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Fiction : "Le beau Serge"

Par Morethil le 3/12/2002 à 14:25:02 (#2701695)

** A peine terminée, je vous la livre. Au passage j'en profite pour vous remercier de m'avoir redonné la force d'écrire
Je vous laisse la surprise de la nouvelle, et je vous laisse vous poser vos propres questions
Une petite dédicace quand même a tous ceux qui croient qu'ils "ne sont pas beaux", ainsi qu'à tous les poseurs...
Les remarques sont bien sûr toujours les bienvenues **

Le beau Serge

06 53 12 38 16 06 53 12 38 16 Javais ce papier entre les doigts, avec le numéro tracé dune écriture arrondie. Impossible de me souvenir qui me lavait laissé. Je lai trouvé ce matin dans lune des poches de mon veston, et jétait en train de me remémorer la journée dhier sans réel succès. Je nétait même pas sûr quon mavait remis ce numéro hier. Dordinaire je vide mes poches tous les soirs, le plus souvent sans même faire attention a ce quelle contiennent, je jette leur contenu directement dans la corbeille.

Il a les cheveux courts, noirs, à peine grisonnants sur les tempes. Assis sur le fauteuil, les pied bien à plat, le buste légèrement en avant, il a les mains jointes. Ses bras sont posés sur ses cuisses. Il est beau, et surtout : Décontracté.

Jai pris lhabitude depuis un peu plus dun an de ne plus rien mettre dans mes poches extérieures. Il métait arrivé trop de fois, dans les débuts, de perdre des papiers personnels en faisant le ménage dans mes blousons.

06 53 12 38 16 Je ne sait pas vraiment pourquoi jétait en train de me fixer sur ce numéro, un autre jour je laurai probablement jeté avec le reste des papiers, mais hier soir javais passé une soirée un peu trop arrosée, et je craignais que ces coordonnées ne soient pas, comme dhabitude, le numéro dune fille

Assez rapidement jai vérifié sur Internet sil métait possible de retrouver le nom du propriétaire à laide de ce simple indice, mais la personne devait probablement être sur liste rouge. Impossible de trouver la moindre indication sur le réseau.

Les trait de son visage sont accentués par son âge. Il doit avoir dans les 40 ans. Il porte un anneau dargent à lannulaire droit, représentant des poissons qui sentrelacent. Il sallume une cigarette.

Je navait pas envie de sortir. Ces derniers jours je nétait vraiment pas en état de me confronter, encore, toujours, à ce que jai qualifié assez rapidement comme une malédiction. Ce que jappelle « mon talent ».

Comprenez moi, je ne suis pas une star, je nai rien dune personne connue. Jai bien eu quelques propositions de temps à autre de la part de certaines filles, a qui javais cédé, qui voulaient que je « pose » pour elle. Des peintres, des photographes, jai même eu droit à une ou deux dirigeantes dagences « connues », mais jai toujours refusé de mexposer davantage. Je nai pas eu de formation, si une telle chose existe, pour échapper à des hordes de groupies ou je ne sais quel traitement que lon réserve dordinaire aux personnalités renommées Mon anonymat a toujours été, selon moi, lunique protection entre cette malédiction et la mort.

Je ne pourrais pas certifier que cest ce qui marriverait, la plupart du temps les femmes qui maccostent en public restent discrètes. En fait la plupart des filles ont été éduquées pour être timides, et elle sont beaucoup plus subtiles que les hommes, elles sy prennent autrement. Mais je reste intimement persuadé que lanonymat est la seule chose qui les empêche de me sauter dessus dès le premier contact

06 53 12 38 16 Je sais ce que vous pensez. Quavec ce « talent » dont je dispose je ne devrais pas men faire pour un simple numéro, que même si celui-ci avait été les coordonnées du président, il ne métait pas difficile de retrouver son équivalent. Mais je répugne à me servir de mon pouvoir. Pour être exact dailleurs, il faudrait dire que je répugne à le subir. Car comme vous lavez sans doute compris, je nai aucun contrôle sur celui-ci. Il est là, permanent, cette espèce daura, qui invariablement, rend nimporte laquelle de mes démarches insipide

Il porte une veste en Tweed couleur bois. Son pantalon de toile noire recouvre des bottines pointues en cuir qui ne dépareillent pas. Dun geste calme il efface les plis du tissu sur ses cuisses. Il parle dune voix grave, sensuelle.

Et surtout Non, bien sûr, vous ne réalisez pas ce que cela représente. Il ny a aucune malice dans ce que je vous dis, mais je ne suis même pas sûr que vous puissiez limaginer. Evidemment vous devez me prendre pour un malade moi aussi les premier temps jai cru souffrir dune espèce de paranoïa, et javoue que ça na pas été une période facile à gérer. Mais il a bien fallu, à un moment donné, que je me rende à lévidence, ce que je vivais navait rien dimaginaire.

06 53 12 38 16 Je me suis décidé à sortir, à prendre mon courage à deux mains, et à franchir le pallier de ma porte. Quelques respirations profondes mont permis de tourner le dos à la sécurité de mon appartement sombre, et à descendre les marches qui séparent mon domicile de la rue. Bien sûr il a fallu comme chaque fois que je passe lépreuve de ma voisine de pallier
Comme toujours, et comme par hasard, lorsque jouvre ma porte elle est là, sortant elle aussi, pour une course, pour aller poster un courrier, ou encore parce quelle a juste envie de se promener Comme par hasard. Cette fois jai réussi a éviter son contact, je me suis esquivé suffisamment rapidement pour quelle ne vienne pas, comme par hasard, me bousculer au moment où je monte dans lascenseur, ou quand je choisis de prendre lescalier.

