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Jusqu'où mène la foi.

Par Naendor Lloth le 10/12/2002 Ă  4:36:21 (#2749081)

Il avait eu vent par Neva que le général Gorgam voulait qu'il prépare un poison mortel, mais il n'avait pas eu plus de détails. Il se mit donc au travail, ignorant dans quel but il fabriquait se dernier. Après quelques embûches, de nombreuses recherches dans les livres de la forteresse de Bane et ceux de son oncle Rendakith ainsi qu'une recherche des ingrédients nécessaires, il termina enfin la confection de la dites substance.

Le général l'appela se matin-là, lui demandant de venir avec son fils de 8 ans, Falathrim Lloth. Il tendit le poison à l'homme qui prit le soin de le tester sur une souris. Regardant cette dernière, la substance eut le résultat escompté sur la pauvre bête. Un liquide jaunâtre sortit de la bouche de la souris qui continua de couiner de douleur avant de perdre ses poils et sa peau qui tombait en poussière, dévoilant son ossature. Finalement, dans un jet de sang, la souris cracha son dernier souffle de vie.

Après avoir posé quelques questions à Falathrim, Gorgam demanda à Naendor s'il avait des sentiments pour se dernier, ainsi que pour sa maîtresse Jalaza. Le jeune homme répondit positivement aux deux questions. Puis le général dit :


Je ne veux pas que tu me dises où est ta préférence entre elle et ton fils, je souhaite que tu me prouves à quel point tu as foi en elle.

Naendor s'était fait poser la question quelques fois mais jamais il n'avait été question qu'il agisse pour le prouver. Alors qu'il réfléchissait, Gorgam lui tendit la fiole qu'il reprit de son sac, lui demandant de faire boire son fils. Fermant puis réouvrant les yeux, il demanda à Falathrim d'ouvrir la bouche, ce dernier incantant un sort pour le protéger un moment des douleurs, et fit couler le liquide entre les jeunes lèvres. S'assoyant au sol, l'enfant se tordit de douleurs quelques minutes après, lâchant des petits cris. Le père releva un visage impassible vers le général, serrant les dents. Gorgam prit la parole :

Naendor.
Sans aucun doute tu as ta place parmis les servants du culte.
Je n'ai aucun doute sur ta foi.
J'en suis honoré.
Pour se qui est de ton fils...
Il en est pour quelque jour de coulante rien de plus.

Il sortit la fiole contenant encore le poison de sa sacoche. Naendor retint un soupir de soulagement en voyant celle-ci, de la même couleur que celle dont il venait de faire boire le contenu à son fils. Puis Gorgam partit, ainsi que son fils, bien mal en point mais refusant l'aide de ce père qui l'aurait tué pour Elle.

Par Nevaeh/Heaven le 10/12/2002 Ă  5:20:12 (#2749134)

[edit: Dediou c'est pas le bon compte oO *l'est 5h du mat qd meme*]

Par Neva Neomenia le 10/12/2002 Ă  5:22:40 (#2749139)

Alors que le général se jouait de toi et vérifiait que tu fusses bien le pantin que j'avais éduqué, je me mourrais dans le camps repensant à ce qui fut l'épilogue de ma pathétique fin.

Le château vide nous laissait libre court à ce semblant de vie de famille, Falathrim alla jouer devant la citadelle, emportant fièrement la tarentule que je lui avais confié, nous parcourrions les couloirs, ta main posée tendrement sur mes hanches. Tu me parlais de Jalaza avec une telle lueur dans les yeux que j'eus un pincement à penser que maintenant tu étais sous l'emprise de son charme irrésistible, je m'étonnais d'éprouver alors un certain sentiment de jalousie.
Tu me dis que tu avais des choses Ă  lui dire et que tu aurais aimer la voir rapidement.
Je te dis de prier et qu'elle viendrait sûrement.
Mais les prières ne sont que du vent..et Jalaza les balaient sûrement quand elle les entends.

