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C'est ainsi que cela commence

Par Blacky--- le 10/12/2002 à 2:13:56 (#2748897)

L'homme était en fait tout jeune, sa voix avait muée à peine l'an passé. Il était entré au service de Sa Majesté par chance, et il faisait parti de l'ordre des Hérauts, allant lieues après lieues porter la parole de Théodore le XIII, le bon.

Mais en ce matin, il était réfugié avec d'autres à la taverne du port de Windhowl, ses vêtements fins et élégants aux armoiries de Goldmoon déchirés et craquant de sang séché. Son visage était livide, ses yeux révulsés, il parlait en tremblant, en bafouillant, tenant un maigre baluchon entre ses doigts, ainsi que plusieurs parchemins au sceau de la Couronne froissés et partiellement brulés.

Il avait été page au service de la Couronne du Saint Royaume, aujourd'hui c'était un enfant terrorisé qui voulait prendre le premier navire sans avoir de quoi payer le passage, mais ne trouvait aucun capitaine pour le prendre. Tous les marins parlaient des îles lointaines qui avaient été rasées, et des créatures qui hantaient les abysses océanes qui maintenant remontaient à la surface ...


Ils... ils disaient de rester à l'écart dans le palais, q, qu, que tout irait bien. Ils di... disaient que l'astronome était venu, et q, que la boule de feu tomberait très loin, nous ét... étions sauvés !

Ma... mais alors, l'homme en noir, il est ve.. venu. Il v, vou, voulait parler à l'astronome qu... qu'il disait, que tout était changé, qu, que la boule de feu t.. tom.. tomb... ait droit sur nous ! Mais qu... comme ils voulaient p.. pas le laisser entrer, alors il est ent..tré de force.. le M...a...ge Roy.. Royal a voulu l'arrêter, mais... p.. pour la première fois de t.. tou...toute l'histoire de la Couronne, l'homme est noir est rest... resté en vie sous les sorts du mage L... Lycaos !

Et il a rit... il a dit que la boule de feu nous d..dé...trui..détruirait... q..qu'il était... le M... le M....

le Mysthe.

Et m... même... le mage royal a fuit ! Il a emmm... emmené la famille royale t...très loin pour la p.. pro.. té... protéger.

M..mais la boule de feu, elle est pas t.. tomb...t ombée sur nous, mais sur la t.. tou... tour noire ! Enf.. in à co.. coté. Et les fo, fofo... fo forces de l'enfer se sont d... dé.. déchainées sur les p..pui...puissants gardes ! D...de nombreuses fois, leur pi..pierres de destinée a brillé avant q..qu'ils.. ne repoussent l'assaut !

Et ... des.. d... dé...démons, horribles ! éno... rmes ! gi... gig..gigan.. tesques, qui crachent le f.. feu ont en...enva..envahi t..toutes les terres ! M..même.. dans les villes ils app..apparaissent ! Il.. ils rodent partout ! Il p..parait... même qu..qu'ils ont t..tué le g..grand chambellan de S...Sa Majesté !

Et.. p..puis une... voix a retenti... ell.. elle a dit des choses, p...personne comp..prend... mais les autres, ils ont t... tout noté...

Un parchemin tombe de ses doigts tandis qu'il se met à sangloter, sur celui-ci, d'un écriture hâtive, on peut lire quelques lignes reportées à la va vite

Tournant et retournant en cercles élargis,
le faucon n'entend plus le fauconnier.
Les choses se défont, le centre ne tient plus.
Et la pure anarchie se répand sur le monde,
dans une mer noircie de sang,
Où la cérémonie et le culte de l'innocence se noient.
Les meilleurs manquent toujours de conviction, mais les pires,
Sont animés d'une intense passion.
Sûrement l'Apocalypse est à nos portes,
Sûrement la Quatrième Venue est à nos portes.

La Quatrième Venue ! Je viens à peine de le dire,
Et l'obsédante image du Spiritus Mundi,
Trouble ma vue, là-bas, dans les sables désertiques,
Un corps de lion doté du chef d'un homme,
Le regard implacable et vide d'un soleil,
Déploie ses cuisses lentes alors qu'autour de lui,
Les ombres des oiseaux éperdus se dissolvent.
L'obscurité revient, mais maintenant, je le sais,
Que trente générations d'un sommeil de pierre,
Se sont faits cauchemar au rythme du berceau.
Son heure enfin venue, quel est donc ce Messager,
Avancant vers vos coeurs pour la toute dernière fois ?

