Concour de Poésie....

Par Alexandre I le 9/11/2001 à 23:10:00 (#467664)

Aller tous a vos plumes, on fait un concours de poèmes aller,pret,feu, parter

Par Alexandre I le 9/11/2001 à 23:22:00 (#467665)

je commence:
Une sonnerie dans le désert
Et la ville est absente
Une cloche à l'église se balance dans le vide.
La ville a reculé, rassemblant à ses pieds
La traîne de ses voiles sombres
En éclats de verre, répandue
La voix des enfants recouverte,
L'amour des amants étalé en longues éclaboussures de lumière
Sur le sable que la mer vient éteindre.
La ville en un jour, perdue,
Sur la terre calcinée couche ses vagues brisées
Hurle
Ses cris en gerbes de silence
Et s'étire vers un ciel sali
Dans un horizon pâle.
Le désespoir ne trouve plus son ombre
Au loin démarrent les bus de l'exil.
Le regard de l'enfant sur les maisons en flammes,
Le bonnet de la vieille et le nez sur la vitre
Où s'écrasent les larmes.
Le regard vert de l'homme.
Il l'a perdue, elle, un matin au lever du soleil.
A l'heure où les portes s'enfoncent
Où les vitres se brisent et les coups pleuvent.
La fuite sur la route avec les autres,
Vers un avenir sans rêve,
Avec le froid au ventre, avec les lèvres sèches.
Là-bas dans la maison,
Les sourires ont cessé, les larmes ont tracé de grandes routes de sel
Sur les visages morts.
Poupées brisées, sang figé,
Avec au bord de la mémoire même pas de l'horreur
Tout juste la stupeur
D'en être arrivé là, de finir comme ça,
Pour rien, pour une dent en or,
Pour un peu trop de vin,
Sans se savoir déjà images devenus
Distribuées à la ronde
Sur les yeux froids du verre. Une sonnerie dans le désert
Et la ville est absente Une cloche à l'église se balance dans le vide. La ville a reculé, rassemblant à ses pieds La traîne de ses voiles sombres

Par persianne le 9/11/2001 à 23:33:00 (#467666)

Si seulement il existait des mots
qui sauraient te raconter,
je trouverais les plus beaux
ceux qui ne peuvent rien briser.

Je les placerais devant toi
sur une tendre melodie
et ils t'exprimeraient ce que moi
je n'ai encore jamais dit.

De ta tendresse et de ta douceur
ils sont le lien qui nous unit
car j'y ai trouvé dans ton coeur
un amour infini.

Pourquoi donc cette solitude
d'un coeur qui a tant souffert,
vient blesser les habitudes
comme si elles ne savaient que faire.

Ce matin je pense à toi
et les mots dansent devant mes yeux,
j'aimerais être dans tes bras
plus un seul mot rien que nous deux.

Dans le silence de chaque mot
il y a tant de parole et d'amour
que tout ce que mon coeur trouve beau,
grandit à chaque jour.

http://imagebank.ifrance.com/imagebank/Persianne%20Utalm.jpg

Par Alexandre I le 9/11/2001 à 23:57:00 (#467667)

DROLE DE GUERRE

La guerre sème le mal.
La guerre enterre des morts.
La paix réunit des gens.
La guerre éclate en bagarres et en disputes.
la guerre sème le mal.
La guerre enterre des morts.
La guerre fait couler le sang.
La paix on l'a mérite.
La paix rend pacifique

Par Alexandre I le 10/11/2001 à 0:01:00 (#467668)

La guerre c'est des hommes par terre
Ils ne font pas dodo, ils ne pourront plus dire un mot.
Ce sont des révolvers en acier ou en fer.Une explosion fait sauter tous les plombs.Les vieux messieurs en ont mal aux yeux.
Les soldats ne sont pas en bois.

Par Alexandre I le 10/11/2001 à 0:02:00 (#467669)

Pourquoi faire la guerre ?
Et ne pas vivre en paix ?

Pourquoi rester là à s'entretuer,
au lieu d'aller travailler ?

Pourquoi partir dans les camps,
au lieu de partir en vacances ?

Pourquoi avoir une arme de vilain
Au lieu d'avoir un bouquet à la main ?

Par persianne le 10/11/2001 à 12:32:00 (#467670)

Tu es là dans ton coin,
tu ne demandes rien,
juste qu'on te fiche la paix,
juste qu'on te laisse rêver.

Tu es là dans ton coin,
tu entends pourtant bien
les mots qu'on devrait taire,
tu n'en a rien à faire.

Tu es là dans ton coin,
un bouquin à la main,
pas envie de parler,
pas envie de penser.

Tu es là dans ton coin,
le regard perdu au loin
dans ton imaginaire,
rien n'est là pour te plaire.

