Bienvenue sur JeuxOnLine - MMO, MMORPG et MOBA !
Les sites de JeuxOnLine...
 

Panneau de contrôle

Recherche | Retour aux forums

JOL Archives

Et cinquante ans plus tard... [Dignité]

Par IL Athalia le 17/12/2002 à 23:19:39 (#2818080)

Le jour pointait tout juste, sur les belles contrées d'Athléa, nature se réveillait tout doucement, mais déjà dans les chaumières, l'agitation était intense...

" Debout les enfants, il est l'heure, dit une même de famille, tout de noir vêtu, heureuse de réveiller sa digne progéniture
- Maman encore un peu, lança une voix faible
- Oui encore un peu, poursuivit une autre
- Allons les enfants, c'est aujourd'hui que vous allez au musée vous le savez bien, ajouta la mère en souriant
- Le musée! cria la voix enfantine
-Oui le musée ! hurla la seconde
- Le musée oui, conclu la digne mère en souriant"

Les deux enfants se levèrent avec hâte, et après une toilette minutieuse, enfilèrent leurs belles robes noires.
Déboulant tout propre dans le salon, il s'arrêtèrent net devant un très vieil homme assis dans un coin, se reposant sur une canne et la saluèrent avec un profond respect. Ceci fait, ils coururent à la table ou leur père les attendait.

"Papa, papa, aujourd'hui on va au musée !
- Du calme mes enfants, un homme digne ne montre point de l'impatience !
- Pardon papa, dit le premier en prenant place dignement
- Mille excuses père, dit le second en imitant son frère
- Alors femme, c'est pour aujourd'hui ou pour demain ! lança d'un ton impératif le chef de famille
- Tout de suite mon amour, pardonnes moi... "

Le vieil homme assis sur la chaise, suivit la scène avec intérêt, regardant les deux enfants avec insistance.

"Parlez-vous du musée de la dignité mes enfants? , demanda soudainement le vieil homme
- Oui grand-père, le musée de la dignité! répondit un des deux enfants
- C'est prêt ! ajouta gaiement la mère
- Silence femelle, depuis quand on interrompt un homme dans cette famille !
- Pardon beau papa, pardon...
- Hum, il y aurait-il une place pour moi les enfants ? ajouta le vieil homme un peu agacé
- Oh oui pépé, le professeur digne sera content de vous avoir ! cria l'enfant en riant de plaisir
- Oh oui pépé venez avec nous ! ajouta le second
- Soit, je vous ferais cet honneur mes enfants, dit le vieil homme en marmonnant"

Les deux enfants dévorèrent leur petit déjeuner en souriant, sous l'oeil avertis de leur digne père emplit de fierté...

Leur grand-père avançait avec peine bien que pressé par les enfants, cependant sa démarche digne laissait présager une jeunesse vigoureuse.
"Plus vite pépé on va rater le départ!
- Silence enfant, je sais très bien ou est ce musée pour l'avoir fondé avec mes frères par le passé !"
Et un coup de canne fut solidement appliqué sur les reins de l'enfant, le réduisant au silence.

Le vieil homme peinait, mais le cortège finit par arriver à l'école haruspicienne de la cité dite "école digne". Une ligne d'enfants, des plus ordonnée attendait devant l'établissement, mené par un homme en noir au port digne.

"Oh frère, quelle joie et quel honneur de vous revoir, vous joindrez vous a nous votre sainteté ? lança en l'apercevant cet homme en noir qui devait être le maître d'école
- Oui mon enfant je viens, j'avoue n'avoir pu résister à l'envie de revoir ce digne musée
-C'est un réel honneur votre sainteté, je suis vraiment honoré"

Le vieil homme dévisagea le maître d'école avec un large sourire et ajouta :
"Tu me rappelles ton père, maître d'école De Kragh, la dignité t'habite
- Jamais je n'égalerais la dignité de mon père
- Tu es cependant sur la bonne voie mon enfant, conclu le vieil homme ravi"

Le cortège se mit en route, dignement et en rang parfait, à l'avant, chemin faisant, le maître d'école et le vieil homme discutait en riant parfois.
"Ton père était incorrigible, toujours pressé, toujours intenable
- J'essaye de me modérer par dignité votre sainteté, même si avoir pareil père m'emplit de joie jour après jour
- Ton père siège au coté du Maître mon enfant, tu peux en être fier crois-moi
- J'en suis réellement fier votre sainteté, je connais l'histoire de cette cité par coeur, oui... j'en suis réellement fier, dit l'homme les yeux fort humides"

Bientôt apparu les contours du digne bâtiment, ceux du musée de la dignité. Le vieil homme le regarda de loin avec émotion, se remémorant sans doute tout ce qu'il y avait vécu.

"Oh mais votre sainteté, nous feriez vous l'honneur de nous faire part de votre savoir en cette belle journée ? demanda le maître d'école
-Ma foi, pourquoi pas après tout, ajouta le vieil homme regardant fixement le vieux bâtiment
- Mes enfants, dit le maître d'école en se retournant, vous avez de la chance, sa sainteté va mener lui-même la visite !
- Hourra!!, lancèrent une cinquantaine de voix enfantines de concert
-Un peu de dignité! , hurla le vieil homme" Et le silence fut...

(...)

Par IL Athalia le 17/12/2002 à 23:22:11 (#2818100)

S'arrêtant devant le bâtiment, le vieil homme prit la parole

"Mes enfants, voici le musée de la dignité, autrefois ce fut une mairie, la mairie de l'ancienne cité de Stonecrest
- Oh, ajoutèrent plusieurs voix enfantines emplies d'admiration
- C'est ici que tout débuta, dit le vieil homme en regardant étrangement le bâtiment, oui c'est ici... Nous l'avons prit cette bâtisse oui, et sommes devenu maître de Stonecrest, puis nous l'avons défendu aussi, contre ces maudits royalistes! Ajouta le vieil homme, les yeux fixé sur la demeure
- Votre sainteté, c'est quoi un royaliste ?"

Se réveillant et en souriant, le vieil homme poursuivit

"Un royaliste c'est ce qu'il est arrivé de pire à l'homme, l'état originel ou indigne
- Quelle honte, lancèrent une cinquantaine de voix enfantines
- Comment dire... Ces royalistes, se complaisaient dans la débauche, la luxure, la faveur, pensant que le pouvoir était la récompense suprême dans la vie
-Ouhhhhhhhhh! hurlèrent une cinquantaine de voix enfantines
- Pourtant mes enfants, beaucoup les suivirent, stupidement certes mais, un jour, des hordes indignes de royalistes déferlèrent sur cette ancienne mairie, afin de renverser un régime digne. Bien sur la dignité triompha, sans quoi vous ne seriez pas la...
-Quelle honte, hurla t'on au fond
- n'importe quoi ! cria t'on au second rang
- Comment vivre dans l'indignité! , s'égosilla t'on au quatrième rang
-Pourtant cela a existé mes enfants, conclu le vieil homme, entrons à présent" Et tous suivirent silencieusement

Se pressant dans le hall d'entrée, les élèves se taisaient encore tout retournés par les révélations faites sur l'indignité d'antan

"Bonjour messieurs, dit le directeur du musée... oh mais... Votre sainteté, vous ici ?
-Allons allons, relèves toi, même si tes ancêtres ne furent point aussi humbles que toi
- Que voulez vous dire votre sainteté, demanda le directeur
- Quel est ton nom ?! Je connais ces traits
Avalant sa salive, le directeur poursuivit
- Je me nomme... De Kurtgan votre sainteté...
- J'en étais sur, ajouta le vieil homme en souriant, Ton père ce vaurien ne t'a pas aidé dans la vie. A croire que ta dignité rattrape le manque de vertu de ton père.
- Oh je vous assure votre sainteté...
-Silence ! Un nom comme le tiens devrait être oublié. Ce n'est que parce ce que ton père s'est soumis au "soir de la Dignité", que tu parles encore à ce jour vaurien !
-Pardonnez-moi votre sainteté, ajouta le directeur en simulant de consulter ses dossiers.
-Nul pardon pour ta race, qu'elle soit à jamais maudite !"

N'osant riposter, le directeur fit semblant d'écrire quelques notes laissant la, la discussion...

(...)

Par Necro-Thanatos le 17/12/2002 à 23:26:43 (#2818140)

:lit: *adore* :lit: ( ça aurait put etre sympa le RP harus mais bon je me refait pas)

Par lorelei_D le 17/12/2002 à 23:40:32 (#2818266)

Tiens, l'histoire d'Althéa réserve décidément bien des surprises. Enfin... *attend d'en savoir plus*

Par IL Athalia le 18/12/2002 à 0:11:48 (#2818487)

Le cortège, silencieux comme il se doit, débuta sa visite par la longue allée menant à la salle principale, la "galerie des tableaux" comme elle se nomme aujourd'hui.
Le vieil homme silencieux, se rappelait les moments du passé en cet endroit, il se rappelait l'effervescence lorsqu'il prit par le passé cette ville et y instaura la dignité, tout comme ces instants difficiles ou ils protégèrent au péril de leur vie la cité contre les infâmes royalistes... Distrait, il regardait dans le vide...

