Une après-midi au soleil

Par Lenae DENVIDIEL le 21/11/2001 à 13:55:00 (#422182)

Feuilles jaunes oranges et rouges qui miroitent à la surface de l'eau. Elles dansent au rythme léger d'une brise fraîche qui, en venant effleurer la surface limpide de l'onde, mélange ces couleurs automnales.
Le soleil, que je croyais endormi pour l'hiver, a daigné montré le bout de ses rayons et se glisse sur mon visage en manque de chaleur.
Je lève le nez vers le ciel, je ferme les yeux, et là, dans la douce après-midi, je me surprends à être détendue.

Sur la route toute proche, j'entends venir un chariot.
Je cligne des yeux tout embués de soleil.
Le fermier qui mène ses boeufs, a un signe amical et je lui souris.
Là-bas derrière le monticule montagneux, je devine la crypte, mais ce que je distingue mieux, c'est ce vieux Darkfang que rien ne perturbe. Les gens vont et viennent, j'aime les savoir si près et si loin à la fois, j'aime les voir, ils me rappellent ...

Frissons.

-Brise ! Souffle donc par là avant que de nouveau la mélancolie ne l'emporte !

La brise ne souffle pas plus fort. Elle ne m'a plus répondu depuis longtemps. Mais on ne perd jamais vraiment les habitudes qui rassurent, et mon cri a suffi à éloigner mon trouble.

Quelqu&'un passe plus près de moi. Mon coeur et mon âme lui cri : bonjour ! Je serai heureuse de pouvoir un peu parler avec vous !
Mais je reste muette sur un sourire un peu trop doux... genée et rougissante.

[ 21 novembre 2001: Message édité par : Lenae DENVIDIEL ]

Par Anatorn AV le 21/11/2001 à 13:57:00 (#422183)

Un truc a dire juste : C'est beau

Par Anatorn AV le 21/11/2001 à 13:58:00 (#422184)

Un truc a dire juste : C'est beau

Par Vrittis le 21/11/2001 à 14:03:00 (#422185)

Le cri me surprend en pleine réflexion... je regarde alentours et cligne des yeux, supris par la brusque luminosité du paysage, luminosité qui éclaire aussi mon coeur.
Je me sens un peu mieux soudain, et cesse de plisser mon front dans l'effort de la réflexion. Autant profiter de la journée pleinement...
Je remarque la femme qui a du pousser le cri, la remercie silencieusement de cette distraction...

*s'assied au pied d'un arbre*
*laisse le jeu du soleil et des ombres le distraire*

Par Lenae DENVIDIEL le 21/11/2001 à 14:13:00 (#422186)

L'homme aux poèmes s'est assis.
Mon sourire s'élargit de le voir sourire lui aussi.

Peut-être lui aussi est sensible à la douce chaleur de ce coin de campagne ?
Peut-être aime-t-il ces couleurs ?
Les a-t-il remarqué ?

Je ramène et plie mes jambes en tailleur, me tendant un peu vers lui dans un geste maladroit qui se voudrait naturel...

- ...

Il ne regarde pas vers moi.
Vais-je le déranger ?
Second essai...

- ... Bonjour ! Vous aimez ces couleurs ?

Par Lenae DENVIDIEL le 21/11/2001 à 14:20:00 (#422187)

(merci Anatorn )

Par Vrittis le 21/11/2001 à 14:25:00 (#422188)

Je me laisse doucement hypnotiser, par la chaleur, par le léger souffle de vent qui s'obstine à jouer avec quelques cheveux rebelles, par le bourdonnement silencieux de la vie qui s'agite industrieusement autour de nous.
La demande met un moment à attirer mon attention, et c'est surpris que je relève la tête...

Les... couleurs?

La femme est légèrement penchée vers moi, comme si elle venait en me posant la question de se jeter à l'eau. Je reste bète un moment avant de comprendre...

