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Une journée de détente

Par Evelys le 7/12/2001 Ă  15:30:45 (#510004)

Jon , Ashley et Evelys passèrent la journée tous les trois ensemble à converser auprès du feu. La mère et le fils avaient tant de chose à se raconter. Evelys écoutait discrètement la conversation sans oser les interrompre.
A la tombée de la nuit, ils regagnèrent la chambre qu’Ashley leur avait préparée, Jon avait décidé d’emmener sa compagne le lendemain visiter la région. Perspective qui n’enchantait guère Evelys, mais elle n’en dit rien.
Ils s’endormirent d’un sommeil de plomb tellement le voyage les avait extenués.

Ils se réveillèrent avec les premières lueurs de l’aube, et après un rapide repas froid, ils se mirent en route avant qu’il fit grand jour.
Le soleil, en s’élevant, frappait les roches avec tant d’intensité que des brumes de chaleur montaient du sol. Ils traversèrent des petits bois et Jon ne regretta pas sa décision. Au cours de la matinée, ils rencontrèrent des lacs de toute taille. La région en était pleine.
Vers midi, ils atteignirent le haut d’un promontoire d’où ils dominèrent un vaste plateau.
En haut de ce plateau, s’étendait une vaste foret de conifère. Le paysage etait illuminé par l’or des prairies éclaboussées du bleu du ciel et du blanc des nuages qui se reflétaient dans un des petits lacs.
CÂ’etait un spectacle Ă  couper le souffle !
Emerveillés par tant de beauté, les deux amants buvaient littéralement des yeux ce spectacle d’une sérénité grandiose.
Evelys se tourna vers Jon, le visage radieux. Il fut d’abord frappé par l’intensité de son bonheur.
L’émotion et la joie qui illuminaient la jeune femme, la rendaient si belle et si désirable que Jon la dévora du regard fasciné par des sentiments aussi impérieux qu’inexplicables.
Ils échangèrent un regard plein de promesses.
Evelys se laissa choir sur le sol et contempla le paysage, enivrée par l’air chargé des senteurs de la forêt, Jon s’assit à son coté la prenant doucement dans ses bras, gravant cet instant magique dans sa mémoire.

Puis ils descendirent à travers bois le sentier abrupt et se retrouvèrent en pleine forêt. Le temps s’écoulait vite et le soleil se cachait déjà derrière les montagnes qui se profilaient à l’horizon quand ils commencèrent à songer au retour.

La nuit les surpris dans la forêt, les deux jeunes gens s’y sentaient mal à l’aise et plus exposé au danger qu’à ciel découvert.
Le profond silence qui les avaient inquiétés quand ils avaient pénétrés dans la forêt, devenait avec la nuit, vraiment terrifiant, même s’ils s’efforçaient de ne rien montrer de leur angoisse.

La nuit etait froide dans le bois, où régnait l’humidité si dense qu’elle s’abattait sur eux comme de la pluie.
Un fracas retentit soudain dans les arbres. Les deux jeunes gens sursautèrent, puis restèrent ensuite cloués sur place sans dire un mot, osant à peine respirer.
Les échos d’un combat furieux leur parvinrent, puis ce fut de nouveau le silence et Jon se demanda s’ils allaient bientôt apercevoir la maison de sa mère. Evelys commencé à s’inquiéter de la durée et du chemin qu’il leur restait à parcourir. Elle sentit la main de Jon se serrer plus fermement sur la sienne. Il murmura :
-Ne tÂ’en fais pasÂ…nous sommes bientĂ´t rendusÂ…

Il disait cela pour se rassurer aussi. Ils se remirent en route d’un pas rapide courant presque dans les hautes herbes échangeant quelques mots de temps à autre. Tard dans la nuit ils aperçurent une lueur se découpait au loin et ils comprirent qu’ils allaient enfin pouvoir se réchauffer dans le foyer familial.