Soudain il sentit quelque chose tirant sur sa robe digne, faisant partir un soufflet arrivant droit dans sa cible, provoquant un pleur il demanda.
"Qu'as tu fils de colymar ?!!
- Fils de quoi votre sainteté? , demanda l'élève se frottant la joue les jeux larmoyant
Se ressaisissant, le vieil homme se montra affectueux
-Pardonnes moi mon enfant, un vieux réflexe...
- Votre sainteté, parlez-nous des tableaux s'il vous plait, poursuivit l'élève rassuré
- Oh oui votre sainteté, parles nous des tableaux, se succédèrent plusieurs voix enfantines
- Hum..."

Et le vieil homme se concentra sur la toile qui lui faisait face.

"Hum, je me souviens de cette oeuvre. Il y a fort longtemps, bien avant le jugement, vivait dans les entrailles de la cité de Lighthaven, que vous connaissez sous le nom "DernierIlot", nom qui lui fut donné en souvenir du dernier effort consenti par les hommes dignes pour se défaire des derniers royalistes, Un démon nommé Balork, un serviteur du tout grand.
Les indignes avaient pour coutume d'aller le voler, et une poignée de braves dignes, des précurseurs *marque une pose, pensif*... hé bien ils le protégeaient"

Les enfants, stupéfait par le fait qu'on avait pu lutter contre un serviteur du Tout grand, demeurèrent sans voix. Des insultes fusèrent dans le fond...

"Et ça votre sainteté, ça représente quoi ? demanda un des premiers du rang
- Hum, ce tableau, fort digne ma foi, montre la souffrance des dits royalistes, lorsque le tout grand leur appris la modestie, ravageant "Dernier Ilot" par une épidémie de peste salutaire. Un jour des plus dignes!"

Les enfants retrouvèrent le sourire perdu, et crièrent leur joie.

" Et ça votre sainteté ? demanda un élève sur la gauche montrant un portrait
- Hum je reconnais cette tête de fou, il s'agit de Ao, le plus grand des Maîtres Sanglants, malheureusement, la folie l'emporta, et je du mettre fin avec mes frères, à sa vie pourtant digne jusque la, au "soir de la dignité"

Les élevés firent la moue

"Et ça votre sainteté ? dit un élève attardé, montrant deux toiles
- Hum, la sont représentés deux évènements heureux. Voyez cette souffrance sur les visages, et surtout cette surprise sur le second. Le premier relate la fin des indignes Colymar, une secte dangereuse d'antan, de fou osant avancer battre le maître au jour du jugement !
- Honte a eux, houuu, infamie, Blasphème, autant de mots de faisant entendre, les élèves criant leur colère
-Heureusement, ils se sont suicidés, dit le vieil homme en souriant. En ce qui concerne le second, il vous faut savoir, que beaucoup d'homme ayant fort à se faire pardonner, fuyaient le "soir de la dignité", en prenant un bateau, pensant par la même échapper au jugement je suppose, ou peut être, à nous échapper! C'était sans compter sur notre abnégation. et ce soir la, s'étant embarque discrètement, une fois au large, le frère Sanguinus Diahr eu raison de l'embarcation, et réussit à la faire couler. Que son nom soit loué éternellement... , conclu le vieil homme tout à coup fort triste en pensant à ce sacrifice"

Ayant décelé la détresse du vieil homme, les élèves gardèrent de silence, puis tout à coup...

"Et ça votre sainteté ? demanda le plus hardi de tous"

Sortant en sursaut de sa torpeur, le vieil homme suivis la direction indiquée par l'éleve
" Hum ça, c'est un séraphin
-Un quoi votre sainteté ?
- Un séraphin mes enfants. Il fut un temps ou des indignes, pour accroître quelque peu leur puissance, allaient vendre leurs âmes à un vil imposteur mis à mort depuis, qui se nommait "Oracle". Ils ont tous disparu, soit anéantis, soit mort de chagrin en apprenant la tromperie et... que leurs dieux n'étaient que des mythes, des contes pour enfants
- Et qui étaient leurs dieux votre sainteté ?
- Oh ils se nommaient Artherk et Ogrimar, il faut avouer que pour organiser une escroquerie universelle, ils auraient au moins pu trouver des noms un peu plus réalistes. Mais non, même si cela parait difficile à croire, ils furent légions à tomber dans le piège, tous plus idiots les uns que les autres!
- C'est grand malheur d'avoir trompé des hommes ainsi votre sainteté !
- Malheur ? hum oui peut être, j'avoue ne me l'être jamais demandé, et c'est en grande partie à cause de cet homme sur le tableau. On le nommait merlin, il était royaliste, on apprit plus tard qu'il était associé à l'oracle, il était une sorte de rabatteur. On l'a décapité par un beau matin, comme le montre cette oeuvre, une fois qu'il eu avoué son forfait après 30 jours de cachot et de question. Ce fut un grand soulagement pour l'humanité. Avec lui les séraphins disparurent, soit en se mutilant, arrachant leurs ailes avec rage, soit en se suicidant, soit pour ceux qui avaient suivi merlin, par désespoir d'avoir été aussi stupides..."

Les élèves n'osèrent parler, et le cortège arrivait dans la pièce principale...

(...)

Par Melisse-Cy-Wh le 18/12/2002 à 1:23:56 (#2818996)

Le jeune garçon serrait ses poings dans ses poches. Fils de Colymar, oui, il en était fier.

Il regardait ce vieil homme, le visage décharné à l'image de toutes les horreurs que lui avaient racontées ses parents.

Il était là à guetter, écouter et bien retenir ce que ce monstre racontait à tous ces enfants trop effrayés pour oser répondre. Il était encore jeune, mais bientôt, il irai lui aussi nettoyer ces terres de cette vermine qui s'y était installée, comme l'avaient fait naguère les vaillants Colymar.

Il leur devait de vivre en paix dans une ville propre qui n'avait jamais cédé à la pestilence. Il leur devait de pouvoir lever fièrement la tête en pensant à ses ancêtres et au plus grand clan dont ils avaient fait partie.

Il leur devait le courage, la force et l'honneur de se battre, pour le moment, avec ses petits moyens, ceux de la résistance de l'esprit, mais il s'entrainait, encore et encore pour être fort, aussi fort que le fut son grand père. Il savait que ce Dieu, que les Colymar avaient toujours prié, lui venait en aide et forcirait son bras quand le moment serait venu.

Il regarda encore le monstre parler avec sa voix sortie d'outre tombe, et son coeur se remplissait de fierté et d'émotion quand ils passèrent devant la toile qui évoquait les exploits des Colymar.

Oui, fils de Colymar, il en était fier.

Par Natounnette/Elli le 18/12/2002 à 1:27:02 (#2819013)

merci ethan je remet mon commentaire , mais ca degage une mauvaise impression les 2 premiers post de il , trop malsain .....

Par lorelei_D le 18/12/2002 à 1:40:20 (#2819084)

Quelque part en Althéa, une maison n'avait pas été ouverte depuis 50 ans environ.

Par Eskarina Ra le 18/12/2002 à 1:49:18 (#2819131)

[Note de Wedge: attention, le texte reste entièrement roleplay. Merci de ne pas faire ce genre de remarque mal placé à l'avenir.]

Par Natounnette/Elli le 18/12/2002 à 2:53:44 (#2819343)

[Note de Wedge: attention, le texte reste entièrement roleplay. Merci de ne pas faire ce genre de remarque mal placé à l'avenir.]

Par Dae le 18/12/2002 à 6:53:46 (#2819696)

Natounnette et Eskarina Ra faut arrêter un peu le délire, c'est du rôle play ici, a vous maintenant d'avoir la répartie pour répondre en rôle play à ce post, sinon il ne serait pas ouvert...

Par Wedge le 18/12/2002 à 8:58:42 (#2819994)

Comme l'a dit Dae, ce texte est roleplay, n'y faites aucun rapprochement avec quoi que ce soit, c'est de très mauvais goût.

Pour les prochains qui seraient tenter de faire des remarques déplacées, sachez que cela est considéré comme du trolling, ou comme des attaques personnelles, au choix.

Par Natounnette/Elli le 18/12/2002 à 12:49:30 (#2821192)

je maintiens ce que j'ai dit .....

Par Kurtgan le 18/12/2002 à 12:51:19 (#2821211)

Provient du message de Natounnette/Elli
je maintiens ce que j'ai dit .....


T'es lourd...


PS pour IL Athalia: J'attend la suite avec impatience :)

Par Elfa le 18/12/2002 à 13:16:10 (#2821442)

Je vous assure que le personnage IL Athalia était vraiment comme ca et que Sturm Lumlane était parfois pire. Croyez moi quand je vous dis qu'être haru c'était pas facile tous les jours :ange:

Me demandez pas de répondre en RP, d'après le texte j'suis mort :)

:lit:

Par Borzag Brown le 18/12/2002 à 13:35:14 (#2821630)

IL, c'est merveilleux, mais comment ose-tu ne pas parler de moi ? Même en tant qu'indigne ! N'oublie pas que je suis ton guide ! :D
C'est vraiment exactement comme ça que j'imaginais le futur d'Althéa si les Harus arrivaient au pouvoir.

