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Fiction : l'Invité Onirique

Par Morethil le 10/12/2002 à 8:21:11 (#2749435)

** Depuis la semaine dernière je me suis embarqué dans une nouvelle d'envergure, et elle est loin d'être terminé. J'avais peur de ne pas pouvoir vous offrir de nouvelle en ce mardi, mais par chance j'ai été pris d'une crise d'insomnie et d'inspiration...
Cette nuit j'ai donc écrit "L'invité Onirique", une nouvelle dont j'ai le thème en tête depuis plusieurs année, mais que je n'ai réussit à concrétiser que ces dernier jours, et particulièrement ces dernières heures.
Donc, je vous présente la première nouvelle d'une trilogie sur le même thème. Comme je ne vais pas être chez moi ce matin, je vous invite a laisser vos commentaires pour que je puisse les lire en rentrant ;)
PS : si il y a des erreurs graves (et oui, travailler la nuit comporte des risques :p) N'hésitez pas à les signaler, voir (pour Lil) a les corriger :) **

Rite de passage III : Linvité onirique

Asun Teluné Rufal terïn, ashia Terun.
Ashila retin, shalaren salun, Igoran teluré.
Seluna, Seluna, Seluna,

Lhomme avait été surpris de linvitation. Quelquun était venu à sa cabane, à lécart du village, alors quil était déjà couché ; avait frappé à sa porte, et sans attendre quon vienne lui ouvrir avait disparu.
Depuis lextérieur les chants sacrés résonnaient dans la fragile construction de bois. Les derniers rayons du soleil crépusculaire léchaient les vitres salies de la maison de lhomme blanc. Celui-ci, réveillé par les coups sur sa porte sétait rapidement vêtu dun pantalon et dune chemise. Lorsquil ouvrit la porte linvité perçu dabord les minuscules feux de bois disposé à intervalle régulier dune dizaine de mètres entre son domicile et le lieu de la cérémonie. Les différents foyers faisaient le tour de sa baraque, pour former devant sa porte une allée majestueuse vers un bûcher encore éteint au centre de la place du village. Sur le seuil quelquun avait déposé une couverture de laine blanche, peinte de signes ésotériques colorés. Lhomme la ramassa, et sen couvrit les épaules pour se protéger du vent nocturne en provenance du désert. Il remercia silencieusement la personne qui lui avait fait cette offrande.
Au loin la silhouette dun vieux villageois faisait des gestes lents en direction du bûcher funéraire tendis quil psalmodiait des paroles incompréhensibles mais non disgracieuses. Sa voix grave, celle dun homme sage, montait vers le ciel pour se répercuter sur les falaises du canyon en un léger écho. Des silhouettes de danseurs faisaient le tour du mausolée centrale dans une espèce de transe. Ils formaient un ensemble synchronisé de geste compliqué, mais qui navait rien de prémédités.

Tarivaï Seruna. Ishkanamuru, serultan Teru,
Besil Farintaï, Fenunsel Teruss, Esil Karula.
Seluna, Seluna, Seluna,

Lhomme blanc entama la traversé du chemin à pas lent. Sur lhorizon le soleil laissait à présent la place aux étoiles. Un enfant passa en courant en travers du chemin, et sengouffra dans une maison, teintant les environs de son rire cristallin. Lhomme blanc pensait aux derniers mois de sa vie en ce lieu.
Les premiers jours il les avait passé à discuter avec le chef du village. Il souhaitait voir leurs cérémonies. Le chef navait rien demandé, et lhomme blanc navait rien offert. Il ne voulait pas acheter le droit daccès à un spectacle. Il espérait secrètement devenir lun des leur pour lun de ces rituels. Le chef lavait longuement regardé en silence en remuant la tête de haut en bas dune manière presque imperceptible, et il avait parlé. Lhomme blanc était devenu un invité. Il avait le droit de sinstaller à lorée du village. Devrait construire sa maison, et pouvait y rester aussi longtemps quil le désirait. Mais il nétait pas question de cérémonie. « Le moment viendra », avait dit le chef, « alors ceux qui auront besoin de toi viendront te chercher. »
Marchant toujours à pas lent, linvité atteignait à présent la deuxième paire de feux. Sur le sol était disposé une lampe à pétrole récemment allumé. Il la ramassa, la levant haut, au-dessus de lui. La lumière chaude se rependait au alentour, illuminant les pierres rouges et ocres environnantes. Il remercia silencieusement la personne qui lui avait fait cette offrande. A deux mètres devant lui, deux jeunes filles en tenue de cérémonie étaient venues se placer de chaque coté du chemin. Elles tenaient chacune, lune de la main droite, lautre de la main gauche, un bouquet de plantes qui dégageait une odeur entêtante mais agréable. Elles lui faisaient des sourires amicaux, linvitant à avancer dans un geste léger de leurs mains libres. « Viens, viens » comprenait-il, bien quelles parlent un langage qui lui était inconnu. Il avait baissé la tête, gêné, et elles avaient disparues.