*regarde autour de lui, attentif*
*admire un moment la palette qui est offerte à son regard*

Des moutons font les cons au flanc d'une montagne, taches blanches qui se poursuivent, se croisent, se regroupent sur un papier vert, lui même encadré par l'or roux des arbres. Au dessus de moi, les feuilles brunes illuminées par le soleil se transforment en lumières rougeoyantes, glorieuses. Pendant un moment je fixe cette explosion de couleurs... puis me retourne vers la femme...

Oui, je les aime beaucoup. Vous aussi?

*un rayon de soleil vient se poser dans son oeil droit*
*le ferme à moitié*

Par Lenae DENVIDIEL le 21/11/2001 à 14:42:00 (#422189)

C'est joyeusement que je poursuis la conversation.

- Les aimer, oh oui ! C'est un drole de mot que celui ci n'est-ce pas ? Aimer... Parfois j'ai un peu peur de ne plus m'en rendre compte. Vous savez comment je fais pour toujours y faire attention ? Je regarde... Oh, parfois je ne sais pas bien voir ! Mais déjà essayer c'est faire attention... La lumière ! J'essaie de voir la lumière !! La lumière de chaque chose...

Je m'arrête quelques instants pour reprendre mon souffle et continuer, mais ...

- Oh... Pardonnez-moi ! Je parle, je parle et je dois surement gacher cette belle quietude !

Genée, je détourne le regard et fébrilement, je defait et rattache mes cheveux mal coiffés.

Par JimJim le 21/11/2001 à 14:48:00 (#422190)

J'ère .. en transe .. à la recherche de mes plantes. Les derniers évenements ont épuisé mon stock de potions.
Mon sac est déjà plein , j'ai à peu pres tout ce qu'il me faut . Je ne lacherais pas tant que je ne l'aurais pas.
Au loin des murmures. Une conversation. Je m'approche doucement, grimpe a un arbre, pour observer ce qu'il se trame.
Je me maudit tout bas

-Par Sélène ! que ces ailes peuvent être encombrantes...Bonjour la discretion !

J'arrive neamoins à grimper à cet arbre,
je souris en voyant Vrittis accompagné d'une jeune fille .. j'espere qu'il ne m'auront pas entendu.
Je reste là, à les observer

[ 21 novembre 2001: Message édité par : JimJim ]

Par Vrittis le 21/11/2001 à 14:56:00 (#422191)

Je souris en écoutant la jeune femme s'emporter. Elle a les yeux brillants quand elle parle, et lorsqu'elle s'arrète ses joues se couvrent d'une adorable roseur de gène.
Pour ma part j'aurais été prèt à écouter tout l'après midi, me laissant bercer par les mots...
Je soupire mentalement...

La lumière de chaque chose dites vous... C'est intéressant, mais...
*sort une boite en bois de sa poche*
... tenez, faisons une petite expérience ... *lui tend la boite* ... décrivez moi cette boite.

J'attends qu'elle finisse de rattacher ses cheveux, puis la laisse prendre la boite dans sa main. Je me radosse et attend sa description.

Par Averoes le 22/11/2001 à 9:32:00 (#422192)

Dans ma bonté infinie, et pour faire plaisir à l'ingrat ljdVrittis qui me sert d'ami, je lui remet son joli post dans le sens de la marche
;)

Par Lenae DENVIDIEL le 22/11/2001 à 10:26:00 (#422193)

Je prends délicatement la boite, je jette un regard ravi au poète et je m'absorbe à contempler l'objet de bois.
Je me concentre, je plisse les yeux et passe ma langue sur mes lèvres comme si ces gestes aidaient à l'inspiration.

Je la retourne avec précaution, comme si cette boite était faite de matières fragiles.
Je la frole du bout de mes doigts et quelques instants je ferme les yeux.

