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Les Enfants de la Lune

Par Balrog Ethael le 23/1/2003 à 23:29:46 (#3088127)


L'astre de nuit semblait immense à l'horizon. Il emplissait le ciel, noyant la plaine d'une douce et pâle clarté.
Merredin le remercia mentalement.
La jeune fille frissonna, malgré la tiédeur de l'atmosphère chargée de multiples senteurs, malgré la laine épaisse de la veste qu'elle portait. Elle avait peur de la nuit
C'était par une nuit de pleine lune comme celle-ci que son frère Nolan avait disparu, voilà juste trois ans.


Merredin adorait son frère. Elle le suivait partout quand elle était petite. Il ne la grondait jamais, lui montrait tout ce qu'il faisait, l'emmenait à la pêche, jouait avec elle plutôt qu'avec les autres garçons du village, même si trois ans d'âge les séparaient

Nolan voulait devenir astronome. Il était passionné par le ciel de nuit, connaissait le nom de toutes les constellations, parlait à la lune, rêvait de pouvoir s'envoler pour aller les voir de plus près Il avait bien sûr essayé d'enseigner les étoiles à sa jeune sur. Elle, elle voulait devenir conteuse. Les étoiles, elle les aimait pour l'inspiration qu'elles lui procuraient, pour l'imagination qu'elles amplifiaient dans son esprit. Toutes ses histoires parlaient d'étoiles


Son frère aurait dix-huit ans aujourd'hui. Merredin sentit les sanglots monter dans sa poitrine et émit un soupir tremblant.


Nolan pensait que leurs parents n'étaient pas réellement morts. Il pensait qu'ils étaient partis sur la lune. C'est ce qu'il avait en tout cas affirmé à sa sur. Et Merredin le croyait bien sûr. Elle croyait tout ce que son frère lui disait. Sa tante avait beau affirmer que sa mère était une traînée, que personne ne savait qui pouvait bien être leur père et encore moins si c'était le même pour Nolan et elle, elle avait beau répéter à Merredin que la maladie avait eu bien raison d'emporter une telle souillon dans la tombe, l'enfant n'écoutait pas. Nolan venait d'avoir quatre ans quand leur mère les avait quittés. Il était bien assez grand pour se souvenir. Merredin le croyait.

D'après lui, leurs vrais parents étaient des êtres de lumière, des habitants de la lune, qui avaient décidé de venir occuper des enveloppes charnelles sur terre pour leur donner naissance. Il disait avoir vu le spectre lumineux émaner de la tombe fraîchement rebouchée et s'envoler vers le ciel sombre. Mais évidemment, seule Merredin le croyait


Elle ralentit son pas. Les herbes douces lui caressaient les mollets tandis qu'elle avançait sous le disque blond de la lune.
Un hurlement modulé retentit soudain, brisant le silence relatif de la nuit. Le cur de Merredin cessa de battre. Elle serra son panier contre sa poitrine et accéléra son allure. Elle marchait vite, le tissu de sa jupe frottant à chaque enjambée avec un bruit de papier froissé.
Un deuxième hurlement vint se mêler au premier, plus plaintif. Le cur de l'enfant fit un bond et reprit ses mouvements désordonnés tandis qu'elle bondissait elle-même dans les hautes herbes, courant maintenant de toutes ses forces. Sa chevelure sombre battait ses épaules et fouettait son visage, le panier d'osier voltigeait à son côté, ses mocassins frôlaient à peine le sol, ses oreilles vibraient des sifflements du vent créé par la vitesse et de l'écho des hurlements
Merredin ne contrôlait plus son esprit, la peur venait de s'en emparer.
Elle jeta un coup d'il derrière elle, croyant entendre les loups se rapprocher, mais elle ne vit qu'un brouillard indistinct qui voilait ses yeux et dissimulait la plaine. Elle retourna la tête dans un gémissement pour regarder où elle allait, mais elle buta sur une motte de terre et fit un vol plané avant de venir prendre un contact brutal avec le sol. Elle se releva rapidement, un peu sonnée mais toujours habitée par la peur, et reprit sa course sans se soucier de ses mains et de ses genoux meurtris, ni de la terre sur ses habits et son visage.