Non, ma voisine de pallier nest pas repoussante, pas comme vous pourriez le supposer en tous cas. On pourrait même dire quelle est charmante, mais savoir quelle passe son temps à épier ma porte par son judas pour me croiser à chaque fois que je mets un pied dehors Cest terriblement angoissant. Et à force oui, elle pourrait avoir tous les charmes du monde, elle en devient repoussante. Je lui doit bien une chose malgré tout, Elle nest jamais passée à lacte. Et quil pleuve ou quil vente, elle me rappelle, sans le vouloir, denfiler mes lunettes noires. Non pas que cela diminue réellement « mon talent », mais jai le sentiment que ces verres opaques mont parfois évité quelques désagréments mineurs.

Il ajuste ses lunettes de soleil, malgré le fait que la pièce ne soit pas très éclairée. Il sourit à demi, et regarde vers le miroir. Il soulève ses lunettes pour mieux voir son reflet, songeur. Il les remet, croise les jambes, et pose ses mains sur les accoudoirs du fauteuil. Ses gestes sont gracieux.

Je me dirigeais vers ma voiture pour me rendre au restaurant où javais passé la soirée précédente, dans lespoir de refaire mon circuit dhier, lorsque jai repéré la fille sur lautre trottoir.
Je sais, vous devez vous demander pourquoi je vais encore au restaurant, quavec « mon problème » je devrais éviter tous les lieux publics. Je ne peux pas répondre grand chose à cela. Quil me suffise de vous dire que je suis aussi un être humain, que jai besoin, de temps à autre de croiser quelques êtres vivants, et que ma vie naurait pas de sens si je passais mon temps en reclus dans mon appartement aux rideaux tirés. Sachez juste que la plupart du temps je prend des précautions considérables pour ne pas aller dans des lieux qui représenteraient un réel danger. Jévite les foules, jévite les lieux sombres (en dehors de chez moi), jévite les lieux isolés où je risquerai dêtre sans défense, jévite les endroits où les femmes ont un peu trop de pouvoir
Oui, cela fait quantité de lieux, et comme je vous le disais, ma vie en devient parfois terriblement lassante. Concerts, boites de nuit, avenues trop fréquentées, centres commerciaux, cinémas, théâtres, parkings, parcs, restaurants huppés, tous ces lieux me sont interdits, et jen passe

Il prend une lourde respiration, sa poitrine se soulève. Silence. Il passe deux doigts sous ses lunettes. Une larme coule. Il se lève et va se servir un verre dalcool parmi ceux posés sur la commode derrière lui. Il a choisi du muscat.

06 53 12 38 16 Je sais que vous vous rendez compte de ce que je suis en train de faire Ce numéro na plus vraiment dimportance je gagne du temps Mais je vais reprendre mon histoire. Jai juste besoin de quelques minutes. Je dois vous avouer quil y avait pas mal de temps que je navais pas parlé avec quelquun Et énumérer ce que me fait perdre « mon talent » nest pas Nest pas si facile. Ca doit vous paraître idiot. Je ne suis pas un fanatique des soirées mondaines, mais Enfin, voilà

La veille javais choisi un petit restaurant marocain, du quartier de Ménilmontant, un de ces petits bars, essentiellement fréquentés par les différentes générations dimmigrés, où se retrouve dordinaire un petit panel des membres originaires des pays dAfrique du nord. Un de ces endroits où ils viennent passer leur soirée entre amis, en parlant dans leur langue natale. Un de ces endroits où la plupart du temps, hormis léventuelle serveuse, femme du propriétaire, ou fille parfois, les femmes ne se montrent pas. Et surtout où elles ne regardent pas les hommes en public. Je connaissais celui-là, pour y être allé une autre fois, vierge de toute présence féminine.

Jétais donc sur le trottoir, marchant en direction de ma voiture, lorsque jai repéré la fille de lautre côté de la petite rue. Jai appris avec le temps à les voir venir de loin, ou du moins à porter mon regard suffisamment vers lhorizon pour méviter une surprise mal venue. Elle ne mavait pas encore repéré. Cest du moins ce que jai cru, avant quelle ne traverse, manquant de se faire renverser par une voiture, pour arriver juste en face de moi, à une dizaine de mètres

(à suivre)

Par Morethil le 3/12/2002 à 14:28:38 (#2701730)

** suite **

Il est revenu au fauteuil, mais reste debout à son côté. Il tourne sa tête vers le miroir. Latence. Il sassoit, et joue avec le liquide doré dans son verre. Il ne fait pas attention à ce geste, regarde son interlocuteur et sourit. Charmeur.

