fragment du passé

Par sans nom le 8/11/2000 à 10:02:00 (#366671)

Je revenais vers les remparts, épuisé. Le champion ennemi avait péri. En passant la porte, la foule se rassemblait autour de moi, leur visages étaient inquiets, leur traits tirés. Je ne pouvait leur mentir au sujet de la situation actuelle.
"Les ennemis nous ont envoyé un nouveau combattant, je l'ai défié et vaincu, mais le démon n'honore toujours pas ses engagements et laisse son armée devant nos portes".
Ces mots, trop souvent entendu ces derniers temps, ne firent qu'accentuer la détresse des habitants. Ce spectacle me rendait malade.

Je montais sur les remparts afin de voir comment allaient les hommes et afin de les reconforter. Depuis des semaines ils montaient ainsi la garde, repoussant les hordes d'assaillants a toute heure du jour et de la nuit. A leur regard, je vis qu'ils avaient toujoursautant confiance en moi, mais une lueur de résignation se trouvait au fond de leur yeux.
Je soupirais. Mon regard se porta sur la plaine, les orcs etaient partout, accompagnés de machines de guerres que nous croyions jusque alors completement inconnu a cette race. Le demon qui les menait était un fin stratege.

La journée allaient encore une fois etre longue.

L'assaut fut donné en debut d'apres midi, au moment ou la chaleur était la plus forte. Une masse grouillante et hurlant s'abbatait sur les remparts de la cité, nous tirions fleches sur fleches, deversions des chaudrons entiers d'huile bouillante, rien ne semblait arreter ce ras de marée. Des grappins furent lancés, des echelles s'adosserent a la paroi. Un farouche corps a corps commenca, nous coupions les cordes, basculions les echelles, mais l'ennemi arrivait toujous a s'infiltrer dans nos murs. Mon voisin s'effondra, un fleche en travers de la gorge. Mon bras etait couvert de sang vert a force de porter les coups, j'allais et venais partout ou mon aide etait necessaire, enjambant les cadavres.
Puis tout fut calme, silencieux, mortel. Autour de moi les morts se comptaient par dizaine au bas de la muraille, on ne pouvait plus distinguer l'herbe, tant de sang avait souillé cette terre.

Je portais un regard sur la ville, nos blessés étaient nombreux. Dans un coin, un femme pleurait sur le corps de celui qui avait du etre son mari.
La guerre est cruelle. Comment peut-on dire que l'on gagne une bataille, personne ne peut sortir vainqueur quand on voit de telles atrocité.
Un groupe de guerisseurs se porta au secours des hommes. Parmi eux se trouvait Linéa, une jeune fille pour qui mon coeur battait. Je n'ai jamais eu le courage de lui avouer mes sentiments pour elle, et maintenant ....
Je la regardais; ces yeux autrefois rieurs et plein de gaité sont maintenant empreint d'un grande tristesse, ces traits sont tirés comme si elle n'avait pas dormi depuis des nuits.

Une main se pose sur mon épaule, c'est celle d'Asgarth l'armurier de la ville et commandant de la porte Sud.
"Tu devrais aller faire soigner ton épaule, qui sait ce que nous reserve encore ce monstre". Je marmonnais une vague réponse. Et mon regard retourna sur la plaine, sur cette tente rouge sang, cette tente qui abrite le demon qui nous envoie chaque jour ces hordes .

Je sais ce qu'il me reste a faire ..... ce soir j'agirais, pour Linéa, pour Asgarth, pour ma ville.

Par Alatar le 8/11/2000 à 10:42:00 (#366672)

Ben moi mes journées sont quand mêmes plus simple :
Se reveiller
Manger
Aller à l'auberge
Manger
Rentrer chez moi
Manger
Se coucher

Vous me direr bien sur que c'est moins exitant.
J'en conviens bien sur, mais moi au moins je reste en vie, et je ne cause, ni n'est, aucun problèmes.(:eek :)



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Alatar
http://alatar.fr.st

Par ecarlate le 24/1/2001 à 17:12:00 (#366673)

euh juste pour m'amuser et voir a qu'en remontais le plus vieux message du forum :)

ecarlate
qui aime bien faire plein de bétise http://forums.jeuxonline.info/eek.gif

Par Shammana Delyn le 20/10/2001 à 19:11:00 (#366674)

héhé *regarde ecarlate*

Espèce de vieux croutons, ton post est tous périmé *tire la langue*