Le gamin sanglote toute la nuit, en répétant sans cesse quelques mots, entendus on ne sait où...

C'est ainsi que cela commence...

Par Une simple Ombre le 10/12/2002 à 2:28:45 (#2748922)

Et le sang d'un petit être innocent, il fit couler...
Craignez sa fureur aveugle car nul ne sera épargné !

Ce soir le Mal est venu et la faim le tenaille...
Le faux Juge, porteur de mort, de haine et de destruction va officier...

Par Camelie Layn le 10/12/2002 à 5:43:34 (#2749165)

A mon cher ami

Mystérieux personnage au visage fermé,
Haï de beaucoup, peu aimé, mais bien connu,
Arrogance, suffisance et son ton froid particulier
Tel un Mage Royal à son image il était.

Clin d'oeils joueurs n'ont pas su le briser,
Les sourires lui sont passés à côté,
Pitié accordée n'était qu'insulte pour lui,
Tel un Mage Royal à son image il était.

Déguise d'un masque de façon habile,
Invité de la fête ou protecteur plutôt,
Jamais le sourire a orné ses lèvres ce soir,
Tel un Mage Royal à son image il était.

Surprise d'un soir, de l'excitement de la fête,
Gardant les invités, renvoyant les malfrats,
Il lui arriva de s'excuser au monde présent,
Tel un Mage Royal à son image il n'était plus.

Prenant la fuite devant un homme,
Délaissant le chambellan à son sort,
Fuyant le combat, laissant le chateau,
Tel un Mage Royal à son image il n'est plus.

Par Einkebil kida Tulok le 10/12/2002 à 16:47:24 (#2753264)

L'annonce était faite, ce qui paraissait encore pour un Mythe n'est plus une lueur d'espoir - ou de désespoir - mais ce qui sera le dernier futur.

Les impures, enfin étaient montrés du doigt par l'aveugle.

Il les désignait tous. Ses Hommes, qui encore a la veille de leurs mort continueraient a ne pas comprendre ce qui pouvait éviter tout cela.

Tel la justice, il allait de son lourd fardeau ce débarrasser, enfin...

Et aux derniers hommes, il ne reste qu'a retourner a sa poussière. Choisir quelle de ses seps lunaisons. C'est leur dernière liberté après toutes celles gracieusement offertes.

Le destin des Hommes s'accomplit enfin.

Althea enfin retrouvera sa paix sur ce petit éclat de la réalité, nommé par les arcanes, Glyph.


[reediter pour petits details]

Par Merlin Astaldo le 10/12/2002 à 17:52:14 (#2753859)

Apprend les nouvelles du monde des vivants dans l'au delà...et mumure...Ca y est...C'est le début...Bonne chance mes amis, trouvez les au plus vite. Je suis mort au mauvais moment mais la mort est une force contre qui ont ne peux lutter...Bonne chance.

Par Axelle / Nailo le 10/12/2002 à 18:02:42 (#2753956)

*sourit en apprenant la nouvelle*

Ce monde devenait morne, prevoyons nos departs ma belle.

Par Maverick Jah le 10/12/2002 à 19:13:05 (#2754663)

Ecoute d'une oreille distraite l'homme, et reprend sa route dans l'ombre en fredonnant un air triste et mélancolique.

Par Isulir le 10/12/2002 à 19:14:21 (#2754679)

Isulir avait pénétré dans la taverne durant le récit de l'enfant . Son visage , brulée en partie , ne reflétait lors de l'histoire que comptait ce pauvre môme , qu'une expression neutre .
Puis à la fin du récit , alors que l'enfant pleurait encore . Elle se décida a prendre la parole

Oui , des gardes sont tombés . Oui ces démons sont puissants .
J'étais là et j'en ai subi les coups et les sorts ... d'autres aussi .
Mais nous les avons vaincus . C'est bien la la preuve que nous pouvons freiner cette ''prophetie'' . Chacun doit se battre !
Une sorte de ferveur imprimait son visage
Chacun doit s'y mettre et que ceux qui disent que la fin des hommes est inéluctable se donne tout de suite la mort !
Moi , mon clergé , et tout ceux qui le voudront nous nous battront , avec l'aide des dieux ! Si elle doit périr il ne sera pas dit que la race humaine aura périt par pessimisme !



