fit plus distinct. Le soleil allait bientôt finir par se coucher, la lumière du crépuscule qui approchait se faisait rassurante. Mais quelle était cette forme grise au devant d’elle ? Avancant encore de quelques pas, elle posa ses mains sur l’immense bloc de pierre. Oui, elle reconnaissait ! Etait-ce possible ? Elle était au cercle de pierres druidiques d’Arakas ! Un sourire se dessina sur son visage… Elle n’avait plus la force de s’éloigner de ce lieu rassurant, mais peut être quelqu’un finirait par s’arrêter dans ce lieu sacré ? Epuisée, elle s’avança un peu plus au milieu du cercle de hautes pierres, et scruta l’horizon.

Une ombre se dessinait non loin, sur un sentier proche… Mais.. ? Ses yeux fatigués se jouaient-ils d’elle ? Un souffle d’espoir regonfla son cœur meurtri. Cette silhouette, elle la reconnaissait ! Pourtant… Tant de lunes s’étaient écoulées depuis leur dernière rencontre ! Etait-ce possible ? « Thagarnyss… » murmura-t-elle, un sourire aux lèvres, avant de se laisser entraîner dans les ténèbres de l’inconscience. Leïka, évanouie et à bout de forces, s’était laisser choir sur le tapis d’herbe…

Par DĂ©mone Layn le 9/12/2001 Ă  17:54:07 (#519938)

oups

Arrivée au cercle

Par Thagarnyss le 9/12/2001 Ă  22:58:43 (#521806)

Arrivant au cercle à grands pas, Thagarnyss eut à peine le temps d'apercevoir une silhouette chancelante, qu'elle s'effondra aprés s'être tourné vers lui .

Il savait fort bien qui était la jeune femme étendue dans l'herbe à quelques mètres de lui . Il s'approcha, osant à peine y croire, s'agenouilla et écarta une mèche de cheveux rebelle qui cachait un léger sourire . Elle avait l'air si fatiguée ... le druide la pris délicatement dans ses bras et la porta jusqu' à sa couche où il l'allongea sans heurts .

La contemplant une dernière fois, il partit à la rivière chercher de l'eau et cueillir quelques plantes médicinales .

Il ne s'absenta pas trop longtemps, il savait que le loup veillerait sur elle pendant son absence, mais il Ă©tait inquiet, qu'avait-elle pu traverser comme Ă©preuve pour resurgir aussi subitement ?

Revenant à son chevet, elle dormait toujours sur une couche de fougères et de mousses sèches, il se mit à la soigner et à lui faire absorber des breuvages revigorants et rafraîchissants . Elle murmura d'indistinctes paroles pendant son sommeil, le sourire disparut, puis revint .

Mais le druide veillerait, jusqu'à son réveil .
La nuit tombait et avec elle la brume et le froid, il la couvrit de sa propre cape et alla s'installer devant le feu qui crépitait à quelques pas de là, toujours gardant un oeil sur elle, se levant fréquement pour la faire boire et pour lui éponger le front .

Par Etherniel le 10/12/2001 Ă  20:40:24 (#525931)

:)

Par Eleonor Kaern le 10/12/2001 Ă  22:39:24 (#526373)

Coucou Leika :)
*bise*
alors comment tu va toi ?

Pardon pour cette reponse hrp
voulez prendre de tes nouvelles
sinon jai un nouveau pc envoie un message pour que je te reprenne sur icq
merci

Coucou !

Par LeĂŻka le 10/12/2001 Ă  23:32:54 (#526687)

Etherniel ?

*flattée* *se permet de lui faire un bisou pour le remercier*
Sans toi, ce post aurait sombré dans les méandres du forum, non ? *sourit*

Eleo!!! Hello toi!

*bise* Je cours t envoyer un message sur ICQ... Et au cas ou, voici mon ICQ 121889570...

Et la vie lentement reprend

Par LeĂŻka le 11/12/2001 Ă  0:09:09 (#526931)

J'ouvre les yeux un instant. Ce qui me frappe d'abord est cette lumière aveuglante... Il me semble lever ma main pour m'en protéger. Mon regard se voile, mes yeux embués se plissent. Rien ne semble distinct autour de moi. Je flotte quelque part, entre deux reves. Une silhouette imprécise se présente au dessus de mon visage. "Dors, mon enfant... Ne t'agites pas surtout, tu as besoin de repos." Cette voix m'est familière...Oui, je la reconnais. Thagarnyss... J'esquisse un pâle sourire, je me sens en sécurité à présent.

Quelques heures s'écoulent. L'eau glacée sur mon front me permet d'y voir plus clair, peu à peu. Thagarnyss, je ne sens plus sa présence à mes côtés. Surement est-il sorti, il doit être si occupé. Je ne peux retenir une larme de bonheur, il à été si bon pour moi...

Trop longtemps je suis restée ainsi, allongée sur cette couche de fougère. Je ne voudrais pas être un fardeau pour cet homme tant généreux. Je m'appuie sur mes bras, je me relève. Bientôt je trouve la force de faire quelques pas peu assurés.

Je m'avance alors vers le rideau de feuilles qui dissimule la tanière de Thagarnyss. Là, le soleil s'offre dans toute sa splendeur, et ses doux rayons apaisants carressent ma peau. Je m'arrête au milieu d'un semblant de clairière, respirant les senteurs boisées de la forêt.

Lentement, je réapprends à vivre...

Par m2p le 8/1/2002 Ă  16:53:49 (#684945)

:lit:

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