Tout le monde au village disait que Nolan n'aurait pas dû sortir ce soir-là. C'étaient des loups, bien sûr, qui avaient eu raison de lui. Ils étaient toujours fous les nuits de pleine lune Merredin n'avait pas voulu croire que son frère était mort, au début. Elle se disait qu'il reviendrait, que ce n'était pas possible, qu'il ne pourrait jamais l'abandonner. Un an après sa disparition, la nuit, elle s'était rendue au sommet de la petite colline sur laquelle il aimait grimper pour observer les étoiles. Elle avait apporté dans son panier les contes qu'elle avait inventés au cours de l'année, pour qu'il puisse les lire, où qu'il fut Elle avait creusé un trou au sommet de la colline, dans la terre meuble, et y avait enterré ses uvres, protégées dans une petite boîte en bois. Puis elle avait rebouché le trou, et sur cette tombe, pour la première fois depuis la disparition de son frère, elle avait pleuré.


La jeune fille leva les yeux vers le ciel. Le disque lunaire la narguait de sa plénitude. Evidemment, il fallait être fou pour sortir par une nuit comme celle-ci ! Personne ne la regretterait au village. Ils se diraient que si elle était assez idiote pour faire la même bêtise que son frère, c'est qu'elle méritait bien de mourir elle aussi.




à suivre....

Par Zaph le 25/1/2003 à 2:10:17 (#3095529)

:lit:

Par Kosnov Ysean le 25/1/2003 à 8:03:37 (#3096061)

:lit:

Par Hanibale Caisus le 25/1/2003 à 10:14:59 (#3096326)

:lit:
Cool

Par Erya JAD-Wytt le 25/1/2003 à 12:55:14 (#3097086)

:) http://www.smilies.org/basesmilies/good.gif

Deuxième partie

Par Balrog Ethael le 26/1/2003 à 18:24:55 (#3104884)





Lors du deuxième anniversaire de la perte de Nolan, Merredin était retournée sur la colline. La lune était alors un simple croissant qui éclairait à peine le sommet du monticule. La jeune fille eut du mal à retrouver l'endroit où elle avait enterré son coffret dans cette pénombre, mais elle n'alluma pas la lanterne qu'elle avait emportée dans son panier. L'obscurité, autour d'une petite lumière, paraît encore plus dense et hostile. Depuis que son frère était parti, la nuit lui faisait peur Elle n'était plus son amie. Elle ne savait plus vraiment comment se comporter avec elle, si elle devait la craindre, lui en vouloir, l'affronter Certains soirs, en regardant la lune, le visage de Nolan lui passait devant les yeux, et elle sentait les larmes lui chatouiller les paupières. Alors, elle quittait la fenêtre et allait à sa petite table, pour écrire ce qui lui passait par la tête. Parfois, c'étaient des lettres d'injures adressées à l'astre cruel qui lui avait ravi son frère ; parfois, c'étaient des demandes suppliantes, des promesses de total dévouement envers le puissant satellite en échange de la vie de Nolan ; plus rarement, elle inventait une histoire dans laquelle elle retrouvait son frère, et elle remerciait la lune de le lui avoir rendu Le plus souvent, elle finissait en pleurs.

Qu'elle la maudisse ou qu'elle la craigne, la belle blonde dominait toujours le ciel nocturne, au milieu de sa cour d'étoiles, et elle se moquait bien des états d'âme d'une petite humaine qui errait sur la colline en appelant désespérément son frère à l'aide

La deuxième visite de Merredin à la colline fut semblable à la première, et la jeune fille repartit comme elle était venue, la souffrance au cur.

Cette fois-ci, au moment où elle avait empoignée son panier pour entamer son troisième pèlerinage, Merredin avait senti une étrange effluve dans l'atmosphère L'air était lourd, mais c'était normal pour un soir d'été. Des parfums mêlés flottaient autour d'elle alors qu'elle s'élançait sur le chemin, et comme elle levait la tête, elle s'était aperçue que les étoiles scintillaient de manière plus vive que d'habitude. Et surtout surtout, la lune était pleine exactement comme la nuit où Nolan avait disparu.