Sur le pas de la porte, le démon d'Ogrimar voulait achever son oeuvre et commençait ces outrances sur notre enfant. Lorsqu'enfin ses cris nous alertèrent et que nous furent précipiter au-dehors, le démon lâcha rapidement notre enfant, son blanc visage taché de son propre sang. Il le laissa enfin préférant une proie plus conséquente, je pus alors le jeter dans l'enceinte du château protéger derrière les portes. Je te voyais dans le braver et tenta de détourner son attention car c'était moi qui voulait et je savais qu'il s'en prendrait à toi pour me contraindre.
-Suis moi chienne..Ou ton mari mourra.
Tu me suppliais de ne pas y aller et tenta d'utiliser ta force contre lui mais en vain.
Je me souviens seulement qu'il me traîna par le bras et que je te voyais courir pour nous rattraper. Puis ma tête heurta un rocher et quand je me réveilla j'étais dans sa grotte. Sous la souffrance, m'arrachant la peau avec délectation je fixais les voûtes de la sombre grotte. Je la sentais..la mort..Celle que j'avais tant désiré, à ce moment là je voulais la fuir.
Alors j'ai prié Jalaza.. j'ai tant prié sous mes larmes qui finirent par m'étouffer et la douleur lente me fit chavirer.
Je l'ai suppliée de venir seulement une fois..
Mais elle n'est jamais venue.

Je ne me suis réveillé que dans tes bras, allongée dans un lit de SilverSky je crois.
Je regardais mon corps et n'y vit qu'une plaie et plus loin encore ma jambe n'était plus..qu'un morceau de chair raccourci et déchiquetée.
Je te supplia de m'amener au camps des druides.
C'est là que je voulais mourir car c'est là bas que je suis née.


Je voudrais que tu m'emportes déjà Dragon des glaces.
Mes prières sont trop lourdes à porter bien qu'elle ne furent longtemps que du vent.
J'ai tant cru à mes serments proférés et aux réconforts qu'ils m'apportaient, aux promesses en retour...
Je sais aujourd'hui que je n'étais pas grand chose de plus qu'un jouet lentement démembré par les forces supérieures.
S'il te plaît achève moi et emporte moi dans la demeure des brumes car si c'est l'enfer il ne peut pas être pire que celui ci.
De qui se moque t-on encore Ă  les laisser croire, que la lutte apporte quelque chose?
Le panthéon bientôt se penchera sur Althea et se rira de nos batailles.
Nous nous noierons dans notre propre sang, versé par les généraux ou par nos paires...


http://www.ifrance.com/neigeeternelle/ensorcele2.jpg

Par Gabriel Thylin MSF le 11/12/2002 Ă  0:25:23 (#2757022)

:lit:

Par Naendor Lloth le 11/12/2002 Ă  3:11:19 (#2757527)

Neva ayant été blessée gravement par le défunt oncle de Naendor, Ghotmog, elle reposait au camp druidique d'Arakas, se remettant de ses blessures sous les soins des habitants. Elle prenait en ce moment soin de son fils malade quand Naendor entra dans la maison. Il n'eut pas le courage de passer à sa chambre et alla s'asseoir dans un coin de la pièce, déboussolé par l'acte qu'il avait commis plus tôt. Son aimée sortit de la chambre et le vit, serrant violemment son bâton entre ses mains.

Sort..

Je veux te parler..d’une voix basse et cassée.

Pourquoi? Tu veux savoir si tu as reussi Ă  tuer notre fils ou non?Et elle fondit en larmes.

Il laissa lui aussi couler des larmes, ayant trop honte pour l'approcher.


Mais qu'ais-je fait?dit-il dans un murmure plaintif, déboussolé d’avoir agit ainsi.

Tu as voulu tuer notre fils!

Naendor reçu ses paroles comme un coup, abaissant un peu plus la tête.

Pourquoi? Pour un idiot de général qui sert une Hérésie!
Va rejoindre ta précieuse Jalaza.. puisse-t-elle t'emporter dans sa folie..

