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L'eclat de la Lune sur StoneCrest

Par Alanis Lyn le 28/11/2002 à 23:18:54 (#2668310)

StoneCrest, place de la fontaine, deux heures après le zénith de la lune.

Les deux gardes s'éloignent, délaissant le corps inerte qu'ils viennent d'attacher en évidence à un anneau du rempart.
Deux pauvres bougres qui passent par là sont témoins de la scène, s'arrêtant un instant non loin de la frêle silhouette inanimée.

- Qui c'est elle ?
- Hey, c'est la conseillère de LightHaven !
- T'es sur ?
- Ouaip... La fiancée du Baron, même.
- Mon frère, l'est dans la garde Kardorienne, l'a entendu dire qu'y a eu une tentative d'assassinat cont' le Heraut Toelrod. C'tait une officielle qu'a fait l'coup qu'il a dit mon frère. C'est p'tet elle.
- J'ai entendu ça ouais... Y en a qui disent qu'il a été mortellement blessé, l'Toelrod. Elle l'a tué tu crois ?
- Tu rêves, j'pas entendu ça moi... Mais elle a essayé, ouais, j'crois bin qu'c'est elle, si elle est ici.
- Une 'tite jeune fille comme ça ? 'sont fous d'l'envoyer elle... l'avait aucune chance...
- Bah ouais... s'est tuée toute seule quand ça a mal tourné, 'parait, 'vec son arme empoisonnée.
- L'a évité la torture au moins. Mais t'es sur qu'elle est morte ?... *puis, encouragé par l'absence de garde* Viens on va voir.


- Bah oui l'est toute morte hein...
- Ouaip, déjà rigide et tout... Joli minois, quel gâchis.
- Ouais, j'y aurais vu un autre usage moi. Kardor et ses guerres, là, ça nous laisse qu'des cadavres...
- Tais-toi donc, tu vas nous attirer des ennuis... Barrons-nous.


Et il ne reste sur la place que le corps d'une jeune fille, dont la silhouette sombre se détache tristement sur les pierres du rempart, pantin frêle et désarticulé. L'éclat de la lune rehausse son teint blafard, et le contraste d'une trainée de sang vermeille au coin de ses lèvres si fines, auréolant d'un éclat argenté les mèches blondes figées sur un visage presque serein.
Libre enfin.

Par Souvenir de Mekere le 29/11/2002 à 11:04:58 (#2670583)

La mort ne m'effraie plus et mes larmes sont taries... dans la mort, le corps perd cette lourdeur pour n'être que une poupée de chair...
Personne ne mérite de rester sur le pavé..
C'est sans dire un mot que mekere emmène ce corps a l'endroit ou tout peut arriver.. le cercle de Sélène..

Correspondance

Par Nuit d'onyx le 30/11/2002 à 18:14:48 (#2680749)

L'homme repose sa choppe vide. Il a passé la journée à chercher le Baron pour lui remettre cette fichue missive, et il est introuvable. Fichtre, même Geena semble tirer une tête d'enterrement aujourd'hui, et il lui tarde de rentrer sur StoneCrest. Il regrette presque d'avoir accepté l'errance demandée par la jeune fille au teint pale. Remettre une lettre avec un jour de retard, c'était plutôt incongru, mais pour ce prix-la, il n'avait pas posé de questions.
Oh et puis c'est décidé, il glisserait la lettre sous la porte de la maison du Baron, tout simplement.
Une missive où son destinataire pourra lire ces quelques mots...



Warek,

Si tu reçois cette lettre, c'est que j'aurai échoué. Peut-etre suis-je trop ambitieuse, peut-être suis-je inconsciente, mais éviter une guerre ne vaut-il pas de risquer une vie ?
Pardonne-moi de t'abandonner, il n'y aura pas de mariage finalement, plus de vie à partager. Telle est la cruauté de l'amour.
Ne me pleure pas de trop, mon aimé. Si le destin en a voulu ainsi, c'est que je ne suis pas digne de ton amour, et j'aurais fait une bien piètre épouse.
Soit heureux. Je t'ai si peu connu finalement, et ton passé me restera un mystère tout comme ces choses que tu ne me diras jamais maintenant. Mais tu as cette grandeur et cette bonté en toi, et ma reconnaissance pour ce que tu as fait pour moi. Je te souhaite de satisfaire encore et encore ta soif de connaissance, je te souhaite de toujours trouver ta route à la croisée des chemins (parfois il n'y a pas de croisée, seulement une voie imposée à nous), je te souhaite qu'elle te mène au bonheur que tu mérites.

