Une prison d'amertume...

Par kenny573 le 14/11/2001 à 2:49:00 (#267723)

Un soir d'automne... Alors que les fées s'endorment et que les ténebres s'éveillent, tu es partie... Toi, ma muse, celle qui chaque jour me donnait un peu plus l'impression d'exister, d'être autre chose qu'un anonyme dans une foule, qu'une feuille morte dans un arbre fleuri... Je t'ai perdue il y a si longtemps que ce soir, et tandis que ton doux visage me fait face dès que je ferme les yeux, je decide de prendre la plume pour t'érire ces mots...
Avant notre rencontre je cherchais une compagne pour fonder un foyer et ainsi perpétuer mon sang, mais je desirais aussi appartenir à quelqu'un. Je voulais tant pouvoir me dire que chaque mmatin que le plus haut fait, il y a un pesonne qui pense à moi et pour qui j'existe vraiment...
Et tu es arrivée...
Comment oublier cet aprés-midi d'été où le parfum des fleurs est presque palpable, où le soleil nous caresse de sa chaude présence?
Tu étais frêle et gracieuse et je n'étais rien de plus qu'un guerrier parmi tant d'autres. Pourtant, nos coeurs se sont touchés. Ce qui me manquait, tu l'avais en toi et ce qui pouvait te manquer, je me sentais capable de tous les exploits pour te l'offrir.
Je demandais ta main à ton père et il me l'accorda.
Je demandais au prêtre de nous marrier et il y consenti.
Je demandais aux Dieux de protèger notre amour et ils ne m'entendirent point.
Tu voulais aller chercher du gui dans la forêt, ta mère t'avait dit que c'était dangereux a cette heure, mais tu vivais la vie sans jamais penser au lendemin et tu t'engouffra dans cette obscure forêt pour ne jamais en revenir.
Alors ce soir, c'est le genou à terre, aux pieds de ta tombe sous cet arbre qui t'a vu mourir que je t'affirme encore une fois mon amour par dela la frontière insuppotable qui nous sépare.
Je T'aime mon Aimée...

Par Amoureuse le 14/11/2001 à 9:29:00 (#267724)

Par Hesperides le 14/11/2001 à 14:22:00 (#267725)

*profondément émue par le récit*
*demandera où repose la défunte, afin d'y aller y semer un jeune arbre qui l'abritera des injures du temps*