Par Hot stuff le 18/12/2002 à 13:43:59 (#2821717)

Provient du message de Borzag Brown

C'est vraiment exactement comme ça que j'imaginais le futur d'Althéa si les Harus arrivaient au pouvoir.


Le genre de choses que j'aimerais bien poursuivre sur un autre serveur.:)

Par Olorino le 18/12/2002 à 14:39:35 (#2822340)

Rêve.
Un monde comme on y aimerait y vivre !
:)

Par Jay-Nerkata-Cy le 18/12/2002 à 18:21:53 (#2824566)

Magnifique et très réaliste, en attendant la suite, bravo IL ;)

Par Eskarina Ra le 18/12/2002 à 18:22:25 (#2824571)

Je te présente toutes mes excuses, IL...
Mais après la mort de l'empereur, c po les Harus qui ont gagné :p

J'arrète de poster pour éviter de me ridiculiser et de donner une occasion à Dahna de faire ce que Light faisait en pensant aux Cy :p

Par Bulkathos/Torgan le 18/12/2002 à 19:10:57 (#2825059)

Le jeune homme suivait le cortège, écoutant les maîtres vetus de noires robes. Il s'arreta quelques instants.

Il avait une vague intuition que les paroles de ces hommes sonnaient faux, il avait un souvenir diffus en lui d'une autre narration de l'histoire.

Il lui avait été compté par ses grands parents qu'un autre monde avait été possible, que les hommes avaient tout détruit par leur bêtise, leur soif de violence, leur déchirures.

La voie du guide résonnait dans sa tête, martelait des idéaux d'un ton implacable et irréfutable.

Non, cet homme ne pouvait avoir tort. Le jeune homme chassa le trouble qu'il avait en lui, oubliant les préceptes familliaux.

Le jeune homme repris sa marche en pressant le pas pour rattraper la cortège. Il avait déjà trop perdu du discours de l'homme en noir.. Il boirait à présent ses paroles.

La dignité seule, cela importait désormais.

Par le-patriote le 18/12/2002 à 19:31:08 (#2825262)

Fabuleux récit IL, bravo :)

Par Dieu Valygar le 18/12/2002 à 19:31:12 (#2825264)

Peuple d'althea on vous ment!
L'empereur n'est pas mort il est immortel tout comme
son General et son Premier Ministre !

:cool:

Par le-patriote le 18/12/2002 à 19:33:43 (#2825279)

Provient du message de Dieu Valygar
Peuple d'althea on vous ment!
L'empereur n'est pas mort il est immortel tout comme
son General et son Premier Ministre !

:cool:


Les légendes ne meurent jamais :D

Par Sand l'impitoyable le 18/12/2002 à 20:22:49 (#2825734)

Et le Jugement dans tout ça?


:lit:

Par lorelei_D le 18/12/2002 à 20:34:49 (#2825831)

Et lorsqu'on ouvrira cette maison, dans la poussière et le moisissure, les animaux l'ayant envahie par les lézardes des murs et du toit, la végétation qui y poussera, on découvrira peut-etre... entre autres un grand sac de cuir contenant un parchemin...

Par IL Athalia le 18/12/2002 à 20:51:34 (#2825966)

Le vieil homme resta un moment immobile à lentrée de la salle, prit de nostalgie. Elle avait bien changé cette vielle « salle du conseil » comme elle se nommait autrefois, la table massive avait fait place à des meubles humbles, donc dignes, mettant en valeur ce qui ressemblait à des objets.
Il se remémora ces heures passées à uvrer pour le bien de lhumanité, ces réunions sans fin, dune cité libérée du joug de la tyrannie. Cétait de la que la dignité avait envahit ces contrées

« Votre sainteté, venez voir par la
- Oui venez votre sainteté, venez nous expliquer »

Le vieil homme une fois de plus, quitta les songes et sapprocha des élèves, une pointe au cur le faisant souffrir Il pensait à ce passé qui lui revenait si violemment en ce lieu.
Il arriva enfin auprès des élèves, attroupés autour dune belle épée, reposant sur un coussin de soie blanche, couleur de la honte.

« Votre sainteté, quelle est donc cette belle épée ?
- Une belle épée hum nas-tu donc pas honte idiot ?!! Cest le « Sabre sacré », larme qui porta le coup fatal à sa Seigneurie Demios, une arme dinfidèles, sans doute ici pour que lon oublie jamais, que cela a pu exister !
- Je ne savais pas votre sainteté, dit tout bas lélève fort désolé
- On se doit de savoir ces choses la ! Cria le vieil homme
- Moi votre sainteté, ma grand-mère était une amie de sa porteuse, hasarda de derrière une voix timide
- Tiens donc, et quel est ton nom mon enfant ?
- Je me nomme dAstria votre sainteté, ajouta lenfant se sentant en confiance
- Cela reste à prouver rejetons dinfâmes ! Ta prétendue grand-mère eut tôt fait d'amener son fils à l'orphelinat ! Une mère indigne s'il en est, adoratrice d'un mythe, tu peux avoir honte mon enfant!
- Je l'ignorais votre sainteté... pardon"

Attendris le vieil homme poursuivit :
"Hum je m'emporte rapidement, tu es plus à plaindre qu'à accabler mon enfant, on ne choisit pas sa famille malheureusement, d'ailleurs quelque part, ce ne fut pas un mal que les royalistes aient pour coutume d'abandonner leur progéniture dans l'orphelinat digne de Stonecrest, sans quoi, vous ne seriez pas ici. Votre éducation digne, loin de l'influence néfaste de vos grands-parents, a fait de vous des êtres dignes de servir le Tout grand"

Et un grand cri de joie s'éleva du cortège... Cependant, les plus curieux se questionnaient déjà sur l'objet suivant.

"Et ça votre sainteté ?
- Oh ça, dit le vieil homme en souriant, c'est la "Couronne de l'empereur d'un jour", celle de Marmillian premier, prétendu empereur de la dignité
- Pourquoi empereur d'un jour ? demanda l'élève studieux du premier rang
- Hé bien, Marmillian fut un homme des plus digne, bien qu'adorant lui aussi un mythe, et il fut mon ami. C'était un très grand guerrier, sans doute l'un des plus grands, et très tôt il comprit l'ordre des choses. Il devint digne, en aidant les enfants du Tout grand à pacifier et "dignifier" cette cité. Il était mon ami oui..."

Le vieil homme marqua une pose de plus, l'air hagard

"Et après votre sainteté ?
- Après, hé bien, une fois la dignité en ce que l'on nommait autrefois des "brehanites", tout débuta réellement. Le monde tel qu'il était alors, trembla pour la première fois, et le sur puissant royaume, trouva enfin un rival à sa hauteur. Et quel rival, l'armée de cette cité, se nommant "Légion de la dignité", se montra fort pressante par moment... Mais qu'elle était belle à voir cette armée, toute acquise à la cause du Tout Grand. Je me souviens oui de ces fameux guerriers, de ce Draleb Valygard et de son frère Sarevok, de ce Patriote, de ce Raiko, des ces légionnaires mené par Sir Alex, et de la garde purificatrice de mon frère... Elle était belle oui, et les royalistes eurent une étrange surprise le jour ou ils osèrent enfin se confronter à elle...
-Et après votre sainteté, ajoutèrent les élèves captivés par le récit
- Et après... Hé bien la "Légion de la dignité" accomplit son destin, en renversant pour toujours ce semblant de royaume, un jour avant le fameux "Soir de la dignité". Marmillian, chef incontesté des païens fut couronné empereur, et voici sa couronne...
- Vous avez dit votre sainteté, "empereur d'un jour"
Le vieil homme sourit
- En effet mon enfant, car le lendemain de son couronnement, nous lui avons offert l'ultime récompense : Devenir un digne Enfant du Maître. Mais voila, il n'était pas prêt, et par trois fois osa renier son maître... Cela lui coûta la vie"

Les élèves impressionnés, n'osèrent rétorquer.

(...)

Par IL Athalia le 18/12/2002 à 20:53:50 (#2825979)

Mais déjà les premiers, impatient s'étaient penchés sur l'objet suivant.

"Votre sainteté ? , demanda un jeune élève en souriant"

Le vieil homme approcha doucement, les poids des années se faisant ressentir, et contempla l'objet, une magnifique épée, un instant. Il était comme fasciné par cette arme...

"Cette épée mes enfants c'est... c'est... c'est "Larme de sang", le fidèle compagnon de mon vieux frère... Frère Sturm Lumlane, qui ma foi, propagea à de maintes reprises la dignité en ces terres
- Lumlane, demanda un élève, comme..."

Ne le laissant pas terminer, une voix gaillarde à l'arrière du groupe lança :
"Comme l'empereur en effet !"

L'assemblée se retourna avec surprise, dévisageant celui qui à eu l'audace de s'immiscer en si digne leçon. Le vieil le premier, sourit largement en voyant le nouvel arrivant.

