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Par une nuit sans lune.

Par Ayame le 7/12/2002 à 7:47:48 (#2729821)

La forêt, grande dame de parure verte, se soir là semblait endormie...seuls quelques cris d'animaux sauvage faisaient office de battement de son coeur.
La nuit bien habituellement éphémère, ne disparaissait pas, le règne du soleil dans cette contrée lointaine n'avait plus jamais été, les rayons ne dardaient plus cette terre de désolation...

Une ombre se faufilait à travers les branchages, la respiration haletante, une ombre...son ombre s'enfuyait, en ses bras un corps meurtrie...
L'homme bien qu'épuisai, n'arrêtait pas sa course effrénée, il courait, titubait sous la fatigue...sa précipitation était-elle que l'on aurait pu croire que la mort le poursuivais...
Il se retournais parfois, les pensées troublées, et son esprit malade d'épuisement matérialisait une simple branche d'arbre en faucheuse hideuse, brandissant son couperet vers la nuque du corps que l'homme tenait précieusement contre lui...alors il reprenait de plus bel sa course frénétique a travers les bois, tentant vainement d'échapper à une menace illusoire...déjà trop loin...


Tout n'est que poussière...

L'homme maintenant perdue, commençait à s'affoler, il levait les yeux vers le ciel, comme cherchant du regard son guide de toujours..mais l'astre ne brillait pas...aucunes étoiles dans le ciel ne pouvait lui indiquer le chemin..Les cieux étaient noir...ils n'étaient que ténèbress...
Il enserrât plus fortement le corps qu'il soulevait, à bout de souffle, il finit enfin par se décider à stopper sa course, s'adossant à un arbre en grimaçant de douleur, tous ces muscles le faisaient souffrir..il avait froid..il avait faim...il était épuisé, et plus que tout il se sentait abandonné...abandonné des cieux..de cet halo nacré...
Il baissât les yeux vers le corps meurtrie qu'il tenait en ses bras...
C'était une femme..il repoussât délicatement une mèche de cheveux brun qui lui barrait le visage...L'homme prèsque inconsciemment se mit à prier...car la solitude et l'abandon amène a l'espoir et à la croyance...car lorsqu'un homme ne peut en sauver un autre, il oses penser qu'une force supérieur à la sienne lui viendra en aide...


Tout n'est que poussière

Perdus dans ses souhaits muets, il ne vit pas la jeune femme blessée ouvrir les yeux...Il se rassuré lui même, cherchant dans ses demandes inutiles envers une entité qui ne viendrais peut être jamais, il cherchait simplement a puiser ce qu'il ne pensait pas avoir, a donner ce qu'il ne croyait pas obtenir...car l'esprit d'un homme abandonné, succombe à une douce folie, celle de ne plus croire en lui, et de chercher ailleurs ce qui ne s'offre pas à sa vue...
Pourtant elle s'éveiller, elle était là, tentant de parler...la douleur l'étreigne, son corps parcourut de soubre-sauts, fit a nouveau pencher le regard de l'homme vers elle...
Elle articula péniblement.


-Ange..comment m'as tu retrouvé ?

-Je ne t'ai jamais perdue...

-Je savais que tu entendrais les murmures...

L'homme lui caressa tendrement la joue, avant que la jeune femme ne replonge dans un sommeil troublé...il ne l'avait jamais perdue...et lui ne l'était plus...les murmures...il lui fallait suivre les murmures.
Il sourit, et d'un pas plus serein, repris son chemin, un air décidé s'affichait sur son visage, car l'homme n'as pour guide...que les murmures de son coeur...
Car l'homme offre à ses murmures bien des visages...

Il devait se hâter, elle était mourante...il avait trouvé sa pierre de destinée que tous dans leur royaume.' portaient...elle lui avait laissée un vélin pres de sa pierre où était écrit...


On n'affronte pas son destin en se jouant de lui...cette pierre n'est rien d'autre qu'un leurre...mais contre le destin, on ne triche pas.

Malgrés l'épuisement il accélérait le pas, sa respiration courte, entre-coupée s'étouffait dans les bruissement de feuilles...le vent se levait, il chantait dans le feuillage des chênes, la brise ...la brise fraîche de l'aube venait lui mordre la peau de sa nuque, et cela le fit sourire...il était sur le bon chemin, il quittait enfin cette contrée maudite, où le jour n'était plus, et la nuit n'était que ténèbre...
Il s'attardait parfois, pour écouter les murmures que porté le vent, un sifflement sur un rocher..un crépitement de l'herbe...une feuille virevoltant...tout le guidait...il n'était plus perdue...il n'était plus perdue...

