Sous cet arbre..

Par methy le 24/11/2001 à 14:07:00 (#370404)

HRP : Puisque le serveur ne fonctionne pas, voici une aventure fictive

----

Le jour se levait, et je ne métais pas encore réveillé. Un pas lourd frappait le sol à intervalles réguliers, tant et si bien que ceux-ci me réveillèrent en sursaut. Jentendais un grognement, jouvre les yeux et voit une montagne devant moi. Je lève les yeux, cétait Murmuntag qui me dévisageait lair.. et bien.. lair habituel pour un orque.

Me levant rapidement, je pris mon sac et me dirigea vers la rivière. Prenant garde à ne pas être aperçu, mais les aventuriers sont rares à cette heure-ci, je me déshabille et pose mon sac à côté dun rocher, afin de me nettoyer dans cette rivière. Un peu deau froide, rien de tel pour revigorer son corps de bon matin.

Ainsi, je commence ma promenade habituelle, assez tôt, mais moins que les autres jours. Marchant toujours à côté des chemins, je guette le moindre mouvement, me débarrassant des monstres voulant me barrer le chemin. Quelques oiseaux haut perchés, des gobelins et des orques à terre, et quelques brigands trop sûrs deux, voilà de quoi était fait le spectacle. Cette fois-ci, je me détournais, et menfonçais plus profondément dans la forêt.

Je rejoins bientôt un chemin que je ne connais pas, un petit chemin, apparemment très peu fréquenté par les aventuriers de ce monde. Décidant de le suivre, je parcours comme ça des lieux pendant de longues heures, en fait il est bientôt midi lorsque jarrive à lorée du bois. Une petite maison construite sur le bord de mer trône là, une barque y est attachée sur le côté, ballottée par les flots.

Je mapproche silencieusement par le côté, et jète un coup dil à lintérieur, une seule personne est assise là, penchée apparemment sur une chope de bière. Contournant la maison, je frappe à la porte et attend quon mouvre. Quelques instants plus tard, je frappe encore, mais aucune réponse ne vient. La porte nest pas fermée, je rentre et rejoint lhomme assis dans la cuisine. Il ne tourne même pas la tête. Si ce nest la fois où il bu un peu de son verre, on aurait pu le croire mort.

Je massied en face de lui et le regarde. Il repose son verre, puis lève les yeux, des yeux dune profonde tristesse, un regarde presque aussi vide que le mien.

Je ne sais pourquoi, il se met à me raconter une histoire, sans doute ce quil vient de se passer. Sa femme est morte quelques lunes auparavant, assassinée par des brigands de passage alors quil était allé chercher de la nourriture au village, histoire classique sil en est. Sa fille, sa seule fille était encore très jeune, mais déjà forte pour son âge, elle voulait devenir aventurière comme tous ces jeunes quelle croisait en allant à lécole. Ayant suivi un dur entraînement, elle était dune forte composition, et pouvait presque tenir tête à son père. Mais depuis le décès de sa mère, elle devenait colérique pour peu de choses, quelque fois folle, elle se mettait en rage et cassait tout ce quelle voyait.

Ce jour là, elle en était venu aux mains. Elle en voulait à son père de navoir pas su protéger sa mère, sa femme, Sahrie. Prenant lépée quelle venait de sacheter au village, elle tenta de frapper son père, qui évita de justesse le coup. Ils commencèrent alors non pas une dispute mais une bagarre, le père voulant raisonner sa fille, mais celle-ci étant devenue folle. Devant leur maison, le père tenta de se dégager, puis dû prendre un long bâton pour se protéger du mieux quil pouvait, il se prit des coups dépée à maintes reprises, et faillit perdre un bras. Finalement, il réussi à faire tomber lépée des mains de sa fille. Celle-ci voulant la récupérer, se jeta sur celle-ci mais le père la releva trop tôt, ou trop tard.. Les mains ensanglantées de la fille se posèrent sur celle de son père, sur la garde de lépée. Son visage implorant le pardon se posa sur lépaule du père, où la fille ferma les yeux pour la dernière fois. Il lâcha lépée, le corps tomba sur le sol, traversé au milieu par le morceau de métal qui les avait séparé.

Ne sachant que faire, il du se rendre à lévidence : sil ne cachait pas ce corps, il allait partir en prison dès que quelquun sen apercevrait. Il porta donc sa fille dans ses bras dans la forêt, et lui fit une tombe sans nom.

A la fin de son récit, lhomme pleura à chaudes larmes, se lamentant sur son sort. Il navait plus de vie, se laissait mourir, ne savait que faire.

Je me lève, lui pose une main sur lépaule, puis lui transperce le cur de mon épée, il ne souffrira plus. Portant son corps à côté de celui de sa fille, je lui fis la même tombe, en portant une inscription au milieu des deux: Assassinés par un inconnu.

Je massis alors, sous cet arbre, en face de ces tombes, de ces personnes qui mavaient donné une maison.

(édition pour corriger les fautes)

[ 24 novembre 2001: Message édité par : methy ]

Par methy le 24/11/2001 à 15:30:00 (#370405)

roohhh.. qui est-il donc celui qui se fait appeler Meth ?

Par Titan un guerier le 24/11/2001 à 16:54:00 (#370406)

*clap clap* bravo belle histoire! encore encore! encore!

Par methy le 24/11/2001 à 19:14:00 (#370407)

merci, je continuerai ma vie sur cette île, maintenant que j'ai une maison..