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Vulgus GrH paladin de Bréhan

Par xylian le 13/12/2002 à 19:54:01 (#2780051)

Ceci est le récit ou bien le peu que je me souvienne de cette longue et sinueuse route qui ma mené inexorablement, fatalement sur l'île d'Arakas.
De ma tendre jeunesse je me souviens de si peu, sinon d'un foyer chaleureux dans la vallée de Wisthmore où mon père, maître d'arme paladin m'enseigna l'art de la guerre dès mon plus jeune age. De ce père, je ne garde que le souvenir que de sa droiture, sa froideur, son regard plus perçant qu'une lame, et surtout, d'une aura inaltérable. Quant à ma mère, à l'opposé mon père, elle était la douceur réincarnée. Le soir, elle me couvait du regard, jusqu'à ce que j'arrive enfin à trouver le sommeil. J'ai gardé d'elle son teint pâle, ses grands yeux bleu azur reflétant la candeur et ses fins cheveux châtains clairs.
Cette époque bénite prit fin brutalement peu de temps avant que je ne fête mon douzième anniversaire. Lors du siège de notre cité par des barbares, je vis mon père s'écrouler sur le champ de bataille, sous mes yeux, pourfendu de part en part d'une lame Elfique, alors qu'il bataillait, tel un lion, majestueusement, contre trois adversaires affamés de sang. Notre citadelle, abandonnée aux mains de pillards sanguinaires, fut mise à feu et à sang. Je fus enlevé à la moiteur de mon foyer par cette nuit froide sans jamais revoir ma mère. Le fait de rester dans l'ignorance la plus totale quant au destin de ma chère et tendre mère restera à jamais une plaie béante dans mon cur.
Depuis ce jour maudit, la notion du temps m'a totalement échappé. La marche qui suivit ma capture fut longue, pleine de privations et de souffrances. Jour après jour, la colonne d'esclaves se dirigeait vers le port de Belar, repaire de pirates au long court. Une fois atteinte cette zone de non droit, moi et mes camarades d'infortunes furent vendus aux enchères, tels des animaux, comme esclave sur une galère faisant mouillage au port. Le Dadrick, c'est ainsi qu'il avait été baptisé, allait appareiller pour les mers du sud. Il était commandé par la pire racaille qu'ait pu engendrer la planète. Ce vicieux prenait un malin plaisir à faire tâter de son fouet tous les esclaves pour maintenir la discipline à bord. De cette époque maudite, je tire ma musculature hors du commun et un instinct de survie acéré.
Des mois ou bien des années plus tard, le Dadrick fut attaqué par un galion puissamment armé, battant pavillon pirate. L'abordage fut bref et violent et notre navire fut mis à feu alors que les membres de l'équipage et les esclaves étaient tués les uns après les autres. Apercevant une côte à l'horizon, je me jetais à l'eau dans l'espoir de fuir mes poursuivants. Après avoir lutter contre les vagues jusqu'à l'épuisement, je repris connaissance sur une plage inconnue. Le soleil brûlant, au zénith, me sorti de ma torpeur. Distinguant au loin un bourg, je m'y dirigeais d'un pas faible et chancelant pour arriver à Light Haven. J'y fis connaissance, près de la fontaine, du ménestrel Karwael qui me recueilli tel un frère. Ce barde m'a permis de tisser des liens solides dans cette merveilleuse communauté qu'est l'île d'Arakas. Depuis que j'ai repris des forces, il nous arrive souvent de partir ensemble à l'aventure sur les sentiers périlleux d'Arakas, en devisant de sujets aussi divers que variés.
J'ai aujourd'hui vingt ans et j'ai l'impression d'être à l'aube de ma vie. Il faut croire que la destinée avait décidé de me mener jusqu'ici pour qu'enfin je réalise combien j'aimais ce père si distant. J'ai donc décidé de me donner corps et âme à l'ordre légendaire des paladins. Cette une quête longue et difficile parsemée d'embûches qui débute. Mais j'espère en être digne en mémoire de mon père. Et chaque soir, lorsque le jour fait place à mes sombres interrogations, je loue avec ferveur le dieu Bréhan pour qu'il m'éclaire de sa sagesse et me donne la force suffisante pour atteindre mon objectif. Et si parfois, mes sombres pensées voguent aux delà des océans vers ma mère, mon ami Karwael s'empresse de saisir son luth pour fredonner quelques sonnets afin de réchauffer mon âme tourmentée. Des souvenirs qui hantent mon cur, c'est tout ce qu'il me reste à présent.

