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Une histoire pour enfants...

Par sousoupir le 17/11/2001 à 10:06:00 (#323543)

( Ou comment se faire pardonner pour une déco intempestive, et une impossibilité de revenir dans le jeu :(
Donc en gros, ce post est surtout destiné à Eleanore, Ranael, Ya, Kein, et Cyndel, mais que ça n'empêche pas les autres de répondre :p )


La jeune ouvrit un ouvrage relativement fin, mais plutot vieux. Sous la demande de sa fille, elle commença à lui lire l'histoire inscrite...

Dans les villes existent des persones qui, à peine née, ont une cuillère en or dans la bouche, et un lit tapie de soie. D'autres par contre, naissent d'on ne sait où, et doivent se débrouiller pour vivre.
Cette histoire raconte celle d'un de ces enfants des rues...

La peau mat, les yeux noirs, les cheveux ébouriffés, habillés de loques déchirées et crasseuses, un petit homme courrait au travers de la ville.
Au voleur !! criait un homme pris d'un embonpoint plutot important. Oui, l'enfant venait de voler de quoi manger. Mais que faire d'autre ? Il fallait manger pour vivre, voler pour manger... N'est ce point une bonne raison ? Ses jambes le portait à la vitesse du vent, et arrivait à semer les poursuivants.. Mais inlassablement, cette scène se reproduisait, tous les jours.
"Belette ! Je m'appelle Belette" disait le gamin, lorsqu'on lui demandait quel était son nom. Ses haillons lui servant d'habits faisaient pitié à voir, et ses grands yeux d'enfant briserait le plus dur des coeurs.
En guise de possession, il n'avait sur lui que quelques pièces de cuivre, chapardées de ça, de là, et un instrument, qu'il attachait à son cou. Ce petit outil qu'il chérissait était une flûte de Pan. Elle était tout ce qu'il y a de plus classique. Elle avait juste un petit symbole au centre: un tourbillon, avec en son centre, un coeur gravé...

L'enfant savait jouer de cet instrument comme personne d'autre en ville, et on disait, le soir, lorsque la lune était déjà haute dans le ciel, et qu'une petite mélodie s'élevait, qu'un ange passait.
Non, c'était juste Belette, qui soufflait dans son bien, ne pouvant dormir, sous son tas de bois.
Oh, quel abri sommaire cela était, mais il l'aimait bien. Soit, il n'y avait qu'une cavité servant de chambre, mais il y était à l'abri. Soit, il ne se lavait jamais, et cela empestait, mais il s'y sentait tellement bien...

Un jour, alors que bien des années se sont écoulées, alors que Belette devait avoir dans les quatorze ans, un nouveau noble fit une arrivée triomphante en ville.
C'était le grand Général Heimlin qui revenait du front, un drapeau du pays presque en lambeaux, mais brandit avec fierté au soleil rayonnant. Attiré par l'agitation que cela faisait, Belette se leva, et vint voir le cortège.

Un cheval blanc, portant nombres de tissus de multiples couleurs, avait sur son dos un homme, fier, étincelant dans son armure, une bâlafre sur la joue, passait, le pas long, mais souple. La foule formait une route, des bras se tendant vers le cheval lorsqu'il passait pour toucher "Le sauveur de notre chère bourgade".
Se frayant un chemin au travers ce mur de personnes, Belette arriva au premier rang juste quand l'homme passait devant lui.
Incroyable !! L'homme lui avait sourit ! A lui ! Belette, le petit garçon de la rue, l'ange à la flûte de Pan !

Rêveur, Belette resta là, pensif, un petit moment. A partir de maintenant, il essaierait de gagner son argent honnêtement ! Car on lui a laissé une deuxième chace, c'est ce que voulait dire ce sourire, il en est persuadé.
Mais comment ? Il ne savait faire qu'une chose: voler, et jouer de sa flûte...
Mais oui! Là était la solution !
Et lendemain même, alors que le soleil était déjà haut dans le ciel, que le marché était bien installé dans les rues de la ville, Belette sortit, son instrument en main, se plaça sur une estrade, et commença à jouer sa plus belle mélodie ...


( Suite ... plus tard :) Comme ça, vous n'avez pas à lire tout d'un coup ;) )

Par Mouge le 17/11/2001 à 10:43:00 (#323544)

HRP :

Par Cyndel of Sky le 17/11/2001 à 10:43:00 (#323545)

*heureuse*
*va enfin connaitre la fin de l'histoire*

Par sousoupir le 17/11/2001 à 11:55:00 (#323546)

Régulièrement entrecoupée par les discussion des trois enfants ( *private joke :D* ), Soupir reprit sa lecture...

Après quelques secondes à peine, une masse de personnes diverses, allant des plus garnds nobles jusqu'aux vauriens, en passant par les marchands et autres, s'était regroupée autour de la petite estrade de bois où jouait cet enfant. On entendait cri d'admiration, on voyait regard d'émerveillement, mais jamais on entrapercevait l'éclat d'une pièce d'or comme remerciement.
A la fin de sa prestation, Belette ne vit pas le moindre pourboire dans son béret qu'il avait posé là, devant lui.
Le coeur gros, il remarqua cependant qu'il avait réussi à gagner la confiance de ces gens, et qu'il pouvait sans aucun problème détrousser quelques argents de leurs bourses.
Il ne se privat donc pas, c'était son salaire après tout. Il dépouilla les premières personnes qu'il trouvait, mais ne se servait jamais plus qu'il ne lui fallait. Pour survivre, il lui suffisait d'une petite dizaine de pièce, et encore !

Il continua à faire ses prestations en public, et à se "servir" quelques jours encore lorsqu'un homme, à la fin de son spectacle, vint vers lui, et déposa une bourse d'une centaine de pièces d'or dans le béret !
- Tu as du talent gamin !
Mais Belette ne l'écoutait pas, il fixait des yeux son couvre-chef...
- Tu es très, voire même trop, doué pour jouer ainsi dans les rues ! Mon maître a envie de divertissement ces derniers-temps, et je pense que tu ferais parfaitement l'affaire.
- Qu'est-ce qui me forçerait à vous suivre, sire ?
répondit le garçon, sans même savoir pourquoi cette question...
- Oh, tout simplement le fait d'être payé, d'être nourri, blanchi, logé... sans oublier bien sur que tes petits larçins que tu fais tous les jours resteront entre nous... Dit l'homme, un petit sourire en coin aux lèvres...Soit à l'endroit marqué sur ce papier dès l'aube.