Au commencement de sa marche, la jeune fille s'était rendu compte qu'elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une sorte d'allégresse, malgré tous les efforts qu'elle faisait pour penser à son frère. La vision de son visage ne lui avait pas fait monter les larmes aux yeux, et la tristesse n'avait pas réussi à l'envahir. Elle n'avait pas non plus compris pourquoi l'amertume et la colère avaient disparu en elle quand elle avait tourné les yeux vers la lune. Elle s'était surprise à regarder à nouveau les étoiles avec bonheur, et s'était même souvenue de quelques noms de constellations : la Petite Ourse, bien sûr, avec son étoile polaire à l'extrémité du " chariot ", plus loin la Grande Ourse, version inversée et augmentée de la précédente, là-bas, c'était le W aplati de Cassiopée En tournant la tête, elle avait reconnu la Croix du Cygne, puis le fameux triangle d'été, formé des trois étoiles les plus brillantes, Altaïr de l'Aigle, Vega de la Lyre et Deneb de la Croix du Cygne. Elle avait finalement cherché la Couronne, qui ressemblait d'ailleurs plus à un diadème avec son cercle incomplet d'étoiles, et terminé son observation par la contemplation du Bouvier, à côté de la Couronne, avec son étoile de pointe, très brillante, Arcturus. C'était l'étoile préférée de Merredin, car elle lui faisait penser au Roi Arthur et à ses légendes fantastiques Nolan lui disait souvent qu'il aimait toutes les étoiles sans exception, et qu'elle allait faire des jalouses si elle en préférait une aux autres. Elle faisait semblant alors de les aimer pareillement, mais dans son cur, Arcturus brillait plus fort

Le hurlement soudain qui avait transpercé la nuit l'avait tirée de sa douce euphorie, et la réalité s'était alors imposée à elle, cruelle et sombre, comme la peur qui régnait à présent dans son esprit.

Merredin ne voyait plus les étoiles, ne sentait plus le parfum de la nuit, n'entendait plus le bruissement des brins d'herbe ; elle frissonnait maintenant, insensible à la chaleur moite qui montait du sol, et haletait d'angoisse, son souffle séchant le goût âcre qu'elle avait sur la langue.

Elle courait toujours, au bord de l'épuisement, chutant encore, se relevant en toute hâte, affolée, persuadée que la meute était derrière elle, la poursuivant comme ils avaient poursuivi son frère, rendus fous sous l'influence de la pleine lune.
Comme elle atteignait la colline, la jeune fille chuta encore une fois, et son panier fendit les airs pour atterrir à sept ou huit pas de là, son contenu s'éparpillant dans les herbes hautes du sommet arrondi. Merredin, toujours allongée à l'endroit où elle était tombée, releva la tête et contempla d'un air hébété ses feuillets offerts à la nuit. Cette fois-ci, elle ne se remit pas sur pied



Une lassitude immense vint envahir son corps tandis que la peur panique et le chagrin se mêlaient dans sa poitrine en un long sanglot qui monta lentement vers sa gorge. L'enfant reposa son front sur la terre moelleuse et laissa venir les larmes à ses yeux. Un gémissement plaintif s'échappa d'entre ses dents serrées pendant que ses mains empoignaient convulsivement des touffes d'herbe bleutée.

Elle attendait maintenant les loups
Une dernière fois avant de mourir, elle prononça le nom de son frère :

- Nolan





à suivre....

Par LJD Squall/Aern/Lyli le 27/1/2003 à 1:01:35 (#3107928)

:lit:



(niark j't'ai eu :bouffon: )

Usurper c'est mal !!

Par Soupire de Colibri le 27/1/2003 à 2:04:33 (#3108117)

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>>>>> Les Enfants de la Lune <<<<<




:enerve: La moindre des politesse quand on fait des copier coller sur un texte roleplay pour le publier plus tard, est de citer le véritable auteur de l'oeuvre.

Je suis déçue.. Essayer de se faire passer pour l'auteur d'un texte qui n'est pas de vous c'est vraiment petit..

© Colibri !!!

Ayez un peu plus d'imagination à l'avenir ou abstenez vous de recopier les oeuvres des autres en essayant d'en tirer des mérites..