Et l'homme marcha, encore et encore, bien qu'aimant la lune, il se surpris a apprécier les premiers rayons du soleil qu'il n'avait pas aperçut depuis des jours, une main portait à ces yeux qui le brûlaient, ayant étaient si longuement dans la pénombre...
Il s'avançait...il fredonnais...

Et les lèvres de la jeune semblaient remuer en choeur....


Hallal

Par Camelias le 7/12/2002 à 12:28:01 (#2730638)

Par une nuit sans lune,
Pleurant l’astre diurne,
La nature devient austère,
Etrangeté si éphémère.

Un œil posé sur ces étrangers..

Par Morticia Abalham le 7/12/2002 à 13:40:27 (#2731054)

Un murmure au loin... La Mère veille maintenant loin de la main de ses Enfants... Une larme, un sourire ? Qui sait ?...

Chimères :

Par Khyok le 7/12/2002 à 14:33:17 (#2731356)

Il est le Ténébreux, le Fils, l'Inconsolable,
Celui qui par toutes ses venues brisa les fables,
Celui pour qui je chante, pour sauver Humanité.

Un soupir, une rêverie de Liberté,
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé,
Porte le soleil noir d'une mélancolie passée.
D'autres étoiles se lèvent et flamboient comme jamais !

Un sentiment qui me submerge : l'Espoir.
Ou sinon lors du Jugement, en ce triste soir,
Les pleurs de l'Humanité deviendront ensanglantés.

Je suis Rédempteur, porteur d'Utopie,
Je suis Haruspicien dévoué de la Pureté,
Croyants ou Non-Croyants de Liberté épris,
Qu'un Chant s'élève de votre Coeur éclairé...

Par Nolwena le 7/12/2002 à 15:43:05 (#2731716)

Dans toute la contrée de Goldmoon, des voix s'élevaient, s'unissaient... un mot, un murmure... ceux qui ne le comprennent l'écoutent avec leurs sens, les autres avec leur coeur, avec leur âme...

Une femme veillait au chevet d'un homme, qui jadis l'avait sauvée. Une main passait de temps à autres sur son front... des regards tendres et inquiets... elle apprenait la médecine en même temps qu'elle l'appliquait, le chant présent dans son coeur l'y aidant...
Mais...
Un murmure vint à la pénétrer... la jeune femme se redressa, les yeux écarquillés...
Elle l'avait reconnu...
Fermant les yeux, elle y répondit...



Hallal

Seul contre tous ...

Par Neohken le 7/12/2002 à 18:52:49 (#2732692)

Avancer ...

Haletant il pressait le pas ...

Comment l'expliquer ?

Il secoua la tête.

Peu importe ... Elle était là.

Courir !

Malgré la douleur, il accélérait encore.
Il ne devait pas être loin derrière.

Ses côtes le faisaient souffrir, mais il supporterait.

Il n'y avait pas que sa vie en jeu.

Il serra plus fort le corps qu'il tenait entre ses mains. Il n'osait la regarder, était-elle encore en vie ?

Et l'espoir là ... Un battement de cil. Oui ! Elle respire.

Paroles ... Sourires ... Echange. Souffle.

Enfin ...

Confiant, peu à peu, la chaleur dans son coeur grandissante, et de ses lèvres gercées par le froid et la course, il fredonna avec douceur ce chant de défi, de liberté ... Et de victoire.

Hallal ...

Il devait le faire.

Un sourire exalté se dessina sur ses lèvres, la douleur, le sang, le froid, tout s'effaçait, laissant place à un rire mêlé de joie et de folie.

Un cri !

Il se releva d'un bond, en sueur, haletant, regardant autour de lui, troublé. Sa main serrait le drap sur lequel il était étendu. Il sentit une main douce se poser sur sa joue, accompagnée d'un sourire, tendre.

Il articula faiblement, le regard vague ...


J'ai ... J'ai réussi ... Elle ... Je l'ai ... ai ... ramenée ...

Un sourire d'apaisement s'immisça au coin de ses lèvres, alors que doucement, il ressombrait dans l'inconscience.

Equilibre rompu ...

Par Losgar Esther le 10/12/2002 à 17:42:40 (#2753779)


Losgar contemplait le noir profond de sa lame, les yeux plissés.

Oui l'équilibre était chamboulé. Que faisait-elle là-bas ?

Il planta sa dague sèchement dans le sol.

Je ne le permettrai pas.

Rapide et agile, l'ombre se fondit sur ses épaules, ne laissant que brume et néant à l'endroit où il se tenait.

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