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Mon histoire - Background de Vélusine Océane Wyvern *long*

Par Velusine le 3/12/2001 à 8:17:24 (#497466)

Je le remets ici vu que le nouveau forum l'a zappé... Et en 2 fois parce que cette grrr de limite à 10000 caracteres m'enerve.


Des jumeaux... Oui c'étaient des jumeaux qui venaient de naitre ce soir au cercle de pierre de LightHaven. Un garçon, une fille... Angel Wyvern en avait finalement accouché, et leur donna les noms de John et Océane. Océane... Un nom presque inutile pour une enfant mort-née... Sortie du ventre de sa mère sans vie, inerte, aux cotés de son frère bien vivant.

Certains d'entre vous doivent se remémorer cette tragique naissance...

Le petit corps de la filette, sans vie, fut amené par une jeune pretresse en direction de sa dernière demeure, l'océan, pour rendre hommage à son prénom. Le cadavre placé dans une boite ornée de runes fut posé sur la mer, et emportée par les courants, dans le seul but de terminer au fond des eaux. Océane...

Mon plus lointain souvenir remonte vers mes cinq ans, je crois... Normal pour une jeune fille, la plus petite enfance n'est dans les souvenirs qu'un méli mélo d'images sans aucune signification apparente. Chaque matin, à cet âge, je m'éveillais, dans ma chambre noire, ornée d'une seule et unique petite lucarne, seule chose me permettant de savoir ce qu'était le soleil. Chaque matin, à mon réveil, la porte de la chambre s'ouvrait...

Un homme, la tête recouverte d'un heaume noir cornu entrait alors, et me déposait un plat de nourriture, de quoi manger, de quoi boire... Au zénith du soleil et à son coucher se répétait ce meme rituel. Parfois en journée, cet homme venait parler, m'apprendre l'histoire de ce monde, m'apprendre le langage, faire mon éducation, en somme. Il m'appelait Vélusine.

Les jours, les mois, les années passèrent... Et je devins une femme mûre, au physique loin d'être ingrat, selon les dires de l'homme, qui ne faisait que me parler de ma beauté mais sans jamais me toucher... Il me raconta alors l'histoire de Vélusine...

Vélusine était une femme légendaire, une elfe, proche dans la cour du premier Roy Elfe. Elle était ce que beaucoup appellent une muse. Une muse... Graine de l'inspiration des artistes, celle qui stimulait leur imagination pour créer. Mais cette muse était particulière. Elle n'aidait pas les artistes et tous les elfes à développer leur imagination, elle leur montrait ce qui s'y trouvait déjà, dans leur subconscient...

En effet, tous voyaient en elle le physique de la femme parfaite, comme ils n'auraient presque jamais osé la rêver... L'image de cette parfaite femme, résidant au fin fond de leur subconscient, était là, devant eux... Différente pour chacun, Vélusine avait l'apparence de leurs rêves... Illusion recouvrant la réalité, illusion propre à chacun... Il est dit que les rares qui ont pu voir son véritable visage n'y ont pas survécu... Elle suscitait en tout homme et même toute femme un désir profond, intense, un désir physique. Et Vélusine ne se gênait pas pour offrir à ces hommes et femmes le plaisir physique tant désiré... Elle alla même jusqu'a en tuer certains, non en le voulant, mais cela ne l'affectant pas vraiment, d'épuisement et de fatigue, elle ne perdait jamais ses moyens, mais ses partenaires de couche ne pouvaient résister à continuer même quand la douleur entrait dans leurs muscles, quand leur énergie les quittait... Un désir trop intense, impossible à atténuer, on ne pouvait pas quitter ce corps parfait qui s'offrait à nous, dans le doute de pouvoir y regoûter un jour...

Le premier Roy Elfe y gouta lui aussi, lorsque cette femme fantastique aux yeux de tous lui fut présentée. Il mourut de leur nuit d'amour, ne pouvant réfréner son désir, ayant même frappé sa femme qui l'avait découvert. La douleur envahit ses muscles contractés mais impossibles à arrêter, puis c'est son pauvre coeur qui le lâcha et son corps qui tomba inerte, sans vie... Mort.