Je t'aime.

- Alanis -

Correspondance

Par Nuit Ombres le 1/12/2002 à 1:35:52 (#2683048)

Un grognement alors que ses rhumatismes se font sentir. La foret derrière WindHowl est bien humide, et ça n'aide pas, c'est sur ! Il accélère le pas, le plus vite il sera rendu au cercle, le plus tôt il pourra rentrer. Le cercle... Il n'aime guère cet endroit, repère de Sélènites ("des gens pas très clairs, pour aimer autant la nuit..." se plaisait-il à répéter) - On dit même que certains ont été maudits pour avoir profané le lieu. Réprimant un léger frisson, le vieil homme se promet de quitter l'endroit des qu'il sera débarrassé de cette lettre. Remettre un pli en pleine nature, on a pas idée ! Mais l'étrange jeune fille n'avait pas su lui indiquer d'autre lieu où trouver le destinataire. Il y avait en son regard un vide profond, une absence, une distance d'une étrange intensité. Diable, on aurait presque dit un spectre - l'homme n'avait pas osé poser plus de questions ("'vaut mieux pas se mêler des affaires des Sélènites, de toute façon !"), et avait pris l'argent sans discuter plus. Le délai qu'elle avait exigé était passé, et maintenant, il ne restait plus qu'à accomplir sa tache. Alors que ses pas s'impriment sur la bande sablonneuse qui mène au cercle, il espère qu'un des enfants de la nuit s'y trouvera, afin de leur donner à transmettre ce parchemin. Une simple missive scellée, ne laissant paraître que le nom du destinataire.
Et bien plus à son future lecteur :



Nirthael,

Le songe qu'a été ma vie s'achève à l'image d'un réveil trop brutal, et je dois vous demander de me pardonner, en Son nom, de ne pouvoir continuer à La servir et d'abandonner la charge qui m'a été confiée.
A défaut de vivre encore pour Elle, je vais tacher de mourir pour Elle, ou du moins de contribuer par mon ultime effort à alléger un fléau qui impacte nos frères et soeurs.
Aussi, pleurez mon échec si j'échoue, mais ne pleurez pas ma mort, elle est déjà écrite.

Pardonnez-moi aussi ma froideur parfois, pardonnez-moi la distance que j'ai mis entre nous, pardonnez-moi de n'avoir formulé mes sentiments. Vous avez été un guide pour moi sur ces terres, une lueur d'espoir, l'image réconfortante de Ses ombres, et plus encore. Pardonnez moi d'avoir caché derrière l'écran des rêves l'étendue de l'affection, de l'attachement et de la tendresse que je vous portais. Car d'autres sentiments plus puissants encore vibraient en moi en l'honneur d'un autre, et ils m'ont menée à ma perte, comme je l'ai je pense toujours pressenti. Puisse Sélène vous épargner les tragédies de l'amour, Nirthael, il est le seul danger dont Ses ombres n'ont pas pu me protéger.
Transmettez mes pensées chaleureuses à nos frères et soeur de foi. Ils ont été ma famille alors que j'étais seule en ce monde, et je n'ai pas les mots pour exprimer ma reconnaissance pour leur confiance, leur accueil, leur attention.

Qu'Elle vous accompagne, au delà des rêves et des ombres. Puisse-t-Elle toujours veiller sur vous, Nirthael.

- Alanis -
PS : J'espère que Berethan Nyrh vous a contacté (vous ou une autre personne du culte), sinon rappelez-lui ma demande.

Par Kehldarin Osten le 1/12/2002 à 2:27:21 (#2683273)

La mort et la vie, indissociables et opposées, pour avoir l'une il faut chercher l'autre, et pourtant quand on l'aura on croira toujours s'être trompé.

Par Xam le 1/12/2002 à 10:40:46 (#2684029)

une de moins dans ce royaume , maintenant il faut voir dans l'avenir et penser a la remplacée dans son poste de conseillère

Obscur crépuscule.

