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DĂ©ganter Mars

Par Pisan Gambon le 11/1/2003 Ă  21:31:26 (#2999233)

L'esprit des morts veille,
Et quand tu t'endors
La lampe allumée
Et l'or de leurs corps,
Le drap grand ouvert
Cascades et rivières
Chevaux sur la plage
Sable sous les pieds
Et lagons bleutés

L'esprit des morts vieille,
Qui frappe Ă  la porte
Et toi allongée
Dans ton demi-sommeil
Et l'or de leurs corps
Partout t'accompagnent
Quand glisse leurs pagnes
Couleurs de montagnes
Du sable et de l'eâu

D'oĂą, venons-nous,
Que sommes-nous,
OĂą allons-nous...?

L'esprit des morts veille
L'ange aux ailes jaûnes
sur fond de montagnes
Et sentiers violets;
La femme Ă  la fleur,
Quand te maries-tu ?
Dans la grande cabane
Qui l'a fait construire
À Hiva Oa, là où il mourût

D'oĂą, venons-nous,
Que sommes-nous,
OĂą allons-nous...

Par Shade le 12/1/2003 Ă  15:03:23 (#3003228)

C'est que tu taquines en ce moment saleté de lutin ^^ !

Par Prune le 12/1/2003 Ă  18:26:46 (#3004586)

J'aime
*sourit*

Par Kirshtan le 12/1/2003 Ă  18:38:12 (#3004685)

Moi aussi j'aime, mais j'aimerais encore plus ĂŞtre capable de composer de la sorte
...

Par Belgalak NaĂŻs/Olad le 13/1/2003 Ă  20:54:15 (#3013136)

Laisse, prie, des morts veillent,
L'enjeu d'oseil jaune
Partout t'accompagne
Et toi allongée
Dans ton demi seau de miel,
Qui sentait violettes,
Cascades et riz, bière,
Dans la grande cabane
De sabliers d'eau.

(Ptdr je suis dauphin..)

Huilez l'ode Ă  Juin

Par Dara de Nath le 21/1/2003 Ă  12:26:12 (#3067069)

Il divague, lui le sans nom
Vigoureux de sa plume cramoisie
Il défie les lignes et les lettres
Vomissant son fiel ulcéré
Sur les tympans moisis de lÂ’homme gris
Lui qui ne chante plus

Barbu, poilu et touffu
Le vois-tu sauter dans un trou ?
Criant comme un fou
Que le temps ne sait dominer
Il rapporte les nouvelles
D’un néant précurseur

Il va de-ci, de-lĂ 
Et il raconte Ă  qui mieux mieux
QuÂ’il ne faut pas attendre
Que le chariot de froid se lève
Et que lÂ’aurore se tarit encore
Tandis que l’eau se brûle seule

NÂ’est-il pas touchant cet enfant ?
Avec ses yeux vides de sentiments
Il pleure comme toujours
Pour se souvenir de son présent
Oublié qu’il est des femmes
Tout comme le vieil homme gris

Aucun sens, cul de sac
Un repli ne serait pas de refus
Mais une barre brigande maintenant
Et propose aisément de faire le tour
D’un conte sans détours
Qui se termine comme il a commencé

Avec le mot fin

Par Alzeir le 25/1/2003 Ă  0:57:53 (#3095241)

Et hop le post car l'auteuse est bonne (Ă  l'Ă©criture :o)


:monstre:

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