Neva tomba à genoux et le jeune homme se releva vivement sans réfléchir pour la retenir, se faisant repousser faiblement.

Tu es tout aussi précieuse qu'elle.
Tu m'as formé comme je suis maintenant..pourquoi l'avoir fait si tu croyais que c'était une mauvaise chose..?

Il fut assaillit d’une giffle en retour. Étant surpris, mais ne réagissant aucunement.

Je ne t'ai pas appris Ă  tuer mon Fils! Notre fils!Dans un cri.

Je t'ai appris à réfléchir..pas à écouter des ordres stupides..

Tu m'as appris Ă  faire passer ma religion devant tout...

Il baissa la tête alors qu’elle s’effondra en sanglots, rapprochant son visage du sol, puis il gémit :

Neva..

Elle laissa rouler son bâton restant à verser toutes les larmes de son corps.

Mon amour..sanglota-t-il en la regardant au sol.

Laisse-moi..laisse-nous..

Je ne peux pas je...je n'y arriverai pas..à le faire une deuxième fois..

Laisse-moi mourir
Alors que je vais rendre mon dernier souffle.. tu voulais me prendre mon enfant..mon sang

S'il était vraiment mort je me serais enlevé la vie, je n'aurais pu vivre bien longtemps..mais si tu crois que ce serait un moyen de me faire pardonner pour cette erreur ou les nombreuses autres je le ferai..pour toi mon amour

Toute ma vie j'ai oeuvré en sachant que ma vie n'apporterait que la mort

Des traits noirs aux reflets pourpres coulèrent à présent des yeux de Naendor ayant remplacés les larmes.

Et je t'ai éduqué..pour oeuvrer tel un pantin de Jalaza...
Je ne pensais pas..que j'aurais pu t'aimer..je n'aurais pas dût t'aimer..

Ne dit pas ça!pleurant un peu plus.
Neva tu es la seule femme qui compte pour moi..je n'aurais pas pu continuer sans toi..sans ton amour.

J'ai aimé d'autres hommes que toi mais tu étais le seul..dont je voulais partager ma vie..mon âme.

Je la partagerais aussi, je donnerais ma vie pour que tu survives, pour que tu retrouve ta santé..pour que tu vives enfin heureuse..

Je ne te crois pas

Je ne ment pas Neva.Son visage étant à présent noircit.

Comment as-tu pu..
Voulu tuer notre fils..le fruit de notre union de notre amour..la seule chose que nous n'avons pas cacher

Je veux servir Jalaza..je me sacrifierais pour elle je ne peux pas le nier, mais je le ferais aussi pour toi.

Rejoins la..
Ton arrière grand-père avait raison..tout ceci n'est que folie

Pas avant que tu m'aies pardonné..je ne peux rien faire en sachant que je t'ai perdue.

Tu m'as déjà perdue Naendor..
Si je suis partie avec Ghotmog..c'est que je savais qu'il te tuerait..

Je veux te retrouver, dis-moi quoi faire..n'importe quoi..

Mais toi..tu n'as mĂŞme pas eu la moindre..

Il soupira de désespoir en s'appuyant contre le mur alors qu’elle ferma les yeux puis elle frappa le seul, faisant sursauter l’homme.

Naendor..je t'ai tant aimé..

Et moi je t'aime Ă  la folie Neva..

Elle rampa jusquÂ’Ă  la porte de la chambre.

Plus jamais..ni toi ni personne ne pourront faire de mal Ă  Falathrim..
Et plus jamais Ă  moi..

Naendor s’approcha à nouveau d’elle, s’agenouillant à ses côtés. Elle posa une épée au sol et il s’empressa de poser sa main sur la lame, se méfiant de ce qu’elle pourrait faire.

Laisse-moi

Non..plus jamais je ne te laisserai Neva. Crois-moi.

Tu crois que je pourrais te pardonner? Apres ce que tu as fait?

La main tenant la lame trembla légèrement

Ne reste-t-il pas un seul espoir, un seul moyen pour que tu me pardonnes?