En cet instant précis, je me revois assive près de mon maitre. Meyrintacker terminait son poème ou son conte et alors il me regardait, et je devais parler. Souvent je pensais que je ne trouverais jamais de mots pour lui dire...

[ 22 novembre 2001: Message édité par : Lenae DENVIDIEL ]

Par Lenae DENVIDIEL le 22/11/2001 à 10:28:00 (#422194)

(message privé Vrittis )

Par Vrittis le 22/11/2001 à 10:33:00 (#422195)

Je la regarde prendre la boite avec douceur, délicatesse. Je souris en pensant ce que cette boite à souffert, à enduré, tout cela pour finir aussi choyée. Je me promet silencieusement de lui laisser une chance d'être belle. Je la cirerai dès ce soir, la nettoierai de sa fatigue...


*relève les yeux et voit l'air absent de la jeune femme*
*se tait en attendant ses observations*

Par Lenae DENVIDIEL le 22/11/2001 à 10:57:00 (#422196)

- ... Elle a de l'importance cette boite... Moi, elle me rend un peu triste. Il y a des choses enfermées à l'interieur n'est-ce pas ?

J'ouvre malgré moi sans attendre l'acquiessement du propriétaire.
J'aime le mouvement et le son de cette boite qui s'ouvre. C'est doux et harmonieux, mais je sais que le même mouvement et le même son pour la refermer me rendrait plus mélancolique...
Mon sourire s'agrandit comme si j'avais ouvert un coffre aux merveilles.

- C'est à vous ? ... oh en tout cas si ce ne l'est pas, vous gardez ça depuis longtemps ! Je savais bien que vous etiez poète au fond de l'âme !!

Je le regarde alors, comme un enfant fier d'avoir repondu à une devinette, les yeux petillants d'enchantement. Puis je me replonge dans l'observation de la boite.

- La boite ce sont mes poches... Je... Je...

Ce sont des larmes qui viennent cette fois briller à mes yeux alors que des souvenirs me submergent et que la nostalgie s'empare de moi.

- J'aurais du enfermer mes trésors moi aussi...

Frissons.

- J'aurais du les mettre dans une jolie boite...

Frissons.
Balancement du corps.

- J'aurais du...

Je pose la boite. Les couleurs de l'automne s'en sont allées et la brise ne m'effleure même plus.
Regard hagard.
Fredonnement d'une comptine.
Il est là.
Le brouillard...

Par Vrittis le 22/11/2001 à 12:34:00 (#422197)

Les yeux brillants de la femme se voilent soudain d'inquiétude, de regrets. Je perds le sourire qui m'avait gagné en voyant son sourire et un frisson me gagne.

Un tel froid, une telle détresse se dégage de cette femme. Même le soleil semble s'être voilé soudain, alors que les nuages sont toujours aussi absents du ciel.

Elle regarde toujours la boite, et ses mots me frappent avec la force de flèches. Qu'a t'elle donc perdu pour que les simples objets qui sont abrités dans la boite lui semblent des trésors protégés précieusement?

Je récupère la boite, la range rapidement et l'écoute chanter un instant... cette mélodie...

Vous allez bien?

*pose une main sur son épaule*

Par Lenae DENVIDIEL le 22/11/2001 à 12:48:00 (#422198)

Frissons.

Le brouillard est si dense qu'il se sert contre moi à me toucher l'épaule.

Vite ! Se lever...
Avancer...
Le faire reculer...

- Arrière !!

Maudit brouillard qui me perd...


La femme se lève dans un geste brusque, comme pour se defier d'une fatalité, elle pousse un cri et avance comme quelqu'un qui avance avec difficulté dans un sous bois serré.
Elle ne semble pas voir où ses pas à moitié fous la mènent et elle trébuche mais toujours se relève.


Fredonner... Cela marche souvent pour le faire reculer...
Ô déesse, aide moi !!