Tu es là dans ton coin,
peux-tu comprendre au moins,
qu'on te donne de la vie
ce qu'elle nous a appris.

On est juste le lien
pour aller jusqu'à demain,
pour t'aider à te construire
sans te voir trop souffrir.

Rester là dans ton coin,
ne servira à rien,
n'aie pas peur de grandir
prends le chemin de l'avenir.


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Par persianne le 10/11/2001 à 12:37:00 (#467671)

Si tu te crois battu, tu le seras;
Si tu nÂ’oses pas, tu nÂ’auras rien;
Si tu veux gagner, mais si tu tÂ’en crois incapable,
Il est presque certain que tu ne gagneras pas.
Si tu crois que tu vas perdre, tu es perdu,
Car, dans le monde, on se rend compte
Que le succès dépend de la confiance en soi;
Tout dépend de notre état d’esprit.
Les batailles de la vie ne sont pas gagnées
Par les plus forts, ni les plus rapides,
Mais par ceux qui croient en euxÂ…
En pensant toujours; "JE PEUX"


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Par persianne le 10/11/2001 à 12:46:00 (#467672)

Je suis assise ici, seule, si triste et solitaire. Je pense à toi souvent -- chaque minute du jour, me demandant comment tu vas, ce que tu fais, souhaitant te serrer dans mes bras.

Je suis assise, me souvenant de tout ce que nous avons partagé, rêvant à tout ce qui sera, et je verse une larme pour chaque minute sans toi.

Parfois, je crois en ma force et que le temps qui nous sépare s'écoulera vite, et puis parfois, je m'assieds et pleure et me demande pourquoi faut-il que l'amour fasse ainsi mal...

Bien que parfois dans la solitude... quelque part dans le vide je me sente pourtant très aimée, et je réalise que ce n'est pas l'amour qui fait si mal... c'est d'être sans toi...


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Par Falvel Bargath le 10/11/2001 à 12:58:00 (#467673)

c un concour ou un bataille???

tres jolie vos poeme a tout les deux :)

Rho Poutou persianne :)
poigner de main alex :)

Par Helcarendil le 10/11/2001 à 13:08:00 (#467674)

C'est bien beau un concours,
Mais que gagne le poète?
Jouer les troubadours
Ca fait mal à la tête.

Oui je sais la reconnaissance
Pour un artiste passionné,
Ca vaut toutes les récompenses,
Plus que tous les trophées.

Sur ce je vous laisse,
Plein d'admiration.
Et je vous adresse,
Mes felicitations!

Par Tirane le 10/11/2001 à 13:24:00 (#467675)

Sa sens les bardes ici *s'en va *

Par Fascine le 10/11/2001 à 15:43:00 (#467676)

ouahou ... *les admires* bravo vous deux superbes vos poemes :)
moi j ai pas l inspiration necessaire :)

*regarde persianne* ayé c bon... :op

non franchement super vos poesies :)


Fidele Paladin ... Aime sa Calinou soeur d elhaim et de feu Merimim.... :sanglote: tuéé lachement pendant un combat :sanglote:

Par Khetil le 10/11/2001 à 16:03:00 (#467677)

triangle d'acier mordant
laminé par mes dents
porté par le soufle d'héole
imprime ta rouge corrole

bien moins redoutable pourtant
que l'arc de ton sourcil
un seul regard décoché, si gracile,
et d'un trait l'âme pourfend

Par Alexandre I le 10/11/2001 à 20:48:00 (#467678)

Pâle étoile du soir, messagère lointaine,
Dont le front sort brillant des voiles du couchant,
De ton palais d'azur, au sein du firmament,
Que regardes-tu dans la plaine?

La tempête s'éloigne et les vents sont calmés.
La forêt, qui frémit, pleure sur la bruyère;
Le phalène doré, dans sa course légère,
Traverse les prés embaumés.

Que cherches-tu sur la terre endormie?
Mais déjà, vers les monts, je te vois t'abaisser;
Tu fuis, en souriant, mélancolique amie,
Et ton tremblant regard est près de s'effacer.

Étoile qui descends vers la verte colline,
Triste larme d'argent du manteau de la Nuit,
Toi que regarde au loin le pâtre qui chemine,
Tandis que pas à pas son long troupeau le suit,

Étoile, où t'en vas-tu, dans cette nuit immense?
Cherches-tu, sur la rive, un lit dans les roseaux?
Ou t'en vas-tu, si belle, à l'heure du silence,
Tomber comme une perle au sein profond des eaux?

Ah! si tu dois mourir, bel astre, et si ta tête
Va dans la vaste mer plonger ses blonds cheveux,
Avant de nous quitter, un seul instant arrête
Étoile de l'amour, ne descends pas des cieux