Mon ami Karwael me guida en dessous du temple de LH, pour me faire la main à coups d'épée, en exterminant toute la vermine environnante. C'est dans cet immense et sombre dédale de pierres qu'il me fit faire connaissance avec deux de ses plus chers amis sur Arakas, j'ai nommé Dame Savina dont la beauté légendaire a déjà fait le tour de toute l'île, et le sieur Saulot de Keyl. S'étant promis l'un à l'autre, le ménestrel Karwael ne cesse de chanter des odes à leurs amours sur des mélodies enjouées. Me liant d'amitié avec eux, mon âme commençait alors à se sentir plus légère.
Je fis la connaissance de Maskal, une nouvelle, fois par l'entremise de Karwael, un soir de pleine lune près de la fontaine de LH. Ils s'étaient connus lors d'une campagne épique haute en faits de gloire à WinHowl en protégeant le duché qui reste encore imprégnée dans toutes les mémoires. Ils aidèrent le duc Roustor à repousser Oniros et Beowulf en enfer après une lutte âpre où le duc aurait pu perdre la vie sans la bienveillance du dieu Bréhan. C'est grâce à Maskal et sa noblesse d'âme que nous allâmes pour la première fois dans cet endroit mal famé où traîne souvent le marchand errant où Maskal m'offrit une hache runique toute rutilante. Maskal nous protégeant avec ses bénédictions, nous taillions en pièces à coups d'épée et de sorts toute la racaille quand soudain, une fissure temporelle, habituelle en cette sombre époque, nous fit quitter tous les trois l'univers d'Aphrael. Réussissant tant bien que mal à franchir les nombreux barrages mis en place par un fort puissant mage de l'ordre noir, je me retrouvais seul, sans autre protection que ma hache bien-aimée dans ce lieu de désolation, priant qu'un ange protecteur vienne enfin me libérer d'une destinée funeste. Alors que j'errais à l'aventure, j'entendis soudain une voix m'appeler qui me réchauffa le cur, celle de Maskal. Il me retrouva alors que je luttais en vain contre une horde de guerriers squelettes avides de sang qu'il acheva en quelques coups de sa puissante épée. Nous fîmes alors route ensembles, discutant tout en hachant menu tous ce qui nous passait sous l'épée. Il me mena jusqu'aux frontières de Light Haven avant que nous nous séparions, le cur serré. Depuis cette nuit sombre et glacée où j'ai dansé avec la mort, je dois la vie à Maskal. Et j'attends avec impatience le jour béni où je pourrais enfin m'acquitter de cette dette. Serviteur.
Je continuais à faire mes preuves jours et nuits, avec ferveur, en écumant le pont des gobelins de toute sa racaille ambiante. M'enhardissant, je décidais de me rendre au mystérieux cercle des druides, contrée peuplée de légendes, dont mon ami Karwael m'en avait conté certaines sans aucune idée des multiples dangers qui me guettaient. C'est en chemin que pour la première fois, je me trouvais victime d'un tueur. Cruelle désillusion. Ne me décourageant par pour autant, je continuais ma route, toujours en quête d'aventures, pour atteindre ce havre de paix où tout port d'arme est prohibé. Exterminant sans aucune pitié gobelins, serpents, abeilles et lieutenants gobelins, j'atteignais enfin ce lieu féerique. Impressionné par sa beauté et la quiétude environnante, presque rassurante, je restais quelques jours pour y méditer. Et lorsque le vent envolait mes pensées vers ma mère, je séchais, d'un revers de la main, une larme qui coulait le long de ma joue et décidais alors de reprendre enfin ma route.
Le sort me mena alors aux montagnes de Jarko, où je fis la connaissance de Van Gogh, guerrier bréhanite. De nombreuses nuits à tailler en pièces gobelins en tout genres et autres squelettes forgèrent une amitié toujours inaltérée.
Après avoir rencontré le vieil ermite aux alentours du camp des brigands et sa fille Mirak Nira, je réussissais à gagner sa confiance en réussissant une quête. Le vieil homme me conseillait alors de me rendre à Windhowl pour y rencontrer le mage Luirn Clay. Le mage acceptait de bien vouloir me téléporter vers Raven's Dust en échange de monnaies sonnantes et trébuchantes. Après que celui-ci ai lancé quelques incantations magiques dans un langage totalement incompréhensible, un intense halo de lumière plus pure que les étoiles se formait devant moi. Hésitant, je franchissais le portail la peur chevillée au corps, et j'arrivais en pleine nuit sur l'île de Raven's Dust. Une fois remis, encore tout chancelant, je faisais mes premiers pas dans la citée déserte de Silver Sky avec pour seul éclairage, le faible halo de la lune perdue dans les brumes. Las, je faisais halte pour faire campement en contrebat du château, ne dormant que d'un il, mon fidèle glaive à la main. A l'aube, les premiers rayons du soleil me tiraient de la torpeur de mes doux rêves. La brume s'était évaporée, laissant s'étaler fièrement devant mes yeux, la citée de Silver Sky. Inondé d'un sentiment de bonheur, je reprenais ma route en quête de nouvelles aventures dans cette contrée inhospitalière et inconnue.