Jai appris à sourire lorsque cela arrivait. Je ne sait pas si vous lavez déjà noté, mais le sourire est la plus formidable des réponse lorsque lon ait face à une menace latente. Le sourire a des facultés dapaisement incroyables. Mais cest une arme à double tranchant, qui parfois encourage les inconnues.
Profitant de cet instant de distraction, je tentais donc de passer sur la gauche, vers la rue. « Pardon » La fille sétait mise juste devant moi, je bifurquais vers la droite. « Pardon » Elle sétait remiss devant. « pardon, pardon ». Encore, encore ! Et elle sest mise à rire, bêtement, comme si son stratagème mille fois répété nétait pas évident. Elles mavaient fait ça des centaines de fois. Il me fallait garder mon calme.
Malgré ce que vous croyez je naurais pas pu faire demi tour ou partir vers la rue, elle maurait retenu, cest ce quelle font toutes. Cela mest arrivé des dizaines de fois, dans les premiers temps, lorsque jessayais de fuir. Il en résultait presque toujours, chez elles, de la colère.
Celle-ci était de petite taille, dans les 1m50, peut être 1m60. Assez fine. Pas de celle qui essayent dutiliser la force dès le départ. Dans le temps jaurai dit quelle était mignonne, mais depuis que jai vu naître « mon talent », ce genre de considération ne dure jamais longtemps. Si je gérais bien la situation, elle ne serait pas dangereuse.

Après une courte respiration, je mavançais vers elle, les mains jointes, paume contre paume, comme pour signifier ma soumission. En tous cas, cest ce quelle croirait. Un mètre seulement me séparait delle à présent. Il ny avait personne dans la rue, pas à proximité en tous cas. Dautres présences étaient parfois un avantage, lorsque javais à faire à une « débutante »
Je dirigeais doucement lune de mes mains vers mes lunettes noires, pour lui permettre de voir mes yeux. Cétait une stratégie délicate, mais sans rien autour pour détourner sa tension et sans personne pour linhiber, il fallait que je trouve un moyen de lapaiser sans payer de ma chair.
Elle portait un long manteau, et avait les mains dans ses poches. Timide donc, quelquefois, pourtant, cétait celles qui montraient le plus daudace. Je ne sait pas si elle avait une arme dans la main. Cétait fort possible. Jai réussit à laccrocher avec mon regard, mes lunettes désormais dans ma main droite.
Je pensais, « pas de geste brusque, ne pas léveiller ». Ses cheveux longs étaient légèrement décoiffés, et elle nétait pas maquillée. Elle avait dû passer la nuit dehors, probablement après mavoir repéré hier. Une fille impulsive certainement. Je men voulais de mêtre laissé aller à la boisson. Dordinaire je laurai repérée pendant quelle me suivait, et je laurai semée. Je voyais bien quelle ne savait pas comment réagir, mais moi non plus

Il regarde face à lui, et souffle doucement pour dégager une volute de fumée qui passe devant son visage. Il jette un il à sa cigarette et écrase le mégot dans le cendrier de métal sur sa gauche, doucement. Son verre à peine entamé. Il le pose sur la table basse, près du cendrier. Elégant.

Jimagine que vous avez besoin dune explication plus approfondie sur mes expériences passées et sur ce que je craignais vraiment Je ne sais trop comment vous décrire ça imaginez que vous êtes face à un fauve, une lionne, un ours, un cobra, un buffle, que sais-je encore qui est poussé par une force quelle nidentifie pas à vouloir vous posséder. Totalement, sans partage. A un moment, parce quelle vous a croisé, vous êtes devenu sa seule obsession. Et bien sûr elle ne comprend pas doù cela vient, donc elle a peur.
Certaines arrivent à retenir leur impulsion un jour ou deux, une semaine, parfois plus. Certaines arrivent même à dépasser cette pulsion, ou devrais-je dire cet ordre. Mais la plupart se mettent immédiatement en chasse. Et elle passent le temps quil faut pour vous trouver. Enfin pour me trouver.
Ne vous méprenez pas, elle na pas envie de vous protéger, de vous chérir, de vous aimer, ou je ne sais quelle faribole de ce genre. Non ! Elle veut que vous soyez à Elle. Son objet. Sa chose. Sa marionnette. La plupart du temps même, elles veulent juste obéir a cet ordre et après après lassouvissement de la passion, la pulsion disparaît. Pour un temps. Puis elle revient, un peu plus forte, comme nourrie parce que vous avez cédé.
Vous donnez encore ? Si vous ne le faites pas elle vous cherchera, elle vous demandera, elle vous traquera. Donc oui cest ce que jai fait au début, et encore, et encore Mais il arrive un stade, où lordre est si puissant, où la pulsion est si tenace, quelle en devient douloureuse, alors alors vous devez disparaître.

Vous commencez à avoir moins envie dêtre a ma place nest ce pas ? Et vous ne me demandez pas comment je sais tous ça ? Comment jai découvert ce quelle ressentent ? Je vais vous épargner les détails. Mais vous avez besoin de mots alors les voici : CHASSE PRISON MANQUE TORTURES MEURTRE MONSTRE

Pourquoi vous vous éloignez ? Ne soyez pas stupide. Avez vous écouté ce que je vous ai dit ? Je ne suis pas responsable de ce qui marrive. Cest elles qui magressent, même si cest « mon talent » qui en fait des monstres. Cest elles qui mont emprisonné et torturé. Cest vrai, si je suis là aujourdhui cest parce que jai tué, pour méchapper, pour survivre Mais vous auriez fait la même chose à ma place.

Il est crispé. Paralysé entre la colère et lenvie de pleurer. Le silence est pesant. Il retire ses lunettes noires et semble hésiter à les laisser tomber. Un tic nerveux soulève sa lèvre supérieure. Il a les dents serrées et fronce les sourcils. Il se lève brusquement en prenant appui sur les accoudoirs. Il sapprête à remettre ses lunettes en se dirigeant vers la porte. Il sarrête. Puissant.

Peut être avez vous raison

Il se retourne. Jette un il au miroir. Il lâche finalement ses lunettes dans la corbeille, près de la porte.