Les traits de son visage donnait un air tout aussi résolu que son ton de voix à Isulir . Elle prît silencieusement son arme , et ressortit de la taverne , affronter ce qui arriverait ensuite .

Par Pr Jozhef Kelso le 10/12/2002 à 19:20:39 (#2754737)

Jozhef prit connaissance des nouvelles

Enfin! Enfin nous savons!

Finie, cette attente! Fini le questionnement, la réponse est là. Nous avons echoués, Dalaï a echoué. Ils avaient raison.

*un sourire eclaira son visage*

Enfin! Je viens te rejoindre. Finie la déchirure d'etre loin de toi. Nous allons être réunis. Tu avais raison.

Par The BlooD Wolf FRA le 10/12/2002 à 19:34:19 (#2754837)

Le temps serait-il enfin venu poru moi de trouver la paix intérieure..?

Par Louis Laelle--- le 10/12/2002 à 20:29:30 (#2755307)

Plus soucieux que jamais, il murmurait :

" Les Orcens puissent-ils me donner une réponse au plus vite, sans ça, je suis condamné,.. "

Au milieu d'un champs, loin des villes...

Par Narak Kardan le 10/12/2002 à 21:27:58 (#2755789)

... Un homme regardait les étoiles, l'air mélancolique. Il était là, debout, telle une icône toute de noir vêtue, immobile. Ses yeux étaient rivés vers un groupement d'étoiles bien particulières, étonnement alignées. Derrière lui, a l'horizon, pouvait se distinguer le véritable feu d'artifice lié aux combats a forte intensité magique qui se livraient, mais celà ne semblait pas l'interesser.

Puis, soudain, il se mit a rire. Un grand rire, celui d'un homme qui vient de comprendre une vieille blague qu'on lui a faite, et qui en comprend le sens caché et ignoble. Un rire chargé d'amertume et de dépit, le rire d'un homme qui a enfin comprit que...

"...Tout celà n'avait servi a rien. Là, l'hilarité de l'homme cesse. Oui, rien. L'homme a vécu tout celà pour crever comme cà. C'est véritablement pitoyable. Pi-toy-able. Il a souffert, aimé, corrompu, sauvé, créé, massacré... Pour rien. Enfin, pas tout a fait... Pour combler l'histoire... Ou plutôt... l'Histoire !! Celle de cet univers qui n'en a cure de nous. Où sont donc les Dieux aujourd'hui ? Allez savoir."

Là dessus, l'homme eclate à nouveau d'un grand rire, et se retourne, histoire de rentrer dans sa ferme... Et s'arrête net, le rire mourrant au fond de sa gorge.
Face à lui se tenait une femme de grande beauté, à la peau d'une paleur étonnante.

"J'ai beaucoup aimé ce que tu as dit, mon fils. Beaucoup. Surtout le couplet sur l'inutilité de tout celà. C'était... enrichissant. Mais... Faux.
"Vois tu, que va t-il donc se passer à présent ? Et bien... Les démons du Juge sont en train de tout dévaster, ils vont finir par tout démolir, et le Maître va pouvoir prendre le contrôle de ce monde. Artherk et Ogrimar seront mis a l'écart, et ainsi donc ces Terres évolueront à nouveau... Sous une autre forme, assurément. L'Homme n'est pas la seule espèce vivante.
- Et si l'homme, par un hasard incroyable, gagnait cette guerre, hein ? L'homme semble être particulièrement éprouvé, ce qui ne lui ressemble guère...
-Tu l'as dis toi même, c'est très improbable, donc négligeable. Mais s'il le fait, alors tout ce que tu as dit tombe a l'eau. Tout celà n'a pas été pour rien. Tout est passager, même l'Homme... Seul survit ce qui est fort. Prend ca pour une epreuve de force, si tu le souhaite.
"Mais enfin, celà ne m'importe que peu, finalement. Celà, ce sont les plans du Maître, je ne fait qu'appliquer la tâche qu'il me confie. Si je suis ici, c'est pour toi, mon fils. Je te laisse le choix, celui que je t'avais prédit, en ce lointain jour où tu avais tué ton père... Et à présent, quand le Futur en est à la croisé des chemins, il est temps de se décider...
"Viendras tu avec moi, et seras tu toi aussi un Fidèle du Maître, où préfères tu mourir ici ?"