Dès mon arrivée à SilverSky, je demandais une audience auprès du roi de la citée pour me présenter à lui et lui exposer mes projets d'avenir. Si je fis mes premiers faits d'armes dans le sous-sol du château, je n'y restais guère longtemps cloîtré en effet. M'enhardissant, je me décidais enfin à sortir de la ville. C'est ainsi qu'accompagné de la superbe Trinity de Keyl (encore une connaissance commune avec Karwael), j'allais me promener aux alentours du lac infesté de tarentules. C'est grâce à ses nombreuses protections que je parvenais à survivre dans cet univers hostile sans trop de peine.
Ayant fait la connaissance d'Opale dont le prénom résume si c'est possible à lui seul son éblouissante beauté, fière paladine de bréhan, c'est par son entremise que j'appris qu'une école de paladin existait sur Athéas. Je rédigeais alors une demande manuscrite à Hobsek, commandeur des paladins de Bréhans, afin d'obtenir de sa part un entretien. Ce dernier étant parti se recueillir sur une île lointaine, j'avais alors une entrevue avec son suppléant ainsi qu'en présence d'Opale et de Saulot de Keyl. Je dois avouer que la présence de ces deux visages familiers me soulagea tant mon angoisse était grande à cet instant. C'est ainsi qu'en cette superbe nuit étoilée j'étais fait apprenti paladin. Ivre de bonheur, je m'empressais de colporter la bonne nouvelle au cercle de mes plus proches amis. Enfin, j'allais pouvoir devenir digne du souvenir de mon père... Quelques jours plus tard, Saulot m'offrait comme présent une superbe armure de plaques, toute rutilante, conquise de haute lutte aux terrifiants Skraughts, et c'est avec beaucoup de fierté que je la portais pour la première fois. Je fis connaissance de nombreux frères paladins en cette douce époque : Hobsek, Saulot de keyl, Opale, Saero, Loup-gris, Sir Falmir, Toulac ... Tous me dispensèrent leur sagesse et m'enseignèrent les arts du combat et de la protection, ainsi que le respect de l'adversaire. Comment ne pas oublier combien de fois où l'un d'entre nous était pris à parti par les haruspiciens ! Nous accourions alors tous comme un seul homme pour apporter notre soutien à notre frère en difficulté. Plus souvent d'ailleurs Opale, dont la fierté n'a d'égal que le verbe, et qui mettait toujours un peu d'animation à WinHowl. Je me liais plus particulièrement d'amitié avec Loup-gris et Saero qui m'apportèrent leur soutien dans les nombreuses quêtes d'accès à StoneHeim. J'adorais battre la campagne avec Loup-gris. Nous allions ensemble dans des endroits aussi reculés que dangereux. C'est dans ces contrées hostiles que naquit une solide amitié.
C'est ainsi que je parvenais à réunir les six clefs royales au prix de maintes aventures aux quatre coins de Raven's Dust. Retournant à la crypte, je répondais avec succès aux énigmes du spectre du roi Théopold. Après un crochet au chevet de l'évêque mourrant que je guérissais, j'allais d'une traite, d'un pas pressé à la tour du puissant mage Zakar, pour lui remettre les précieux ingrédients indispensables au rituel d'accès à Stoneheim. Une heure plus tard, le temps nécessaire au mage pour préparer sa potion, celui-ci dessinait un pentacle à même le sol avec sa mixture. Solennellement, Zakar prononça quelques rapides incantations et le pentacle se mit alors à rayonner d'une lumière incandescente. Le mage me fit alors signe de la main de me diriger dans le pentacle. D'un pas ferme et décidé, je me dirigeais vers le centre du pentacle magique. Après avoir emprunté plusieurs couloirs spatio-temporels, je me retrouvais alors au temple de StoneCrest où m'attendait mon ami Loup-gris venu me souhaiter la bienvenue. A peine remis du choc du voyage, nous repartions ensemble une fois de plus pour de nouvelles aventures, à commencer par la crypte du Lord StoneCrest, réputée pour ses nombreux dangers. Mais ceci, je vous le conterai plus tard.