Par Ombre Nuit le 1/12/2002 à 13:46:28 (#2685104)

J’ai rêvé mille morts et aucune ne me plaisait. J’ai rêvé tant de fins que mon imagination s’est tarie, et seul le vide, toujours, comme réponse s’est offert. Sans doute ne peut-il y avoir de fin. (ce feu délicieux qui nous réchauffe...) N’ai-je pas jadis déjà perdu la tête pour de vains sentiments ? Cela ne me ressemble pas de répéter les erreurs. Pourtant, ici, j’ai chaque soir l’impression de me ressembler un peu moins. Qui sait vers quels récifs je dérive ? (mmh, ce feu dans ma gorge, jusqu’au fond de mes entrailles...) Jusqu’où peut aller ma perdition ?

L’histoire se répète, elle me l’a susurré. Je pensais avoir la force d’accepter ce nouveau Cormyr. (mais combien de temps.. ? tout brûle, déjà) Je pensais avoir la foi nécessaire... la foi en Elles... Mais il ne suffit pas de penser. Comment ai-je pu laisser mes sentiments occuper une part si grande de ma nouvelle vie ? Je ne le regrette même pas... (et pourtant, qui eût cru que l’on pouvait avoir si chaud ?) J’ai aimé pour deux, car sûrement un impossible n’est pas assez. De toute façon, quelle différence ? Tout s’effondre, peu à peu, mais trop vite, et même ce que je considérais comme des ruines vient encore à se délabrer... (le brasier, plus vif, plus intense, cette fièvre...) J’ai perdu mon passé, ma place, mon pouvoir, ma foi et tout ce qui comptait... Toutes ces nuits, j’ai cru, j’ai espéré, j’ai souhaité que mes sentiments suffisent à me porter encore. Et tant qu’a duré ce rêve, j’ai été heureux, véritablement, nourri des chimères qui me laissaient croire que je n’étais pas seul au milieu des cendres du passé. (oh, ce feu dans tout mon corps, mon ventre...)

L’aube n’est pas encore là, je le sais. J’entends la nuit battre sourdement, comme un cœur ému et engourdi... poum.. poum.... poum.... toum.... poum toum poum..... J’ai envie d’une pomme, une pomme dont je n’aurais pas à examiner les pépins. (il fait trop chaud pour manger... bien trop chaud...) Une pomme avant l’aube... Une pomme qui ricoche sur l’eau, encore et encore... plic.. plic.. plic.. plic.. La nuit est si belle, et Son voile masque les apparences, jusqu’à les faire mirages, au point de nous tromper. Elle nous parle à l’âme, pour endormir nos retenues... poum... poum... poum...... toum tom! toum.... toum.... Comme une rumeur qui enfle (et l’incendie me consume tout entier...), un rongeur qui détale, une branche qui gémit, et cette hulotte, de loin en loin, me berce... Est-il permis d’autant aimer.. ? Un peu de fraise, que l’on écrase soigneusement, tout au fond du verre... (ma tête est en feu !) Un peu de lait, touillé avec la cuillère... (à l’aide, à l’aide !) Le bonheur, effilé comme une flèche, doux comme un sourire... Derniers ricochets sur le lac... plic.. plic.. plic.. la pomme peut-elle tomber entre les pierres.. ? un dernier souhait... (mais mon sang bout, pourquoi bout-il.. ?) et la guillotine s’abat sur mon crâne... pourquoi ne peut-elle pas me couper en deux.. ? une moitié pour chacun de vous deux... mais la nuit ne veut pas... elle m’oublie, elle s’éloigne... toum..... toum..... toum... poum....... poum...... poum....... pas le silence, pas déjà... (oh, mais pourquoi si chaud !) il faut un nom... pour la boisson mystère... avant l’aube... aidez-moi... (mes larmes brûlent !) « le dernier souffle ».. ? douce gorgée d’un ultime breuvage... « l’Etoile et la Lune ».. ? mon étoile et ma lune... comme je vous pleure... (les flammes, les flammes !) comme je vous aime... (ce n’est pas un feu...) ultime breuvage... (poison... poison...) l’aube est là...

La mort, c’est un peu comme le sommeil...


http://membres.lycos.fr/zimage/ombrenuit.jpg

Mort vivant...

Par Béréthan le 2/12/2002 à 1:24:58 (#2690121)

Le soleil se lève, et la nuit prend fin.