Brasil faraï, Deoses karino, Befil Faraï Asuntan Seru.
Borkos Ari, Ideoma férun, Chelunka Sanaï, Azul Enseru.
Seluna, Seluna, Seluna,

Linvité se remit à marcher de son pas tranquille. La lune pleine était à présent haut dans le ciel, iridescente. Sa blancheur dispensait une lumière presque diurne. Au loin un coyote chantait en son honneur, tandis quelle entamait sa descente.
Lhomme blanc se souvenait des jours qui avait suivit. Il avait enduré plusieurs nuit à la belle étoile avant que sa maison soit bâtie, mais les villageois lui avaient apporté des couvertures pour quil nait pas froid. Les enfants du village venaient le voir quand il cuisinait son repas, et ils se moquaient gentiment de sa petite casserole de campeur et de son buta-gaz qui crachotait contre le vent des flammèches ridicules. Il avait du manger froid bien plus quune fois, jusqu'à ce que les enfants viennent lui offrir de temps à autre des bols de nourritures cuisinés par leurs parents. Plus tard lun des enfants lui avait appris à faire un feu chaud et discret. Bien choisir le bois, bien caler les pierres. Ne pas trop lexposer au vent Ils avaient passé beaucoup de temps à bavarder. Les enfants voulaient savoir à quoi ressemblait le monde des blancs, et linvité nétait pas mécontent davoir un peu de compagnie.
Lhomme était arrivé aux troisième couple de feu, juste devant la place centrale. Là se dressait un magnifique mausolée fait de branches solidement nouées, de plumes, de lianes, de feuilles, des peaux danimaux, bariolées de symboles mythiques. Les danseurs continuaient de tourner autour de cet édifice sacré. Tantôt lent, tantôt rapide, leurs gestes toujours synchronisés dans une transe commune. Le sage continuait sa litanie projetant de temps à autre des herbes odorantes dans un feu qui sélevait devant lui.

Ildaïn Saruné, Feltinan Saraï, Onirus est Faraï,
Chaluna Luven, Isil Dur Selu, Galinan Es Félu.
Seluna, Seluna, Seluna,

Au pied de lhomme était disposé un magnifique plat de terre cuite. A lintérieur, encore fumant, reposait un appétissant assortiment de plusieurs viandes préparées dans un jus de miel caramélisé, du riz blanc dégageant un doux parfum citronné et des tranches de pain de maïs dorées. A la droite du plat était posé un bol et une cuillère en bois. De lautre coté reposait un verre et une carafe en verre contenant un soyeux liquide rose au goût de Goyaves et doranges mêlées. Lhomme sassit en tailleur devant ce repas, il remercia silencieusement la personne qui lui avait fait cette offrande, et se mit à manger.
Lun des enfants sétait assis en face de lui, et le regardait souriant. Lhomme lui tendit sa cuillère et son bol, et linvita à se servir en lui rendant son sourire. Puis vint sasseoir une jeune femme, une femme âgé et un vieillard, qui chacun mangèrent à leur tour.
Lhomme se souvenait de son installation dans sa maison de bois. Du premier feu dans sa cheminée, de sa première nuit passée sur un matelas moelleux. Après que la maison fut achevée, il sétait mis à écrire pour raconter son histoire et pour passer le temps. Il avait observé les villageois dans les champs, et sétait même vu, quelque fois, autorisé à les aider. Il avait visité la région, et son jeune compagnon lui avait appris à chasser comme ses pères. Plusieurs fois il était parti avec lui dans des randonnées qui duraient plus dun jour. Mais il attendait toujours que lon vienne le chercher. Et tous les soirs il rêvait de la cérémonie à laquelle il voulait assister.
Vers lhorizon la lune se faufilait entre deux pics de roche naturels. Les étoiles reprenaient leur éclat dans lhémisphère opposé du ciel. Au loin un oiseau nocturne sifflait une ode à la nuit.

Lantiula Sala, Ferul Tetuna, Salïn Suraï.
Atchiulé mola, Ishkéla lura, Ezun Selaï
Seluna, Seluna, Seluna,

Un peu empâté par son bon repas et remué par les parfums enivrant des plantes jetées par le sage sur le feu, lhomme salua ses compagnons de table et se leva en reprenant sa lampe pour se diriger vers le centre.
Sans quaucune parole ne soit échangée, lhomme blanc compris quon linvitait à allumer le foyer central. Tendis que le sage lui montrait les gestes à accomplir, il éteignit sa lampe, en vida son huile sur lamas de liane de bois et de peau et alluma le mausolée à laide dune branche au bout brûlant récupéré dans le feu du sage. Le vieil homme avait lui aussi projeté une branche similaire pour enclencher le brasier.
La lumière des flammes se projetait sur chaque caillou, faisant virevolter à lunisson les danseurs et leurs ombres sur les murs des maisons de terre. La chaleur se projetait sur linvité mais ne le brûlait pas.
Celui-ci se dirigea vers le feu, et sendormit dans le foyer. Avant de laisser voguer son esprit il remercia tous ceux qui lui avaient fait cette offrande. Au loin un enfant pleurait en silence le départ de son ami lhomme blanc, et lui souhaitait un bon voyage. Sur lhorizon le soleil refaisait surface pour un nouveau jour.