A peine arrivé à StoneCrest, Loup Gris me guida dans la crypte, dédale sans fin, où je gagnais de haute lutte aux dépends du puissant Lord StoneCrest l'armure océane, l'un des artefacts le plus recherché pour ses puissants pouvoirs magiques.
Après avoir revêtu mon armure flambant neuve, je quittais la ville d'un pas léger à l'aventure le cur vaillant. Mes pas me menèrent à la ville centaure, où après mettre présenté au roy des centaures Aedenas Aravesoul, détenteur du pouvoir d'Artherk, je m'entraînais des heures durant jusqu'à l'épuisement auprès de ses fiers guerriers centaures.
Une fois cette longue période d'entraînement achevée, je me lançais dans la longue et difficile quête pour atteindre l'Oracle afin de réaliser la prémonition de la princesse Deliath quant à l'accomplissement de ma destinée glorieuse au service d'Artherk.
Je partis alors à l'est de l'île, région peuplée de monstres malfaisants et avides de sang, les Skraughts afin de me procurer certains des objets nécessaires à ma quête. Ce fut au cours de ces pérégrinations que je me liais d'amitié avec la magicienne Faniel, magicienne eau et son fiancé Kougar Kali.
Je parcouru l'île dans tous les sens pour réunir non sans mal les trois parties de la clé d'Artherk. Maintes fois, j'eu à faire des envoyés du terrible Mordenthal. Une fois les trois parties réunies, je me rendis voir Sir Beltigan. Celui-ci réalisa un rituel magique pour assembler les trois parties de la clé. Ce fut Hobsek, mon maître paladin qui me guida à la découverte de ce lieu mystique. J'irais parler à l'oracle et accomplir mon destin.
C'est à l'Oracle que je rencontrais Mat, commandant de la garde humaine. Ce dernier me proposa de rejoindre les rangs de sa garde dont mon vieil ami Loup-Gris faisait déjà parti. Ayant renoncé à toute renaissance, condition sine qua non pour appartenir à la garde, je décidais de m'engager à protéger mes semblables les êtres humains. C'est ainsi que sur les terres d'Arakas, je me mis à défendre les jeunes aventuriers des brigands et autres tueurs de tout poil. C'est ainsi que je fis la connaissance d'Isof de Keyl, Wulfram, Scrooght, Jelb, Vicious, Mork et les petits derniers Opale, Tyrand et Faniel tous membres de la garde. Je me liais plus particulièrement d'amitié avec Isof, Mat, Tyrand.
C'est pendant cette période que WinHowl fut la proie de nombreux assauts portés par l'armée des ombres de l'haruspice. Notre frère Toullac ayant été nommé capitaine de la garde de WinHowl par le duc Shen, nous autres paladins courions à la rescousse à chaque attaque haruspicienne. C'est pour des valeurs telles que l'amitié, l'amour de sa cité, l'honneur, la loyauté que de nombreux aventuriers vinrent prêter leur épée à cette noble cause. Toullac fit honneur à son rang, même parfois au péril de sa vie. C'est après un épisode des plus éprouvants où il tenta de secourir le duc possédé par l'haruspice qu'il décidait de renoncer à sa charge. Opale fut alors nommée à sa place, juste récompense pour celle qui avait toujours montré sa fidélité à la fière cité de WinHowl. Les paladins, représentants du clergé, restaient plus que jamais fidèles au duché et au roy.
Cette période troublée ne fut pas si noire que cela puisque je fis la connaissance de Savina. Je n'ai d'abord pas pu y croire la première fois que je l'ai croisée dans le temple de StoneCrest. Je cru d'abord à un fantôme ou une hallucination de ma part. Pourtant, au premier abord, c'était bien elle, Savina de Keyl, la défunte femme de mon frère paladin Saulot, aucun doute possible : la même démarche chaloupée, le même regard profond, sans parler de sa superbe chevelure. N'arrivant pas à me raisonner, je me dérobai, ne réussissant pas à la fixer du regard. Je parti alors, courant comme un dératé, à la recherche de Saulot pour lui témoigner de vive voix cette vision. Ce fut alors que j'apprenais avec stupeur de la bouche même de ce dernier que Savina avais une sur jumelle prénommée par un curieux concours de circonstances Savina elle aussi. Je quitta alors mon ami dans la nuit sombre sonné par la nouvelle. Je partis quelques