Son visage se crispe alors que ses épaules s'affaissent, elle marche toujours et se dirige vers la rivière sans voir l'obstacle.
Elle fredonne une comptine dont les paroles sont decousue lorsqu'elles sont compréhensibles.
Ses pas la mène au bord de l'eau sans rendre compte, comme une folle perdue dans un autre monde...
Elle se remet à parler à quelqu'un ou quelquechose qui n'est pas là...


- Ah non ! Laisse moi maintenant ! Brise ! Vent !! Faites le partir ! Me voila de nouveau seule ! Je ne veux pas avoir froid...

Par Vrittis le 22/11/2001 à 14:01:00 (#422199)

Je me lève d'un bond, marche à coté de la femme et l'écoute. Que lui arrive t'il? Elle est... Je frémis en me rappellant mes derniers essais dans le monde ou elle semble être...

Il doit y avoir une autre solution...

*écoute les paroles qu'elle prononce*

Fredonner?... Cela marche souvent pour le faire reculer?... De quoi parle t'elle? Je comprends que je n'ai pas le temps de réfléchir en la voyant dangereusement proche de la rivière. Je me place entre elle et l'eau et commence à chanter une chanson... n'importe laquelle...

Quand les jours grandiront
Que les arbres reverdiront
Quand les nuits seront plus douces
Que les lunes deviendront rousses
Alors que les fleurs grandissent
Que les fruits murissent
...

Je ne me souviens plus de la suite de la chanson, une bète chanson des champs que j'ai entendu tant de fois... c'est idiot... je la chante pourtant de tout coeur, répétant les paroles sans cesse, encore et encore.

Quand les jours grandiront
Que les arbres reverdiront...

*tente d'éloigner doucement la femme de la rivière*
*la tient par les épaules*

Par Lenae DENVIDIEL le 22/11/2001 à 14:10:00 (#422200)

La femme aux traits tirés a un rire un peu fou qui semble pourtant se calmer au mesure que la chanson semble rejoindre son esprit.


Le vent ? Dans les arbres ? Il chante ? Non, cette voix n'est pas la sienne... Qui chante alors ?
Luminosité.
Il recule !! Va !

Elle sourit de nouveau et à mesure qu'elle se détend, elle s'arrête, semble de nouveau "revenir", cligne des yeux et regarde enfin Vrittis, ettonée.

- Oh... Mais...

Je regarde autours de moi. Voila que je ne me souviens pas de ce qui m'a fait mettre debout !
Mon regard se pose sur le poète.
Ses mains sur mes épaules... Je rougis...

[ 22 novembre 2001: Message édité par : Lenae DENVIDIEL ]

Par Vrittis le 22/11/2001 à 14:28:00 (#422201)

*chante depuis un moment déjà, les mots perdant tout leur sens*
*a l'impression de lutter contre l'eau elle même, incapable qu'il est de la détourner de ses pas*
*peu à peu, s'aperçoit que les pas se font plus assurés, les yeux moins perdus*

Ca va?

Je pose la question autant pour moi que pour elle, mes bras commencent à être douloureux de la ramener sans cesse vers des lieux moins dangereux.
Elle semble réellement être revenue à elle, ce que son regard sur les mains son rougissement me confirment.

Pardon, je ne voulais pas vous choquer, mais il m'a semblé préférable que vous ne soyiez pas trop laissée à vous même vu votre état.

Je la lache, détourne le regard. Je ne veux pas qu'elle se croie obligée de m'expliquer, de s'excuser.

Venez vous rassoir, vous avez l'air fatiguée...

Par Lenae DENVIDIEL le 22/11/2001 à 14:49:00 (#422202)

Je le suis et retourne m'assoir comme une enfant prise en faute. Confuse et les mains dans les poches de ma robe rapiécée.
Je garde le silence alors que je voudrais parler.
Mes doigts rencontrent le cuir de mon vieux carnet, je le sors machinalement, je ressens de nouveau l'éclat du pâle soleil sur ma peau, je me réchauffe à nouveau et je lui dit soudain en souriant :

- Oh quelle etait cette chanson ? C'est vous que j'ai entendu n'est-ce pas ? Vous connaissez des comptines ? J'en racontais tous les jours aux enfants. Ils ne s'en fatiguaient jamais. Vous aimez les enfants ?