L'homme inspira un grand coup, et soudain il s'affaissa, ne semblant plus pouvoir soutenir son poids. Une sorte d'aura sombre l'entoura, et s'évanouï dans la nature. Puis, lentement, et avec difficulté, il se redressa. Son visage était à présent celui d'un vieillard, toute force l'ayant quitté... Et résolu.

"Mère. En ce temps, il m'a été donné la possibilité de choisir ma voie. Et souvent, j'ai regretté ceux que j'ai fait. Beaucoup ont souffert à cause de celà, mais en même temps j'ai découvert que l'Homme était un être qui méritait sa place en ces lieux. Ce "Maître" que tu adores n'est qu'un être vil voulant être le plus Grand parmis les Grands... Aucun idéal là dedans, juste de l'ambition. Et celà, même le plus petit des êtres de ces terres en a.
"Je refuses d'aller avec toi. Je rejette tous mes pouvoirs, car liés à toi et à ce que tu représente. Et je vais mourir avec le reste de l'Humanité, car j'ai décidé de partager son sort, et non pas suivre un nouveau Maître, qui d'ici peu à l'échelle de l'Univers se fera lui aussi détroner.
"Va, fait ce que tu as à faire. Je ne t'en empecherais point."

Et là dessus, il se mit à genoux.

La femme dégaina une épée d'une grande finesse,quasiment translucide, et d'un geste ample et ampli de grâce décapita le vieillard à genoux face à elle. Puis elle nettoya la lame, et la rengaina. elle observa un instant le cadavre de son fils encore fumant, haussa les épaules, et repatit vers la ville où la boucherie reprendrait bientôt son cours. Elle avait du travail.

Le lendemain, sur ces terres glacées, trois/quatre corbeaux se disputaient un met de choix au milieu de ces terres improductives... Ils étaient déjà gavés de charognes, et ce n'était que le début...

Par Torkaal / Lormar le 11/12/2002 à 1:05:53 (#2757193)

De son lointain pays, Lormar entendit la nouvelle d'un triste destin qui s'abbatrait sur ses anciennes terres, il se mit en route pour l'ultime voyage vers Althéa.

Par Chat le 11/12/2002 à 5:44:34 (#2757702)

De l'autre coté du miroir, dans un monde qui n'est pas celui des hommes...pas encore... Hecathe regarde l'humanité prendre fin.

Elle regarde ceux là qui croient encore, ceux là qui doutent, ceux là qui nient.
Pauvres fous. De toutes les races jugées, celle là est bien la pire.

Les elfes ont été punis pour leur arrogance, aveuglés par leur puissance ils ont méprisées les races jeunes des nains et des humains.

Les nains ont été punis de leur cupidité, et pour avoir cru être assez puissants pour combattre le Maitre.

Et les humains... Arrogants, cupides, race méprisable qui loin de prendre en compte les avertissements des autres races, s'est cru assez parfaite pour en prendre les défauts et espérer éviter la sentence.
Quel humain ne s'est pas cru supérieur aux centaures ou n'a pas méprisé la jeune race des skraugs ? Quel humain n'a pas voulu la puissance, utilisant les dons des dieux pour en faire leur arme ? Quel humain n'a pas cru, et ne croit pas encore, ne pas pouvoir vaincre le Maitre ?

L'humanité est jugée. Puisse les enfants du Maitre ne pas faillir dans ces derniers instants.
La dernière prophétie s'accomplie. Mais peut être n'est ce que la première de la nouvelle ère...

D'un geste de la main, Hecathe efface le miroir ouvert pour la dernière fois sur ce monde qui fut le sien. Elle retourne aux cotés de Dante, veiller son sur royaume, et peut être attendre ceux qui sauront en trouver le chemin....