"Sturm, mon enfant, Sturm vient pries de moi, dit le vieil homme visiblement ravi
- Je vous remercie votre sainteté, c'est un honneur pour moi
- Allons allons, ne sois pas modeste, ton sang est digne et tu ressembles tant à ton père
- Sans doute, n'égalerais je jamais le grand homme que fut mon père votre sainteté
- Trêve de modestie mon enfant, ce n'est pas sans raison que ton père t'honora de ce digne prénom. C'est un prénom digne, gage d'un grand tempérament
- Mais mon père, le digne Olorino était posé lui
- Il l'était en effet, mais en ses yeux brillait cette flamme, cette dignité dont il te fit présent, Sturm MacRoeg"

Les deux hommes se regardèrent en souriant, se remémorant sans doute, l'homme qui fut l'ami du premier, le père du second.

"Hum mais j'en oublis mes devoirs, comment se porte les affaires de la cité Gouverneur Mac Roeg
- Ma foi à merveille, le commerce de la potion se porte bien, nos fabriques de robes dignes travaillent à plein régime, et depuis la réunification, il faut reconnaître que le commerce des icônes de Rayden avec les skraugs, est des plus lucratifs.
- J'ose espérer que cet or gagné sert utilement
- Hé bien comme vous le savez votre sainteté, la statue du Tout grand vient d'être achevée, et du haut de ses 145 mètres dignes (un mètre digne = 1, 22 mètres royalistes pour les profanes), Haruspice notre Maître veille sur les dignes habitants de cette cité
-Voila une bonne chose gouverneur MacRoeg
- Apres, nous restant de l'or, les murs de la cité furent rasés, et reconstruits en marbre noir, Il en sera de même pour chaque bâtiments de la cité, excepté ce musée, qui selon votre propre demande, demeurera intact bien que morne.
- J'y tiens ne me questionnez pas inutilement!
- Bien sur votre sainteté, ce n'était que pour parler. Après bien sur, il y a les dépenses courantes, allant du fouet pour l'auto flagellation, acte salutaire s'il en est, dont nous venons de renouveler le stock des 17 temples de la cité, à la production d'évangiles pour les écoles et toutes les bibliothèques, en passant par l'organisation de toutes les processions en l'honneur du maître.
- Je vois que ton père t'a bien éduqué mon enfant, je suis réellement fier de toi tu sais...
- C'est toujours un réel plaisir pour moi votre sainteté, de parler à un des précurseurs, Gloire au Maître !
- Gloire au Maître, répondit le vieil homme fort sérieusement"

Mais déjà les élèves s'impatientaient, ce qui valu à certains quelques coups de cannes résonants sur leurs reins...

(...)

PS: Bientot Sand :)

Par Karl le 18/12/2002 à 20:56:07 (#2825999)

Fantastique récit ! Merveilleux IL, vraiment, continue à me faire enrager et sourire :)

Tout ça va me manquer :sanglote:

Par Stéphanof le 18/12/2002 à 21:01:46 (#2826049)

(HRP : si ca te derange pas Il je vais un peu continuer dans le même style en y mettant mon RP de fin au lieu de creer un autre post : si ça gene dis le j'editerais, mais ce que tu fais est très bien ;) )

Un enfant, indiqua un tableau et demanda au viel homme : votre sainteté ? qui est-ce sur ce tableau ?

Viel homme : Il s'agit d'un valeureux guerrier digne Il se nomme Stéphanof, le frère du digne Sanguinus Diahr il reçu en cadeau par Ao le soir de la dignité son épée mystérieuse. Stéphanof n'etait pas très puissant à l'époque, mais c'etait un fin stratège et il savait utiliser son cerveau le bougre !
Quand je pense qu'à l'epoque c'etait le plus jeune et que maintenant il est toujours aussi jeune, j'aurais aimé avoir son secret pour continuer le maitre avec autant de vigueur qu'antan. L'on raconte même qu'il a été tué puis ressucité par cette épée alors qu'il l'avait reçu des mains d'Ao même alors qu'il n'était qu'un spectre revenu pour acocmplir une dernière tâche.

Les enfants écoutaient avec etonnement et admiration le recit et la prestence du viel homme.

Le viel homme continua son histoire. "Il était digne ! ça oui, mais sa jeunesse eternelle ne vient pas de là non elle date de bien longtemps avant, alors qu'il s'amusait avec ses ustensils et ses produits etranges il dit avoir trouvé la potion de jeunesse eternelle, mais affirme ne plus pouvoir la refaire, car l'effet secondaire lui avait fait perdre toute se capacités et du tout réapprendre... Après le fameux soir, il disparu quelques temps et revint méconnaissable, il était devenu plus fort, plus mature, plus experimenté, plus digne aussi.Tout comme l'avait été Ao en son temps, Ao qui était un modèle avec Sturm Lumlane, sanguinus son frère et les siens pour lui ...aujourd'hui il vit dans le but de se montrer digne de leurs vie après avoir été digne tout court... L'on raconte même qu'il aurait exterminé à lui seul toute une troupe de rebelles Colymars, mais ce ne sont que des rumeurs, personne n'a pu vérifier puisque à cette époque beaucoup d'entre eux ont péri...Aucune nouvelle de lui depuis ce temps, il peut être partout, comme il peut être mort...
Mais maintenant passons à un autre tableau...

*du coin d'une fenêtre une ombre observait la scène*

L'homme : Je vois que l'on se souvient de moi, mais je ne suis pas encore à leur niveau, je ne suis pas assez digne !

L'homme reparti dans l'ombre avec une épée légendaire ayant appartenu à Ao, cherchant à se surpasser afin de devenir l'égal de ceux qui firent de lui ce qu'il était aujourd'hui. La seule chose qu'il laissa de son passage fut un message d'amitié au viel homme glissé par la fenetre et apporté par la fraiche brise matinale...

Par Olorino le 18/12/2002 à 21:24:19 (#2826252)

Longue vie au gouverneur Sturm MacRoeg !!


:mdr:

Par Angel/Khal Mac Roeg le 18/12/2002 à 21:27:38 (#2826283)

Provient du message de Olorino
Longue vie au gouverneur Sturm MacRoeg !!


:mdr:


Clair ce post a eu une nouvelle ampleur pour moi dès que MacRoeg est apparu :cool:
D'ailleurs demain si j'ai le temps je ferais peut etre un truc avec le fils de Khal :cool:

Par Rufy-o le 18/12/2002 à 21:36:00 (#2826345)

Provient du message de IL Athalia
Ils ont tous disparu, soit anéantis, soit mort de chagrin en apprenant la tromperie


Une vision parfaite du bonheur.

Par Fanàticou Nissart le 18/12/2002 à 22:14:54 (#2826687)



Cinquante ans...

Cinquantes longues années, depuis la nuit du hurlement. Ce hurlement qui avait été jusqu'à faire trembler le pourtant gigantesque mont Nagash, anciennement connu, dans le langage courant comme les montagnes de Jarko, un térrible necromancien, à present disparu...

Uen ombre traversait la foret, chassant afin de se nourir. Pas exactement un ombre, mais plutot une illustration venu du passé. En se rapprochant un peu, l'on pouvait distinguer un
homme vétu pauvrement, au cheveux et à la barbe d'une longueur depassant l'entendement, comme millénaire. Un homme au dos vouté, comme tout les mineurs qui avaient, autrefois, habité la région. Mais cet autrefois a disparu avec le cris...

En se rapprochant encore, on pouvait appercevoir les traits d'un homme depuis toujours consideré comme "sans-age", mais pourtant incroyablement usés. Son dos n'etait pas vouté à cause d'une vie passé dans la mine non, cet homme n'etait pas du genre à courber l'echine, mais à deux immenses plaies, vestiges d'une blessures anciennes, qui n'a jamais reellement cicatrisée.

Si on s'approchait encore un peu, ce qu'aucun être vivant n'avait fait depuis plus d'un demi-siecle, sans finir dans l'estomac de l'homme, l'on pouvait sentir le souffle chaud de son haleine, humer la puanteur de sa transpiration dans l'air, mais surtout voir ses yeux. Des yeux que l'on prenait pour intelligent autrefois, mais qui maintenant n'exprimaient plus que la folie. Des yeux dans lesquels brillaient l'ambition, et qui maintenant ne contenaient plus aucune parcelle de vie. Les yeux d'un homme qui depuis longtemps avait cessé d'exister, qui avait cessé d'etre un homme.

Au début, il était pourtant commun à son époque: vaniteux,colérique et méprisant envers ce qui l'entourait. Un ancien homme de pouvoir, haut dignitaire religieux, et patriarche d'une puissante famille, qui desesperé avait fuis ses semblables. Du moins, c'est ce que chuchottait le vent, dans les arbres, et ses pleurs dans la nuit. Puis petit à petit, ses pretentions s'en sont allés: l'homme seul n'existe pas, il n'est rien. Il avait été un des plus brillants esprits de son siecle, mais ne l'utilisait plus. Il ne voulait qu'une chose, oublier... Il avait pensé au suicide, mais l'immortalité que les dieux lui avaient conferés l'en empechait. Enfermé dans ses méditations interieures, frolant la folie depuis plusieurs années, il fut reveillé une nuit par un cris. Ce n'etait pas un cri d'animal, ca il en était sur. Ca ressemblait à un cri humain, ou du moins, à ce qu'il se rappelait être un humain...