Tu as choisi Jalaza.

Ca ne m'empĂŞche pas de t'aimer..
Depuis que je t'ai vue je t'aime Neva..et je t'aimerai toujours

C'est elle ou moi..
Et tu as dejĂ  fait ton choix..

Elle saisit l’épée et Naendor retira vivement sa main de sur celle-ci, sentant une coupure. La néphilime la pointa alors sur lui qui la fixa dans les yeux, la voyant trembler.

C'est moi qui t'ai crée..je devrais te détruire..
Mais je ne le peux pas..

Vas-y..si cela peut te défouler..te prouver que je t'aime..
Me faire pardonner ma folie..

Par Rendakith le 11/12/2002 Ă  12:56:59 (#2759704)

:lit: Héhéhé :p :hardos:

Par Neva Neomenia le 11/12/2002 Ă  16:32:41 (#2761801)

( euh ct ton..arriere grand pere pas ton grand pere qui avait raison ;) )*repondra bientot*

Par Naendor Lloth le 11/12/2002 Ă  16:45:58 (#2761915)

(mouarf, il me semblait aussi que Syris pensait pas ça :rolleyes: Vilaine, tu me fais faire des erreurs :p *a édité*)

Par Falathrim Lloth le 12/12/2002 Ă  15:00:40 (#2769860)

Un château , grand , beau , somptueux . Erigé là , sur cette île isolée et pourtant si majestueux. Des pierres en granit , assemblées et mises ensemble il y a de cela fort longtemps allait être le siège de ce qui allait bouleverser sa courte vie . Une chambre , dénuée de tout mobilier , ambiance froide et morbide mais pourtant si plaisante .

Il se sentait chez lui , malgré la grandeur du château . Il nétait pas dici cependant , amené par ses parents dans cette forteresse du Seigneur Bane .

Scène de famille . Tellement commune mais pourtant nécessaire et agréable à vivre , Falathrim se tenait sur les genoux de sa mère , une demande pour aller jouer avec sa nouvelle acquisition . Une tarentule , araignée à pattes velues. Il navait pas peur , il na dailleurs jamais eu peur des araignées , et ce , depuis sa naissance qui fut pourtant assez mouvementé .

Heureux davoir enfin un compagnon dinfortune , celui ci sorti du château , se mêlant aux abeilles et aux mages rôdeurs .

Quand il vit apparaître devant lui un homme . Ayant le sens du jeu , Falathrim décida de jouer à cache cache. Puis , apparemment agacé , lhomme dit :


-Montres toi !

Il sorti de son état dinvisibilité , un sort basique et facile à apprendre , même pour un enfant de huit ans . Puis , lhomme lui dit :

-On va jouer Ă  un nouveau jeu . Il sera bien plus amusant que de se cacher.

Falathrim sapprocha donc de lhomme , sans une certaine appréhension . Falathrim , fier de sa petite araignée , la lui présenta , un soupçon dorgueil se lisant sur son visage .

Puis , lhomme sortit fouilla dans sa besace et en sortit un petit scarabée . Le petit garçon , intrigué , inclina légèrement la tête , puis , soudainement , lhomme lui pris le bras et introduisit le scarabée dans sa peau . Celui ci cria , et ses parents accoururent , lhomme incanta quelques sorts visant à laffaiblir mais il réussi a rejoindre les protections du château . Lhomme rappela ainsi la bête qui avait commencé à le dévorer de lintérieur .

Puis , ne voulant se mĂŞler au combat , il rentra dans sa chambre et se blottit sous les couvertures de son lit , ne sachant ce qui se passait dehors

Par Falathrim Lloth le 13/12/2002 Ă  16:36:40 (#2778445)

Un père tenant la main de son enfant , quoi de plus beau que la famille . Une unité soudée , pleine damour de tendresse , daffection , de confiance .
Silversky , la citée des cieux argenté , majestueuse et resplendissante par ce soleil . Son père lui avait dit quil allait voir le Général , et quil fallait se tenir tranquille .