Ma beauté est monstrueuse.

Ses yeux démeraude fixent le miroir quelques instants. Il met ses mains dans ses poches. Retourne sur le fauteuil, les jambes serrées, allongées devant lui. Il baisse légèrement la tête, dans un doux mouvement de va et vient, en un signe dacquiescement. Nouveau coup dil, en biais, vers le miroir. Puis face à lui. Ses main se crispent sur les accoudoirs. Puis ses doigts écartés se relâchent. Concentré.

(à suivre)

Par Morethil le 3/12/2002 à 14:37:14 (#2701794)

** suite et fin **

Ce nest pas fini. On continue ! Jusquau bout Mettez plus de lumière ! Et détendez vous. « Mon talent » ne marche pas sur vous, et vous vous devez au secret professionnel nest ce pas ? Je ne sais pas si vous auriez fait la même chose à ma place si cela vous rassure.

Ainsi, jétais donc face à cette jeune fille décoiffée, dans cette rue froide, cherchant une issue. Le peur commençait à me gagner. Sa main sagitait dans sa poche. « Où allons nous ? ». Cest ce que je lui ai dit. Elle était prête à faire nimporte quoi, il fallait que je tempère. Elle na pas su répondre. « Le premier porche fera laffaire, Suivez moi ! » Et je me dirigeai sans attendre vers le numéro 12 de la rue. Je pressai linterrupteur. Jai eu de la chance. Je poussai la lourde porte, et jinvitai la fille à franchir le seuil de la petite cour avant moi. Elle a hésité. Je ne sais pas si elle sentait quelque chose ou si elle avait simplement peur que jessaye de fuir.
Je la poussai alors légèrement vers lintérieur, ce qui la décida. A peine était elle rentrée que jentendais déjà le chien aboyer. Les griffes de lanimal frottaient sur les pavés pendant sa course. Elle a crié quand jai tiré la porte derrière elle. Entre nous deux. Et je me suis enfui vers ma voiture. Jai démarré, et jai crié aussi.

Sa respiration est tremblotante. Il pose le poing sur sa bouche, le dos de sa main vers le haut, comme pour sentir un parfum. Il passe son autre avant bras sur son ventre. Sa tension est revenue. Il croise les jambes. Et souffle entre ses dents blanches. Il se maîtrise.

Ma sortie commençait mal, mais je voulais savoir doù venait ce numéro de téléphone. Jai repensé à Youssef, le propriétaire du bar de Ménilmontant. Comme toujours lorsque jutilise ma voiture jai emprunté les petites rues. Elles sont moins fréquentées, et présentent moins de risques de faire une rencontre aux feux rouges. Arrivé vers Ménilmontant jai emprunté les rue du haut pour redescendre directement à langle quoccupait le bistrot. Jai garé ma voiture à proximité, sans vraiment faire attention aux interdictions de stationnement.
Sur lavenue, des enfants jouaient au foot avec un ballon crevé. Lun deux a jeté un regard vers moi, mais javais une écharpe épaisse remontant jusqu'à mes yeux. Pour me protéger du vent Jentrai dans le bistrot, et me dirigeai vers le comptoir, emmitouflé dans mon pardessus. Youssef était là, nettoyant le bar à laide dun torchon sale. Il ma reconnu immédiatement. Deux vieux maghrébins étaient assis dans un coin de la petite salle, jouant aux dominos. Youssef leur a lancé quelques mots, et ils sont sortis en disant au revoir en arabe. Le plus vieux ma fixé, intrigué, puis ma montré ses dents abîmées par les fumées du narguilé, en un sourire.
« Je ne savais pas monsieur Serge. » Ma dit Youssef demblée. « Hier je ne vous connaissais pas. Si javais su je vous aurais laissé tranquille. » Je nai pas tout de suite compris ce quil voulait me dire. Jusqu'à ce que je me souvienne quhier soir je ne métait pas contenté de manger un couscous et de boire seul pour observer la foule, comme la première fois. Youssef avait été là, toute la soirée, en face de moi. Il mavait abordé à laide dune petite phrase, juste pour faire la conversation.
Sur les hommes « mon talent » na pas le même effet, mais lorsque je me donne la peine de discuter avec eux un peu plus longuement, il ne mest pas difficile de devenir leur ami. Malgré tout je fais quand même attention avec les mâles, car il nest pas toujours évident de connaître leur penchant. Youssef nétait pas de ceux là, alors je métais autorisé à le laisser me faire la conversation.
Jétais loin de soupçonner quil savait quelque chose sur le Numéro, en fait jentendais linterroger sur les personnes qui étaient venues au bar hier soir. Inutile désormais. Il venait de mavouer quil était directement impliqué.
« Je suis revenu pour retrouver mes idées chef. Vous mavez vu hier soir. Sil vous plait, racontez moi ce quil sest passé. » Et il sest exécuté. Une personne était venue le voir, lui parlant de mes yeux verts. Youssef sétait immédiatement rappelé de moi. La personne lui a alors noté un numéro de portable sur un morceau de papier arraché à un carnet, et lui a tendu, accompagné de plusieurs billets de 500 euros. Lhomme lui avait expressément recommandé de glisser ce numéro dans mon veston sans que je men aperçoive. Il ne voulait pas que je le découvre avant aujourdhui.
« Lhomme » Cétait ce que je voulais savoir. Jessayait de massurer que cet homme navait pas les même motivations que les femmes, mais après plusieurs questions jétais encore dans le doute. Cétait peu probable, je connaissais les réactions des victimes de « mon talent », et je doutais quune personne affectée ait eu la force de quitter un lieu où jétais en passe de me rendre.