Par d[-_-]b le 27/1/2003 à 8:00:01 (#3108666)

Clair lol faire un copier coller d'un autre auteur le fesant passé pour sont texte c'est vraiment bas lol si non joli texte colibri :);)

Par Elemir / Fine le 27/1/2003 à 9:22:29 (#3108840)

Mdr :D

Par Lyanna Elderys le 27/1/2003 à 9:56:47 (#3108992)

Provient du message de Elemir / Fine
Mdr :D

Certes. :D

Sinon , bravo a l'auteur ;)

Par Talisman Wytt le 28/1/2003 à 4:59:00 (#3115888)

Mdr...:D

Par Keran le 28/1/2003 à 5:08:23 (#3115897)

:rolleyes:

Bon ben bravo Colibri...

Par Orshi Grnum le 28/1/2003 à 7:33:31 (#3116056)

Superbe texte Colibri en tout les cas, tres bonne utilisation de la plume :)



Ca m'étonnais aussi de Balrog un tel texte :rolleyes:

Par Satchette le 28/1/2003 à 8:55:36 (#3116221)

:lit:
Bravo Balrog, tu es plutôt agile de tes doigts. Franchement, nous faire un beau Ctrl-C - Ctrl+V, respect...

Par Stigma le 28/1/2003 à 14:13:52 (#3118250)

tous mes respects Colibri, tres beau texte.

Par Nalya-3RD le 28/1/2003 à 17:32:06 (#3119730)

Ah ça m'étonnait aussi :doute:

Bravo Colibri :)

Par Balrog Ethael le 28/1/2003 à 18:23:17 (#3120130)

Rah......z'avez pas remarqué qu'il y avait 3 parties?


Si j'ai découpe le texte en plusieurs parties c'est pas pour rien, le doute et le suspense attire le lecteur :doute:

Remarque la polémique est pas mal non plus ;)


Tout doux ch'tit oiseau :) t'aurais pu attendre la fin de l histoire avant de te fâcher.


Et dans ce cas tu aurais pu lire cela :

Troisième et dernière partie.

Par Balrog Ethael le 28/1/2003 à 18:25:03 (#3120148)



- Merredin


Le vent s'était levé brusquement, déplaçant l'air chaud et stagnant qui flottait sur la colline, chassant la brume épaisse, emportant les contes de la jeune fille vers les étoiles, en une farandole désordonnée, comme autant de feuilles d'Automne.

Elle releva la tête.
- Merredin
Le vent passa sur son visage et y sécha les larmes. Il joua avec ses cheveux de nuit, courbant les mèches et les faisant voltiger en une ronde ininterrompue.
Elle tendit l'oreille.

- Merredin
Le vent lui apportait tout doucement, au creux de l'oreille, la voix de son frère La jeune fille se releva et regarda le ciel.
- Nolan ! Où es-tu ? Nolan ? Répond-moi ! Je t'en prie, j'ai peur !

Comme pour lui répondre, le halo de lumière qui entourait le disque lunaire se fit plus intense, et un rayon de lune en jaillit, venant illuminer d'un cercle doré le sommet de la colline.
L'enfant plissa les yeux devant le rayonnement aveuglant et put bientôt distinguer une silhouette étincelante au centre du rond de lumière La figurine s'anima, la clarté faiblit, Merredin reconnut son frère. En une explosion de joie, elle s'élança vers lui en criant son nom d'une voix suraiguë :
- Nolan !!!

Le jeune homme la reçut dans ses bras, manquant tomber sous l'élan qu'elle avait mis dans cette étreinte. Il l'embrassa sur le front et s'écarta un peu d'elle pour l'observer, une lueur de tendresse dans les yeux.

Merredin était submergée par le bonheur. Plus rien ne comptait pour elle, plus rien n'avait d'importance puisque son frère était là. Elle l'étudia elle aussi, les yeux brillants, ravie de constater qu'il n'avait pas changé. Ses mèches avaient exactement la teinte de son astre préféré, dans ses yeux se reflétait le ciel nocturne, comme dans un miroir, et son visage était toujours empreint de la même douceur.