Encore hébété, l'enfant se retrouvait là, avec un papier en main, regardant l'homme partir, sans même qu'il puisse bouger.
Comment avait-il été au courrant de ses menus vols ? Et pourquoi ne l'a-t-il pas dénoncé aux autorités ?
Descendant de son estrade, Belette restait pensif, mais il évacua vite ses pensées en jetant un oeil sur le fruti de sa récolte.
Heureux, il jonglait avec sa bourse, mais s'arrêta rapidement, sachant très bien que si les bandits le voyait avec tant d'or sur lui, ils n'hésiteraient pas à lui trancher la gorge...

Il s'attarda un peu plus longtemps que d'habitude au marché, afin de choisir ce qu'il y avait de meilleur... Une pomme énorme, un bout de pain blanc, et voilà un véritable festin pour lui !

Le sourire aux lèvres, Belette retourna se coucher dans son tas de bois... Mais il ne put dormir tout de suite.
Pourquoi tant de gentillesse d'un coup ?
Qui était cet homme ?
N'est ce pas en fait un piège ?

Toutes ces questions lui trottaient dans la tête, et il ne pouvait y répondre... Lorsqu'enfin ses paupières se fermèrent, il était déjà tard. La nuit fut bien courte pour le chenapan ! Réveillé par le champ du cop, Belette, voyant le soleil se lever au loin, vit qu'il était en retard.
Ne cherchant à comprendre, il empoigna sa flûte, et courut jusqu'à l'adresse indiquée sur son papier.

Arrivant devant une bâtisse gigantesque, Belette vit que c'était ici qu'il devait être...
Du marbre façonné, des plantes, d'une palette de verts tous aussi rayonnants les uns que les autres, ornaient la façade.
Avant même que Belette ne frappa à la porte massive, en bois sculpté, cette denière s'ouvrit, avec, se tenant derrière, l'homme qu'il avait vu la veille.
- Entre petit... Mon maître arrivera ce soir.
L'enfant admirait tous ces ornements, et ne pouvait en décrocher ses yeux.
- Belette ?!
Ca alors, comment connaissait-il son nom ??
Troublé par cette pensée, l'enfant le suivit.
L'homme disait s'appeler Théos. Il était un des servants de celui qu'il appelait "maître"...

Encore une fois coupée, par les discussions des trois filles, Soupir referma son livre un petit moment, afin de les regarder débattre.

Par Feoline le 17/11/2001 à 12:17:00 (#323547)

(superbe continue comme ca )

Par sousoupir le 17/11/2001 à 13:39:00 (#323548)

Les servants étaient nombreux, et courraient partout. Le luxe respirait dans la bâtisse, et la beauté des lieux n'avait d'égal que le nombre impressionnants de meubles, babioles, ornements, tapisseries...

Théos décrivait chacune des pièces à Belette, qui regardait tout ce qui l'entourait avec émerveillement. La pièce qui l'avait marqué était, étrangement, la chambre. Jamais il n'avait vu tant de grâce. Des rideaux de soie, translucides, étaient accrochés aux fenêtres, et sur le haut du lit.
Une armoire d'ébène était là, en cette chambre, comme seul et unique meuble de la pièce, si on excepte le lit. Un lustre de cristal pendait au plafond, et miroitait au travers les rayons de soleil perçant la soie des rideaux.
Le spectacle était magnifique pour les yeux du gamin, et ne pouvait s'empêcher de pousser des "Ohhh" d'admiration.

- Et voilà ta salle Belette. Tu as là de quoi t'entrainer, et de quoi manger dans le buffet à côté. Tu devras être prêt à donner du meilleur de toi-même ce soir même, lorsque le soleil couchant indiquera les six heure.
- Ce sera fait Sire ...


La salle consacrée à Belette, bien que moins luxueuse que les autres, était bien plus confortable que tous les endroits dans lesquels il a pu dormir. Il s'amusa un petit moment, à fouiller toute cette pièce, à en découvrir chacun des moindres secrets... Et ce jusqu'à ce qu'un serviteur vienne le chercher...

- Té bah ! Est-c'que l'gamin veut bien m'suivre ? Y a d'la bouffe qui l'attend, s'il veut bien, pour sur !

Belette, ne pouvant s'empêcher de rire en entendant l'accent du servant, le suivit, non sans une impatience mal dissimulée.
Arrivé à la salle du buffet, il regarda le tout avec de grands yeux, gourmands.
L'attendait là des plats qu'il n'avait jamais vu, et que jamais il n'aurait pensé voir de toute sa vie.
Du pain blanc en quantité, de l'orange pressée en guise de boisson, des mets de viandes dégoulinants de jus méticuleusement préparés, le tout dégageant un fumet qui finit de mettre à plat le petit Belette.
Il se gava, et mangea tant qu'il put. Il ne gouta pas au dessert, pourtant un délicieux gateau, car plus faim.

Le ventre bien rempli, l'enfant revint dans sa chambre, et entreprit une bonne sieste digestive. Lorsqu'il se reveilla, il était 4 heure d'après le cadran au dehors.
Il devait maintenant répéter sa mise en scène, ce qu'il fit jusqu'à l'heure fatidique.
Courant vers la salle de présentation, Belette vit Theos, qui l'attendait.

- Tu arrives à temps ! Le maître sera là d'une minute à l'autre.

Sur ces mots, la porte s'ouvrit, dans son grincement caractéristique, et une ombre se profila. Lorsqu'enfin il s'avança à la lumière, Belette le reconnut. C'était le Général Heimlin qui se tenait devant lui. Ainsi, c'était lui le "maître" dont parlait tant Théos.
Cependant, il n'était pas seul, non. A ses côtés se tenait une fille de l'âge de Belette environ.
"Sa fille" lui murmura le servant, à côté.

Par Fendlaynea le 17/11/2001 à 14:33:00 (#323549)

( OUIIIIII !!!
SOUPIR, SOUPIR, SOUPIR !!! :o)

Par GruikMan le 17/11/2001 à 14:38:00 (#323550)

*assis par terre, l'air d'un gamin, écoute avec attention l'histoire*

--
http://boards.jeuxonline.info/icons/icon16.gif : Sou-pir! Sou-pir! La suite!! La suite! :D

Excellent ;)

Par Cyndel of Sky le 17/11/2001 à 16:16:00 (#323551)

Par Zounours le 17/11/2001 à 16:19:00 (#323552)

Par Antalys le 17/11/2001 à 18:40:00 (#323553)

*passant par là entend une voie contant une hisoire en provenance de la maison*
*s'assied au bas de la fenêtre et ecoute avec grande attention*

( vite vite la suite !! c'est super ;) )

Par sousoupir le 17/11/2001 à 19:25:00 (#323554)

Belette resta là, la bouche grande ouverte, à regarder cette inconnue. Ses yeux de jade le transportait, ses lèvres de rubis l'ennivrait, et sa beauté le transperçaut de part en part.
Son admiration fut coupée par un coup de coude discret de Théos.
- Hého gamin ! Ne rêvasse pas ! Tu dois distraire le maître !

