Une nuit à Silversky [Poème II, décalogie de Raven's dust]

Par jeck312 le 13/10/2001 à 23:55:00 (#277738)

II/Une nuit a Silversky

J'étais à Silversky, dormant à la taverne
Ne pouvant dormir sans admirer les étoiles
Couvertes je les vis comme par un long voile,
Elles m'apparaissaient de ma fenêtre ternes.

Soudain, tout éveillé, je vis Syl m'apparaître,
Avec une licorne, écu de notre alliance,
M'exhorte à me lever, et me pousse, et me lance
Car un danger terrible alors venait de naître.

Jadis le Artherk le bon avait donné aux hommes
Un calice tout d'or, garant de son soutien,
Cet artefact datait des temps les plus anciens
Et le fort Ogrimar maintenait dans son somme.

Hélas les forces noires ont volé le calice
Et leurs sbires obscurs le ramènent à leurs maîtres
Et les hommes de bien pourraient fort disparaître
Si à Ogrimar ils l'offrent en sacrifice.

A cet ordre je sors de l'auberge d'un bond,
Ayant en hâte mis mes quelques vêtements.
Je croyais ne devoir perdre pas un moment
Même quelques secondes étaient un délai long.

La porte de la ville il a fallu m'ouvrir
Les gardes se pliant à mon commandement
Après que j'eus montré quelques pièces d'argent
Croyant ma mort souhaiter me laissèrent sortir.

De suite je sentis l'inhabituel état
Agité et bruyant des abords du chateau,
Là où quelque arbre seul s'aventurait tantôt
Se massaient de l'ombre les disciples en tas.

Les disciples et les gardes en nocturne sabbat
Célébraient du jour leur héroïque capture
Qui mettait nos prêtres en pleine déconfiture
En volant le calice pensant nous mettre à bas.

Je m'approche du camp, rampant dans les fougères,
Entendant les impies ogrimariens chanter,
Je comprends que j'avais à me vite hâter,
La nocturne messe est sur le point de se taire.

Amassant mon courage et priant pour ma vie,
Je bondis au milieu de la noire assemblée
Blesse leur chef surpris au dos noir et hâblé
Et lui prend le calice après l'avoir occis.

Tous les gardes alors se retournent vers moi
Et grognant de fureur dégaînent leurs épées
Tandis que leurs mages commencent à invoquer.
Me sentant en danger, m'en remets à ma foi.

Le calice en or fin commença à briller
En émane un halo semblant me protéger
Des sorts et des épées des terribles dangers,
J'avançais surpris sous l'auguste bouclier.

Sous cette protection j'invoquai quelques sorts
Contre les malfaisants voleurs de nos reliques,
Certes fracassement est un des sorts basiques
Mais efficacement il leur donna la mort.

Et m'ayant déposé dans le temple béni,
Ce bouclier divin, la main même du dieu,
Me laissant sain et sauf repartit vers les cieux
Après que les disciples il a anéanti.

Je remis à Thorkas la relique sacrée
Et l'auguste calice il remit sur l'autel
Et afin qu'un présent notre alliance scelle
Me remit un anneau que toujours porterai.

Alors apparut l'aube avec quelque retard,
Comme ayant attendu mon anneau pour paraître,
Le mal était vaincu, le jour pouvait renaître,
Moi j'allais me coucher, le sommeil a sa part.

Par Kray le 14/10/2001 à 0:27:00 (#277739)

*Applaudit*

Par jeck312 le 14/10/2001 à 0:40:00 (#277740)

Merci merci *courbettes, rougit devant un public aussi chaleureux que nombreux*

Par follet le 14/10/2001 à 1:55:00 (#277741)

*repassera lire quand son mal de tête sera passé*

Par jeck312 le 14/10/2001 à 20:47:00 (#277742)

Merci, repassez quand vous voulez...
(prépare de l'aspirine à partir de sang gob et de liquide bleuté)

Par follet le 15/10/2001 à 2:59:00 (#277743)

Parfait, de mieux en mieux, autant que faire se peut :)

*chuhote*
A votre médecine que je ne connais pas, je préfère prudemment l'eucalyptus en poudre. J'espère qu'en cela vous ne m'en voudrez pas, et n'irez pas sottement m'attirez votre foudre.

:)