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Les substances à Lucie Nogène (pseudo-rp)

Par Shammana Delyn le 11/8/2001 Ă  22:53:00 (#358653)

La journée s’avance sans que pour autant que l’inspiration ne me vienne. Je reste là, dans ma bicoque, pensive. Mes lèvres se portent sur le bol de thé épicé, recommandé par Kalyss et fabriqué dans l'atelier à Lucie Nogène.

De nombreuses choses me viennent à l’esprit dans ces moments, mais dès que j’essaye de les mettre en ordre, elle se sont déjà évaporées. Je me souviens de mon luth magique... Je plaques un La mineur afin de me distraire. Mais, au fur et à mesure que je joue un morceau de ma composition, les mêmes symptômes se reproduises: tout d’abord il ne se passe rien, puis le manche commence à se distordre comme sous l’effet d’une grande chaleur, enfin il devient mou et se coule entre mes doigts comme un serpent... A chaque fois c’est pareil: je le remoule dans une empreinte en fer et lance un sort de glace afin qu’il durcisse.

Enfin, maintenant jÂ’ai du temps, et rien Ă  faire, cÂ’est pourquoi je vais me jeter
par la fenĂŞtre...
en fait, je n’ai qu’à l’enjamber et je suis de plain-pied sur le trottoir, directement dans la rue. Une situation dont je ne me lamente absolument pas, mais qui comporte plus de désagréments que d’avantages, comme d’être régulièrement réveillé par des Gobelins anorexiques en mal d’affection, qui viennent frapper le soir à mon volet.


[ 11 août 2001: Message édité par : Shammana Delyn ]

Par Shammana Delyn le 11/8/2001 Ă  22:54:00 (#358654)

Mais aujourd’hui encore, ce n’est pas ce qui importe. Aujourd’hui, ma volonté, telle l’arc de Robin des bois est tout entièrement tendu vers la cible à atteindre: il est 16h15 et je dois rencontrer Donald Duc de la Mare pour apprendre du grand maître une partie de la vérité. En effet, mon enquête qui piétine pour l’instant connaîtrait un essors décisif par les révélations qu’il pourrait me faire. Il s’agit d’un témoin qu’il faudra essayer de faire parler à tout prix.17,...,15...,...13. C'est ici, au 13 de la rue Delarue qu’habite mon volatile. Je m’en vais te le cuisiner moi, et pas qu’à l’orange...

Chemin faisant, je rencontre le berger des arbres encore plus blindé que moi: « ô toi, simple mortel, écoute ma parole. Les dieux d’Asgaard ont choisit ta chétive et misérable vie pour accomplir leurs volontés. Que ton cap ne fléchisse pas devant les difficultés et que la force soit avec toi! décrète t-il entre deux rots et un hoquet. J’acquiesce et pousse la porte du fameux numéro 13, chiffre prophétique...

A ma grande surprise la porte ne résiste pas et ouvre devant moi la vision d'une apocalyptique: Donald, consciencieusement déplumé et écorché vif, suspendu au-dessus d’une marmite en ébullition; Il est accroché au plafond par une corde, qu’un ingénieux mécanisme scie petit à petit, comme le veut la loi du milieu. Quiconque ose porter accusation contre l’Organisation encourt ce type de sanction. En général, ca suffit à dissuader...
La, glacée d’horreur, je vois le dernier fil rompre, ce qui entraîne la chute de mon témoin dans la marmite. J’y plonge un doigt...hum...fameux. A la texture de la sauce je me dis que j’ai affaire à des professionnels. N’empêche, ce contretemps est fâcheux. Mon unique témoin est mort et mon enquête n’a toujours pas avancée.

Ramassant un cookies trainant au sol, je le croque d'un air dubitatif...


[ 11 août 2001: Message édité par : Shammana Delyn ]

Par Shammana Delyn le 11/8/2001 Ă  22:57:00 (#358655)

Une journée dans la peau d'une Garde sa vous dit ?