Enfin, pas exactement, c'etait trop long, et trop puissant. C'etait... et bien, un peu comme si l'humanité entiere avait hurlé au même moment, tous ensemble. Oui, c'est ca, l'humanité entiere...

Cette nuit, qu'il avait mentallement baptisé la nuit du hurlement (cela faisait longtemps qu'il avait perdu - ou oublié - l'usage de la parole) fut le début de son alliénation.

Rhakim, car tel était son nom, parmis les immortels, senti soudain une douleur déchirrante dans son dos. Les ailes qu'ils avaient fierement portées, symbole d'une lutte contre on ne sait quoi, avaient disparues, un peu comme si elles n'avaient jamais existées. A là place, se trouvait maintenant, deux plaies béhantes, oùl'on pouvait voir la chair à vif. La douleur lui fit l'ettouffa, et il perdit alors la conscience. Il fut reveillé - à moins que ce ne fut un rêve - quelques instants plus tard, instant qui lui parurent être une éternité, par un homme... Ou plutot l'ombre d'un homme, voir son fantôme. Une sillouhette que ses yeux ne pouvaient voir, et que ses oreilles ne pouvaient entendre. Mais il savait qu' il était là, le faucheur d'ame, l'immonde, le juge de l'humanité. Pendant de longues secondes, l'ombre se tenait face à lui, ou peut-etre seulement face à sa conscience. Il y eu alors un rire, un rire effroyable, un rire dement... L'ancien soldat d'Artherk ouvra alors les yeux, et se surpris à constater que ce rire était le sien. Mais il ne pouvait l'arreter, oh non, malgré ses tentatives. C'est alors, que de sa propre bouche, parla une voix qui n'était pas la sienne, dans une langue qu'il n'avait jamais appris, mais que tout homme comprenait:
Tu as été homme, et je suis venu te juger. Pourtant, là où tes semblables ont combattu, tu as souhaité mourir, là où tes semblables ont trouvé la mort, toi tu survivras. Ta solitude sera ta folie, et ta déchéance au rang d'animal sera ton crime. Et qui sait? Tu seras peut-etre un exemple pour les peuples suivant!

Cela fait cinquante ans maintenant, que cet être, qui n'avait plus rien de l'homme, hantait ces montagnes, seul avec sa folie. Cinquantes longues années...

Par Necro-Thanatos le 18/12/2002 à 23:19:36 (#2827271)

trouve cela vraiment magnifique
le RP haru m'aurait plut mais j'été pas assez dans ce trip ,je suis un necro solitaire et je suis pour mon art et non pour une idéologie.
J'espere vous voir samedi les harus
PS: necro ne peut savoir ce qui se apsse ayant un rp (en construction ) de prolongation mais althéa c fini ,je l'ai explore,apprise,maudite,puis perdue.
Je dois changer de contrée


*recviens des "2 tours" * *s'est eclaté*

Par Alkan le 19/12/2002 à 9:08:14 (#2829112)

Joli rêve... oui, joli rêve Sieur IL. Je vois que votre âge ne vous a pas fait perdre votre sens de l'imagination.

Je m'interroge toutefois, car selon vos idéaux, vous représentez tout ce que le Juge est venu condamner : une soif démesurer du pouvoir et de la grandeur.

Pour votre mémoire, celui dont vous vous êtes toujours réclamez "serviteur" n'a jugé "digne" que ceux qui ont fait le choix de se mettre sous le protection de Nature. Ce juge c'est d'ailleurs réclamé Gardien de l'Equilibre au sens même ou Nature l'entend.

Les dignes n'ont-ils d'ailleurs pas été mis sous la protection de Lugh ?

Et je dois l'avoué, nous nous sommes, nous druides, fourvoyés en voyant en l'Haruspice un Ennemi...

[A noté quand même quelques incohérence dans l'anim finale, puisque selon Nature, et cela depuis le début de Demios, l'Haruspice a toujours été considéré comme l'Ennemi, car en jugeant les races, il agissait sur l'équilibre... Equilibre qui toujours suivant le clergé de Nature est défini comme : le cour naturel des choses. Un des plus beau texte sur Nature (de Samsagace) est d'ailleurs à la base de ces idées, racontant comment Lugh c'est toujours opposé à la venue de l'Haruspice...mais on va pas ce plaindre, c'était du bon boulot :)]

Par Eskarina Ethir le 19/12/2002 à 10:52:57 (#2829606)

Comme tous les soirs, la petite fille alla se coucher dans sa chambre.
Comme tous les soirs, elle retira sa robe de digne pour enfiler sa chemise de nuit digne, puis, ayant remercié ses parents de l'avoir bien éduquée, elle éteignit la lumière, ferma les yeux et se mit à rêver ...

Elle rêvait de gens hauts en couleurs, de cracheurs de feu, de bardes et de poètes. Elle rêvait d'intrigues à la cour, de vols, pillages et meurtres.
Elle rêvait aussi de prêtres prêchant la parole de leur dieu, et se disputant sur l'interprétation de textes anciens.
Elle rêvait d'étranges êtres ailés, certains d'une blancheur aveuglante, d'autres d'une noirceur sans fin.
Elle rêvait enfin de rires, de couples se donnant la main, de mendiants, d'impudiques ...

Se réveillant en sursaut, trempée de sueur, elle réalisa, soulagée, que tout ceci n'était pas, et qu'elle n'avait réveillé personne.


Ouf, ceci n'était qu'un rêve, dit-elle en frissonnant une dernière fois avant de sombrer dans un sommeil des plus dignes.

Par IL Athalia le 19/12/2002 à 19:05:59 (#2833628)

"Votre sainteté, reprit le plus téméraire, vous avez parlé du premier empereur, mais que c'est il passé par la suite ?
- Le jour du couronnement de l'empereur Marmillian premier, des centaines de milliers de personnes déferlèrent dans les rues, enfin libérés de la tyrannie royaliste, acclamant le nom de leur héros. Ce fût un grand évènement, ce qui était impossible jusqu'alors, comme manger à sa fin, se promener sans risquer qu'un alcoolique de la garde royale vienne vous frapper, ou tout simplement aimer, le droit de cuissage accordé aux nobles et au Roy, ayant été aboli avec la mort de ce dernier, devienne pleinement réalisable, et l'humanité pour la première fois entrevit hum... la vie tout simplement.
Bien sur la mort de Marmillian, surprit quelque peu les foules, pensant à une riposte royaliste, mais fut vite bien accueillit en apprenant la véritable raison. Les hommes désiraient alors la dignité, servir le tout grand, et ce refus de Marmillian fut des plus mal vu. Pour calmer la foule en colère, on lui livra le corps du défunt empereur... ce fut la dernière fois que je le vis malheureusement...
- Et ensuite, demanda un élève totalement absorbé par le récit
- Hé bien, l'empire n'ayant plus d'empereurs, les prétendants furent nombreux. Y allant chacun de leurs couplets, revendiquant des faits d'armes héroïques, chaque nouveau jour apportait un prétendant à la couronne. Ce fût ce que l'on nomma d'antan, "Le mois de l'épidémie".
- "Le mois de l'épidémie" votre sainteté ? questionna un autre élève fasciné
- Hé bien comment dire... Les cardinaux couronnant les empereurs étaient tous dignes et Haruspiciens, aussi, tout prétendant, se devait de venir se confesser à eux, en vue de sa future gloire.
Malheureusement, lorsqu'il était temps pour eux de connaître l'ultime privilège, à savoir être baptisé dans le clergé du Tout Grand, tous invoquèrent des scrupules, liés aux mythes qu'ils avaient coutume de vénérer.
- C'est infamie votre sainteté ! hurla un troisième élève de forte taille
- Oui ça l'est, mais le maître veilla sur l'humanité, car tous ceux qui ont eu l'audace de refuser l'honneur, moururent dans d'étranges circonstances quelques temps plus tard, morts inexplicables et inexpliquées d'ailleurs...
- C'est à dire votre sainteté, demanda un élève à l'air idiot du dernier rang, sans doutes arrière-petit-fils de royalistes
- Une épidémie sévit, d'où l'appellation de ce sombre mois. Peu de temps après sa visite chez les cardinaux, un dénommé Patriote fut retrouvé mort dans sa demeure, les deux mains crispés sur son ventre. On conclut à une intoxication alimentaire... Plus tard, ce fut le tour de Draleb Valygard, autre prétendant, qui fut retrouvé au bas d'un escalier, la nuque brisée, ainsi que la plupart de ses membres. Voila ce qu'il en coûte quand on ne fait point attention dans un escalier.....
Ce fut ensuite à un certain sir Alex, un légionnaire, d'être retrouvé au bord de la rivière par un pécheur, la peau violacée, sans vie. Cet inconscient ne savait même pas nager parait il, voila ou mène l'intrépidité!
D'autres suivirent, mais ma mémoire me fait défaut...
- Mais alors, votre sainteté, qui a succédé au premier empereur, l'infâme Marmillian ?
- Infâme dis tu, coupa le vieil homme appliquant sa chausse sur le bas du dos enfantin, ne parles pas de ce que tu ne connais pas vaurien ! D'ailleurs, à défaut de prétendants, il n'y eut pas d'autres empereurs..."