jours au camp des druides près de Light Haven dans cet endroit si propice à la réflexion afin de me faire à cette idée. Ce n'est que la seconde fois que le sort me mis sur son chemin que je pris mon courage à deux mains pour enfin engager la conversation avec elle. La bouche nouée par l'émotion tant la ressemblance avec sa sur était flagrante, je réussis à lui adresser la parole. Peut être me prit-elle un fou tant mes yeux exprimaient la confusion la plus totale lorsque je me présentai à elle. Mais son sourire et sa voix douce apaisèrent quelque peu le chaos qui régnait en moi. Nous eûmes une longue discussion sur sa sur et elle-même. Ce n'est qu'au gré de nos rencontres successives que je me rendis compte des sentiments que j'éprouvais à son égard. Mis en confiance par Savina, je lui déclarais ma flamme au cercle des druides de WinHowl. Et quel ne fut pas mon soulagement lorsqu'elle m'avoua à mi-mots qu'elle partageait les mêmes sentiments à mon attention.
Depuis ce jour béni des dieux, je revins enfin à la vie comme si je sortais d'une profonde léthargie. Savina m'avait insufflé dans les veines le goût de la vie en m'éveillant à l'amour. Peu de temps après je lui demandai sa main qu'elle accepta à chaudes larmes. Le lendemain, juste avant l'aube, dans la moiteur de la nuit, je chevauchais ma monture et je partais au galop comme un dératé. J'allais annoncer la bonne nouvelle partout sur les trois îles et même plus loin à mes proches. Quelques jours plus tard, je revenais de mon périple repus de fatigue mais satisfait. Tous m'avaient fait l'honneur d'accepter mon invitation, même Van Gogh et Karwael tous deux pourtant en retraite dans des contrées si éloignées, feraient ce long et périlleux voyage. Quelle bonheur ! Ereinté mais heureux, je m'écroulais sur ma paillasse et je dormis du sommeil du juste pendant deux journées consécutives.
C'est la veille de mon mariage qu'Hobsek, mon maître paladin me convoqua d'une façon assez mystérieuse aux forges bréhanites. C'est dans ce lieu emblématique qu'il m'expliqua que mon enseignement touchait enfin à sa fin. Je fus donc adoubé paladin par cette belle nuit étoilée qui restera à jamais gravé dans mon cur. Enfin je me montrais digne du souvenir de mon père. Je me trouvais enfin en paix avec moi-même. Et c'est le souffle coupé par l'émotion que je partis dans la nuit annoncer la bonne nouvelle à mes amis et mes frères paladins.
Mon mariage eu lieu le lendemain mon adoubement. Ne trouvant pas le sommeil tant mon excitation était grande, je passai une partie la nuit à polir mon armure. J'arrivais tant bien que mal à trouver la paix de l'âme au petit matin par une longue phase de méditation.
Le mariage aurait lieu au cercle de WinHowl, lieu lourd de symboles pour Savina et moi même. Le prêtre Deedlie de Keyl ayant succombé au charme de Savina avait accepté de bénir notre union malgré le fait que ce lieu soit une terre haruspicienne. Plus qu'un ami, Karwael était comme un frère et je ne voyais que lui comme témoin. Après avoir rejoins Karwael à WinHowl, nous nous dirigeâmes vers le cercle en compagnie de certaines convives. Arrivé au cercle j'aperçu tous mes amis, mes frères paladins et gardes, la famille de Keyl tous fidèles au poste. La démarche saccadée par l'émotion, je me rapprochais de l'assistance, cherchant Savina du regard. Quand soudain j' aperçu ma promise, j'eu le souffle coupé par sa beauté. Je me rapprocha du prêtre et de Savina accompagné de Karwael. Et devant les dieux, en présence de nos témoins et de nos proches, nous nous échangeâmes nos vux.
Quel plus beau cadeau pour nous de partager cet instant de bonheur avec les gens qui nous sont chers. Une fois la cérémonie achevée, les convives se rendirent chez Goums le tavernier de WinHowl où les deux mariés les rejoindrent un peu plus tard afin de festoyer ensemble.
De cette union sacrée naquit un jeune garçon prénommé Kandrian. Je devenais l'homme le plus comblé au monde. Marié à la ravissante Savina, père d'un adorable bambin, rien ne pouvait venir altérer mon bonheur, même pas l'avènement de la quatrième prophétie...