Il descendit vers le sud , près de la où les druides avaient établis leurs campement au sud de la Capitale , juste à coté du cercle des mystères Il se tenait là , dans sa grande armure luisante , et son heaume sur la tête masquant en totalité son visage .
Impressionné tout dabord , Falathrim se détendit un peu après quelques secondes .

Il vit son père donner au « Général » une petite fiole de liquide jaune . Il ne les entendait pas parler . Il la fit boire à une souris quil avait sorti auparavant de sa besace . Après quelques instants , celle ci , perdit ses poils , puis sa peau , en gémissant et couinant de plus belle à chaque seconde , le temps que le poison préparé par son propre père fasse effet .

Puis , apparemment satisfait , le général lui posa quelques questions .
Notamment sur ses ambitions futures . Falathrim lui déclara donc sa position , ses idées , son point de vue sur les religions . Etant un enfant aimant les livres , il fut évidemment en conflit avec le général , il en arriva même à lui cracher au visage .Puis , quand il demanda à son père de lui faire boire le poison , il incanta un bref sort de sanctuaire pour atténuer la douleur , du moins il croyait , puis il but de force celle ci.

Il eut une douleur au ventre puis se replia sur lui même . Quand le général lui annonça que ce nétait quun laxatif , celui ci fut rassuré , mais son père avait perdu quelque chose . Son fils.

Par Ame Sombre le 13/12/2002 Ă  20:17:10 (#2780256)

Elle avait relativement apprécié de voir son petit fils. Naendor... L'impression que l'histoire avec Syris n'était pas juste un rêve ( Cauchemar?)... Il portait le nom Lloth maintenant. Une bonne chose.
Elle avait appris pour Falathrim, Neva et Naendor... Dommage que la jeune femme si intelligente ai tout arrêté pour un acte aussi banal. Dommage que son arrière petit fils du haut de son jeune âge ne veuille plus voir son père.

Sacrifié pour Elle, quel honneur. Naendor n'avait pas eu le choix, la Foi doit passer avant tout. Oui tout. Elle espérait que Falathrim aurait le temps de le comprendre, vite. Elle espérait le voir.
Après tout, si elle avait pu survivre et revenir ce n'était pas uniquement dans l'espoir d'être aux côtés de ses frères dans cette lutte, cette fin ( Ce renouveau?). Mais aussi pour voir si son sang coulait dans les veines de ses descendants. Et pour l'instant, elle pouvait voir que l'esprit de famille et l'union n'étaient décidément pas leur fort.


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http://perso.wanadoo.fr/brehan/signatures/ainasombre.jpg

Par Naendor Lloth le 15/12/2002 Ă  19:51:09 (#2795923)

Mais elle retourna l’épée contre elle, la plantant violemment dans son ventre. Il lâcha un cri.

Neva!

Le corps de la jeune femme s’écroulant sur Naendor, il retira vivement la lame, la serrant contre lui de toutes ses forces, le visage caché dans ses cheveux.

Je t'aime Naendor Lloth..

Je t'aime mon amour..

Il pleura, tremblant de partout, pressant sur les blessures. Du gel se forma autour du trou béant et elle fut bientôt complètement gelée.

Neva… Gémit-il, la serrant plus fort qu’il ne le devrait, posant ses lèvres contre les siennes.

Neva leva ses yeux vers lui pour ensuite les fermer, une dernière fois. Le jeune homme la regarda, espérant que tout ceci n'est qu'un triste cauchemar, la réalité étant ravivée par la blessure sous ses mains. Il murmura sans cesse son nom, il ne sait combien de temps quand elle murmura quelques mots, sa tête retombant ensuite sur le côté.

Un vent sembla se lever au dehors et s’engouffrer dans la pièce. Il pleura en se laissant choir au sol, la gardant sur lui, respirant difficilement, ses sanglots étant saccadés. Le vent froid s'agita, faisant tomber les meubles. Il la déposa sur le sol, la recouvrant de son corps comme pour la protéger de ceux-ci. Puis le courant d’air repartit en créant une sorte de dépressurisation légère dans la maison comme s'il sortait en absorbant quelque chose.