Il shumecte les lèvres avec sa langue. Prend son verre de Muscat et boit une gorgée. Il regarde son interlocuteur. Lorsquil plisse les yeux, de petites rides apparaissent sur les coté. Il relève la tête, passe sa langue sur ses dents inférieures, sans y prêter attention. Sa poitrine se soulève lentement. Il est beaucoup plus calme que tout à lheure. Il ferme la bouche, jette un il vers le miroir.

Youssef continuait de me raconter son histoire, mais elle ne mintéressait plus. Il sen est rendu compte assez vite, sest arrêté pour me complaire, et ma proposé de boire un verre. « Une autre fois chef, il faut que jy aille maintenant. » et je suis sorti du bistrot. Youssef est resté quelques secondes sur son pallier, le temps que jentre dans ma voiture, souriant. Il avait lair gêné. Jai su à ce moment là que je ne le reverrait jamais. Je crois quil la senti aussi. Quelque chose avait changé, non pas entre nous deux, mais en moi.

Voici une partie qui va vous intéresser. Dans ma jeunesse, ou plutôt à la naissance de « mon talent » jai fait de multiples rencontres. Comme vous le savez déjà la plupart se sont terminées de manière brutale. Mais jai eu la chance de rencontrer assez tôt une femme rare. A lépoque je me servais de « mon talent » de manière insouciante. Je ne savais pas bien encore quelles pouvaient être les pires conséquences de mes actes, et jai séduit plusieurs femmes pour jouer avec elles.
Lune dentre elle pourtant a bouleversé ma vie. Au départ tous semblait se dérouler comme avec les autres. Attirance, satiété, recherche du plaisir, et assouvissement des pulsions. Je mattendais à ce que le jeu dure un temps, comme avec les autres, jusqu'à ce quelle nen puisse plus. Mais delles mêmes les pulsions se sont calmées. Ma partenaire avait trouvé un moyen de dépasser lordre pour en faire un désir complet, mais contrôlable. Cette fille est devenue pour moi une personne chère. Bien plus tard, Karen ma révélé quelle navait jamais eu peur de moi. Que dès linstant où elle ma vu elle avait ressenti complètement cette pulsion, et plutôt que de chercher à la combattre, elle lavait immédiatement acceptée. Sans peur, en toute liberté.
Moi par contre, je lavais quittée par peur, lorsque les filles que javais abandonnées ont commencé à me retrouver, jai réalisé à quel point « mon talent » pouvait être dangereux et souffrant. Pour elles bien sur, mais aussi pour moi. Une seule personne autre que moi entrait dans mes considérations à cette époque, Karen.

En dépit des risques que je prenais, ce midi là je suis retourné la voir. Elle travaille pour un service de Police proche du ministère (je nai jamais bien su lequel), et je pensais quelle pourrait maider à identifier le propriétaire du numéro.
Jaurais pu bien sur composer le téléphone, mais outre le fait que je nétais pas encore sur à cent pour cent de lintention de son propriétaire, je sentais quil me fallait être le moins prévisible possible. Et jai bien fait nest ce pas ? Inutile de répondre. Sil vous plait.

Il lève la main gauche, paume face à son interlocuteur. Il regarde vers le bas, son bras toujours en suspension. Il se frotte les yeux de son autre main. Ses pieds exécutent des mouvement nerveux. Il trace un cercle dans lair avec son index, de sa main toujours levée, et labat sur le fauteuil.

Je passe ma rencontre avec Karen. Elle a été surprise de me voir, joyeuse aussi, mais je crois quelle comprenait que je venais juste pour lui demander un service. Nous avons passé quelques heures ensemble, et elle a pu me fournir une adresse correspondant aux factures du numéro. Elle ma aussi donné un numéro de poste fixe. Alors jy suis allé, pour vérifier par moi même.
Toujours avec la même prudence, jai utilisé le numéro de la ligne standard. Cest ainsi que je suis tombé sur votre cabinet docteur Martin Cest ainsi que jai découvert ce livre dans votre salle dattente. Ce livre qui navait rien à faire là, que ma curiosité ma infailliblement poussé a lire.
Les 2 heures que vous mavez données pour le lire nétaient pas de trop. Ainsi jai découvert que vous aviez fait des recherches sur moi, sur « mon talent », sur ses origines, et surtout Surtout sur une manière de me larracher

Il se lève, se dirige vers le bureau, derrière son interlocuteur. Au passage il jette un regard vers le miroir. Il ramasse quelque chose sur le bureau une carte de visite. Il se retourne et se repose sur le rebord du bureau, les jambes tendues et croisées. La carte est entre son index et son majeur. Il en tapote le tranchant sur ses lèvres. Il regarde la carte et lit.

06 53 12 38 16. Vous êtes un imbécile monsieur Martin. Si vous étiez venu me voir simplement, avec franchise, jaurai pu voir en vous un allié. Nous serions peut être devenus amis, qui sait ? Avec de la chance jaurai même peut être accepté votre marché. Oh, bien sur vous couriez le risque de tomber sous lemprise de mon talent, et alors votre combine aurait été immédiatement éventée, mais qui vous dit que je nai pas envie de faire léchange ? Vous auriez dû vous faire confiance, car voyez, tel que vous êtes là, mon talent ne vous affecte pas.
Et surtout Docteur Martin, si vous étiez venu me voir directement, je naurais probablement jamais soupçonné lexistence de votre employeur. Vous êtes un éternel second monsieur Martin

Il se dirige vers le fauteuil et le tourne vers le miroir vers moi. Il sassoit et fixe le verre. Ses yeux brillent, limage est magnifique.

Laissez nous monsieur Martin ! et vous, derrière mon reflet, il est temps à votre tour de vous dévoiler. A moins Vous avez raison, il vaut mieux vous habituer tout de suite à vivre dans lombre. Car cest bien ça que vous voulez nest ce pas ? vous voulez « mon talent » ? Dites oui, il vous suffit de dire oui. Les conditions sont là. « celui qui nen veut plus, et celui qui le convoite, réunis dans la même pièce, au crépuscule ». Allons ! Ce nest pas difficile. Dites oui ! Vous avez bien compris que je ne peux plus lassumer « mon talent », il ne sagit pas dune ruse. Vous savez très bien que je nai pas dautre choix que de le léguer « mon talent ». Dites OUI ! Ce nest pas facile hein ? Vous avez peur ? Je vais vous aider. Si vous narrivez pas à le dire, alors pensez le. Cela devrait suffire nest ce pas ? Allez, juste 3 lettres, et « mon talent » est à vous O U I. Oui ?

Il a le buste en avant, les mains sur les accoudoir et fixe le miroir de ses yeux verts. C'est le regard ... d'un homme ordinaire.

Il est à vous. « Votre talent »

HC, Aka Morethil.
(Chercheur d'Harmonie)

Par Grenouillebleue le 3/12/2002 à 15:14:33 (#2702068)

:eek:

Très bonne nouvelle, sur un sujet plutôt déstabilisant.
Tu as parlé d'autres productions littéraires, tu aurais un lien ?


/clap :merci:

Par Joi Ubdi le 3/12/2002 à 15:27:06 (#2702157)

J'aime beaucoup, le seul reproche que je peux faire ce sont les nombreuses fautes d'accord mais bon c'est vraiment pour être tatillon...
Sinon c'est bien mené et le style est plutôt bon, bravo!

Par Lilandrea le 3/12/2002 à 16:21:36 (#2702516)

Comme d'hab, j'adore .. toujours aussi déstabilisant, de plus en plus, même. J'aimerai moi aussi, en avoir plus :) un lien?

Et ajouté au persistant :D

Par Xeen le 3/12/2002 à 16:42:05 (#2702666)

Bravo Morethil
Bien contente que tu nous fasse partager ton talent.
Continue !

Par Iko le 3/12/2002 à 17:00:21 (#2702813)

:lit:

Par Obierwan le 3/12/2002 à 17:02:55 (#2702827)

J'adore aussi!!! Je suis fan!!! C'est la première que je lis mais je vais de ce pas faire une recherche sur JOL puisque j'ai l'impression que c'est pas la première...

Par Lilandrea le 3/12/2002 à 17:06:59 (#2702860)

Provient du message de Obierwan
J'adore aussi!!! Je suis fan!!! C'est la première que je lis mais je vais de ce pas faire une recherche sur JOL puisque j'ai l'impression que c'est pas la première...


:sanglote: :sanglote: :sanglote:

Y sert à rien mon persistant :(
sniiiiifou!

:sanglote: :sanglote: :sanglote:

Par Dworkyn le 3/12/2002 à 17:20:20 (#2702968)

Il est là, permanent, cet espèce d’aura, qui invariablement, rend n’importe laquelle de mes démarches insipide…


Petite remarque constructive: Le terme "insipide" employé dans cette phrase me semble inaproprié, et même à l'opposé de ce que tu veux faire passer. Insipide, qui n'a pas de gout. Si il posséde une telle "aura", on est en droit de penser qu'elle est tout, sauf insipide justement. Le terme "singulière" me semblerait mieux approrié :)
Autre remarque constructive: Le correcteur d'orthographe mit en place, nous permet de faire moins de faute. Mais celui-ci n'est pas parfait *Conjuguaison, etc...*. N'hesite pas à d'abord utiliser un traitement de texte, afin d'eviter un maximum de faute. Moi aussi, j'ai une orthographe déplorable *Légèrement meilleure depuis que je lis beaucoup*, mais même avec ça, on ne peut s'empêcher de remarquer certaines fautes *Surtout probleme de conjuguaison*, et ça peut réfréner l'envie de lire un texte quant celui-ci est bourré de faute. Le texte perd de sa saveur.
Ceci dit, je me répète, mais moi aussi, j'ai une très mauvaise orthographe, je ne dis pas ça juste pour le "plaisir" de critiquer.

Sur ce... je lis la suite :D

*Ps: Si tu veux, je te "retravaille" le texte avec un traitement de texte et je te le mail ou mp, il faudra plus que tu edites ton post, et d'un simple couper/coller, il n'y parraitra plus :) *

[Edite] Combien on essayé le numéro de téléphone? :D

Par Obierwan le 3/12/2002 à 17:25:44 (#2703023)

Provient du message de Lilandrea
:sanglote: :sanglote: :sanglote:

Y sert à rien mon persistant :(
sniiiiifou!

:sanglote: :sanglote: :sanglote:


Mais si mais si il sert

Je suis en train de lire les autres grâce à lui :)

Allez plus que deux! Je suis fan en tout cas!:)

Par Morethil le 3/12/2002 à 19:13:21 (#2703950)

Grenouillebleue et Lilandrea : Les autres productions étaient toutes innachevées (une tentatives de roman avortée après 20 pages, des collaboration avec d'autres qui se sont terminé brusquement, ou encore des poèmes qui ont disparue, entre autre, suite a mon déménagement brutal depuis Paris). Pour les poèmes je les ais cherché aujourd'hui, mais je désespère de les trouver.

Par contre, si quelqu'un est tenté par la conception d'un site (moi seul j'en suis incapable) ce serait avec plaisir.

Et bien sûr je continue d'écrire, donc d'autres nouvelles arriveront avec le temps. :) Celle-ci m'a pris une semaine, je vais essayer de tenir ce rythme.

Xeen, je prefaire la femme poulpe :p

Provient du message de Dworkyn
Petite remarque constructive: Le terme "insipide" employé dans cette phrase me semble inaproprié, et même à l'opposé de ce que tu veux faire passer. Insipide, qui n'a pas de gout. Si il posséde une telle "aura", on est en droit de penser qu'elle est tout, sauf insipide justement. Le terme "singulière" me semblerait mieux approrié :)

Euuu, non, non, j'ai bien écrit ce que je voulais dire. Relis si tu as besoin de voir pourquoi, ou alors si c'est trop fastidieux immagine toi que tous ce que tu fais te soit donné, juste parce que tu a une belle geule...


Autre remarque constructive: Le correcteur d'orthographe mit en place, nous permet de faire moins de faute. Mais celui-ci n'est pas parfait *Conjuguaison, etc...*. N'hesite pas à d'abord utiliser un traitement de texte, afin d'eviter un maximum de faute. Moi aussi, j'ai une orthographe déplorable *Légèrement meilleure depuis que je lis beaucoup*, mais même avec ça, on ne peut s'empêcher de remarquer certaines fautes *Surtout probleme de conjuguaison*, et ça peut réfréner l'envie de lire un texte quant celui-ci est bourré de faute. Le texte perd de sa saveur.
Ceci dit, je me répète, mais moi aussi, j'ai une très mauvaise orthographe, je ne dis pas ça juste pour le "plaisir" de critiquer.

Mon orthographe est effectivement un gros point faible. Je n'ai pas passé le correcteur grammatical.
Si quelqu'un veux corriger ces fautes là, qu'il n'hésite pas à envoyer un PM.


Sur ce... je lis la suite :D

*Ps: Si tu veux, je te "retravaille" le texte avec un traitement de texte et je te le mail ou mp, il faudra plus que tu edites ton post, et d'un simple couper/coller, il n'y parraitra plus :) *

Si tu as la force de corriger les fautres d'othographe et grammaticales j'accepte avec plaisir, mais par contre je ne souhaite pas voir changer les mots pour le moment.
Cet aspect là je le travaillerai moi même si besoin :)


[Edite] Combien on essayé le numéro de téléphone? :D

Pour le numero de téléphone c'est, comme vous l'avez vus, celui du docteur Martin, inventé évidemment, mais si par "malchance", ou un fabuleux hasard il s'agit d'un numéro valide, il vaut mieux éviter de le composer ;)

Merci a tous pour vos critiques, elle sont toujours bienvenue.

Par Rahan le 3/12/2002 à 19:40:16 (#2704194)

Très bien, Morethil.

:merci:

Par Jet le 3/12/2002 à 20:00:43 (#2704374)

Provient du message de Dworkyn
[Edite] Combien on essayé le numéro de téléphone? :D

j'allais dire la même chose :D

sinon pas mal du tout :merci:

Par Dworkyn le 4/12/2002 à 3:46:16 (#2706916)

Je vais tenter demain *Mercredi* de corriger un maximum de faute *Enfin, le traitement de texte le fera :p * et je te renvoie le tout par PM, dés que c'est fait. Je dis pas que ce sera parfait, mais ça sera mieux :) .
Sinon, crois moi, loin de moi l'idée de retravailler ta prose :) Ce genre de chose se fait d'un commun accord :) .

Par contre, pour la création d'un site web, je ne peux pas t'aider, mais je peux te mettre ne contact avec des gens qui pourraient le faire. *N'y connait rien en html*.
Sinon, si ça te dit un jour, je suis prêt à travailler un texte avec toi. Ca pourrait être intéressant, faut voir.

Et, pour le terme "insipide". Oui, pourquoi pas, effectivement, il l'a trouve insipide, mais plus par la force des choses. Il s'agit là de son regard sur la chose. Mais je sais pas... La manière dont est formulé la phrase peut tout aussi bien faire penser qu'il se réfère à cette aura que les filles perçoivent en lui, et donc à ce moment là, elle est loin d'être insipide, non? Enfin, c'est peut-être que pour moi, le mot aura désigne quelque chose de fort à la base *Positif ou négatif*, et que le terme "insipide" n'est à mon sens pas un mot assez fort pour souligner l'aspect négatif qu'il en a, inadéquat vis-à-vis des filles qui perçoivent cet aura. Car lui même, même s'il est conscient de cette aura, l'a voit-il?

Enfin, ça prête à discutions je trouve :)

Par Morethil le 4/12/2002 à 14:49:49 (#2709605)

Provient du message de Dworkyn
Je vais tenter demain *Mercredi* de corriger un maximum de faute *Enfin, le traitement de texte le fera :p * et je te renvoie le tout par PM, dés que c'est fait. Je dis pas que ce sera parfait, mais ça sera mieux :) .

Lilandrea m'a déjà pas mal aidé pour la correction orthographique. donc ne te donne pas la peine, a moins que tu y tienne vraiment. Mais merci quand même.


Par contre, pour la création d'un site web, je ne peux pas t'aider, mais je peux te mettre ne contact avec des gens qui pourraient le faire. *N'y connait rien en html*.

Pas la peine de remuer ciel et terre ;) Pour le moment il n'y a pas assez de nouvelles pour remplir un site web correct. Peut être plus tard.


Sinon, si ça te dit un jour, je suis prêt à travailler un texte avec toi. Ca pourrait être intéressant, faut voir.

Actuellement je suis sur une période d'écriture solo. Comme tu vois je me contente de textes court, pour les finir rapidement et ne pas m'embarquer dans une longue histoire.
Celà dit, pourquoi pas "un jour". Si tu tiens a écrire, je te conseil de reprendre ton courage, et de ne pas hésiter revoir à nouvelle, ou encore a en rédiger d'autres.


Et, pour le terme "insipide". Oui, pourquoi pas, effectivement, il l'a trouve insipide, mais plus par la force des choses. Il s'agit là de son regard sur la chose. Mais je sais pas... La manière dont est formulé la phrase peut tout aussi bien faire penser qu'il se réfère à cette aura que les filles perçoivent en lui, et donc à ce moment là, elle est loin d'être insipide, non? Enfin, c'est peut-être que pour moi, le mot aura désigne quelque chose de fort à la base *Positif ou négatif*, et que le terme "insipide" n'est à mon sens pas un mot assez fort pour souligner l'aspect négatif qu'il en a, inadéquat vis-à-vis des filles qui perçoivent cet aura. Car lui même, même s'il est conscient de cette aura, l'a voit-il?
Enfin, ça prête à discutions je trouve :)

Là je te fait plaisir ou je te dit ce que je pense au risque de te fâcher ?
Bien sur, tout est toujours discutable. Surtout lorsqu'on parle de quelque chose d'imaginaire.
Donc : Oui, si tu veux.

Je n'ai pas écrit mes critiques sur ta nouvelle pour pinailler, ou pour te donner une leçon. Je t'ai juste donné un point de vue qui me semblait intéressant au cas où tu veuille la retravailler, ou si tu désirait en écrire d'autres.
J'ai supposé qu'en postant ta nouvelle ici, tu serait capable d'endurer ces critiques.
En gros prend ce que tu as envie de prendre, balance ce que tu ne veux pas. Et basta ;).

Par Dworkyn le 4/12/2002 à 16:12:09 (#2710296)

Là je te fait plaisir ou je te dit ce que je pense au risque de te fâcher ?
Bien sur, tout est toujours discutable. Surtout lorsqu'on parle de quelque chose d'imaginaire.
Donc : Oui, si tu veux.

Je n'ai pas écrit mes critiques sur ta nouvelle pour pinailler, ou pour te donner une leçon. Je t'ai juste donné un point de vue qui me semblait intéressant au cas où tu veuille la retravailler, ou si tu désirait en écrire d'autres.
J'ai supposé qu'en postant ta nouvelle ici, tu serait capable d'endurer ces critiques.
En gros prend ce que tu as envie de prendre, balance ce que tu ne veux pas. Et basta .


Heu... Je t'arrête tout de suite :)
De un, je n'ai pas mal prit ta critique, même si tu en a eu la sensation. J'ai juste demandé des "explications" quant à celles-ci, explications que j'ai appréciées *Il ne me semble pas avoir dit ou sous-entendu le contraire*
De deux, j'ai lu ton texte pour une seule raison. J'aime bien lire, point. Je n'ai pas cherché à trouver dans tes écrits matière à critiquer. Je n'ai fait qu'emmettre un avis propre quant à l'utilisation d'"un" mot, et un seul... Si mon but aurait été de me "venger" d'une éventuelle critique mal vecue, c'est un petit peu maigre, et je pense qu'avec beaucoup de mauvaise foie, je serais capable de faire beaucoup mieux :D . Je ne suis pas critique litteraire, loin de là. Je n'ai pas jugé ton texte sur sa forme, ou son contenu, d'ailleurs le seul véritable jugement que j'ai émit, c'est par rapport à l'orthographe, et ce, juste pour maintenir une certaine "qualité de lecture". Le seul et unique point que j'ai soulevé, donc, est l'usage de ce mot, insipide, qui à mon sens n'était pas approprié. Je n'ai fait que donné mon propre avis *Que je ne jugeais, ni ne voulais agressif ou "vengeur"...*. La critique est aisée, c'est pourquoi je ne me permettrais pas de juger ton travail, alors que moi même n'écrit plus rien depuis des années, par manque d'imagination.

Alors, désolé si tu as mal prit mon "avis" sur l'usage que tu as fait d'un mot dans un texte de *Ne va pas se mettre à compter le nombre de mots qu'il y a dans son texte*...

Pour le reste, j'éviterai à l'avenir d'emettre un jugement sur l'utilisation d'un mot dans l'un de tes textes, ça m'évitera de passer pour un type n'acceptant pas la critique, et ayant la critique facile :D , et n'utiliserai plus que l'icone " :lit: " pour signifier que j'ai lu un texte.
N'empêche, désolé, mais mon avis reste inchangé :p

Par Kikaro le 4/12/2002 à 16:45:51 (#2710548)

Suis troublé :lit:

Par San Zarx le 4/12/2002 à 22:17:00 (#2712922)

Etonnant et agreable :lit:

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