Et le vieil homme s'éloigna fort agacé, suivis sans bruit par le cortège scolaire.

(....)

Par IL Athalia le 19/12/2002 à 19:07:44 (#2833642)

Le vieil homme poursuivit sans mot dire, regardant les divers objets, en souriant, les élèves l'imitaient en marchant silencieusement derrière lui. Le vieil homme aggrémentait parfois la visite d'une brève anecdote.

Ainsi devant les fameuses "Lèvres embaumées d'une infâme rédemptrice" , le vieil homme raconta en crachant au sol de dégoût, la légende, selon laquelle ces lèvres auraient eu l'audace de faire une bise sur la joue d'un haruspicien, lors d'une répugnante entrevue avec l'immonde secte.
Devant "L'insigne de la Garde Royale de IL Athalia", le vieil homme sourit largement et ajouta " On peut dire que ce corps d'armée eut sa part de dignité, même si ce fut à ses dépends!"
Devant "Un Séraphin empaillé", il s'exclama "Te voila enfin un exemple Benisseur Earth ! Comme quoi tout arrive !".
Devant "Les fausses oreilles d'elfes du fou", il ricana "Tu pensais tromper l'humanité fou d'Aérandis, tu n'as pas trompé la science. Je me souviens encore de ton visage, le jour ou nous t'avons disséqué à vif, soucieux d'étudier l'anatomie elfique. Pourquoi ne pas avoir avoué plus tôt... mais tu fus pardonné barde sans talent, c'est la raison pour laquelle nous t'avons laissé ce fil et cette aiguille pour recoudre ton ventre. Bien sur nous ne pouvions prévoir, que tu étais si petite nature"

Chemin faisant, pestant sur tout ce qu'il voyait, le vieil homme s'arrêta, comme hypnotisé devant le dernier présentoir...

"Une pierre de destinée..." Et il porta instinctivement sa main sur sa poitrine, la ou il avait coutume de porter la sienne en pendentif... mais ce fut en vain. Voila déjà bien longtemps qu'elle n'y était plus d'ailleurs, depuis le jugement, mais ce passé si présent en ce lieu, l'agressant presque, avait fait ressurgir cet ancien réflexe. Il resta silencieux devant la pierre, n'osant la toucher, pensant sans doute à quelque chose de pénible pour lui, à en croire l'expression tendue de son vieux visage.

"Que savent ils du Jugement Maître de Kragh? demanda le vieil homme en fixant toujours la pierre
- Ils en savent peu malheureusement, ils sont bien jeunes pour savoir, de plus vous connaissez les directives du "Conseil Haruspicien" et de l'empire
- Je ne les connais que trop bien pour m'y être farouchement opposé! Hurla le vieil homme, d'ailleurs je n'ai que faire de ces directives, ce n'est pas ainsi que l'humanité perdurera !
-Voyons votre sainteté, je pense que vous vous emportez, dit calmement le maître d'école, le conseil en a décidé...
- Nous verrons bien, j'irais dés demain voir ce fameux conseil, mais pour l'heure..."

Le vieil homme sortit de sa poche un magnifique livre noir, sur lequel, en lettre de sang, on pouvait lire "Tome IV". Le maître d'école pâlit tout à coup et posa la main sur le livre sacré

"De grâce votre sainteté, ne faites point cela !
- Laisses moi en paix mon enfant, ton père lui en aurait fait de même, dit le vieil homme, sur un ton n'admettant pas de réponses, Venez mes enfants, venez, je vais vous conter votre histoire"

Les élèves impressionnés par la scène à laquelle ils venaient d'assister, suivirent le vieil homme sans mot dire, jusqu'à la salle dite de "conférence". Ils entourèrent alors le vieil haruspicien, intimidés, en regardant ce dernier serrer fort contre sa poitrine, le magnifique livre noir...

Par Axelle / Nailo le 19/12/2002 à 19:29:54 (#2833859)

Quel cauchemard !! Enfin y avait quand meme un Mac Roeg *sourit*

Par IL Athalia le 19/12/2002 à 20:34:40 (#2834484)

Assit devant l'assemblée, le vieil homme regardait un à un chaque visage lui faisant face, sans sourciller ni témoigner aucune émotion.

" Le "soir de la dignité", marqua un tournant décisif dans l'humanité. Tout avant n'était que guerre, malheur, souffrance, mais l'homme, trop habitué au royalisme, pensait que tel était son fardeau éternel.
C'est peu de temps après le "Mois de l'épidémie" que tout commença.

A défaut d'empereur, las de la succession des prétendants, mais ayant connu un système féodal depuis toujours, l'humanité, pour la première fois se remit en question.
Du temps du Roy, tout était simple, il suffisait de sourire, d'obéir, de mourir de faim... mais à présent que faire par nous même Comment vivre et pourquoi ? Ces questions existentielles finirent de conforter l'humanité dans "l'Ere de la Dignité" que nous connaissons encore à ce jour.
De part leur engagement personnel, la légion haruspicienne menée par mon frère, feu Sturm Lumlane, se contentait de maintenir ce climat, empêchant quiconque d'entraver l'Equilibre naissant, tout en pourchassant les résidus royalistes, terroristes en puissance.

Peu à peu, l'humanité s'organisa, non plus comme avant, mais en tentant de subvenir elle-même à ses besoins, sans que nul ne leur dicte une quelconque conduite.
Les monastères haruspiciens eux, connaissaient de plus en plus d'affluence d'autant plus... que des signes incompréhensibles venaient, disons amoindrir le fardeau de l'homme.
Ainsi les récoltes étaient les plus belles que l'on ait jamais vu de mémoire d'homme, les pécheurs relevaient des filets se brisants parfois tant les pêches étaient miraculeuses, et le gibier courrait à profusion dans les bois...
Fait extraordinaire, c'est à cette époque la que vos parents, les enfants de royalistes abandonnées par les tyrans, commencèrent à savoir lire et compter, un véritable "miracle" quand on connaît l'hérédité importante régissant la descendance de ces païens!"

Le vieil homme marqua une pose et ouvrit le livre noir, au chapitre "Jugement". Le maître d'école lui jeta un regard noir, le défiant sciemment du regard.

" Grâce au Maître, mes enfants, vous voila par mis nous en pleine santé, et pour une grande majorité d'entre vous saint d'esprit, dit le vieux haruspicien en regardant un jeune homme ahuris, petit-fils de Borzag Brown"

Ce dernier lui sourit de façon stupide, pensant sans doute comme son grand-père en son temps, éveiller un quelconque intérêt pour sa pauvre personne
Le vieil homme lu un moment l'évangile sacré, bien que le connaissant par coeur, crispant ses doigts sur la reliure.

"Je vais vous citer le livre sacré, le digne Evangile, relatant le jugement, celui de l'Humanité... préparez-vous à connaître votre destiné mes enfants
- Je ne vous laisserais pas faire, gronda le maître d'école
- Je suis sans doute vieux, mais nous verrons si tu persistes, si ma canne ne peut point te faire retrouver le respect qui m'est du !
- Je ne vous laisserais pas faire votre sainteté !"

(...)

Par IL Athalia le 19/12/2002 à 20:36:41 (#2834504)

Le vieil regarda longuement le livre sacré, le ferma, et débuta le récit de ces mots, qui lui étaient si familier...

"Verset 121 : Et le 333 éme jour de l'Ere de la dignité, les nuages sombres plongèrent l'humanité dans l'obscurité, afin que tous puissent l'apercevoir...

Verset 122: Après 3 heures, 3 minutes et 3 seconde, elle apparut enfin, fonçant sur la terre et, la frappant lourdement, fit retenir son souffle à tout être que la vie habitait...

Verset 123 : La colonne de feu, le doigt du Maître fut aperçu par tous les hommes, qu'ils soient d'Arakas, de Raven's Dust ou de Stoneheim, tous reçurent l'appel, et l'homme vint au Maître, humblement, recevoir leur juge.
L'Humanité en son ensemble convergea vers le point indiqué

Verset 124 : Bientôt, au pied de la colonne, les hommes se rassemblant, foule formidable et compacte d'humain de toutes origines, se perdant par delà les montagnes. Grand fut le spectacle de cette marée humaine, d'où n'émanait aucun murmure, aucun souffle, aucune plainte...

Verset 125 : Le troisième jour, la puissante colonne se résorba peu à peu, quittant la terre lentement, suivis par des millions de regards. Quand elle ne fut plus, une odeur infâme fit suffoquer l'humanité, l'homme baissa les yeux sur le lieu saint, et ils le virent pour la première fois...