Personne ne retrouva jamais la femme qui avait fait ca, sur le témoignage de l'épouse du Roy. Et pour cause, pas deux personnes ne voyaient Vélusine de la même façon. La femme parfaite aux yeux de tous ne faisait, sans qu'on se doute un seul instant que ce soit elle, que profter de son grand appétit sexuel, aux dépend et sans remords de ses pauvres compagnons de draps.

Un homme sût éclaircir l'affaire de la mort du Roy, quand il croisa Vélusine. Il sût que c'était elle. C'était un servant du Roy, en sa propre demeure. Un aveugle... Il est parfois dit que les aveugles ont les yeux les plus perçants de tous les êtres, cela n'est pas faux, ils ont les yeux de leur âme, et cela Vélusine ne pouvait pas le contrer. Le vieil aveugle vit l'Ame sombre de Vélusine, sans être halluciné par son apparence Physique. Il n"hésita pas une seconde à se saisir d'une lame et sauta sur la demoiselle en pleine discussion, et visiblement en plein aguichage, avec un homme du château. Vélusine mourut sur le coup... La foule envrionnante entreprit alors de lyncher le pauvre aveugle qui n'avait fait que justice, le peuple n'ayant vu que l'action d'un fou contre la plus belle femme ayant jamais existé.

Il fut roué de coups, et la garde eu le temps de le sauver pour le placer en geôle. Personne ne crût son histoire devant l'extrême beauté de Vélusine, mais quelques uns, curieux, firent tout de meme des recherches. Et cette histoire est cette légende...

L'homme finit de me raconter la légende, et me regarda, pensif... Il m'expliqua qu'il avait rassemblé les grimoires de presque tous les chercheurs ayant enquêté sur l'étrange muse Vélusine. Il me dit qu'il avait trouvé, qu'il savait, que Vélusine allait revenir... Qu'elle serait sa femme. Je pensai simplement qu'il était devenu fou, et lui me laissant seule, je m'endormis pour une nuit de plus dans ma chambre noire... J'eus peur en comprenant qu'il m'appelait toujours Vélusine... Peut etre par hasard était ce mon vrai nom et me prenait il pour elle ?

Le lendemain, je le vis entrer pour me réveiller... Pour la première fois il ne portait pas son heaume cornu, et je vis dans un rayon de soleil entrant pas la lucarne, un visage cicatrisé, défiguré, brûlé... Je compris alors sa solitude, son désir de vouloir une femme, et sa folie l'ayant entrainé à penser que Vélusine, la femme parfaite, reviendrait pour lui...

Des jours s'écoulèrent, tous aussi monotones que depuis le début de mon existence, dans cette pièce... Et l'homme entra un jour un grand sourire sur ses lèvres tordues par les brûlures. Il me passa une main dans les cheveux et me dit : Tu es belle, Océane... Je vais te rendre encore plus belle... Parfaite... Il déposa contre mon gré un baiser sur mes levres, un baiser étrange par la difformité et la rugosité de sa peau. Puis il quitta cette pièce pour y revenir quelques heures, à vue de soleil, plus tard. Océane ?

Il m'invita pour la première fois de ma vie à sortir de ma sombre chambre, et je jubilai de voir enfin l'extérieur, allait il me relacher ? Il me prit par l'épaule, m'amena hors de la pièce, me fis asseoir sur un divan. Je sentis alors une faible piqûre dans le cou et ce fut le noir.

Je me réveillai je ne sais combien de temps après, harnachée des mains, des pieds, du bassin et du cou contre un mur, par des sangles. Pourquoi ? Je commençai par me débattre, puis voyant que c'était inutile, et que j'étais seule dans cette pièce, j'observai les alentours. J'étais dans une sorte de laboratoire d'alchimie, autour de moi siégeaient grimoires, chandelles, bougies aux diverses odeurs et couleurs, des parchemins griffonés, des accessoires d'alchimie et diverses potions aux teintes étranges. L'homme entra, toujours nu-tête. Il vint m'embrasser et me répéta que bientot ma beauté serait inégalée, pas même par les Dieux. Il me refit une piqûre dans le cou, et je revis ce noir détesté...