Tremblant encore d'émotion, Belette se saisit de son instrument, et prit longuement son souffle, avant de jouer...
Le coeur battant, le corps crispé, le coeur retourné... Cela n'était pas de bonnes conditions pour une mise en scène, et rata lamentablement son numéro. La musique était saccadée, il tomba plusieurs fois, les jambes flageollantes, et c'est furieux, que le "maître" sortit de la salle.

- Hey gamin ! Qu'est ce qui s'est passé ? Tu étais bien meilleur hier sur l'estrade !!
- J'ai pas envie de répondre !


Belette... Le garçon des rues, celui qui avait de simples haillons comme habits, celui qui pour manger devait voler la bourse des nobles environnants, celui qui venait de rater la chance de sa vie... Il a fallu qu'il tombe amoureux passionément de cette mystérieuse fille, elle qui était si belle et rayonnante, qui mangeait à sa faim tous les soirs, celle qui devait surement déjà être promise à un prince...

Il courut dans la rue, les yeux emplis de larmes, et le coeur brisé. Il tourna dans la première ruelle sombre afin de crier son chagrin.
Les larmes encore ruisselant le long de ses joues, il fixa sa petite flûte. La faisant tourner dans ses doigts, un rayon de lune vint frapper le symbole.
Le coeur... au milieu de ce tourbillon... Mais qu'est ce que cela représentait ? Oh et puis, il ne voulait pas savoir. Il venait de se ridiculiser de lui-même devant cette fille splendide, et ainsi, perdre toutes ses chances d'un jour la conquérir. D'ailleurs, il était un peu fou de vouloir cela. Elle méritait tellement mieux qu'un chapardeur...
Il était ainsi, lorsqu'un rire gras le sortit de son chagrin.
- Tiens donc ... Mais qui voilà ? Ne serait-ce point le petit Belette ? Celui qui jonglait avec une belle bourse ma foi fort bien remplie !

Belette tourna la tête rapidement, et vit trois silhouette s'approcher doucement vers lui. Lorsqu'ils arrivèrent au niveau de Belette, là où la lumière de la lune arrivait à percer les ténèbres, une dague étincelante aveugla le petit garçon.

Soupir jeta un regard circulaire à sa petite assemblée, avant de reprendre sa lecture.

Par Ranael le 17/11/2001 à 20:11:00 (#323555)

(Ah! apres avoir écouté plusieurs fois le debut je vais enfin pouvoir entendre la fin de l'histoire de Belette,j'y croyais plus!)

*apeurée*
Maman! ils vont pas le tuer?
*se serre contre sa soeur*
*attends la fin avec impatience*
*espere qu'il va rien lui arriver*

Par Scytal Fist le 17/11/2001 à 20:20:00 (#323556)

tss sou !
encore a raconter des histoires ?
c est encore du temps que tu passeras pas a l entrainement ca ! tss tss tss ! :D


Par PeaceSS izoku le 17/11/2001 à 20:42:00 (#323557)

*ecoute l'histoire attentivement*

vite vite !!

continue ton histoire on veut savoir la fin
vite la suite

dit il le tueront pas hein !!

PeaceSS izoku (a 16 ans rp)

Par sousoupir le 17/11/2001 à 21:30:00 (#323558)

De tout ce qu'il a appris étant petit, ce qu'il savait le mieux faire après jouer de la flûte, c'est fuir...
Mais là, comment faire ?

- Allons, ne t'inquiètes pas Belette, tu ne souffriras pas...

Les hommes approchaient, et Belette essayait de trouver un moyen. Il n'étaient plus qu'à deux ou trois mètres lorsqu'on entendit du coin de la rue...

- Belette ?? Tu es là ?? Je t'ai vu entrer par ici, réponds moi !
- P.. Par là ! Au secours !!
Cria le jeune garçon, la peur enrouant sa voix.

Les trois assassins se retounèrent, et se retrouvèrent face à Théos, accompagnés d'une petite dizaine d'hommes d'armes. Ne demandant pas leur reste, les bandits fuirent par les toits, avec une agilité pour le moins surprenante.
Les larmes aux yeux, ne sachant pourquoi, le gamin sauta dans les bras de Théos, pour s'y blottir comme si ce dernier était son père. Gêné, il prit la parole!
- Le maître a accepté de te laisser une seconde chance petit. Mais fais attention, la nuit, les ruelles mal famées ne sont pas ce qu'il ya de plus fréquentables, comme tu as pu t'en rendre compte.

Belette suivit celui qui lui avait sauvé la vie, un sourire aux lèvres. Combien de temps s'était-il écoulé depuis le dernier sourire ayant illuminé son visage ?

Belette, arrivé dans sa nouvelle chambre, prit pour la première fois, un bain. Une simple bassine d'eau chaude, soit, mais pour lui, c'était le paradis. Cela faisait des années quil portait sur lui une crasse s'entassant, et sous sa peau sombre, se cachait en fait une peau luisante, rosée, une peau de jeune enfant. Il fallut changer plusieurs fois l'eau avant que la crasse partit entièrement.

Lorsqu'il sortit de son bain, s'essuyant encore avec sa serviette, Théos lui offrit quelque chose: des habits. Non plus des loques, mais un beau petit ensemble de soie verte, tissé, et soigné.
Ne sachant comment le remercier, Théos lui répondit "En me disant pourquoi tu as raté ta représentation cette après midi, et en réussissant à la perfection celle de demain."
Belette resta silencieux, mais d'un hochement de tête, s'engagea à faire de son mieux le lendemain.
La nuit allait être une fois de plus courte, mais demain, Belette devait être au meilleur de sa forme...

Par Antalys le 17/11/2001 à 21:46:00 (#323559)

*est toujours tres captivée par cette magnifique histoire*

Par Feoline le 17/11/2001 à 21:52:00 (#323560)

*lis la suite avec le plus grand intéret*


Par sousoupir le 17/11/2001 à 23:26:00 (#323561)

Cette fois, point de chant du coq pour le reveiller, et le soleil était déjà bien haut dans le ciel lorsque Belette ouvrit ses yeux. S'habillant à la hâte, il courut au buffet, où l'attendait...
La jeune fille, qui était en train de manger. Elle aussi venait de se réveiller. Lorsqu'il vint, elle lui jetta un petit regard, et d'un mouvement, l'invita à s'assoir à côté d'elle.
Bafouillant un pénible "Bonjour", Belette s'executa, sans trop savoir ce qu'il faisait.