Verset 126 : Comme les Elfes, comme les Nains, l'Homme pu voir, et sans doute reconnaître, l'Etre formidable se tenant devant lui, tout de noir vêtu et encapuchonné, les bras réunis sur sa poitrine à l'image d'un évangéliste.
Sa taille formidable, la puissance qui émanait de cet être et l'odeur insoutenable effraya l'humanité, qui n'osant sourciller, demeura pétrifiée...

Verset 127 : Le Maître contempla l'homme longuement, demeurant silencieux, parcourant du regard les environs, cette nué sombre venue l'accueillir. Soudain son regard s'arrêta sur un séraphin, connu sous le nom de Merlin l'Indigne, et Merlin baissa les yeux... Il en fit de même pour un Ogrimarien nommé Memnock et Memnoch baissa les yeux. Carpé Dyham lui succéda, et en fit de même, puis Konsou MacRoeg, puis Dahna Lyrhel, puis Axelle ...

Verset 128 : Le silence régnait, quand soudain, devant chacun des hommes et des femmes sur lesquels le regard du maître s'était posé, apparurent des êtres, que les hommes reconnurent sur le champs. Artherk, Ogrimar, Brehan, Syl, Sélene et Iago se tenaient droit devant leurs fidèles, et une clameur s'éleva de la nuée...

Verset 129 : L'indigne Merlin le premier leva le poing en criant, "Nos Dieux, nos Dieux sont à nos cotés, finissons en !", et de rares cris de colère l'accompagnèrent. Mais l'impossible se réalisa, les Dieux d'un seul geste de la main arrêtèrent net l'élan belliqueux de leurs fidèles, les laissant muet de surprise. Le Maître demeurait impassible...

Verset 130 : Les dieux se retournèrent vers le Maître, et chacun à son tour, prit place à ses cotés, jugeant la foule avec des regards vides de toutes expressions. A cet instant, une aura émana du Tout Grand, quelque chose d'extraordinaire fit tressaillir la foule... Leurs divinités, une à une, retournèrent à leur état sans doute originel... des monceaux de terres des plus banals...

Verset 131 : Les fidèles de ces dieux regardèrent l'hallucinant spectacle se déroulant sous leurs yeux en pleur, et comprirent à cet instant, l'étendu de leur méprise, de leur erreur et de leur faute envers le Tout grand, auquel ils avaient donné une si mauvaise image de l'homme tout ce temps la, à leur juge, qui était aussi le témoin...

Verset 132 : D'un seul élan, la nué s'agenouilla, sauf un homme, l'allié de l'imposteur en personne, l'infâme Merlin qui allait rétorquer, et ne pu prononcer qu'un long râle, avant de s'abattre à tout jamais, terrasser par "Larme de sang" prompte à servir le capitaine de la Garde Purificatrice, l'enfant Sturm Lumlane. Le maître demeurait impassible...

Verset 133 : "Enfant de la terre, humanité relèves toi". La voix caverneuse et terrifiante prononçant ces mots émanaient du tout grand, l'effet fut prodigieux et l'homme sans attendre se releva.
" L'humanité est digne", ces mots inespérés furent accompagner d'un magnifique élan de joie universel, tous hurlant leur bonheur de n'avoir point failli...

Verset 134 : L'humanité laissait libre cours à leur profusion de joie, s'embrassant, se congratulant quand tout à coup...
"Mais à quel prix !" Le silence fut à nouveau tant la voix impressionna les hommes.
C'est..."

Le maître d'école ne tenant plus en place cria en l'interrompant :
"C'est assez! Taisez-vous! Ils ne doivent point savoir !"

Profondément concentré, cette interruption fit sursauter le vieil homme

"C'est assez votre sainteté, cessez...
- J'irais dés demain à Dignitae (anciennement Windhowl) la capitale voir l'Empereur, le faire changer d'avis sur ces stupides directives!"

Et le vieil homme hors de lui s'en alla en jurant.

(...)

Par Necro-Thanatos le 19/12/2002 à 21:30:51 (#2835043)

Juste pour vopus dire que mon bateau n'a pas coulé
et que vous n'avez vaincu la Mort.
donc vous n'etes pas seuls en ce monde

Par Thriel le 19/12/2002 à 23:02:18 (#2835695)

Rahhh la suite !! :p
*adore*

Par Angelius Primus le 20/12/2002 à 15:26:35 (#2840257)

D'un autre plan, un autre monde

Son visage pâle, et usée par l'age, certes il ne craignait plus la mort car il n'en faisait plus qu'un avec elle,

il n'avait entendu que quelques murmures des vents, sur les derniers événements de sa terre natale Athléa, ignorant face au devenir de celle-ci, il avait passé ces derniers moments à invoquer une porte vers le monde qu'il considère comme sien à présent

Il replongea dans sa concentration, pour tenter de capter les énergies provenant d'Athléa dans l'espoir d'en apprendre plus, s’il existait toujours.........

Par Aërandis le 22/12/2002 à 13:57:52 (#2853156)

Après avoir subit la question haruspicienne, le vieil elfe avait été relâché, le ventre encore ouvert en deux. Après bien des souffrances, il avait réussi à rejoindre locéan, et plongea dans les profondeurs pour y rejoindre sa femme, au cur de léternel royaume des sirènes. Il lui avait fallu de longues années pour soigner ses blessures, mais il avait fini par sen remettre.

Ce jour là, il avait décidé, avec laccord de sa femme, de retourner à la surface pour contempler ce que devenait le monde. Il émergea alors non loin de Stonheim, et enveloppé dune cape sombre, il saventura prudemment en ville, évitant de croiser qui que ce soit.
Il avançait ainsi au hasard des ruelles, la ville avait bien changé, mais un seul bâtiment navait pas changé, la mairie. Doucement, il fit le tour du mur, pour trouver les pierres mal jointes qui lui avaient permis despionner les haruspiciens pendant si longtemps. Et là, il reconnut une voix familière.
Pressant son il sur la fente, il vit une étrange scène, un vieil homme qui contait aux enfants les évènements qui avaient succédés à la venue du serpent. Les élèves semblaient écouter plus ou moins attentivement. Et, tout au bout de la file, il vit un petit garçon, le regard vif, qui semblait. Non, ce visage ! Ystur ! Mais ce nétait pas possible, son fils ! Non, son fils avait vieillit, il lavait revu il y a quelques mois, alors, son petit-fils ???

Lelfe attendit patiemment la fin de la journée, et suivit le jeune garçon de loin. Il quitta la cité et partit vers la forêt pour arriver à une vieille maison. Il connaissait ce lieu, ce fut sa demeure à une époque.
A lintérieur, il reconnut des visages familiers, mais il nentra pas de peur dattirer des ennuis à sa famille. Alors, il attendit le milieu de la nuit, caché dans la forêt, et entra tout doucement dans la maison. Le petit garçon dormait sur un vieux lit, qui ressemblait plus à une botte de paille quun lit dailleurs, ses parents eux étaient dans la pièce voisine.
Puis, il déposa un grand objet aux côtés de lenfant, une harpe dargent qui étincelait sous les reflets de la lune. Il savait que cela risquait dattirer des ennuis au petit ; mais il avait également lu dans ses yeux létincelle de Fellil. Ce garçon fera un bon barde, puisse t il avoir le temps de le devenir. Puis il souffla quelques mots et un esprit aérien apparu. Il ordonna à ce dernier de veiller sur lenfant et de le tenir au courant. Puis il repartit dans la nuit.

Il savait enfin ce quétait devenue lHumanité, les haruspiciens étaient vainqueurs, mais pour lui ils se punissaient eux-mêmes. Le bonheur quil avait lu dans les regards nétait quune pâle copie, la joie semblait les avoir quitter. Son temps à lui était révolu, il navait plus la force ni le courage de combattre, mais qui sait si un jour Son petit-fils finira par voir lesprit, il en était certain. Avant de partir il lui restait une dernière chose à faire

Il retourna à la maison des Athalia, griffonna quelques mots sur un bout de papier, le cacheta et reparti vers locéan, se promettant de revenir de temps en temps pour suivre lévolution des choses.

Au petit matin, un homme sortit de la maison et trouva un étrange parchemin cacheter au pied de la porte. Il le prit dans ses mains et lut dessus : « pour IL Athalia ». Lhomme sempressa daller le donner à lancêtre qui sapprêtait à partir. Ce dernier trembla en voyant le cachet, une grande harpe posée contre un arbre, le doux éclairés par une étoile. Sans dire un mot, il rompit le cachet et lut le parchemin :

Surgissant des ombres millénaires
Je suis venu apporter le lumière,
Tu te croyais sans doute vainqueur,
Mais le barde combattra le malheur.
Tremble alors en douce prévision
Du jour, où le glas des illusions,
Sonnera au fin fond de vos esprits,
Car la vérité mettra fin à ta vie.



Le barde vagabond.

Par Lagh le 22/12/2002 à 14:47:50 (#2853443)

cinquante ans après....


Le druide Lagh était mort ...
Et oui, il avait été déjà là au début de la guerre contre les mages noir... contrairement aux autres maîtres il n'était pas devenu un ent et était resté humain.

Il avait continue a protéger l'équilibre et les cercles, avait continué a oeuvrer pour Nature... Les paroles de Lugh le soir ou l'empire avait été proclamé avait levé les zones d'ombres de son coeur. Il connaissait désormais la Voie, celle de la sagesse, et celle de la sereinité.