Je suis gaie, il fait bon et le poète si aimable...

Par Vrittis le 22/11/2001 à 15:17:00 (#422203)

Je la regarde à moitié du coin de l'oeil, la voit sortir un vieux livre d'une poche, comme si elle voulait prendre des notes. Je souris à nouveau en entendant la rafale de questions. Elle semble aller mieux...

Hé la, pas trop vite. Je ne voudrais pas oublier des choses en chemin.

La chanson... C'est une chanson de semailles que j'ai entendu sur les routes. Les paysans la chantait en groupe. Mais par contre elle avait une fin... je ne m'en souviens pas. *air concentré*
De toute manière je suis sûr, connaissant les chansons rurales, qu'elle finissait de manière assez osée.
Rien d'une comptine, je vous assure, et les enfants à qui vous la chanteriez seraient assez étonnés. Quoique...

Quand aux enfants, ces petits monstres braillards et exigeants qui nous assomment de leurs questions, de leurs chouineries et de leurs multiples infections, oui je les adore *grand sourire*

Je fouille ma mémoire à la recherche d'une comptine, mais n'en trouve aucune. Mes parents m'avaient ils chanté des comptines? Je ne sais plus, je ne crois pas... Pendant un moment je tente d'en inventer une, et mon échec m'effraye... Ai je tant changé que je ne puisse inventer une comptine?

Par Lenae DENVIDIEL le 22/11/2001 à 16:07:00 (#422204)

- Alors ça je suis bien contente !! Il faudra que vous retrouviez la fin de cette chanson, nous boirons un peu de vin de fraises et je rirais bien volontiers ! Vous me direz encore quelqu'uns de vos poèmes, n'est-ce pas ? J'apprécie beaucoup votre façon de décrire les choses. Vous vous servez bien des mots ! Moi, j'ai longtemps vécu entourée d'enfants. C'étaient un bonheur ! Je pouvais passer des heures à leur lire des histoires et à inventer à chaque fois une nouvelle fin ou un nouvel héros. Et puis plus que tout, je les veillais très tard, surtout après un cauchemar. J'en ai adopté quatre vous savez juste avant que le duc me demande de m'occuper de l'orphelinat. Oh voila que je ne m'arrête pas !! Allez y ! Coupez moi vite la parole !!

Et j'éclate d'un rire franc qui m'étonne moi même. Il y avait si longtemps qu'un état de bien-être tel ne m'avait pas éffleuré...

Par Vrittis le 22/11/2001 à 16:16:00 (#422205)

Je suis momentanément destabilisé par le flot de paroles. Soit cela fait longtemps qu'elle n'a pas parlé, soit... Je me secoue mentalement afin de revenir au présent. Le duc? L'orphelinat? Le vin de fraise?

Qui est elle?

Vous couper la parole! Très bien! *tend la main devant lui, face en l'air* Donnez moi une histoire.

Je souris devant son air étonné. Mais je veux mon histoire...

Allez, donnez moi une des histoires que vous racontiez à ces enfants, afin que je puisse la dire à mon tour.

*la regarde, sérieux*

Par Lenae DENVIDIEL le 22/11/2001 à 17:31:00 (#422206)

- ... Une histoire ? Oh heu oui bien sur...

Je me creuse la cervelle en tirant de nouveau la langue... Une histoire... Mince alors, ne me revient en tête que cette comptine des lutins...
Peut-être cela lui sierait-il ?