Par Velusine le 3/12/2001 à 8:18:10 (#497469)

A mon réveil, je n'étais plus sanglée, j'étais sur un lit, habillée d'un simple tissu fin... Je le voyais autour de moi, marchant, tournant dans la pièce nerveusement, ne me quittant pas des yeux, ne cessant de rire. Il me regarda et me dit : Vélusine, mon amour te voila !! J'ai réussi !!! J'ai REUSSI !!! Que m'avait il fait ? Il me dit, nerveusement, qu'il avait réussi à entrer en moi la réincarnation de la muse elfe. Je n'écoutais ses explications sur sa méthode qu'à moitié, je me sentais chauffer, emprise d'un étrange désir... Je ne cessai de le regarder de bas en haut...

Ne pouvant plus contrôler cette pulsion, je sautai vers lui et plaquai son dos contre la table, et j'arrachai le tissu couvrant mon corps ainsi que la robe de l'homme qui m'avait transformée, qui avait entré en moi une part étrangère à moi même... Je lisais en son regard un bonheur sans fin... Il ne cessait de me dire qu'il m'aimait, que j'étais enfin Parfaite ! Mais je ne pouvais pas écouter, emportée par le désir qui m'animait, incontrôlable, tellement grand... Nous fîmes l'amour longuement, trop peut-être... Le pauvre homme... Il continuait, continuait, continuait... Ses muscles contractés au maximum, il ne s'arrêtait pas, de peur de ne plus pouvoir profiter jamais de la femme parfaite qui se donnait à lui alors... Il avait du mal à bouger apres un grand temps de plaisir, et je sentais en lui une immense douleur... Mais il n'arrêtait pas ! Son coeur battait de plus en plus vite en sa poitrine... Je m'en moquais, j'étais aux anges, je satisfaisais le désir immense, le plaisir physique qui m'avait prise si soudainement, j'étais en pleine extase... Je griffais de plaisir mon corps tout entier, de mes ongles taillés avec soin... Je me voyais une endurance que jamais femme n'avait eue... Et le corps de l'homme tout entier se rammolit tout à coup... Je le regardai, intriguée, le claquai son visage pour qu'il reprenne. Mais il était mort, bien mort. Son coeur avait cédé, il en avait trop fait.

Comme si de rien n'était, je me levai et partit de cette maison, je me trouvai sur une colline au dessus de la ville de LightHaven. Et je me dirigeai vers celle ci, pour y trouver un nouveau partenaire, pour vérifier si Vélusine était bien en moi... Et parce que j'avais besoin de m'unir à nouveau...

Océane... Il m'avait appelé Océane...

Je rencontrai là bas une femme, sur un pont envahi de gobelins, nous étions trois personnes ici quand elle arriva, arborant deux grandes ailes noires. Une élue d'Ogrimar ! Elle nous demanda de la suivre... Elle nous demanda de quel Dieu nous étions les sujets... Un Sylien, un Brehanite, moi... Le Sylien fut tué par la femme devant son insolence... Ogrimar... Le péché... C'était moi... Le guerrier nous parlait de la puissance que Brehan allait lui offrir... Et je lui montrai le plaisir qu'Ogrimar lui donnerait... A meme l'herbe humide, au bord de l'eau, devant l'Elue, nos corps s'unirent dans un va-et-vient infernal... Quand il se fatigua, il comprit. Il prêta serment devant Ogrimar de le suivre à jamais...

Je restai là, nue, allongée sur l'herbe, saignant de quelques griffures que mes ongles m'avaient faites... Je me mordis la lèvre supérieure jusqu'au sang... Un goût fameux... Je n'étais pas rassasiée, et je regardais la femme... Devant mes regards elle tomba sa robe et fîmes toutes deux l'amour plus sauvagement que jamais il n'a été donné de voir... Divin... Jusqu'a à mon évanouissement malgré mon endurance visiblement très grande... Puis nous commençames à parler après mon réveil, nues, regardant le ciel...

Elle s'appelait Angel... Des yeux vert émeraude, magnifiques... Je lui racontai mon histoire, blottie entre ses ailes noires... Elle regarda mes yeux... Elle m'appela Océane et dit être ma mère...

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