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Qui furent-ils?

Par Narchen le 28/11/2002 à 11:00:32 (#2662394)

Ils furent jeunes à une époque d'ignorance et de défi et par la force de leur jeunesse, ils triomphèrent de tous les périls jusqu'à atteindre la Maudite.

Ils s'appelaient Mortis, Angelia, Urian, Seiyar, Spectrus, Wynn, ils s'appelaient Légion tant il y a de noms derrière eux. Ensemble, opposés, de guerres en amours, les secrets de Stonecrest furent portés aux yeux du monde et ses trésors ramenés en terre d'aventure sur Althéa.

Les nobles se paraient alors de robes blanches, suprême avantage et paladins étaient tout de vert vêtus, portant fièrement leurs boucliers.

Les clergés balbutiaient leurs dogmes sous les bannières des Baetarn, des Kaern, des Sana, des Ealhs et des Di Corsi qui n'étaient que l'ombre du pouvoir qu'ils possèderaient un jour.

Des Hisoka révolutionnèrent le monde, des Sable en profitèrent et des Merteille le firent vivre. Des héros se levèrent autour du Roy, des capitaines de renom, des Fricotin.

Des penseurs nacquirent pour redonner un espoir perdu, des Etherniel, des Psychée, des Illmarinn, des Venom. Espoirs perdus par des Pandora, des Nailo, des Serenity, avalés par des siècles de guerre et de haine autour de la passion générée par deux dieux aveugles et leur Oracle commun.

Et puis des inconscients, des Robins, des joyeux lurons, des brigands, des êtres normaux, loin du conflit religieux qui pourtant n'avait pas lieu d'être.


Parce qu'il importait peu de nos actions, nous les séraphins. Notre choix destinait l'énergie de nos actions à tel ou tel dieu indépendamment de notre volonté. Qu'avions nous besoin de nous battre pour les miettes d'un conflit qui, de toute façon nous dépassait. Nous étions juste des bûches sur le feu de la guerre pour la survie de l'univers. On ne demande pas à une buche de bruler, on la jette juste sur le feu.

Hélas, les conflits des dieux se fit notre et c'est avec une haine dévorante que les bûches se jetèrent les unes contre les autres au nom de doctrines créés de toute pièce et voulues vraies par leurs créateurs.

Mais au fond de toute cette histoire, la seule leçon de vérité concernant notre monde, c'est qu'il y eut quelque chose contre lequel toutes les forces de l'univers ne peuvent rien: il y eut la Vie.

La vie d'un monde, de ses passions, de ses pleurs, de ses grands moments, de ses héros et de ses traître et l'intime espoir que l'Haruspice ne soit que le simple reflet de notre auto destruction proclamée.


*Rose referma le livre qu'elle venait de terminer, pris Etheric sur ses genoux et regarda une dernière fois son Etherniel adoré. Puis accepta enfin de mourir.*

Par Urian Kart Kaiser le 28/11/2002 à 13:16:36 (#2663343)

*Urian regarde la femme raconter son histoire au jeune enfant et mourir*

Bien il était temps, elle commencais sérieusement à radoter.
Je m'occuperais de l'enfant après, de la chair tendre et maléable....

Par Pipo géène le 28/11/2002 à 18:40:21 (#2666121)

*soupir triste et las*
Ah pourquoi ne suis-je jamais cité ? J'ai fait tant de choses intéressantes, je le sais, il faut juste que les autres le sachent aussi.

Et tant mieux qu'elle meurt, elle n'aura pas à attendre mes vilaineries en réponse à toutes les inepties qu'elle a pu raconté: des bûches ? *peu adeptes des métaphores* suis-je aussi laid qu'un morceau de bois ? Quant à brûler, beaucoup de mages s'y sont essayé sur moi, pas un n'a réussi à me réduire à l'état de cendres.
L'Haruspice n'a jamais existé, Ogrimar est le seul vrai Dieu, tout l'indique: l'homme ne pense qu'à vivre mieux en faisant vivre les autres plus mal, c'est la base du chaos, chacun se met en avant et tente de satisfaire ses désirs, le semblant d'ordre qu'on tente d'apporter chez les Hommes est vain, quand on y réfléchit. Ogrimar est donc le seul vrai Dieu pour lequel on vaille la peine de vivre.

Par The BlooD Wolf FRA le 29/11/2002 à 22:05:20 (#2675645)

L'âme du révolutionnaire, invisible, s'arrêtat à côté de la femme.

- Et les révolutionnaires, on les oublis tout le temps, hein ?

Elle s'en alla, bougonnant des paroles qui se traduisaient simplement par un cri strident semblant venir toujours de plus loin

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