Souriante, elle disait s'appelait Sérine, et qu'elle était la petite fille d'Heimlin. Pendant près d'une heure, ils passèrent leur temps à parler d'eux, de leur histoire, leurs goûts... Mais Belette ne parlait que peu, il était subjugué par cette grâce infinie émanant de la jeune fille.
Il ne pouvait la quitter des yeux, tout en elle lui plaisait... Sa voix, son regard, son esprit, ses yeux... Elle était parfaite ! Et lui, si piteux, si pauver... Ne méritant qu'à peine qu'elle lui adresse la parole. Et pourtant, elle le faisait ! Il en connaissait plus sur elle que sur n'importe qui d'autre.
Lorsqu'elle lui demanda ce qu'il faisait quand il ne chantait pas, il n'eut le courage de lui dire qu'il volait.
Je...Je ceuille des pommes pour un fermier voisin lui avait-il dit.

A la fin de leur petite discussion, Sérine lui demanda de jouer un petit air de flûte, rien que pour elle, pour entendre le merveilleux son de cet instrument, d'après Théos du moins.
Belette prit sa flûte de Pan, et, la fixant des yeux, commença une mélodie, qu'il n'avait jamais joué auparavant !
Elle était profonde, et on se laissait porter comme si de rien n'était. Les yeux fermés, les deux enfants se laissaient porter par cette musique, qui ne sortait non plus de la flûte, mais de la salle entière...

La mélodie finit, ils durent se quitter, l'une devant sortir, l'autre s'entraîner pour une représentation future...

Par Samiel le 17/11/2001 à 23:43:00 (#323562)

*ecoute l'histoire de loin, eséprant tout de meme entendre la fin avant de poursuivre ses recherches*

Par sousoupir le 18/11/2001 à 12:53:00 (#323563)

Belette, après cette rencontre, voulut faire un tour dans son domaine... les rues.
Il avait l'impression que tout avait changé pour lui. D'un gamin regardant partout, il était passé à quelqu'un presque au dessus de toute cette racaille, dont il avait fait parti... et qu'il irait surement rejoindre s'il ne pouvait être digne de la seconde chance que lui offrait ainsi Théos et son maître.
Il flânait tranquillement, regardant toutes les échoppes environnantes, mais encore une fois, tout était différent. Il était là pour regarder seulement, et non plus pour chaparder quelque chose dès que les gérant auraient le dos tourné.

Passant à proximité de son ancien tas de bois, il entendit nu cri sortir de l'auberge. Un cri, un appel au secours, qui ne fit pas hésiter le petit Belette, qui, courageusement, pénétra dans la bâtisse.
A l'intérieur, un spectacle à lui couper le souffle. Un homme, tenant une épée d'un noir maléfique, menaçait la serveuse. La pauvre était terrifiée, et ne pouvait bouger. Le tavernier lui-même, était immobilisé par un homme en armure. Il ne pouvait qu'assister, impuissant, à la scène.
Le sang de Belette ne fit qu'un tour, et son entrée bruyante se fit plus que remarquer.
Se retournant brusquement, l'homme à l'épée le fixa d'un regard mauvais regard qui intimida quelque peu le garçon, mais sans aller jusqu'à la fuite.

Tu as du culot gamin... Rétorqua l'homme. Belette, le regard de braise, ne prit pas la peine de répondre... Il avançait ainsi, lui si frêle, il savait qu'il devait intervenir. Il ne l'aurait normalement jamais fait, mais là...
........Tout avait vraiment changé........

Par Feoline le 18/11/2001 à 13:25:00 (#323564)

Par Cyndel of Sky le 18/11/2001 à 15:55:00 (#323565)

*rermarque qu'elle a toujours le don pour s'arrêter à un moment ou elle tient tous ses auditeurs en halène ... *

[signature trop grande, euh...c'est 500*200 le machin, 200 max en hauteur]

[ 18 novembre 2001: Message édité par : Mort-verte Anovel ]

Par sousoupir le 18/11/2001 à 20:01:00 (#323566)

Débat lancé par Cyndel of Sky:
*rermarque qu'elle a toujours le don pour s'arrêter à un moment ou elle tient tous ses auditeurs en halène ... ;)*


( Vivi :D :D :D C'est fait exprès *gniark* )

Les dés étaient jetés. Du haut de ses quatorze années, Belette était là, face à deux hommes. Alors qu'il aurait pu fuir afin de prévenir les autorités, il savait que ce serait trop tard, et il voulait faire de son mieux pour sauver ces personnes.
Ce tavernier, qui lui avait tant de fois offert quelques draps pour dormir, cette serveuse, qui, ayant pitié de lui, lui offrait parfois de quoi manger ou boire... Ils en ont tellement fait pour cet enfant qu'il sentait qu'il leur devait bien cela.
Le pas lourd, il avançait, impassible, vers cette lame noire pointée sur lui. Il semblait sur de lui. Mais pourquoi donc ? Il n'avait aucune chance !
L'homme à l'épée en eu assez, et bradit son arme, afin de porter un coup d'estoc... Coup facilement évité d'un pas de côté par Belette.
Je me prénomme Belette ! Ce nom, on ne me l'a pas donné pour rien, et si ce coup était tout ce que tu sais faire, alors tu n'iras pas bien loin.
En effet, le porteur semblait avoir sous-estimé le poids d'une telle épée, et son coup, plus pataud que pointu, ne semblait pas bine dangereux pour quelqu'un d'aussi vif que Belette. Comment avait-il su que l'homme ne savait manier l'épée ? Cela, on en sait rien, toujours est-il que l'homme, enragé, mais honteux, a préféré fuir avec son collègue...

Par Kolat le 18/11/2001 à 20:17:00 (#323567)

Reis se tenait non loin, adossé à un arbre, observant Soupir alors qu'elle raconte son histoire. Pas un instant il ne détache son regard de l'encadrement de fenêtre où se dessine sa silhouette...

- SErAIS-Tu INtéReSSé? *ricanements*

- La ferme..., siffla Reis.

Il ferma son esprit à la voix crissante de l'autre Reis, et focalisa son attention sur Soupir.