Jon ouvrit la porte précipitamment, souriant à sa mère.
Ashley s’avança vers le grand feu crépitant dans l’âtre, silhouette immobile éclairée par la lueur rougeâtre des braises mourantes. Elle regarda son fils et soupira :
-CauldrianeÂ…quand donc cessera-tu de me tourmenter ?
Elle ponctua sa question d’un petit sourire, Jon compris alors que sa mère ne lui en voulait pas d’être rentrer à une heure si tardive.
Il embrassa sa mère sur la joue et entraîna à sa suite Evelys dans la chambre à coucher.

La lettre

Par Evelys le 7/12/2001 Ă  20:04:04 (#511388)

L'aube pointé son nez à tavers la petite fenetre de leur chambre. Evelys cligna des yeux et aperçu le corp endormit de Jon à ses cotés. Elle sourit inconsciement.

Etouffant un baillement elle se leva, enfilant une robe de chambre sur sa peau nue. Elle fit attention de ne pas reveiller Jon en ouvrant la porte. Le bois du plancher craqué à chacun de ses pas, elle grimacait en avancant se disant que si sa continuait elle allait bien le reveiller...

En penetrant dans la cuisine, elle sentie la bonne odeur de chocolat chaud monter Ă  ses narines. Elle sourit Ă  Ashley, assise Ă  la table devant un bol.
La femme lui rendit son sourire.
-"Alors bien dormit Evelys?"
-"Oui merci..."
-"oh..j'ai faiilit oublier." L'interrompit-elle "Vous avez reçu une lettre hier, le pauvre pigeon doit venir de trés loin, je crois qu'il ne survivra pas à son voyage."
Ashley se leva et tendit une lettre froissée à la jeune femme qui l'a remercia. C'etait une lettre de McYavel, qui daté de plus d'un mois déjà.
Elle s'excusa auprés de son hôtesse et se leva pour regagner la chambre.
Sans réveiller Jon, elle s'assit à une petite table et alluma une bougie. Elle sortit un plumier et un encrier et se mit en tache de repondre à la lettre.

Cher McYavel,
Je tiens par la présente te rassurer toi ainsi que tout les amis qui nous attendent sur Althéa, le voyage s'est parfaitement passé, et la maman de Jon est une femme fort sympathique.
Nous serrons bientot de retour et si ca se trouve cette lettre te sera remise aprés notre arrivée à Windhowl.
Je te laisse le soin de rassurer mes parents et de les embrasser pour moi, n'oublie pas d'embrasser ma petite soeur qui Ă  mon avis Ă  bien grandit depuis la derniere fois que je l'ai vu.
Affectueusement
Evelys


Elle plia la lettre soigneusement et se rendit au pigeonnier situé à l'exterieur de la maison. Elle enroula le message à la patte d'un volatile, elle le regarda s'eloigner à tire d'ailes.
Elle resta lĂ  debout dans le soleil levant.

Par McYavel le 10/12/2001 Ă  8:39:37 (#522708)

McYavel va tout les matins sur le seuil de sa porte, il regarde dans la direction dans laquelle le pigeon est partie voila deux mois déjà.

Son visage comme tous les matins passe du petit sourire qu'il a tous les jours en se levant Ă  une infinie tristesse.

Mcyavel tourne les talons afin de rentrer chez lui lorsqu'un faible éclat dans la lumière matinal lui fait tourner la tête.

Un grand sourire s'elargit sur son visage, ce qu'il attendait depuis un long moment déjà vient d'arriver.

Mcyavel tend le doigt en l'air et le volatile qui approche à tires ailes se pose sur le doigt non sans délicatesse.

l'homme d'age mûr retire délicatement le message du petit tube à la patte de l'oiseau et le met dans sa poche.

Il a une fébrile envie de lire le message mais il doit d'abord s'occuper du courageux animal qui a fait un si long voyage. Il lui donna des graines et de l'eau et le laissa se réstaurer.

Il se dirigea vers son bureau où il s'assit et déplia la lettre.

Ses yeux parcoururent la lettre de haut en bas sans perdre une seule lettre. Son sourire s'Ă©largie encore plus. Son amie evelys Ă©tait de retour surement au moment ou il lisait ceci.

"Je serais très heureux de la revoir" marmona t'il

Il se leva et alla à la cuisine ou il se fit un bon petit déjeuner.

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