- Où étais-tu, Nolan ? Pourquoi es-tu parti ? Pourquoi m'as-tu quittée ?
- J'étais dans la lune, petite sur. Je devais partir, je suis bien plus heureux là-haut Je suis son fils maintenant. Elle m'a rebaptisé Llané pour que j'oublie ma vie terrestre. Nolan est mort, c'est mieux pour lui. Mais tu me manques, Merredin. Là-haut comme ici-bas, je ne suis vraiment heureux qu'avec toi.
- Mais pourquoi Pourquoi n'es-tu pas revenu me voir plus tôt ?
- Je ne peux descendre que quand la lune est pleine. Et ma mère m'a prié de te laisser évoluer seule. Dans trois ans, disait-elle, nous verrons. Tu es prêt, mais pas elle Elle doit apprendre à se débrouiller seule, à se forger ses propres opinions, ses propres valeurs, à affronter sa peur, sa haine
Merredin repensa subitement aux loups. Elle fit volte-face et parcourut du regard la plaine déserte au pied de la colline
- Les loups
- Ils n'ont jamais existé que dans ton imagination, petite sur. Ce n'est que ta peur qui t'a persuadée de leur réalité.

La jeune fille resta muette. Elle tourna ses yeux aussi sombres que ceux de son frère vers celle qu'il appelait sa mère et l'observa silencieusement, repensant aux sentiments divers qu'elle lui avait inspirés.
- Nolan Je l'ai haïe Je l'ai détestée et j'ai eu peur Je ne veux plus te quitter, mais penses-tu qu'elle voudra de moi ?
L'adolescent esquissa un sourire malicieux.
- Elle t'a déjà trouvé un nouveau nom Nelya. Tu as évolué, petite sur. Tu ne t'en rend peut-être pas compte, mais tu as changé. Et puis ma mère était bien obligée de t'adopter aussi si elle voulait me garder. Il m'est impossible de vivre sans toi. Et sachant ce que j'ai enduré en ton absence, je m'en veux de t'avoir fait souffrir de même depuis trois ans
Merredin lui sourit, mais son esprit hésitait encore.
- Nelya C'est joli. Et nos parents, Nolan ? Qui sont nos parents ?
- Notre mère repose sous terre, là où les villageois l'ont déposée. Mon père, je le vois parfois. C'est un des meilleurs guerriers de sa tribu, là-bas, au nord, et il est aimé de sa femme et de ses enfants. Le tien Ton père vient de trahir son suzerain. Il a pactisé avec l'armée ennemie et gouvernera bientôt au côté de leur chef
- Mais tu disais que c'étaient des êtres de lumière !?
- Je voulais tellement y croire que dans mon esprit c'était devenu une évidence La jeune fille baissa la tête. Une perle d'eau vint rouler sur sa joue et un rayon de lune s'en empara, provoquant une petite étincelle blanche.
Lorsqu'elle releva les yeux, son frère put y lire sa résolution. Elle tendit les mains vers lui et il les prit dans les siennes. Elle planta son regard dans le sien et déclara d'une voix ferme :
- Llané, je veux partir avec toi. Je veux aller voir la lune, je veux devenir sa fille. Je ne veux surtout plus te quitter
Ses traits s'adoucirent comme elle prononçait les derniers mots :
- Je t'aime, petit frère
Le visage de l'adolescent s'éclaira d'un sourire lumineux et il murmura en écho :
- Je t'aime, petite sur



Il tournèrent alors d'un même mouvement la tête vers le disque géant de la lune et gardèrent leurs mains entrelacées tandis que le halo qui les entourait se faisait de plus en plus intense. Leurs pieds quittèrent lentement le sol et l'astre doré sembla leur sourire avec bienveillance pendant qu'ils venaient à elle en flottant.





The end.



















*Se demande sil est bien crédible*




















A croire que depuis que le jeu sest arrêté je suis devenu un pro de lécriture :ange:


























Vous auriez jamais cru ça de moi hein ?.....




























Remarque zavez peut être pas tort ......... :doute: ........

























The véritable end of the histoireuh












:merci: Bravo donc au véritable auteur de lhistoire :merci:




Par Satchette le 28/1/2003 à 18:29:56 (#3120182)

Comment il se rattrape le Balrog !!! :D:chut:

Par Une folle le 28/1/2003 à 20:39:49 (#3121223)

:eek: :doute:

Par Wakan Tanka le 28/1/2003 à 20:41:31 (#3121242)

:rolleyes: :mdr: Grumbleeeeeeee

Par Nalya-3RD le 28/1/2003 à 21:29:18 (#3121559)

Hum tu te rattrapes comme tu peux :p

M'enfin j't'en veux pas ;)

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