Par Ostrane le 18/11/2001 à 20:22:00 (#323568)

Par Cyndel of Sky le 19/11/2001 à 7:54:00 (#323569)

*ne s'endormira pas avant d'avoir eu la suite*
*attend d'ailleurs la suite d'une autre histoire... privat joke :)*

Par sousoupir le 19/11/2001 à 18:48:00 (#323570)

Le premier à récupérer entièrement ses esprits fut le gérant.
Belette ! Fameux gredin va ! Je te dois une fière chandelle ! Mais au fait, cela fait une plombe que je ne t'ai point vu ! Où étais-tu passé ?
Belette était encore ahuri par ce qui venait de se passer. Il venait de faire fuir des bandits, sans pour autant faire quelque chose. Il n'était pas accompagné, non, il était tout seul !
Il marmonna : C..Ce que je deviens ? Oh ... Pas grand chose.. Non, pas grand chose...
Le tavernier le fixa un moment, avant d'éclater de rire: Allez Gamin, Viens, je t'offre quelque chose. Il ne sera pas dit qu'Ernard ne sait pas récompenser ceux qui lui sauve la vie ! Angélique ! Apporte nous cette dinde que nous avions préparé ce matin !
Encore émue par ce qui venait d'arriver, la serveuse se frotta la tête, puis, encore un ton de peur dans sa voix, prit la parole:
- Mais ... C'est la dinde du Sire Heimlin, qui viendra dîner ce soir...
- Y aura-t-il sa petite fille ??
Demanda brusquement Belette, comme sorti de sa torpeur, coupant la parole à la pauvre femme.
- Euuh ... Sérine tu veux dire ? Oui, je crois que oui, pourquoi donc ?

Belette ne répondit pas, il s'était à nouveau plongé dans ses pensées, avant de demander à l'aubergiste:
- Laisse la dinde, si tu veux me remercier, offre moi plutôt une chambre pour cette nuit.
- Euh ... Mais pourquoi ? Elle est succulente cette dinde ! Angélique a mis tout son savoir-faire !
- Soit, mais elle a déjà été commandée, et ...
- Elle en refera !

Un silence de mort s'abattit sur la pièce, mais le regard foudroyant d'Angélique en disait long sur ses sentiments.
C'est Belette qui prit en premier la parole:
- Alors Ernard ? C'est possible ?
- Euh oui, il doit bien me rester une chambre, mais ... Tu es sur que tu ne veux pas de dinde alors ?
- Sur ! Tant que je peux voir ... Euh je veux dire, tant que je peux dormir dans un lit...
- Dis-donc ? Le p'tit Belette là, il nous cacherait pas un truc là ? Qu'est ce que tu en penses Angélique ?
- J'en pense qu'un petit garçon amoureux, c'est bien plus attendrissant qu'une cruche sur pattes ne pensant qu'à boire ou à manger...

A nouveau, un silence de mort s'abattit sur la pièce, où cette fois, le regard d'Angélique était devenu un peu plus hautain, avec un sourire aux lèvres.

Par Ranael le 19/11/2001 à 20:59:00 (#323571)

Continue maman! continue!

Par Eleanore le 19/11/2001 à 21:52:00 (#323572)

*pousse du coude sa soeur*
Chuttttt...laisse finir Maman.
:D :D :D

Par Eleanore le 20/11/2001 à 6:55:00 (#323573)

:enerve:
qui enleve ma Maman a chaque fois qu elle va finir son histoire.
Si j attrappe se kidnapeur... va lui faire regretter.
:ange: :ange: :ange:

Par sousoupir le 20/11/2001 à 16:02:00 (#323574)

A nouveau, ce fut Belette qui reprit la parole.
Hein ?? C'est moi le garçon amoureux ? Ah non ! C'est même pas vrai !!
En simple réponse, Angélique et Ernard éclatèrent de rire. Les joues rougissant, Belette ronchonna, et Angélique, encore un certain rire dans le ton de sa voix, lui répondit:
- Allons, quelle honte as-tu à tomber amoureux ? C'est parfaitement normal tu sais ?
- Je suis pas amoureux !!
- Mais oui, c'est ce que disent tous les amoureux...


Belette continua à gromeler avant de rappeler à Ernard qu'il commandait une chambre. Il s'eclipsa juste après, se rappelant qu'il avait une représentation à donner d'ici quelques heures à peine.
Il rentra donc fièrement, dans sa chambre, lorsqu'il entendit des cris bestiaux, et des hurlements humains venant de l'extérieur. Il se précipita vers la fenêtre, et ce qu'il vit l'affubla...
Des orques attaquaient la ville, et la milice, pas suffisament préparée, avait bien du mal à retenir les attaques incessantes !
C'est à ce moment que Théos arriva dans la chambre de Belette, en s'exclamant:
- Noviaak ! Viens par là, vite !!
- Qui est donc Noviaak ?
- Hein ? Euh ... Désolé, je pensais à quelque chose d'autre... Belette, suis-moi, nous avons besoin de toi, et sur le champ !


Théos semblait gêné par la confusion qu'il venait de faire, mais Belette ne se posa pas de question, et suivit le servant, qui était d'ailleurs revêtu d'une robe de mage tout ce qu'il y a de plus impressionnant.
Nous devons faire vite ... Mais avant, laisse moi te dire quelque chose, quelque chose que tu dois savoir...
Le pas pressé, Belette ne prit pas le temps de répondre, acquiesca juste de la tête. Ils se dirigeaient dans une cave de la bâtisse, à un endroit où jamais Belette n'était allé.
Vois-tu, cette attaque d'orque nous a surpris, car rien ne laissait présager cela. En fait, ils semblent attirés, voire poussés, par quelque chose, ou quelqu'un, à attaquer la ville. Toi qui est un enfant des rues, n'as-tu point vu d'évènements particuliers ces temps-ci, ou même d'arrivée nouvelle en ville ?

Belette resta un moment pensif, puis son visage pris un instant d'une mine de surprise, déclara:
J..Je ne vois qu'une seule chose qui a changé en cette ville ces derniers jours.. Mais je me refuse à croire que c'est cela !
Théos le regarda longuement, ralentissant la marche, et ouvrant une à une les nombreuses portes qui bloquaient le souterrain. Un trousseau de clef, parfois une formule magique, étaient necessaires pour ouvrir toutes ces portes de bronze. Théos lui demanda de dire ce à quoi il pense, à tous prix.
Belette lui répondit, le coeur lourd, et la mine affublée...
Il n'y a eu qu'un seul arrivant ces derniers-jours en ville. On l'appelle...
Un long moment d'hésitation se marqua, et sous l'insistance de Théos, Belette continua...
le Général Heimlin !

Théos se stoppa soudainement, regardant l'enfant avec de grands yeux ...

[ 20 novembre 2001: Message édité par : Soupir s ]

Par Cyndel of Sky le 21/11/2001 à 12:39:00 (#323575)

*de plus en plus impatiente; attend la suite en essayant de ne plus la couper*

Par sousoupir le 21/11/2001 à 14:09:00 (#323576)

Es-tu sur de ce que tu racontes Gamin ?