Vulgus Grh paladin de Bréhan
membre de la garde humaine
Forçe et sagesse

Par Oshin / Shania Adams le 13/12/2002 à 19:55:33 (#2780065)

Tiens tiens *Sourit* la haine est partout ...

Par Isofer de Keld le 14/12/2002 à 3:21:13 (#2783272)

*Se fait conter le long récit de la vie de Vulgus par son fidèle écuyer, Pierre*

Quelle vie tourmentée que ce pauvre Vulgus fut amené à traverser... J'ai toujours su que ce compagnon et ami était un homme des plus méritants...

Et bien puisse Savina, sa tendre épouse, lui faire oublier tous ces périples et le combler de bonheur... Que leur amour soit éternel.

Si son fils, le déjà valeureux et courageux Kandrian, suit la voie de son père, il sera assurément un homme bon *sourit en pensant à Kandrian*.

Par Mat de Light le 14/12/2002 à 16:00:16 (#2786322)

*Mat écoute attentivement le récit de Vulgus*

Vulgus fût un valeureux guerrier. Puisse Brehan faire perdurer son amour et croître sa descendance.

J'ai eu l'honneur de pouvoir assister au mariage. Vous pouvez regarder des peintures que j'ai réalisé à son marriage.
Mariage Vulgus1
Mariage Vulgus 2
Vive les mariés !

J'espère qu'elles te feront plaisir.

Au revoir Vulgus, mon ami


Mat Tus

http://mathieu.ridel.free.fr/GrH/Images/mattus.jpg

Par Kandrian le 18/12/2002 à 18:20:44 (#2824551)

*pense à son père et à sa mère*
Je vois que l'histoire de mon père à déja fait le tour des trois îles
*sourit* et que tout que monde est d'accord:Mon père est un homme bon, honnorable et brave.
*sourit à Isofer qui vient d'apparaitre dans ses souvenirs* lui aussi était un homme bon, plein de joie et de courage...
Tous! Ils étaient tous hors normes, ces fiers Paladins de Bréhan, ces gardes humains...
Puissent Artherk les garder et les préserver du mal! *pense à Shania et à tant d'autres*
Maintenant, je me retire dant un temple pour prier... Et non Isofer... je ne suivrai pas la voie de mon cher et tendre père...
Enfin...je la suivrai mais pas de la même manière. Je guiderai les âmes et ne ferais jamais couler le sang même pour le bien de tous... jamais.
Au revoir cher père... à bientôt j'espère

Kandrian, fils de Vulgus et de Savina
Hoplite de Hurlevent
apprentis prètre d'Artherk

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