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Un récit parmi tant d'autres...

Par Sisyphe le 25/10/2001 Ă  14:12:00 (#417579)

Terwin était un vieil homme. Il passait ses journées à attendre de quitter cette terre, et il savait que cela était maintenant très proche. Sa seule réelle distraction de la journée, était ses deux petits enfants, Algaril et Daril. Ils étaient friands de ces contes et ils avaient énormément dimagination, et les récit de leur grand père les faisaient rêver. Après une journée bien chargé à aider leurs parents, ils savaient quimmanquablement, Terwin sassiérait dans son fauteuil près du feu, eux seraient par terre, tout ouie pour une nouvelle histoire. Pourtant les récits de le grand père, étaient bien plus que de simple histoire, et ils allaient influencer ses deux enfants bien plus quen leur donnant de simple rêves denfant.

Un soir qui leur sembla être un soir comme tout les autres, Terwin commença étrangement son histoire, il semblait parler dun voix légèrement différente, empreinte dun sérieux que dhabitude elle navait jamais. Et, de plus, pour la première fois, il semblait raconter qui le concernait, alors que toutes ses autres histoires semblaient tirés de son imaginaire et ne mettaient en scène que des grands héros. Mais il en fallait bien plus aux deux enfants pour sinquiéter outre mesure. Terwin entama donc ainsi son histoire :

Par Sisyphe le 25/10/2001 Ă  14:13:00 (#417580)

Il y a maintenant moult années, alors que jétais encore jeune, je vagabondais. Javais quitté très tôt mes parents par désire daventures et dexploits. Je fut vite ramené à la dure réalité, car il nétait guère facile de gagner sa croûte en étant aventurier. Je ne mangeait pas souvent, et dormait encore plus rarement dans un lit. Il marrivait souvent à cette époque de mendier pour pouvoir survivre. Alors quun jour jétais particulièrement affamé, un homme dage déjà bien avancé, sapprocha de moi et me dit le suivre si je voulais avoir un repas et une nuit au chaud. Malgré toutes les alarmes en moi qui me disaient de me méfier de cette homme, la faim pris le dessus et je le suivis, jusquà sa demeure, une petite maison en ville.

Sa maison était meublée de façon très simple et mais rien ny manquait. De plus, une bonne flambée trônait dans lâtre, et la chaleur quelle donnait me roussit agréablement les joues. Lhomme me désigna une chaise, et partit dans ce qui semblait être la cuisine. Il revint peu de temps après avec, dans une main, un bol emplit dun ragoût encore fumant, et dans lautre une appétissante miche de pain. Il les posa devant moi, repartit aussitôt et revint avec des couverts. Je ne savais pas trop quoi faire, alors toujours sérieux, il me regarda gravement. « Mange petit, cest pour toi, si tu as encore faim après cela, il en reste dans la cuisine. »

Pendant que je me restaurait lhomme sétait assis devant lâtre, et avait allumer une pipe. Je ne pourrais dire, ce quil faisait exactement, tellement jetais à mon repas. Lorsque jeut fini, il se leva et débarrassa. Je me sentais un peu mal à laise, et maintenant que mon estomac était plein, ma voix intérieur qui me disait de me méfier se fit plus forte. Javais à présent pleins de questions à poser à cette homme, la principale étant pourquoi cette aide, alors que jusquà présent les plus généreux se contentaient de donner quelques pièces. Jeus le temps de minterroger puisquil ne réapparut dans la pièce quune bonne demi-heure plus tard. Javais longtemps hésité à partir durant ce laps de temps, mais je ne voulais pas partir sans comprendre et au moins le remercier. Je ne bougea donc pas dun pouce.

Une fois à nouveau dans la pièce, il sourit en voyant que je navais pas bougé. Il tira sur un rideau qui se situait près du feu, et découvrit ainsi deux lits superposés. « Celui du haut est pour toi cette nuit. » me dit-il et il retourna sasseoir dans le même fauteuil. Je ne comprenais pas cet homme, il ne semblait rien demander en échange de son aide. Je ne pouvais concevoir que tout cela était totalement désintéressés. Aussi je pris mon courage à deux mains et prit la parole. « Euh, je vous remercie Messire, pour ce repas et cet hospitalité mais » Je ne savais pas comment exprimer que je voulais savoir ce quil me demanderait en échange, et que je préférais décider si jacceptais son offre ou non en toute connaissance de cause. Il me regarda, les coins de sa bouche remontèrent légèrement dans ce que jinterpréta comme un sourire. « Mais tu veux savoir ce que je vais te demander en échange de tout cela, nest ce pas ? Je me demandais quand est ce que tu allais y venir, généralement les jeunes gens parlent plutôt ! »

Je ne savais plus que penser, des tas didées se mélangeaient dans ma tête. Cet homme avait lair si sur de lui, et puis il semblerait que ce ne soit pas la première fois quil invitait de jeunes aventuriers chez lui. Quétaient devenus les autres ? Et pourtant, malgré toutes mes craintes, je me disais que cela aurait été beaucoup plus simple pour lui, sil me voulait du mal de le faire avant. Aussi, je me contenta dacquiescer pour répondre à sa question et attendit quil mexplique. Il me montra un fauteuil en face du sien. Je me leva, et alla y prendre place. Le fauteuil était des plus confortable, et la douce chaleur du feu, eut sur moi un effet apaisant. Une fois bien installer, je leva mes yeux sur lhomme. Il me regardait, le visage fermé et les yeux indéchiffrables. Après quelques instants de silence, que je pense, il me laissa pour bien minstaller et prendre le temps de le dévisager, il prit la parole pour mexpliquer son geste.