Belette haussa les épaules, puis murmura:
- Oui, sur... Je vous avais dit que cela n'était pas possible...
- Et pourquoi donc ?
- Tout simplement parce qu'à ce moment là, vous seriez son complice...


Théos éclata de rire, puis, posant une main sur l'épaule de l'enfant abasourdi, lui avoua:
Je n'ai jamais travaillé pour Heimlin ! Je me suis juste fait passé pour son serviteur, mais je ne suis en fait qu'un simple milicien. Je devais veiller sur le Général, mais apparement, ce n'est pas le bon homme à protéger...

Belette le fixa longuement avec de grands yeux. Il n'arrivait pas à croire cela. Il avait volé des personnes, et un milicien le savait ! Il ne savait que répondre, et bafouilla quelques mots:
- Al...Alors, vous pensez vraiment que ... le général est coupable ?
- Aucune hypothèse ne doit être repoussée ! De surcroit, contrairement aux miennes, celle que tu m'as anoncé se tient parfaitement...
- Il va falloir le surveiller attentivement alors !
- Nous n'avons pas le temps ! D'ici quelques heures, la ville sera en proie aux brutaux orques de la région si nous ne faisons rien !
- Mais .. Comment, à nous deux, pouvons-nous faire pencher la balance en notre faveur ?
- Tu sais, le moindre grain de sable peut déséquilibrer une balance... Et nous sommes bien plus que du sable ! Ah ! Nous y arrivons !


Le couloir était devenu obscur, et aboutissait à une pièce relativement grande, emplie d'armes en tous genres. Belette était emerveillé. En plus des épées finement sculptées, des sceptres d'ébène, des armures éclatantes, des écus marqués à merveille, se trouvait là divers grimoires ou flacons, donnant un air encore plus mystérieux à cette salle.
Belette bégaya:
- Qu...Qu'est ce donc que cet endroit ?
- As-tu entendu parler des ... prophètes ?
- Ces hommes qui ont à maintes fois sauvé la ville il y a de ça longtemps ? Oui, un peu...
- Que sais-tu d'autre sur eux ?
- Et bien ... Ils possédaient des armes hors du commun, et un groupe de trois d'entre eux avait suffit à repousser une invasion de kraanians... Mais c'était il y a plusieurs siècles !!
- Exact ! Et voilà leurs secrets... Ces armes sont celles des prophètes, ces grimoires sont la savoir des prophètes...
- Mais pourquoi ne jamais les avoir utilisé ??
- A chaque génération, le gardien de ces secrets désigne un successeur afin de conserver secret ce passage... et je suis la Gardien, en ce moment même.
- ...
- Qu'as-tu ?
- Je pensais que les Gardiens des secrets n'étaient qu'une légende, et je les imaginais vieux, puissant, sénile, et ne sortant jamais de leur grotte !
- Et bien non ! Je vis ma vie, comme tu peux le voir, je n'espère pas être sénile, et il y a bien plus vieux et puissant que moi !

Théos rit, et Belette fit de même.

En dehors, la bataille faisait rage. Les archers de la milice commençaient à manquer de munitions, les guerriers, pas suffisament préparés au combat, ne pouvaient attaquer, et quand aux mages, s'ils faisaient des ravages chez les troupes ennemies, leurs pouvoirs s'amenuisaient au fil des secondes...
Bientot, la ville sera prise... Cette pensée hantait chacun des résistants, qui s'acharnait d'autant plus que cette pensée les rendait fous.

Par sousoupir le 21/11/2001 à 18:36:00 (#323577)

Les charges incessantes, et sans cesse plus importantes, face à une défense de moins en moins résistante, s'approchaient de la ville, et certains orcs même avaient pu y entrer ...
Sur ce champ de bataille, un homme s'y illustrait... Un guerrier, à la lame aussi fine que meurtrière. Il pouvait tenir seul face à une douzaine d'orques, la fatigue ne semblait jamais l'atteindre, et la précision de ses deux lames était sans faille. C'était le vaillant capitaine de cette milice, celui qui avait réussi à repousser jusqu'à maintenant les envahisseurs...
Cependant... Cet orque là fut l'orque de trop ...
La ville avait perdu son meilleur combattant, et le corps de l'homme gisait là, pourfendu par une lance au bois mal façonné. Ses deux lames imprégnées du sang noir des orques était éparpillées au sol, elles qui semblaient voler dans ses mains.

Et on entendez toujours au loin les "CHAAAAARGEZZ !" de l'armée orque, alors que la milice n'avait plus coeur à lutter...

Belette ! Il faut faire vite ! Le combat tourne en notre défaveur, je le sens !
Belette s'armait, sans trop savoir pourquoi. Lui qui n'avait jamais porter cuirasse, ou même dague, devait attaquer une armée entière. Comment diable Théos pensait réellement pouvoir faire pencher la balance du bon côté ?

Viens Belette, je dois te montrer quelques chose.
Sur ces mots, Théos sortit un globe mêlant dans sa boule cristalline bleu d'azur et blanc de neige.
Touches-le Belette, pose la paume de tes mains sur le cristal, et ferme les yeux.
Belette s'exécuta, ne sachant pourquoi.
Ce globe est le globe des prophètes... Et tu es l'un de leur descendants directs. En t'imprégnant de l'énergie des anciens, tu sauras en être digne. Tu dois maintenant confirmer la prophétie... Tu dois sauver la ville !
Ces mots résonnèrent dans la tête de Belette, et impressionné, il recula de quelques pas, lachant ainsi le globe. Théos sourit:
Bien ! Fort de ce savoir, tu vas, avec mon aide, faire pencher la balance de notre côté.

Belette ne sut que répondre. Il regardait attentivement ses mains. Il n'avait pas l'impression d'avoir changer, et pourtant, au fond de lui, il avait trouver la force de lutter ! Théos était déjà parti par l'endroit où ils sont entrés, le pas vif et rapide. Ils remontèrent le couloir presque au pas de course, l'homme ne prenant la peine que de fermer la dernière porte.

Cette fois-ci, ils courraient vers la sortie de la ville. C'était le moment... La prochaine attaque orque n'avait devant elle plus que quelques remparts .. vides aux chemins de ronde, contenant une poignée d'hommes prêts à donner leur vie pour la ville. Lorsque Théos arriva, il incanta rapidement un sort d'invisilité sur Belette, et parla aux hommes.
Ils semblaient être revigorés par cette viste opportune.
- Seigneur !! Vous êtes là, enfin !!
- Où est passé Noviaak ?
demanda inquiet Théos.
- Il est mort ... Il fut le plus brave dans cette bataille, mais la mort l'a emporté sur sa soif de vivre...
- Comment ?!? Noviaak n'est plus ???
- Non Sire ! Je suis désolé ...
- Il le savait ... Il me l'a dit... Mon frère...


Belette, toujours invisible, se tenait près du magicien, ne sachant que faire. Il écoutait d'une oreille distraite la conversation.
Aleeeeeerte !!!
Le cri du garde avait réveillé tout le monde. Le vigile n'était maintenant plus qu'un corps sans vie de plus, une flèche ayant atteint sa gorge. Belette se tenait sur ses gardes, le coeur battant, une épée luisante en main.
Deux gardes ouvrirent les portes, et le spectacle s'offra aux yeux de l'enfant.
Des centaines d'orques courraient, d'un pas irrégulier et peu sur, vers l'enceinte de la ville. Nombreux étaient ceux qui tombaient en route, et qui se faisaient piétiner par l'armée en furie. Leurs grondements sourds et sauvages faisaient trembler toutes les terres environnantes. Devant se trouvait une bête plus imposante que les autres, faisant tournoyer son sabre dans les airs.
Le chef, surement lui murmura Théos, qui déjà, de sa magie, faisait tomber nombres d'attaquants.
Chargez mes braves !! cria Théos. Les guerriers présents s'exécutèrent sur le champ, et lancèrent eux aussi une charge, bien moins impressionnante cependant que celle en face. Alors que Belette s'apprêtait à les suivre, Théos le rappela à l'ordre.
- Non ! Toi, tu restes ici ! Lorsque ces hommes mourront, j'aurais besoin de toi...
- Vous voulez dire que vous les avez lancé dans une charge qui leur seront fatale ?? Vous n'avez aucun coeur !!
- Ne t'inquiètes pas pour eux... Mais pour toi ! Nous ne serons que deux pour défendre la ville...
- Trois !!

Une voix fluette venait de couper la parole à Théos. Les deux se retournèrent brusquement, et virent, se tenant à la porte de la ville, enveloppée dans un châle, Sérine, la petite fille d'Heimlin.
Belette, son invisibilité dissipée, cria:
- Il est hors de question que tu t'aventures dans une bataille aussi périlleuse !
- Et pourquoi donc ? Pourquoi toi, et pas moi ?
- Mais ...
- Oh ! Parce que MÔssieur se croit supérieur aux autres, c'est cela ??
- Non mais ...
- Et bien je suis prête à mourir pour protéger ma ville !
- Sauf que ...
- Et à payer de la traîtrise de Papy !
- Oui mais ...
- La traîtrise de ton grand père ??
hurla Théos, à cause des bruits de la bataille et de la surprise.
Sérine répondit calmement:
- Oui, cette attaque a été lancée par Papy ... Il ne voulait pas que je dise quelque chose .. Mais c'en est trop, je refuse de voir ma ville mourir sous mes yeux !
- Tu es une brave fille Sérine...

Belette exprima une moue de dépitude:
- Mais c'est ça le problème ! C'est une fille !!
- Et alors ? Je sais aussi bien me battre que toi, j'ai appris moi aussi à me défendre contre la racaille des rues ! Et on m'a enseigné la magie !


Belette ne sut que répondre. Lui n'avait jamais appris à se défendre. Il ne connaissait pas une seule formule magique, mais il était là, une épée en main, prêt à défendre sa ville...
A nous de jouer !! cria Théos, descendant de sa tour de guet Les orques sont à une dizaine de mètres de nous...

[ édité pour quelques corrections mineures :p ]

[ 21 novembre 2001: Message édité par : Soupir s ]

Par *Larna Melonys* le 21/11/2001 à 19:15:00 (#323578)

arggggggggggggggggg

La suite !!!!! La suiiiiiiiiiiiiiiiiiteeeeeee !!!!

LA SUIIIIIIIIIIIIIIIITEEEEEEEEEEE !!

*detesssssssssste etre coupée dans une lecture si passionnnante* :hardos: :hardos:

Allllllleeeeeeezzzzzzzzzzz !! Soupiiiiiiiiiiiir !!

Par Glay Izoku le 21/11/2001 à 19:38:00 (#323579)

*Une ombre au fond de la sale se fait sentir*
*Glay du haut de ses 24 ans ecoutait l histoire les yeux petillant retombant en enfance*
HRP encore encore encore !!!!
*regarde soupir lui fesant un leger geste de la tete demandant la suite des yeux*

Par Antalys le 21/11/2001 à 20:11:00 (#323580)

*comme tout les jours, elle passe pres de cette maison d'où l'on conte la merveilleuse histoire de Bellete*
*s'assiet et ecoute attentivement, son seul oeil fermé, s'imaginant être au coeur de l'action*

*quelle fabuleuse hisoire !*

*repart a la fin impatiente de connaitre la suite*

Par sousoupir le 21/11/2001 à 20:57:00 (#323581)

Les trois combatants fixaient la porte avec une peur non dissimulée. Chaque seconde semblait être une minute... Lors que la palissade craqua, dans un bruit effroyable, les hurlements d'orques figèrent sur place la pauvre fille, avant qu'elle ne reprenne ses esprits.
D'une rapide incatation, les deux enfants virent une barrière magique se dresser autour d'eux, les enveloppant telles des bulles. D'un geste vif, Belette chargea, la peur lui nouant l'estomac, mais la fierté lui dictant chacun de ses faits et gestes. Il portait bien son surnom... Belette... La bête petite, mais espiègle, rapide... et efficace lorsqu'elle fond sur ses proies.
Du haut de ses quatorze ans, il ne payait pas de mine face à des orques presque deux fois plus larges que lui, et ayant quelques têtes supplémentaires. Cependant, les barrières dressées par Théos protégeaient avec une efficacité surprenante les deux enfants, alors que le magicien, épuisé, ne profitaient de ces pouvoirs magiques.
L'épée du garçon semblait animée d'une force propre, qui, par plus d'une fois, fut meurtrière à nombre d'orques ayant eu le malheur de se trouver devant elle.

Sérine, quand à elle, semblait dépassée par les évènements, et ses pouvoirs magiques ne lui étaient pas de grande utilité, ces derniers la débarassant de ses assaillants au prix d'une énorme fatigue.