Et c’est sur la plus belle des toiles, peinte à même le ciel par le plus grand des artistes, que j’ai la chance d’ouvrir les yeux. Les tons bleutés chassent lentement leurs homologues orangés, tandis que mon esprit s’éveil tranquillement sur un nouveau jour. Je reste contemplatif un moment. C’est beau. C’est beau, mais il est déjà temps de se lever. J’ai rendez vous avec Gadjio à la taverne, c’est aujourd’hui qu’il doit me montrer sa nouvelle boisson Mystère. Il m’attend avant l’ouverture, car Il veut me la faire goûter avant de la proposer aux clients. Rien qu’à l’idée d’être le cobaye de cette expérience, j’en salive d'avance.

Apres m’être rapidement habillé, je sors de la cabane où j’ai passé la nuit. Et comme à chaque fois, c’est une véritable symphonie de chants et de senteurs qui accompagne ma descente du vieux chêne. Les oiseaux se surpassent aujourd’hui, et m’ont l’air particulièrement joyeux, et que dire de la flore, qui semble naturellement leur emboîter le pas. Peut être est-ce mon humeur qui est communicative, allez savoir. C’est agréable de dormir en forêt, quelle magnifique idée il a eu d’élire domicile ici. C’est fou comme le simple fait de parcourir ce petit bout de chemin entre ici et la ville, en compagnie des milles et unes richesses boisées, peut suffire à m’emplir de joie chaque matin.

LightHaven est calme à l'aube. Les maisons sont assoupies, et seuls quelques rares âmes s’affairent ici ou là, peaufinant le maquillage de dame ville avant son entrée en scène, effaçant chaque matin les blessures de la veille, lui donnant chaque matin l'éclat des premiers jours. La rosée rend sa peau douce et fraîche, et le soleil maintenant haut lui donne ce visage lumineux que seules savent avoir les plus belles femmes au réveil. Je dépose un dernier regard plein de tendresse au dehors avant de lentement tourner la poignée de la taverne, et d’entrer.

Je suis accueillit par le sourire charmeur et malicieux d’un Gadjio visiblement en train de mettre la dernière touche à son breuvage secret. Tellement secret qu’il ne peut s’empêcher de faire de son bras le coffre fort gardien de ce trésor, comme si mon simple regard pouvait suffire à en dérober les Mystères. Mystères qui furent de toute façon bien vite élucidés, après que mes papilles gustatives aient rassemblé les premiers indices, dont l’analyse donna à mon enquête la conclusion qui s’imposait, et qui entre nous fut loin de me surprendre : Somptueux.

Et ce n’est pas l’inspectrice Alanis, qui mena une contre-enquête peu après la mienne, qui me contredira. Elle exigea même l’autopsie complète du cadavre avant de vouloir se prononcer avec certitude. En gentleman que je suis, je lui ai bien entendu immédiatement proposé mon aide. Etrangement, Gadjio aussi se sentit soudain l’âme d’un détective, et c’est finalement autour de trois verres et de bien des rires que l’investigation prit fin. Au final, nous fûmes tous unanimes : le breuvage Mystère est tout simplement divinement Somptueux.

Et voilà, les trois compères enfin réunis, la journée pouvait suivre joyeusement son long fleuve tranquille. Nous pouvions nous laisser aller aux multiples frasques dont nous avions désormais l’habitude. Cet arbre au tronc vigoureux gardera longtemps les stigmates des flèches que je su lui décocher, mais il arborera aussi longtemps un sourire moqueur et amusé, en repensant aux taquineries pleines d’affections dont je pouvais être la victime lorsque, par chance, il se trouvait épargné. Le Lac d’Argent, quant à lui, restera à jamais le dépositaire de nos souhaits les plus intimes, et le vent portera loin les échos cristallins des ondelettes sur sa peau lisse et fragile… Et que dire du vieux chêne et sa cabane ! Ah, s'il parlait, il en aurait des choses à raconter.

Le soir finalement arrive, et l’astre Lunaire est déjà haut dans le ciel alors que nous nous résignons à nous séparer. J’ai la tête encore pleine de souvenirs de cette journée passée, comme autant de gouttes d’eau dans un Ocean de bonheur, des gouttes d’eau simples, des gouttes d’eau belles, des gouttes d’eau simplement belles… J’ai trouvé ce petit rien qui fait toute la différence, cet équilibre fragile et magique, qui sublime le quotidien, au point de nous rendre impatient du lendemain.

Oh oui, vivement demain...

Demain...