Les araignées de Neva sortirent de sa sacoche et grimpèrent sur le corps, repartant tristement dans la chambre, observant Falathrim qui dormait, sauf la veuve qui resta plus longtemps sur celui-ci. Naendor garda le visage callé dans le cou dans sa bien-aimée.

Il ouvrit alors les yeux pour regarder la petite veuve qui se dirigea vers lui qui afficha un très faible sourire en la regardant, levant un peu la main pour qu’elle vienne dans celle-ci. Elle y resta un moment avant de descendre et d’aller dans l’autre pièce, s’arrêtant sur un bureau où
Reposent une lettre et un anneau. Se relevant et plaçant Neva au sol avec la plus grande attention, il se dirigea vers la chambre, regardant son fils un instant, mais détournant aussitôt le regard, tremblant un peu, avant de prendre la lettre et l’anneau. En revenant près du corps, il s’apperçut de sa disparition, seul des morceaux de glace et des flocons avaient pris sa place. Il passa alors une main dans ces morceaux, comprenant ce qu’il en était advenu, puis il s’assis près de la flaque, ouvrant la lettre et tenant fermement l’anneau :

Je t'ai aimé de tout mon être..La première fois que je t'ai vu j'ai premièrement décidé de t'utiliser..que tu sois mon fidèle élève écoutant mes paroles..Puis tu as pris mon coeur et à ce moment là même je fus condamnée..


Naendor laissa couler une larme, continuant la lecture.

J'ai aimé auparavant et même il y a très peu de temps un homme..Lui ne m'aimait pas..mais en l'aimant je me sentais humaine..Cette humanité c'est toi qui me l'a offerte, quand je n'existais plus…Le seul qui m'a aimé et j'avais cru que notre amour réciproque était indestructible.

Crois moi j'ai prié Jalaza mais elle n'est jamais venu me sauver…Je savais qu'en la serdant je courrais vers la mort et la mort des autres..je n'ai jamais cru que nous étions ceux qui préparaient l'humanité à la venue de l'haruspice. Mais je l'ai servi avec conviction..espérant que la mort et sa destruction m'emporte et condamne ses hommes que je méprisais tant. Et je fus perdu le jour ou je suis tombée amoureuse de toi car à force..rien ne pouvait me faire accepter la mort et l'idée de te perdre..mais j'ai continué à la servir..en vain.

Et je t'ai entrainé dans ma folie qui aujourd’hui ironie du sort m'a perdu et m'a fait perdre la chose que je tenais le plus au monde..mon amour pour toi..la seule chose qui me restait ...Cet amour symbolisé par notre enfant dont tu as été capable de concevoir la mort par cette même folie..

Je ne doute pas que tu m'aimes..mais si tu m'avais aimé plus que tout..tu aurais pas eu le courage de tuer cette étincelle qui representait notre amour..Ma vraie foi..fut mon amour pour toi. Garde mon anneau ou jette le ça m'est égal.


Mon amour.. Ma Neva Murmura-t-il en laissant tomber une larme ébène sur le papier et posant l’anneau contre son cœur.

Je sais aujourdÂ’hui que Jalaza m'aura tout pris..
Si tu m'as aimé vraiment..je te prie ecoute ton coeur..et fuis Jalaza
Je ne peux te pardonner ton geste..comme je ne peux vivre sans te pardonner.


Il s’étendit au sol, gardant la lettre et l'anneau dans chaque main, les posant contre son torse dans son manteau, se recroquevillant sur lui même dans la glace à présent presque fondue.

Par Gabriel Thylin MSF le 16/12/2002 Ă  5:51:00 (#2799432)

:lit:

Par Tealc Feals Galikea le 16/12/2002 Ă  9:27:40 (#2799976)

:lit:

Par Snoop- Da Bo$$ -Dogg le 16/12/2002 Ă  9:27:51 (#2799978)

:lit:

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