Par Une simple Ombre le 11/12/2002 à 8:05:59 (#2757872)

Provient du message de Chat
De l'autre coté du miroir, dans un monde qui n'est pas celui des hommes...pas encore... Hecathe regarde l'humanité prendre fin.

Elle regarde ceux là qui croient encore, ceux là qui doutent, ceux là qui nient.
Pauvres fous. De toutes les races jugées, celle là est bien la pire.

Et les humains... Arrogants, cupides, race méprisable qui loin de prendre en compte les avertissements des autres races, s'est cru assez parfaite pour en prendre les défauts et espérer éviter la sentence.
Quel humain ne s'est pas cru supérieur aux centaures ou n'a pas méprisé la jeune race des skraugs ? Quel humain n'a pas voulu la puissance, utilisant les dons des dieux pour en faire leur arme ? Quel humain n'a pas cru, et ne croit pas encore, ne pas pouvoir vaincre le Maitre ?


Quel humain ne s'est pas senti supérieur aux autres humains ?
Oh oui, ceux la sont bien les plus méprisables....
De l'aigreur vient le ressentiment...

Par ilda le 11/12/2002 à 8:38:45 (#2757959)

Evoluant parmi les siens, entité condamnée à la vie sans corps, Ilda écoutait les rumeurs du royaume. Ainsi, il était temps, le Maître, enfin, allait juger le monde. Comme le volcan, après sa colère, nettoie la montagne, comme le fleuve sorti de son lit fertilise la vallée, il vient supprimer la mauvaise herbe, pour que le grand équilibre de la vie perdure.

Humains! vous avez échoué dans votre œuvre, demain, seuls, des souvenirs parleront de vous, une autre race va régner, priez pour qu’elle tire les leçons de vos échecs, et qu’enfin, existe en harmonie avec son monde, une intelligence qui s’épanouisse et croît pour le bonheur de tous.

La fin de l’humanité, entraînera la fin de ses fantômes, seront libérés les âmes prisonnières de ces vies qui n’en sont pas. Ilda, se sentait heureuse, bientôt elle pourra renaître, ailleurs, autrement, lavée des fautes de ces hommes qu’elle a tant aimé, car une âme est immortelle…..

Par Uma Tolan le 11/12/2002 à 14:12:47 (#2760492)

Le temps se fige un instant
Comme quelquefois je le ressens
Parfois promesse d'un doux présage
Mais aujourd'hui, ô stupeur
Mon sang se fige, je suis saisie de peur
Ce n'est plus l'heure des sages
Les vents sifflent à mon oreille
Ils me chantent l'heure du réveil
Ils s'insinuent au plus profond de moi
Dans mes os glacés je les y reçois
Comme une sombre mélodie
Qui sert les coeurs de sa mélancolie
Et se nourris de notre essence
Nous rongeant, attisant tous nos sens
Il n'est plus temps pour la vie
Je le sens, je le vois
Et pour la première fois
Je le sais, je le crois
Cet éveil n'est plus le nôtre
C'est celui de sombres apôtres
Mon souffle s'arrête un instant
J'ai toujours cru que viendrait ce moment
Est-il trop tôt, est-il trop tard
Les hommes ont choisi leur histoire
Il est juste temps





Uma se faufile rapidement dans une ruelle sombre, elle dévale quelque marche, pousse une petite porte cachée en retrait d'une rue, dans un soubassement.
Elle sourit à la femme sans âge qui lui fait face.
-Maintenant,lui dit-elle
La femme repousse un peu sa robe, et lui dénude doucement l'épaule, elle sort des aiguilles, et des encres, et commence à tracer avec habilité des symboles sur la peau si blanche.
Uma ferme les yeux, et prie en elle-même (elle ne croit en aucun Dieux) Reste toi-même, surtout ne lève pas la main, ne prend pas la vie, tu ne l'as jamais fait jusqu'ici. Reste toi-même jusqu'à la fin, ne faillis pas, ne faiblit pas, ai courage, n'écoute que ton coeur, n'entend pas ta peur, et tout iras.
Uma réouvre les yeux, remercie la femme d'un sourire.
Elle sort rapidement sans se retourner.
Il est temps de prendre la route et d'affronter enfin tous mes vieux démons.
Son sourire s'efface.

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