…

Je me réveil en sursaut !
Mes yeux s'ouvre brutalement sur la crypte de LightHaven, là où j'ai passé la nuit...
Je suis en sueur… mais j’ai froid… j’ai froid dans le corps et le cœur…

Horrible cauchemar… quand cesseras tu de me poursuivre ?

...

Je me redresse difficilement, et regarde au dehors...

Le soleil se lève…
Et la vie prend fin.

…

Par Warek SethDae le 2/12/2002 à 12:42:13 (#2692171)

Ce matin est encore plus difficile que les autres, et mon absence dans le royaume a été bien trop longue. Mais je me devais de remercier mon père.
Mon cœur me fait terriblement mal, son cœur devrais je dire.

Seth toi qui m’a montré la violence toi qui a fait de moi un être violent et sanguinaire. Toi qui a été la main, l’épée au dessus de ma tête toute ma jeunesse.
Mon seul refuge était les accords si tendre qui sortaient de la harpe de Mère. Dae, toi la tendre femme, je te regardais des heures sans bouger pour ne pas que tu sentes ma présence dans la pièce. Tes yeux pâles, vides de regard, toujours perdu dans le vide, ta seule lumière, la musique de cette harpe. C’était aussi devenu la mienne, les coups de père avait fait de moi un homme fort, et même si la haine et la rage pouvait guider mes actes. C’était l’amour que tu transmettais par les mélodies qui guidaient mon cœur.

Les années ont passées jamais je ne t’ai revu mère, et père venait de resurgir des méandres de mes souvenirs. Il c’était fait bien moins violent avec le temps du moins il utilisait sa rage et sa haine sur autres choses que ses proches. J’avais à cette époque besoin d’un homme de confiance, d’un homme puissant et charismatique pour prendre en charge la milice d’HavreClair. Et père aurai fait parfaitement l’affaire. Sous le nom de Kether il pu commencer a mettre en place tout la garde. Malheureusement, la trame décida de nous appeler pour te rejoindre mère. Moi qui te croyais morte depuis tant d’année, je n’espérais plus te voir. J’ai tant souhaité réentendre un jour les accords sous tes doigts fins et agiles. Tu n’étais plus la belle jeune fille de mes souvenirs, mais le charme t’entourait encore. Et la grâce ne t’avait pas abandonnée. Puis, avant que nous ayons pus profiter d’ainsi nous retrouver tout trois comme par le passé, vous vous êtes tout deux éloignés. Ce fut la dernière fois où je pu voir vos corps se mouvoir.

De nouveaux les flammes, douloureuses, bras de feu broyant tout sur leurs passages. Vos mains étaient lié comme jamais je n’avais pu les voir auparavant, si proche. C’est à la fin de votre vie que vous vous êtes pardonné. Mère j’aurai tant aimé que tu puisses me voir de tes propres yeux, que tu vois l’homme que j’étais devenu. Tant de temps se sont écoulé.

Sursaut, sueur, je me réveil dans les bois. Père, devrais je plutôt dire Kether,
était aussi éveillé, il regardait le ciel. Le jour n’était pas encore levé que déjà nous plions le camp pour reprendre route vers le nord. Je ne savais pas où nous allions, ni vers quel destin je m’approchais.

Je sors de mes pensées pour sortir prendre l’air, Alanis, n’est pas encore rentrée, elle qui est toujours la à mon réveil. J’ouvre doucement la porte, ma main se crispe sur le parchemin…

Par Warek SethDae le 2/12/2002 à 12:55:00 (#2692266)

[oups]

Par Nugygjim Hyny le 2/12/2002 à 13:29:17 (#2692507)

Que d'évènement... encore... toujours... Turambar.... Arkhan.... Le Mage Royal... Issoué..... Alucard.... mais où es tu Alucard ? ..... Que faire..... Il déambule sur les chemins d'Arakas..... Pulvérisant les gobelins et autre brigand qui tente de s'emparer de sa bourse.... Pauvre fou qu'ils sont.....
Le Duché.... Il le traverse en toute quiétude..... Quelques bon a rien tente de brigander encore quelques voyageur..... Il les chassent vite fait bien fait..... Qu'on ne touche pas a "son" Duché.... Au Duché du Seul Noble digne....... Sa demeure..... Sa ville d'acceuille..... Non... Personne n'y touchera.....
Pas comme la Baronnie sur laquelle il pénètre.... Cette Baronnie laisser a l'abandon par son incapable Baron.... Toujours absent..... Aucune organisation..... Un Capitaine de Milice nommé qui disparait trois jours apres..... Des gardes ignorants jusqu'au limite de cette Baronie.... Un régent..... Komrad..... Ah... Komrad..... Que tu ne fusse pas aussi aveugle..... Que ta folie n'eu pas atteind Berethan..... Komrad.... Tu as inculqué a ta propre chair la facon de jugé sans connaitre... jugé sur des apparences... au lieu de chercher a savoir..... Comme il a été décu ce jour où il lui a demander de partir sur des ouï dire de cette espionne.... cette Alanis..... il se demande bien d'ailleur où elle est..... Cela fait longtemps qu'il ne l'avait senti errer parmis les ethers en quête d'information sans doute.... Qu'elle aille au diable....
Lighthaven..... Darkfang... Toujours là..... A veiller sur la Ville.... Murmuntag.... Aussi vaillant.... Comme ils ont bien combattu lors de l'invasion des morts vivants.... Murmuntag féroce comme un Orc.... Darkfang brulant chaque lambeau de bandelette..... Deux aides précieuse face aux invocation de Tracrod.... Aaah... Tracrod.... Comme j'aimerais lui parler a nouveau.... Surement aurions nous beaucoup de choses a nous reveler..... Je lui apprendrais que sans Syl il ne peu se surpasser..... Il m'apprendrais ce qu'il a pu découvrir sur les terres de Kardor où l'Art n'est pas réprimander.....
Tiens... La maison du Baron.... On dirais que la porte est entre-ouverte..... Surement des voleurs.... Lui qui est constemment absent... Ca lui apprendra..... On dirait des bottes.....
Au bout des bottes, un mollet dénuder de sa robe.... puis la robe... et sous la robe, ou du moin, a l'interieur.... un corps.... Il s'approche..... Une main crispé sur un parchemin.... Une sorte de Carnet a coter du corps...
Sans preter attention au corps, il mis le carnet dans son sac et se saisi du parchemin et le lis....
Impassible, il retourne le corps.... et vois le Baron.... Mort.... Il l'observe un moment en silence..... Aucun doute.... Une crise Cardiaque.... Surement ce parchemin..... Etais ce vraiment elle qui l'avait ecrit ? On ne le saura sans doute pas....
Il prend le corps sur son Epaule..... Et ressort de la masure....
Surement que s'il avait eu plus de foi en Syl, il l'aurait sauvé.... Il aurait pu le rammener a la vie..... Il n'etait pas encore trop tard pour lui..... Mais il ne le méritait pas.... Sa foi était médiocre, comme sa noblionnerie sur la baronnie.....
Il marcha, droit, jusqu'a la place de la fontaine..... Il traca quelque Runes dans les airs, et disparu.....
Quelques instant plus tard.... Il etait au chateau du Roy..... A l'entrer, les gardes le dévisagerent... Voyant un cadavre sur son épaules, ils le stoppèrent..... Un leger rictus sur ses levres, il posa le cadavre a terre.... Découvrant le visage de quelques meches de cheveux....
Les gardes reconnurent le Baron.....


_ Il est mort d'une crise cardiaque dans sa demeure..... Je le ferais savoir rassurez vous.... *amusé* Cela ne changera pas grand chose au demeurant dans la ville de Lighthaven..... Enfin.... Voyez avec le Maitre d'Arme et le Chambellan... Peut etre ont ils l'intentions de bel et bien laisser la baronnie a Kardor, malgré les batailles que le peuple a mener pour la sauvé.....

Les gardes fronceres les sourcils à ses mots..... Mais abasourdie encore par le corps inerte gisant à terre.... Il ne remarquèrent que trop tard la disparition de Nugygjim......

Par Ombre Nuit le 2/12/2002 à 21:47:37 (#2696983)

http://membres.lycos.fr/zimage/aconit.jpgC’est étrange, vu de l’intérieur, la mort. Mon cœur a cessé de battre, et avec lui mes derniers muscles m’ont abandonné. J’aimerais seulement entrouvrir une paupière, mais je n’en ai plus la force ; tout est noir. Il n’y a pas de surprise, je connais le poison dans ses moindres détails. C’est moi qui l’ai élaboré. J’ai senti la brûlure de l’Aconit jusqu’au plus profond de mes entrailles, et j’ai souhaité fondre enfin par cette chaleur purificatrice. Mais le feu s’est éteint, je ne sais vraiment si c’est l’analgésie de la Jusquiame noire ou l’anti-inflammatoire de la grande ciguë. Peut-être simplement que mon corps ne relaie plus la douleur, depuis que mon cœur s’est arrêté. Tout cela m’indiffère, il me reste si peu de temps.

Je sens mon esprit s’engourdir alors que les secondes s’étirent en interminables minutes, que je suis depuis longtemps incapable de compter. Mon corps est froid, glacé, et comme nimbé d’une brume qui isole mes sens du monde des vivants. J’entends des bruits, parfois, dans des sursauts de conscience, des bruits lointains et étouffés. Combien de temps avant que la vie ne m’abandonne complètement ? Mes pensées peuvent encore errer, insouciantes de leur fin imminente, cela n’a pas grande importance. Comme les luttes des hommes et leurs jeux de pouvoir et d’orgueil me paraissent dérisoires, à présent... Je ne pensais pas que le corps était encore capable de réfléchir, même un peu, une fois le cœur stoppé. Il vient des sons assourdis, parfois, et je ne sais les comprendre. C’est... une mélodie familière et abstraite... Les derniers reflets d’une vie que j’ai chérie et haïe. Tout de même, il demeure certains motifs, certains échos, si... Berethan. C’est sa voix. Ou son rire. Ou ses pleurs. Je ne sais pas... Mais c’est lui, il est là, je l’entends. Bien sûr, la belladone provoque des hallucinations, et pourtant... je suis certain que je ne délire pas ; c’est quelque chose qu’on ne peut imiter. Oh, Sélène, Syl, accordez-moi quelques forces encore, concédez-moi un dernier répit... Combien j’aimerais tenir ses mains une dernière fois dans les miennes, sentir la chaleur de son corps contre le mien, avant que tout soit fini... Il est trop tard, bien trop tard.

Tout s’est peu à peu ralenti, comme si le temps aller bientôt s’arrêter. Le silence est venu progressivement, sans que vraiment je ne le remarque, comme la tombée de la nuit, et les derniers échos se sont estompés avec mes lambeaux de conscience. Lentement, depuis mon nez qui ne respire plus depuis de longues heures, une sensation se traîne jusqu’au fond de mon crâne, le mirage d’une odeur, l’illusion d’un arôme impossible à nommer. C’est elle. Elle est venue. Jusqu’ici. Alanis. Je veux m’imaginer son sourire, je veux voir en rêve un dernier de ses regards, mais même cela m’est interdit. Je n’existe presque plus, poussière d’un esprit détruit. Je sais que l’odeur va s’effacer, comme les voix, comme les sons. Et ce que je ressens est presque de la peur. Oh quelle erreur... Un geste de passion et de désespoir... Le dernier... Comme je le regrette... Mon esprit s’effiloche, j’aimerais revenir en arrière... Le fil de mes pensées s’étiole, même ma mort est un échec... Trop tard... Tout est trop tard... Remords... Regrets... J’ai tout perdu... La tragédie s’achève...

...


_________________

Aconit Napel

L'Aconit est une plante vivace des montagnes et des marais, qui élève de belles fleurs d'un bleu-violet profond ressemblant à un casque (on l'appelle parfois Casque de Brehan). C'est essentiellement dans sa racine qui ressemble à un navet que l'on trouve de l'aconitine, essence puissamment mortelle qu'aucun remède ou presque ne peut combattre. Douze grammes de racine peuvent provoquer la mort.
C'est le poison végétal par excellence dans les bas-fonds de tout royaume. Selon les écrits d'un disciple de Celestina Avel, on pourrait doser la substance toxique de telle manière que l'empoisonné ne mourrait qu'après deux, trois, voire six mois, par paralysie progressive. L’aconit est connue de la plupart des rôdeurs et s’avère parfois utilisée par les guerriers, qui en enduisent toute arme blanche, rendant la moindre blessure mortelle.
L'empoisonnement aigu après ingestion se traduit en quelques minutes par une sensation de brûlure dans la bouche, avec engourdissement de la langue, du pharynx et du visage. Apparaissent alors des frissons, sueurs, angoisse, vertiges. Suivent des vomissements torturants, diarrhée et paralysies musculaires. La mort survient en hypothermie par une paralysie respiratoire ou par défaillance cardiaque. L'intoxiqué reste lucide jusqu'à la fin.

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