Par Sisyphe le 29/10/2001 Ă  10:21:00 (#417581)

« Je tai accueilli ce soir au nom de Sélène la Blanche, bienfaitrice des nécessiteux et des miséreux. En fait, tu nest pas le premier aventurier dans le besoin que jhéberge ainsi, cest assez régulier. Mais je dois dire quen plus de macquitter dun devoir, ces derniers temps lorsque je reçois ainsi une personne, jai une autre idée derrière la tête. Mais avant que je te parle de cette idée, tu devras souffrir de mécouter te parler un peu plus de Sélène. Tu en à peut être déjà entendu parler, je veux dire autres que les ragots ou les jurons qui peuvent circuler dans les Tavernes ou dès quun archer passe. » Comme toute réponse, je secoua négativement la tête, et je nosa pas parler pour dire que tout ce que javais entendu delle, était son affiliation aux vols et aux assassinats. En fait, jétais curieux de savoir ce quallait me dévoiler cet homme, aussi curieux quun gamin à qui lon allait révéler un secret. Je me redressa et massis plus sur le bord du fauteuil. Jétais tout prêt à recevoir les paroles dont il voudrait me faire don.

« On dit souvent de Sélène que cest la Déesse des voleurs et des assassins, des prostitués. Les gens qui disent cela, nont pas tord en soit, mais ils sont très restrictifs et comme souvent ne voient que ce quil veulent voir. En fin de compte Sélène est la déesse de ceux qui se retrouve autour de ces valeurs. » Alors que jallais linterrompre pour lui demander quelles étaient ses valeurs. Il me pria en levant la main dattendre la suite avant de poser mes questions. Je me concentra donc sur son discours. « Les valeurs de Sélène sont assez simples : fraternités, respect et responsabilités. Evidemment son domaine de prédilection est la nuit. Dailleurs une ancienne légende dit que les étoiles seraient les âmes des serviteurs de la déesse, brillant pour guider et protéger les disciples de la Dame. Mais Sélène est aussi la Dame qui accorde sa protection aux miséreux. Elle inspire aussi les Bardes, guide ceux qui sont considérés comme fou. Son influence est loin dêtre aussi simpliste que les gens veulent bien le croire et le dire. Mais il nest pas rare que les gens jugent les actions sans savoir, sans essayer de comprendre. »

Lhomme sarrêta de parler et me regarda longuement, jétais subjugué par ce quil me racontais sur sa Déesse. Et je pensa immédiatement quil avait raison, Jétais resté sur les apparences et les ont dits, et javais colporté les mêmes choses sans chercher à comprendre et savoir. Jespérant tant quil continue à me parler de cette Dame, et il du le comprendre car il reprit la parole. Nous discutâmes très tard ce soir là, et ma vie en fut à jamais changer. Le lendemain, je le suivi, et il me fit rencontrer dautres personnes ayant la même fois, dautres avis, et puis je me décida à les rejoindre. Ma vie daventurier en soi pris fin ce jour là, mais mon histoire ne fit que commencé, jeus beaucoup daventures mais toutes au nom de la Dame.

[ 29 octobre 2001: Message édité par : Sisyphe ]

Par Sisyphe le 29/10/2001 Ă  10:36:00 (#417582)

Terwin arrêta ainsi son récit, Algaril et Daril avait bien compris que pour une fois ce récit était celui de la vie de leur grand père. Algaril fut le plus prompt à réagir, et en souriant demanda dune voix assez timide : « Grand Père, sil te plait, parle nous de la Dame ». Les yeux de Terwin silluminèrent, et il passa une bonne partie de la soirée à leur parler de sa Déesse. Les enfants se couchèrent fort tard, mais leurs parents ninterférèrent pas. Durant, la nuit, Terwin mourut dans son sommeil un sourire aux lèvres. Il savait quil allait pouvoir rejoindre, lhomme qui avait changer sa vie, et il savait aussi quil serait à jamais une étoile dans les cieux nocturnes brillant pour ses petits enfants.

A leur réveille, les enfants furent très tristes, leurs parents les emmenèrent près de la mer. Là sur la plage se dessinait un chemin. Il lempruntèrent et arrivèrent à un cercle. Au centre ce dressait un bûché, et sur le bûché leur grand père reposait pour une éternité. Le père savança, une torche à la main, et alluma ce qui serait la tombe de Terwin. Les larmes leurs montèrent à tous aux yeux, mais aucune ne coula, leur grand père était mort heureux. Lorsque le bûché senflamma, la nuit devint dun noir absolu, cétait comme ci toutes les étoiles sétaient éteintes. Puis dans un seul mouvement elles brillèrent toutes à nouveau. Une étoiles pourtant paraissait briller plus forte encore que ces surs, et un il expert aurait vu quelle était nouvelle. Terwin brillerait à jamais pour guider et protéger les siens ainsi que tous ceux qui par leur foi se lanceront guider.

La famille sen retourna à la ferme, mais Algaril avait été frappé par le récit de son grand père et il se jura bien de suivre les traces de ce dernier. Et cest en effet ce quil fit quelques années plus tard, à la mort de son père. Il laissa à son frère le soin de sa mère et de la ferme et partit sur les routes en quête de la Dame. Il fit comme son grand père lorsquil sentit sa fin proche, et transmit sa foi comme un héritage, à un jeune chien fou quil considérait comme son fils. Mais tout cela appartient à dautres histoires...

Par mekere le 9/11/2001 Ă  15:36:00 (#417583)

*relis l'histoire*

mekere... un soir

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