C'est un beau matin, apres 90 printemps que Lagh s'éteignit, adossé contre l'un des dolmens du cercle d'Arakas... celui au Nord qui représenté la Terre. Tandis que ces paupières se fit loudres il se souvint de tous ce qui arriva en ces lieux: Lugh, Nazagaroth, Altaris devenu un serpent, un exorcisme, la venue de Gaia....

Lagh se souvint aussi de la prophetie que comme quoi même après la mort il pourrait continuer a oeuvrer pour Nature, continuer a la chérir et la protéger... C'est ainsi que le coeur léger, Lagh se sentait partir pour ce qu'il considéré comme un long voyage, la continuïté de la même histoire...

Les paupiéres de Lagh s'abaisserent, et l'ombre de la mort les scella à tout jamais...

Par Tyrael le 22/12/2002 à 16:21:49 (#2854033)

Excellent IL, continuez j'adore...

Par lorelei_D le 22/12/2002 à 19:13:40 (#2855240)

Parchemin ou rêve ? Personne ne sait, toujours est il qu'en se penchant sur le contenu de ce sac des mots nous parviennent.

La nuit tomba sur Silversky. Le conseil avait eu lieu, mais ici et là d'autres conseils s'étaient déroulés, Althaea commençait à ressembler à un champ de bataille sans fin. On n'y entendait plus que les gémissements des blessés, les hurlements des âmes fuyant la tourmente.Les quelques justes ayant décidé de redonner à ce monde forme et vie furent pour certains assassinés en sortant du palais, d'autres disparurent.

Les navires affrêtés ne cessaient de quitter le port, emplis à ras bord de leur cargaison humaine, hurlante et grouillante. Sur la terre ferme les combats faisaient rage, ne laissant aucun survivant. L'alignement des planètes que l'on observait depuis quelques jours était à présent parfait, et la puissance des combattants s'en trouva accrue de façon inexplicable. D'ordinaires guerriers devenaient soudain de redoutables champions, les mages usaient de sorts jamais imaginés sur Althaea, et tous se servaient de ces immenses pouvoirs pour s'entretuer.

Je sortis du conseil sans velléité ni de fuir ni de me battre. Kaar me souhaita le bonsoir près de la fontaine, j'avais encore à faire. Je le regardai partir, un étrange pressentiment en moi, le coeur serré. Pourtant je savais qu'il serait empereur, une volonté si forte émanait de cet homme que nul ne pourrait s'y opposer, j'en étais persuadée.

Des cris m'attirèrent alors à quelques pas de l'endroit où je me trouvai. Les haruspiciens, accompagnés de ... voir cet homme me fit froid dans le dos, Ao Espylacp en personne se tenait à leurs côtés. Je vis, avant d'avoir eu le temps de comprendre ce qui allait se passer, les haruspiciens tuer Anylia ... Lumlane, la propre fille du guerrier sombre disparu il y avait bien longtemps. Je l'avais cherchée, trouvée enfin et leur avais donné son nom. Je me précipitai alors sur le tueur et le frappai jusqu'à perdre conscience. Je me réveillai au temple, blessée à mort, me soignai à la fontaine de guérison et repartis au combat. J'eus le temps, je crois, d'en passer deux ou trois par le fer de ma lame avant que ce sombre tueur ne m'expédie dans les abysses d'une simple flamme.

Plus tard, je revins observer et je vis les enfants du maître et ce tueur se défier des heures durant, mais inexorablement il faisait briller leur pierre de destinée, et une dernière fois ils furent renvoyés au temple, un peu après que cet ancien baron n'ait fait sa réapparition près de la fontaine. Je ne revis pas les haruspiciens, l'un d'eux me dit avoir avoué, oui, mais sans honte, avec fierté. Je ramassai une couronne là devant la fontaine et la posai sur ma tête.

Kurtgan resta, lui, blessé à mort semblait il, et pourtant vivant. Le tueur eut le temps de s'en étonner avant de disparaître. Mais un autre personnage tout aussi étrange vint s'assoir sur le bord de la fontaine, et appela Kurtgan " mon frère". Je reconnus cette silhouette, l'homme qui tenait le cabinet des rêves à Lighthaven, l'homme qui duellait sans jamais perdre, l'homme dont le nom était étrangement mêlé à cette bibliothèque d'archives althéennes, je veux parler de Iaur Noldor. De la teneur de leur discussion dont je ne perdis pas un mot, ils s'appelaient frère et se savaient différents.

{Kurtgan DN}":" maître Iaur, puis je vous poser une question?
{Kurtgan DN}":" Oui... j'aimerai savoir... si l'homme a fait son temps.... comme les elfes et les nains de jadis?
{Iaur Noldor}":" Si j'archive et retranscrit toutes les mémoires, livres, connaissances des humains...
{Iaur Noldor}":" C'est dans quel but ?
{Kurtgan DN}":" la constellation du Centaure est en place, la prophétie est en cour... Je sais ce que vous représentez. C'est pour cette raison que je vous posais la question... *s'incline par respect*
{Iaur Noldor}":" La prophétie a fait oeuvre par les humains...
{Iaur Noldor}":" Ils se sont suicidés comme Elfangor, Ils se sont entretué comme l'empereur Marmillan...
{Iaur Noldor}":" Ils ont fuis sur bâteau au loin...
{Kurtgan DN}":" je commence à comprendre...
{Kurtgan DN}":" le maitre sanglant parlait d'équilibre
{Iaur Noldor}":" l'Equilibre est un mot qu'on peut employer à tous les adages
{Iaur Noldor}":" Les adeptes de cet équilibre se sont eux-mêmes purifiés...
{Iaur Noldor}":" Il ne reste que vestige de l'humanité, ses traces disparaissent peu à peu
{Iaur Noldor}":" Tout ceci à cause d'une vague parole, d'une prophétie
{Iaur Noldor}":" Mon frère...
{Kurtgan DN}":" *le regarde*
{Iaur Noldor}":" Tu ne fais pas partie de ce monde...
{Kurtgan DN}":" Je... je... oui... je sais...
{Iaur Noldor}":" Tu ne fais pas partie du monde des humains...
{Iaur Noldor}":" Tu n'es pas humain!
{Kurtgan DN}":" *baisse la tête*
{Kurtgan DN}":" Je l'ai été en ma jeunesse...
{Iaur Noldor}":" Tu as deux choix qui s'offrent à toi...

J'avais compris en même temps que Kurtgan, ou celui qui en avait forme à présent. Les humains réalisaient eux-mêmes une prophétie dont on ne savait pas seulement si elle avait été énoncée.

Je les quittai car je savais que mon destin m'attendait, il était temps. Peu après, marchant à sa recherche, je repassai à cet endroit et assistai à la transformation de Kurtgan en celui qui l'habitait depuis longtemps, le Dragon Noir. Le Dragon s'envola pour planer au dessus des terres, et attendre le début d'un nouveau cycle.

Pendant ce temps, le cataclysme avancait, les survivants se faisaient rares.Je recommençai à errer, allant à la rencontre de mon destin, ne sachant d'où il surgirait.

Je le rencontrai à Stonecrest, il était debout, son épée à la main, semblait attendre lui aussi. Le face à face dura longtemps sans que nous puissions parler, au milieu des ténèbres qui avançaient.

L'aube se leva sur Althéa dévastée lorsqu'une fiole de poison fit deux victimes de plus.

Par Aërandis le 22/12/2002 à 19:26:29 (#2855361)

Moi je tenais à féliciter IL pour sa performance, il a quand même réussi à caser 58 fois le mot "Digne" (ou un dérivé) dans son texte. :merci:

Par Tyrael le 22/12/2002 à 19:30:36 (#2855394)

Tout simplement car c'est un mot...Digne...

Par lorelei_D le 23/12/2002 à 12:18:46 (#2860168)

Lorsque cessent les visions et les mots, on peut alors regarder tout autour de soi dans cette maison dévastée par les ans et la nature qui semble s'être particulièrement acharnée à la dévorer entièrement.

Par Olorino le 2/1/2003 à 23:46:16 (#2931246)

Pour le plaisir :)

Une ovation pour le Maitre des Evangélistes !

Par Xatar LyriX le 14/1/2003 à 20:50:25 (#3021818)

J'avais raté ce texte... ma foi fort intéressant, bien que faux...
Je trouve cela très sympathique d'avoir fait un saut dans le futur et d'en avoir une vision digne et Haruspienne :)

Deux remarques tous de mêmes...
- Merlin vous a vraiment marqué mes pauvre,s pour le citer comme l'être le plus infâme de tout ce que le royalisme avait de "meilleur" :)
- Aërandis, ton texte est intéressante... mais Ystur n'est pas ton fils, mais celui de Nagash (ou le mien suivant la durée qu'il a vécu avec moi :p) :D


Sincère félicitation IL...
Mais... n'y a-t-il plus de suite ? J'aimerais savoir ce que pépère va faire moi...
Méchant, vous avez tué mon seul frère :(

JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine