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Dette de vie, extase perverse, la naissance de Kain...

Par Kain Heinlein le 7/11/2001 à 22:35:00 (#321564)

(Deux remarques hrp avant d'entamer la lecture de ce post...
1) Ce post est cru et malsain, je ne saurai trop le déconseiller aux âmes sensibles ou à ceux qui ne prisent tout simplement pas le malsain.
2) Ce texte est la suite du Background de Kain, que l'on peut retrouver ici , post que je conseille et dont je cautionne le remontage, dans mes élans naturels et arrogants d'écriveur amateur... ;) )

« Crache ton sang ! »

Lenfant voletait, nu, aux travers dune étrange brume qui semblait faite de larmes, de milliers de larmes déchiquetées et éparpillées tout autour de lui, qui le prenaient de leurs bras innombrables. Il se laissait dériver, presque inconscient, au travers de vents inexistants, flottant dans cette mélancolie aérienne, le bras écartés, la tête en arrière et le ventre offert.
Le brouillard sanimait de temps en temps de pulsations irrégulières, hoquetant parfois de sanglots violents. Le crachin se renforçait en même temps quil sempourprait, alors que ses spasmes se faisaient plus intenses. Limpalpable étreinte saffermissait à chaque sursaut, et se changeait peu à peu une coercitive empoignade, écartelant finalement les membres du petit être. Il aurait bien hurlé de terreur face à cette torture grandissante si la bruine rougie ne sétait pas infiltrée dans sa gorge pour aller fouiller les entrailles du poupon, enserrant de ses doigts crochus les viscères qui sy trouvaient.


« Crache ton sang ! »

Les mains lavaient finalement quittés pour laisser à lenfant loccasion dexpulser le jus de ses éponges organiques, à quatre pattes, tel un animal vaincu. Kain vomissait sang sans tripes, recouvrant le dallage dun cercle grandissant de liquide rouge sombre. Il se vidait peu à peu jusquà sombrer inconscient, livré à la brume et aux visages grimaçant, déformant lombre opaque de rictus indiscernables.

« Crache ton sang ! »

Au troisième coup que lui administra son père, Kain se réveilla de son cauchemars, blême, terrorisé, déchiré par la douleur et le traumatisme. Il était enchaîné sur le dos dun autel, torse presque nu, encore vêtu de son pantalon et de quelques tâches de sang, apparemment encore trop vives pour les exigences sadiques du père Heinlein. Les murs de la pièce étaient remplis dinstruments de tortures dont le simple suggestif provoquait déjà le plus terrible effroi. Et, au milieu de la pièce, sy trouvaient lautel, le sang et la victime. Le père de Kain semblait jubiler dexcitation autant que trépigner dune pulsion inassouvie : le bassinet qui saccolait aux lèvres de Kain nétait rempli que dune maigre flaque de sang. Il pestait intérieurement car lentraînement quavait subi le jeune garçon lavait trop endurcit. Peut être que malgré ses maigres capacités, le bambin avait le corps naissant dun guerrier. Il le frappa à nouveau au ventre, abattant son poing de toutes ses forces.

« Crache ton sang ! »

Kain crachota encore un peu plus de sang cette fois, et ce sang terni de ses viscères meurtries emplit avec viscosité le bassinet, pour atteindre à présent un volume plus consistant. Mais le seigneur des lieux était loin de sen satisfaire et recommença à frapper le ventre durci de son engeance.

« Crache ton sang ! »

Cétaient les seuls mots quil répétait, fasciné par cette folie dont il était lauteur, se délectant des larmes et du sang qui se déversaient de son fils.

« Crache ton sang ! »

Le bassinet se remplit.

« Crache ton sang ! »

Kain sétouffait avec son propre sang.

« Crache ton sang ! »

Kain perdit connaissance

Le lendemain, Kain se leva, déjeuna et sentraîna comme à laccoutumée, mettant la douleur de son estomac sur le compte de ses exercices rigoureux.
Mais à partir de ce jour, le maître darmes ne vit plus jamais la moindre lueur guerrière dans les yeux de lenfant.
A partir de ce jour, la mère de Kain senferma dans un mutisme trop rarement interrompu.
A partir de ce jour, les rosiers ne passèrent pas deux semaines sans être arrosés.


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Kain Heinlein,
Héritier dune trop lointaine seigneurie,
Innocence incarnée,
Source.

Par Kolat le 8/11/2001 à 1:07:00 (#321565)

*Donne un coup de pied dans le post*

Bouge de là toi!

Rien à dire Kain, texte bô à croquer!
(j'ai dit que je ne me répétais jamais dans mes compliments, ça veut pas dire que je ne peux pas faire des compliments différents! :p :p )

*va se coucher, est fatigué d'être génial*

Par Kain Heinlein le 8/11/2001 à 1:12:00 (#321566)

*larme d'émotion, tremble*

M...merci...

Par Feoline le 8/11/2001 à 1:34:00 (#321567)

*murmure pour elle même*

Tant de fois le désir de retrouver mes parents,
Tant de fois la crainte qu'ils soient sanglants
Toujours espérer
Et ne jamais rennoncer.


- Ton passé est si Sombre et si Triste Cain.
J'espere que tu arriveras a cicatriser tout cela, j'espere sincèrement que tu pourras oublier la douleur...

Plus de sang...
Juste des gestes doux et sincères.
Puisses-tu connaitre cela.


(trop triste cette histoire..........)

Par sagouine le 8/11/2001 à 2:53:00 (#321568)

Ah! je crois ben quune parsoune coume votre pére, ji ferions du bien moy. Le ouère en flambe ça doit être aussi beau quun preste en flambe!! Bon! Jmen rtourne à mes gornouilles moy!!

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Hrp : très beau texte, sanglant mais jaime beaucoup

Par Mercutio Lunos le 8/11/2001 à 3:35:00 (#321569)

(Wow.... )

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