HC aka Morethil
(Hoir Celeste)

Par Morethil le 10/12/2002 à 11:59:58 (#2750554)

Je remonte le poste parce que j'ai l'impression que vous ne l'avez pas vu :ange:
Ou alors c'est que vous perdez courage avant moi ?
Allez, je ne vais pas vous faire la crise du créateur incompris, je fait ça assez mal :D
Bonne lecture, et j'attends courageusement vos tricriques... Vos tricycles... Euu, Vos critiques !!! Non de dieux ! Bon, peut être pas si courageusement que ça alors :p

Par Yesha kroll le 10/12/2002 à 14:18:35 (#2751848)

trop long ton truck
:D

Par Frère YoshiYuki le 10/12/2002 à 14:23:00 (#2751883)

Je vais lire ça.

Un instant s'il vous plaît.

Par Frère YoshiYuki le 10/12/2002 à 14:34:17 (#2751999)

C'est très bien comme histoire.

Mais certaines questions restent sans réponse: ousqu'on est ? S'quoi'c't'langue que même moi je comprends pas ? (et pourtant, j'en connais des langues...).

Il faudrait juste que tu corriges les fautes d'orthographe (très peu) et les fautes d'accords (beaucoup trop), c'est impératif, pour ajouter au plaisir et confort de lecture.

Sinon le style est équilibré et l'ambiance assez bien restitué.

Il n'y a pas de redondance de termes, ce qui est pas mal.

La structure paragraphique est parfaite, et la chute du texte bien pensée.

En bref, c'est un très bon début. Reste à savoir si le reste de l'histoire (que tu as en tête comme tu as dit) sauras suivre le rythme instauré (assez lent, ça devrait pas être difficile).

Voilà voilà. Je conseille la lecture de ce texte aux grosses fainéasses qui peuplent ce forum ^^

Par Obierwan MILKS le 10/12/2002 à 17:12:20 (#2753478)

Toujours aussi bon :) j'attend la suite avec impatience :) (et je conseille de lire les autres, voir le persistant du bar ;) )

pour les fautes d'orthographes si tu veux :

répendait ---> répandait (2eme ligne du troisième paragraphe du deuxième blocs de phrases...)

Et sinon

Avant de laisser voguer son éprit il remercia tous ceux qui lui avait fait cette offrande


je suppose que c'est esprit que tu voulais écrire...
;)

Enfin c'est toujours très bien :) Bravo et :merci:

Par Lilandrea le 10/12/2002 à 17:16:01 (#2753512)

Provient du message de Obierwan MILKS
(et je conseille de lire les autres, voir le persistant du bar ;) )


Il sert !!!
:D :D
:amour: Obierwan :amour:

**contente**

Par Joi Ubdi le 10/12/2002 à 17:51:32 (#2753851)

C'est toujours aussi bon, mais ça manque d'une suite ;)
En étant tatillon je pourrais reprocher une certaine lenteur, ce qui dans une nouvelle (oeuvre censée être assez courte) peut poser quelques problèmes. On, verra si la suite me donne tort :)

[edité pour dire a Lil que oui son persistant sert :) ]

Par Morethil le 10/12/2002 à 20:53:22 (#2755498)

Merci pour les remarques. :)
Il n'y a pas de suite prévu a ce texte. Les 3 nouvelle sur le thème des "rites de passage" ne seront pas liée entre elles.
C'est vrai que c'est un peu lent, mais c'est ce que je voulais pour donner l'ambiance "onirique".
POur l'orthographe désolé, je passe ça au correcteur de manière un peu plus sérieuse dès que j'ai plus de temps.

PS : Le lieu n'est pas important (un village isolée de la civilisation). Le langage étrange est là pour "la sonorité". ce sont des mots inventé. Mais je vais peut être changer ces mots si mes recherches portent leurs fruits.

Edit J'ai pasé le correcteur, effectivement je comprend que vous ayez eys du mal a la lire.
Milles excuses. tous n'est surement pas corrigé, mais au moins le plus flagrant (selon word).

Par Obierwan MILKS le 10/12/2002 à 21:28:36 (#2755796)

Provient du message de Lilandrea
Il sert !!!
:D :D
:amour: Obierwan :amour:

**contente**


Bah c'est grâce à lui que j'ai trouvé la plupart des nouvelles de Morethil :)

...

Lil, tu fais quoi ce soir? On sort? J't'invite au resto!!! On fait moit/moit :D

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