- Je vais vous dire une comptine, ce n'était pas leur préférée mais moi je l'aime bien ! Vous ètes pret ?
Mûres sauvages et fruits des bois
Les lutins font du bruit
Ils sont en grand émoi
Car c'est la fête aujourd'hui

Noisettes et pain d'épices
Les lutin chantent fort
Ils crient et font caprice
Toujours pour de l'or

Nectar de fraises et sirop
Les lutins vont s'endormir
Après avoir chanter de trop
Et laisser la fête se finir

Je le regarde en souriant, en esperant que cela lui plaise.

Par Vrittis le 22/11/2001 à 18:22:00 (#422207)

Je la regarde, incrédule un moment. J'ai déjà entendu cette comptine, mais du diable si je sais ou...
Quand au contenu...

Vous dites que ce n'étais pas leur préférée, je me demande ce qu'il leur fallait.

Un éclair me traverse l'esprit. Je connais une comptine, mais... elle n'est pas très joyeuse... pourtant... pourtant c'est la seule que j'ai

Pour ma part la seule comptine que je connaisse est la suivante.

*s'éclaircit la voix* *a la gorge un peu étranglée*

Petit Jacques vivait
Avec ses parents
Tout près d'une forét
Ou régnait un géant.
Ses parents lui disait
Va pas dans la forét
A longueur de journée
Mais Jacques ne les écoutait
Pas!

Un jour il se perdit
La bas dans la forèt
Alors qu'il faisait nuit.
Il tenta de trouver
Le chemin pour rentrer
Et mille fois il chercha
A pouvoir se guider
Mais il n'y arriva
Pas!

Le géant réveillé
Sentit le garçonnet
Se mit à le chercher
Et l'attrappa vite fait.
Jacques voulu s'échapper
Le géant le reprit
Et en fit son diner
Et on ne le revit
Pas!

*tousse, un peu géné*
Ce... ce doit être une parabole sur les vertus de l'obéissance...

Qu'est ce qui m'a pris bon sang... qu'ai je fait? Si mon but était de faire qu'elle me prenne pour un fou, c'est gagné je pense...

*baisse les yeux*

Par Lenae DENVIDIEL le 23/11/2001 à 10:29:00 (#422208)

Je l'écoute et je ne perds pas mon sourire, bien au contraire. Mes yeux doivent surement briller d'émerveillement, qu'importe !

- Oh je ne la connaissais pas ! Il faudra que je m'en souvienne, vous voulez bien, n'est-ce pas, que je l'apprenne ? En voila un air renfrogné !!

Je prends une voix plus douce et mon regard lui aussi s'adoucit si c'est encore possible.

- Allons, relevez moi ce nez ! Je voudrais bien vous faire partager le bonheur de cet instant...

Je cherche comment le faire sourire à nouveau.
Pour mon plus grand désarroi, c'est en lui faisant une grimace que j'espere le dérider.

- Oh heu... C'est le gobelin... J'ai... J'immite le gobelin !

Me voila bien embettée !

La femme rougissante passe sa main sur sa nuque en un geste gené. Son regard semble attendre un signe encourageant.

Par Vrittis le 23/11/2001 à 16:31:00 (#422209)

Pour ma part je n'ai jamais vu de gobelin avoir l'air aussi étonné de sa propre prestation. réponds je... Je regarde alentours, me demande encore vaguement ce qui a pu déclenché l'absence de cette femme. J'esquisse un vague sourire pour la satisfaire, puis la regarde à nouveau...

Ses mains semblent trembler encore un peu et je me dis qu'il vaut mieux rester dans les comptines un moment, du moins jusqu'à ce qu'elle soit calmée.

Bien sur vous pouvez vous en souvenir... si ma mémoire est bonne, vous ètes censée prononcer chaque "Pas!" plus fort en faisant les gros yeux. Ce doit être le moyen de rendre la chose marquante pour les enfants.
D'ailleurs si je retrouve d'autre comptines ...
*sourit*
... je vous les rapporterai, même si le risque pour que vous les connaissiez est grand.