Soudain, un cri humain innonda le champs de bataille. Un halo avait entouré Théos, ce dernier se relevant, les coups des orques ne semblant plus l'affecter. Le combat s'arrêta quelques secondes, comme pour regarder le spectacle qui se produisait.
Je suis désolé Belette ... J'ai failli à ma tâche... Toute la ville repose maintenant sur tes épaules, et celles de ton amie.
Avant que je rejoigne mon frère, laisse moi te dire une chose... Tu n'es pas le descendant des prophètes, loin de là. Je t'ai dit cela pour donner une confiance en toi. Ce que tu as en tes mains n'est rien de plus qu'une simple épée, soit excepionnellement bien forgée, mais elle n'a rien de spécial. Tout ce que tu as fait là, cela vient de toi, et du fait que tu ais eu confiance en toi. Car n'oublie jamais cela Belette, ou devrais-je dire Ivellios, car tel est ton vrai prénom... "La confiance en soi est la plus grande force que nous pouvons obtenir. Ai confiance en ton coeur, ton corps, et tu parviendras toujours à tes fins."
Bonne chance Ivellios, bonne chance ! Je vous regarderez de là-haut !


Sur ces mots, Théos devint de plus en plus translucide, un sourire aux lèvres, translucide, jusqu'à disparaître, en murmurant Adieu Ivellios....
Pendant cette intervention, le temps était comme figé, et le cri de Sérine sortit les deux camps de leur torpeur.
Ca alors !! C'était un Prophète !!
Puis les hurlements des orques reprirent. cette fois, Belette avait les larmes aux yeux, et ses mains étaient emprises d'une nouvelle force: la fureur !

Le soleil se couchait, prenant une teinte rosée, un halo de lumière au lointain. Les larmes de Belette scintillaient à la lueur de l'astre, et son coeur, comme percé de milles et unes épingles, n'avait plus aucune emprise sur l'enfant.
On raconte d'ailleurs que la fureur était telle qu'elle fit peur à certains orques, qui ont préféré fuir plutot qu'affronter un tel monstre.

Alors que Sérine s'essouflait, et puisait dans ses nouvelles forces, Heimlin fit son apparition, comme venu d'on ne sait où... Les orques, voyant leur chef, arrêtèrent d'attaquer, alors que Belette, inquiet, courut vers la fille afin de lui porter aide.

- Alors comme ça, je suis trahi par mon sang ! Ma petite fille ! Celle que j'ai élevé, chéri, et soigné alors qu'elle n'était qu'un bébé, voilà que pour me remercier, elle me trahi ...
Après avoir pris vaguement son souffle, Sérine cria :
- C'est toi Papy le traître ! Tu veux détruire notre ville ! Notre belle ville !
- Silence morveuse !


Sur ces mots, Heimlin prit une arbalète qu'il avait caché sous son manteau, et décocha un carreau en direction de la jeune fille... Mais ce dernier atterrit droit dans le torse du garçon, ayant eu le temps de s'interposer comme couverture.
Il ne poussa pas de cri, ni même un gémissement. Il regardait fièrement le carreau encoché dans son poitrail, le sang commençant à goutter du bois dépassant.
Sérine regardait Belette, horrifiée. Il s'était sacrifié pour elle.
Elle articula avec peine: B...Belette... ?
Il essaya de sourire, et lui répondit: Je suis là ... J'ai eu confiance en moi...
Maintenant, je peux te le dire... Je suis heureux... Je vais mourir dans les bras de celle que j'aime... Mais juste une chose avant que je rende l'âme... Je voudrais juste une chose...


Sérine éclata en sanglots, l'embrassant, avant même que Belette ne put le lui demander.

Ohhh Comme c'est touchant... annonça Heimlin, avec une fausse sincérité, un sourire ironique au visage.
Les larmes perlaient le long des joues de la petite fille, et elle tremblait de rage de tout son corps.
Papy !! Je te déteste !! Tu es l'homme le plus immonde qui m'ai été donné de voir ! Je vais te tuer de mes mains !

Sur ces mots, une immense boule de feu failli des mains de la petite fille, éjectant littéralement l'homme contre une des palissades.
D'un coup, elle s'était débarassée de son grand-père... Il ya de cela quelques heures, elle le considérait comme ses parents qu'elle n'a jamais vu, et maintenant, elle est responsable, et fière, de sa mort.

( Nan nan, histoire toujours pas finie ... Mais vous aurez la fin ce soir, promis ! :) )

[ édité parce que comme d'habitude, n'a pas pris la peine de corriger ses fautes ... ]

[ 21 novembre 2001: Message édité par : Soupir s ]

Par sousoupir le 21/11/2001 à 22:14:00 (#323582)

Les orques, auparavant si agités, fixèrent leur maître avec de gros yeux ronds. Puis ils se tournèrent vers le jeune Sérine.
Un orque hurla, et ils fuyèrent, les jembes à leur cou. N'ayant plus de chef, il n'avait plus de raison d'attaquer la ville après tout, surtout vu la puissance de la jeune fille...

Sérine, quand à elle, serrait de toutes ses forces le corps de Belette, encore vivant, et profitant de ses derniers instants en le serrant contre elle. Elle ne voulait pas le quitter... Maintenant qu'ils s'étaient avoués leur amour, elle ne devait pas le laisser mourir.

C'est alors que théos fit à nouveau une apparition.
Ivellios !! Mon Dieu !! Sérine, retires-lui ce careau, et cautérise la plaie avec un de tes sorts de feu, vite !!

Sérine s'exécuta, non sans avoir le coeur retourné par ces méthodes. Belette cependant ne poussa pas un seul cri, il ronronnait presque dans les bras de son amour.

Maintenant, apportes-le au temple... Là-bas, le prêtre pourra faire quelque chose pour lui

Une fois rendue sur place, Belette fut comme ramené à la vie...
Maintenant, ils étaient ensembles...


Soupir referma le livre, souriant aux enfants

Par Eleanore le 21/11/2001 à 22:27:00 (#323583)

:sanglote: :sanglote:
(je ne peut po jouer pour cause de changment d ordi et tu me prive de cette joie)

*regarde a distance sa Mere raconter l histoire a sa soeur et cette foulle*
*commence a s pprocher puis se rappel de sa promesse*
*se retourne et s enfonce dans la nuit seule*
Que "Selene " veille sur vous....

Par Cyndel of Sky le 22/11/2001 à 7:23:00 (#323584)

*Ne sais pas pourquoi mais garde un petit air triste à la fin de l'histoire et pousse un petit soupir*

Par Ranael le 22/11/2001 à 9:43:00 (#323585)

*Surprise*
*regarde sa maman fermer le livre*

Ben c'est fini???

Tu as pas dit comme d'habitude!:
Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.

*peut-être qu'il va mourir en fin de compte!
Les pretres ne doivent pas être aussi puissants qu'on le dit!*

Par sousoupir le 22/11/2001 à 12:21:00 (#323586)

*sourit* L'histoire n'est pas finie. A vous d'imaginer la suite...

( si si, c'est vrai ! C'est même pas une excuse J'ai volontairement pas mis la fin que j'avais en tête )

Un jour peut-être, je vous raconterais ce qui suit.

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