Cri de l'ombre... [prétendu Poeme]

Par Atalaric le 23/11/2001 à 10:18:00 (#249804)

De l'ombre des anciens, jadis fiers et beaux,
Un rale plein de vie, se vu soudain poindre,
Des rimes et des vers, qu'ils essayaient de ceindre,
Noble Assemblée, morte, sous la boue l'échafaud....

Temps lugubre, ou Dame Poésie incertaine
Tremblait sous les heurts, de Barbares fiélons,
Décidés, à t'honnir, sans aucune raison,
Temps reculé, où tu demeurais moins sereine.

Rage de vivre, d'affirmer ta grandeur,
Désormais pure et forte, admire ta splendeur,
Fait des nobles, aux pauvres joie, cour des gentilhommes,
Suis ton cours, infatigable bête de somme...

Assemblée, colloque des poètes,
Bardes, chanteurs, Bix musiciens,
Qui jamais ne reculaient devant rien,
Et talents liaient en grande fête...

Assemblée, démonstration de joie
Pour le peuple trop souvent honni,
Sourires discrets dans l'auditoire,
Larmes offertes à ces voix d'espoir...
Assemblée, si ton temps est fini,
Admire en rires, pleine d'émoi :

Poésie et Art t'ont survécues,
Et plus dignes que toi de rimer,
Tes Grands descendants se sont montrés,
Repose en paix, sublime Ingénue...

Fontaine de Windhowl, hâvre riche,
Celle de LH, palais des pieux,
Ou encore aux cercles, théâtres du jeu,
Gratuit comme les blés en friche...

Tels furent les lieux de leurs blablations,
Ecoutez comme encore ils résonnent,
Des rires, des larmes, des amours,
Des haines, des folies, qui toujours
Hantent délicieusement les phones,
Sombrez - divine - contemplation...

Tann, Kydras, frères de sang, et Bix,
Musicien de talent! Toma
Peut-être le plus grand, sinon Tann...
Morgiana, avec ses perles rares,
Nibel le preux, aux exploits épars
Mais n'oublions pas les membres d'honneur,
Grands parmi les, Grand Dieux! meilleurs!
Plume fine, et artistes idoines,
N'oublions jamais le grand Kaazar,
Barde des plus grands, et généreux
Que mon âme rencontra sans hasard,
Sous l'oeil affectif de nos Dieux...
Kaazar, ses pièces, talents, sa passion...
Pour la fin, dernier membre d'honneur,
Dame au coeur pur, Ô ma pauvre soeur,
Tenebrae... Ô Tenebrae,
Un jour, ohh ... je te retrouverai....

R.

Par follet le 23/11/2001 à 14:37:00 (#249805)

Hiers heureux :)

http://static0.arttoday.com/thm/thm4/41F/journeys_through_bookland/jtb192a.thm.jpg


*demande au scribe une copie pour Sire Eclipse, une copie pour le Seigneur Kaazar*
*court les porter*

Par jeck312 le 23/11/2001 à 19:38:00 (#249806)

Fort beau poème, j'apprécie les deux premières strophes en alexandrins mais pourquoi avoir abandonné ce mètre par la suite?

*se demande où il peut trouver les oeuvres des artistes cités*

Par Tann le biographe le 23/11/2001 à 19:46:00 (#249807)

*Reconnait son vieil ami*

*sourit*

Merci à toi pour cette magnifique Oeuvre, une fois de plus tu nous prouves que tu es des plus Grands.

Par Morgiana la Fée le 23/11/2001 à 21:51:00 (#249808)

*passe le temps d'une douce vibration puis s'efface...*

Par Atalaric le 23/11/2001 à 23:54:00 (#249809)

Ami Jeck... pour vos alexandrins...
Sachez que la premiere strophe respecte cette métrique,
La seconde passe en duodécasyllabes (l'hémistiche n'est plus au milieu)
Ensuite, Nonasyllabes jusqu'à la fin, pour la légèreté et l'éphémérité, cette douceur des vers à 9 syllabes...

Le bon vieil alexandrin est pompeux à mes yeux, et trop cérémonieux...

R.

Par follet le 24/11/2001 à 0:18:00 (#249810)

*sourit*

Hum... ce semble être lui.

Ma révérence. J'ai feuilleté ce soir, un concours impromptu que vous aviez organisé avant la nouvelle joute pour trouver votre remplaçant.

Par Atalaric le 24/11/2001 à 0:27:00 (#249811)

concours où brillaient les talents!

Par jeck312 le 24/11/2001 à 0:34:00 (#249812)

Bien sûr je cherche la petite bête et je m'en excuse mais ça donne au moins l'occasion de remonter ce post, j'aurais plutôt vu les deux premières strophes en alexandrins, le premier vers de la troisème ne fait que 11 pieds si je compte bien mais les autres sont bien duodécasyllabiques, ensuite c'est effectivement tout en ennéasyllabes si l'on excepte quelques vers parasites comme un décasyllabe au troisième vers de la quatrième strophe et au troisème de la huitième, le premier de l'avant-dernière strophe et ça doit être tout.
Enfin certes l'alexandrin est pompeux c'est exact mais il convient justement très bien aux sujets graves, solennels, philosophiques etc, l'ennéasyllabe beaucoup plus libre avec son rythme ternaire est bien plus fluide et rythmique, mois monotone aussi, comme les hépta et octosyllabes, mais il convient d'adapter son mètre au sujet choisi, en l'occurence vous l'avez fort bien fait puisque les alexandrins expriment d'abord gravement le temps passé après quoi les enneasyllabes évoquent le présent et sa rapidité.
Donc c'était fort bien choisi, mais s'il vous plait ne dites pas que l'alexandrin, même si c'est ce bon vieux, est trop pompeux, disons juste qu'il ne convient qu'aux sujets les plus graves et tout sera dit. Après une analyse succinte de la forme je trouve finalement ce poème encore meilleur, et puis pour une fois que quelqu'un a l'air de se soucier de la métrique ça mérite tous mes modestes compliments donc bravo. (mais quel dommage pour trois ou quatre décasyllabes sortis d'on ne sait où et pour les duodécasyllabes qui auraient tout à gagner à devenir alexandrins)

*Jeck, le poëte obsédé par la forme qui finit par bien ******* tout le monde*

Par Atalaric le 25/11/2001 à 0:03:00 (#249813)

ya wohl, en effet, deux trois trucs à retravailler....
trop l'habitude du vers libre moi...

et puis, pour l'alexandrin; c'était un jugement personnel...
que je garderai :-p