Par Osgaroth le 12/8/2001 Ă  13:08:00 (#358656)

et hop en premiere page

[ 12 août 2001: Message édité par : Korgath ]

Par Shammana Delyn le 12/8/2001 Ă  19:25:00 (#358657)

Hum!Miam miam miam! succulent cÂ’Donald-Ă -lÂ’ananas...
Bê, oui! perdu pour perdu, j’ai finis par l’bouffer c’bon vieux Donald. Faut pas gâcher comme on dit. Il m’est d’ailleurs arrivé un truc bizarre. J’suis sorti acheter des oranges dans l’épicerie du coin, mais l’commercant avait plus qu’des ananas. Bah! j’me suis dit qu’ca ferait l’affaire...Et j’ai pas été déçu.
Malgré tout, mon enquête piétine. D’entrée d’jeu, c’est pas très encourageant.
Bon! et bien jÂ’ai quÂ’Ă  aller prendre un verre au Mick et Mousse, la taverne dÂ’la rue Delarue.
A mon grand étonnement, j’trouve le bar complètement vide. Y’a pas âme qui vive, un vrai désert J’massois sur un tabouret au comptoir et l’serveur courre à ma rencontre, comme un clown qu’on pousse hors des coulisses en lui battant l’cul. Un sourire niais lui tord la face. Il me demande c’que j’veux boire.

_ Un ouisky sÂ’vous plais.
_ On nÂ’a pas.
_ Alors une cervoise.
_ Désolé, on n’en a pas non plus.
_ Et du jus de framboise, vous en avez du jus de framboise!
_ Non plus.
_ Et bien, jÂ’ai pas dÂ’veine moi aujourdÂ’hui! QuÂ’est-ce que vous avez Ă  mÂ’proposer
_ Du jus dÂ’cafard.
_ Quoi!!! Vous avez pas autre chose.
_ Non, plus rien.
_ Du jus dÂ’cafard !?
_ Ouaip, yÂ’en a pleins lÂ’bar.

Il me fais signe de mater derrière l’comptoir. J’me penche et en effet, les fûts grouillent de cancrelats tout noir et voraces.
_ Il fait chaud...z’auriez pas un verre d’eau fraîche?
_ Si, jÂ’peux pÂ’t-ĂŞtre vous trouver ca. Il ouvre le robinet et laisse couler deux gouttes dÂ’eau dans un verre en papier quÂ’il me sert dÂ’un air gaga.
_ Hé bê dîtes donc, c’est la dèche chez vous on dirait.
_ mouai, j’avoue qu’on a quelques petits problèmes...

J’ai pas envie d’le lancer là-dessus. Mon enquête est bien plus importante et m’prend bien plus la tête. Et puis il peut peut-être me renseigner. C’est pour ca qu’j’l’ai coupé, tchak, basta d’putain d’fil qui pendouillait d’ma robe depuis la nuit des temps;

_ Vous connaissez Donald?
_ Donald Coin-coin?
_ Lui-mĂŞme.
_ Bien sûr, c’était un habitué, un vrai pilier d’...
_ CÂ’Ă©tait ?
_ Euh...enfin...euh...c’est un habitué.
_ Pourtant vous avez utilisé un temps du passé.
_ MĂ´a! sÂ’Ă©tonne t-il sur un ton dÂ’crapaud piteux.
_ Oui? vous.
Non vous devez faire erreur monsieur. Et puis d’ailleurs je n’vous connaît pas. Ma maman m’a toujours dit de n’pas parler aux inconnus. Alors j’vois pas comment j’aurais pu vous dire que Coin-coin a été assassiné tout à l’heure
_ Vous savez donc quÂ’il est mort?
_ Mais non, pas du tout. JÂ’lÂ’ai vu barboter dans sa baignoire hier soir en lui livrant une bouteille de Jack Daniels vide et il se portait Ă  merveille
_ Comment savez-vous qu’il a été assassiné?
_ J’en sais rien du tout moi, qu’il a été tué par Big Baloo...
_ Big Baloo?
_ Qui ca?
_ Vous avez dit Big Baloo.
_ Jamais entendu parler...
_ Peut importe. Merci pour le verre. Salut.


[ 12 août 2001: Message édité par : Shammana Delyn ]

Par Shammana Delyn le 13/8/2001 Ă  7:27:00 (#358658)

hop hop hop, un post label shammana garentie sans prise de bec, zou en haut !

Par Shammana Delyn le 19/11/2001 Ă  0:47:00 (#358659)

ah le mois d'aout, l'été tout ca et surtout les grosses conneries :D
*nostalgique*

Par MortifeR le 19/11/2001 Ă  7:49:00 (#358660)

Je le remonte comme ça je pourrai le lire quand j'aurais plus de temps, ça a l'air marrant ...et à quand la suite de l'invasion de sauterelles à propos ?

Par Shammana Delyn le 19/11/2001 Ă  10:59:00 (#358661)

arfou les sauterelles désolé j'ai zappé... ta réponse était pourtant excellente, je continue ca dès que j'en ai le temps

Par darkypl le 20/11/2001 Ă  6:16:00 (#358662)

Hop!

Par lapalooza le 21/11/2001 Ă  6:07:00 (#358663)

(hop)

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